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EAN : 9782080703286
576 pages
Flammarion (07/01/1993)
3.51/5   469 notes
Résumé :

LES INTÉGRALES DE PHILO

Les Méditations métaphysiques (ou Méditations sur la philosophie première) sont une œuvre philosophique de René Descartes, parue pour la première fois en latin en 1641.

Du point de vue de l'histoire de la philosophie, elles constituent l'une des expressions les plus influentes du rationalisme classique.
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Si les deux premières "Méditations métaphysiques" m'ont bien plu, les quatre suivantes m'ont semblé inintéressantes ; c'est-à-dire que le commencement de la pensée de Descartes me semble digne d'intérêt, mais que la suite me semble nettement moins intéressante : il s'agit d'une sorte de monologue sur l'existence et la nature de Dieu, dont je doute qu'il intéresse quiconque ( ou presque ), et un athée tel que moi, encore moins quiconque. C'est que l'auteur du "Discours de la Méthode" nous livre ici sa propre réflexion ( ou plutôt la réflexion d'autres qu'il contribue à étoffer et diffuser-puisqu'en réalité, on trouve la plupart des idées cartésiennes sur Dieu dans la théologie du Moyen-Age ) sur Dieu et c'est un long monologue, où il débat avec lui-même, pour déterminer ce qu'est très exactement Dieu, ce que lui fait Dieu, etc, et cela me fait penser au "Sermon sur la passion", de Bossuet, tellement les points abordés sont peu importants.
En revanche, comme je l'ai dit plus haut, j'ai eu beaucoup d'intérêt pour les deux premières méditations, qui concerne le fameux doute cartésien et l'affirmation "Je pense, donc je suis".
C'est vrai que le doute cartésien, de par son caractère total, en fait un peu trop ; je doute fort qu'il soit nécessaire de douter de tout.
Mais la tentative était colossale !... Quelle tentative que celle de Descartes, que de repartir de zéro et de tenter de reconstruire une conception du monde à partir de rien !...
C'est vrai qu'il ne faut pas douter de tout, mais lorsque regarde toutes les idées qu'on nous a plus ou moins implantées dès la jeunesse, même s'il n'est pas forcément nécessaire de les infirmer tous, les réexaminer s'impose parfois, non ?...
Une autre chose qui m'a beaucoup plu, c'est l'un des caractères les plus marquants de la pensée de Descartes, si marquantes qu'elle va donner l'adjectif "cartésien" : le caractère entièrement, totalement, raisonné ( je ne dis pas "raisonnable" ) de la pensée cartésienne.
C'est vraiment quelque chose qui m'a beaucoup plu que cet caractère logique dans la pensée de René Descartes !... Même si, j'ai eu parfois le sentiment qu'il utilise des arguments logiques-et pas les meilleurs possibles-pour justifier l'un de ces sentiments personnels, notamment lorsqu'il tente ( maladroitement ) de prouver l'existence de Dieu…
Bref, deux premières méditations méritoires et quatre autres qui le sont moins !...
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Descartes, je n'avais jamais rien lu de lui, même au lycée, j'étais passé à travers son "cogito"...impensable quand même non!
Voilà cette lacune réparée...
Alors tout d'abord le cogito, le fameux" je pense donc je suis"...dit comme ça, ça en jette, alors on sa cale bien à l'ombre, on prend un bon rosé bien frais et on attaque....donc pour être il faut penser....Ok mais quid de tous les êtres qui ne pensent pas, ils n'existent pas? Donc les plantes par exemple, elles n'existent pas? Ou suis-je juste porté à les mépriser, tout ce qui vit et qui ne pense pas n'a donc aucune réalité??? pas sympa, pour les animaux non plus..encore que certains pensent sans doute...Non là M'sieur Descartes, j'accroche pas...
Pas grave, c'est surtout la troisème méditation qui m'intéresse...celle où il nous donne la preuve de l'existence de Dieu!!
Alors c'est quoi cette preuve...eh bien c'est simple, souvenez vous, je pense donc je suis, mais je pense pas complètement par moi même non plus...eh non... j'ai des pensées qui viennent de moi, mais y en a d'autres qui viennent d'ailleurs, externes en quelque sorte, par exemple, si je pense à un être parfait ( ah n'essayez pas de chercher ce qu'est un être parfait, il ne le dit pas, gardez à l'esprit que ce n'est ni vous et encore moins moi...) donc si je pense à cet être, c'est que cette pensée vient de l'extérieur, et comme on parle d'un être parfait c'est de Dieu dont on parle! Eh oui il n'y a que lui qui pouvait me suggérer qu'il existait!!! Alors... elle est pas terrible sa preuve, hein...Et donc, si je pense au père Noël, eh bien c'est que c'est le père Noël qui existe qui m'a foutu cette idée en moi, CQFD....
Après une telle démonstration, autant vous dire que j'ai été moins attentif au reste du livre...
Bon soyons indulgent, c'était il y a presque 400 ans et donc il y a certaines choses qu'il fallait absolument dire...et puis Darwin n'était pas passé par là non plus...Ce brave Descartes aurait du se contenter de la pensée Socratique qui consiste à dire" je sais qu'on ne sais rien"En clair, Descartes c'est pas ma tasse de thé....
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Les "méditations métaphysiques" ont beau être un texte absolument essentiel, pour toute personne souhaitant s'intéresser à la philosophie de René Descartes, elles sont loin de m'avoir convaincu !...
Certes, j'ai bien apprécié les deux premières "Méditations", mais, lorsque cela prend un tour plus religieux, je l'ai moins apprécié.
D'une part, je suis complètement athée, alors, autant dire, que, la religion, déjà, à la base, c'est pas trop mon truc...
Ensuite, j'ai eu l'impression que Descartes, dans ses raisonnements, demeurait superficiel, sans aller au fond des choses...
Une autre chose qui m'a dérangé, est l'impression que l'auteur a, souvent, dans les "Méditations", tenter de trouver des arguments pour prouver une thèse, au lieu de tenter de trouver la thèse, que prouve les faits ( qui deviennent, lorsque celle-ci est découverte, des arguments, en la faveur, de ladite thèse ).
Bref, j'ai bien aimé les deux premières "Méditations", où Descartes construit un raisonnement implacable et parfait, mais les méditations suivantes m'ont moins convaincu...
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Descartes ouvre son discours de la méthode par cette affirmation « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. »
L'idée selon laquelle Descartes exprimerait là une certaine confiance dans le jugement des hommes doit être tempérée par la phrase suivante que l'on a tendance à oublier : « Car chacun pense en être si bien pourvu que ceux mêmes qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. »
Autrement dit, cette croyance en l'infaillibilité de notre « bon sens » pourrait altérer la qualité de notre jugement si l'on s'y fiait aveuglément. Selon Descartes il ne faut pas se satisfaire de ce bon sens, il faut bien conduire sa raison pour accéder à la vérité.

Comme souvent avec Descartes on commence par un truisme (par exemple : Je pense, donc je suis) et on débouche finalement sur une réflexion profonde. En effet, si tout le monde possède à un degré égal le bon sens, autrement dit la raison, alors comment se fait-il que sur une même question qui n'appelle qu'une seule réponse nous ne soyons pas tous d'accord ? La question centrale vers laquelle nous conduit Descartes est « Comment accéder à la vérité ? ».

Cette question se pose avec encore plus d'acuité aujourd'hui notamment concernant le conflit en Ukraine ou les thèses les plus contradictoires s'opposent. Dans ce contexte la lecture de Descartes peut nous aider à mieux penser. "Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle " nous dit-il dans son discours de la méthode.

Après son discours de la « méthode pour bien conduire sa raison » (1637) Descartes complète et affine sa pensée dans son livre « Méditations métaphysiques » (1641). Il nous invite à douter de tout, du corps, des objets qui nous entourent, de la réalité des phénomènes que l'on observe, etc. Descartes espère trouver au moins une chose dont il ne puisse douter et sur laquelle il pourrait s'appuyer pour en déduire d'autres faits indubitables. Il parvient ainsi à sa première découverte : si je doute c'est que je pense et si je pense j'existe (formulation dans les méditations métaphysique), je pense, donc je suis (formulation dans le discours de la méthode qui est antérieur), cogito ergo sum, première vérité fondamentale. Il s'attaquera ensuite à la question de l'existence de Dieu et s'interrogera sur l'esprit et le corps pour en déduire que l'esprit est séparé du corps.

Son oeuvre rédigée dans un siècle soumis à une domination de la doctrine chrétienne est néanmoins très moderne et selon certains philosophes, annonce le siècle des Lumières.
Il est considéré comme le père de la philosophie moderne en prônant des idées fondées sur l'expérience personnelle notamment avec la formule « je pense, donc je suis ». Il est le fondateur du rationalisme. Mais Descartes tant étudié à l'école n'en est pas moins critiquable. J'ai lu à ce sujet un excellent texte de Jean-François Revel, « Descartes inutile et incertain » dans lequel celui-ci dénonce les contradictions et les faiblesses de certains raisonnements de Descartes. En effet, explique Jean-François Revel, après nous avoir dit qu'il fallait douter de tout Descartes s'empresse de nous dire qu'il ne faut pas douter de Dieu fournissant la preuve de son existence par un simple raisonnement. D'autre part, il ne sépare pas la métaphysique de la science et cette confusion est le propre du cartésianisme « c'est donc en vertu d'un contresens historique presque incompréhensible qu'on a pu accréditer cette idée que le discours de la méthode marque le début de la révolution intellectuelle moderne ».

En cette période trouble, dans un monde en folie, il me semble que la lecture de Descartes, infatigable chercheur de vérité, pourrait être utile pour nous aider à retrouver le chemin de la raison.

Pour une introduction à la pensée de Descartes, je vous recommande les vidéos de « Monsieur Phi » sur YouTube, c'est un excellent vulgarisateur de la philosophie. Ces explications sont claires et amusantes.

— « Méditations métaphysiques », Descartes, le livre de poche (1997), 315 pages
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Pour critiquer Descartes, Kant devait avoir un sacré bagage intellectuel et un sacré esprit analytique.

En effet, pour se permettre de critiquer une oeuvre, il faut avant tout la comprendre. Or, je dois le reconnaître n'avoir pas tout compris des méditations métaphysiques. A défaut de critiquer l'oeuvre, je partage donc mon ressenti.

Si les premières méditations sont plutôt claires et amènent le lecteur à réfléchir sur la réalité de son propre savoir, Descartes devient plutôt complexe lorsqu'il commence à démontrer l'existence de Dieu. Il démontre cela de trois manières différentes. A mon sens, l'argument ontologique n'est pas convaincant (Dieu existe parce qu'il est parfait et sans l'existence, il ne le serait pas).Le premier prémisse n'est pas prouvé et est un postulat (Dieu est parfait).

La seconde preuve de l'existence de Dieu consiste à dire que l'idée de perfection n'a pu être mise dans nos esprits finis que par Dieu car nous n'avons pas les capacités innés de penser la perfection divine. L'argument me convainc peu car on pourrait dire de même du Père Noël finalement.

Enfin, la dernière preuve est celle qui consiste à dire que "l'existence propre à chaque homme ne tient pas de l'homme lui-même puisqu'il se serait créé parfait et ainsi, il serait Dieu. Elle ne peut donc être attribuée qu'à Dieu, être parfait." Même si elle ne me convainc pas non plus, je dois admettre ne pas la comprendre suffisamment une fois contextualisée dans le livre pour me permettre quelque réfutation.

Mais Descartes ne cherche pas seulement à démontrer l'existence de Dieu. Non, au fil des méditations, on y découvre la distinction cartésienne entre le corps et l'esprit, le doute méthodique, les notions métaphysiques de base, la nature du vrai et du faux... Les Méditations Métaphysiques reste un ouvrage intéressant et utile à soi-même bien que par moment difficile à comprendre.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Et tout de même qu'un esclave qui jouissait dans le sommeil d'une liberté imaginaire, lorsqu'il commence à soupçonner que sa liberté n'est qu'un songe, craint d'être réveillé, et conspire avec ces illusions agréables pour en être plus longuement abusé, ainsi, je retombe insensiblement de moi-même dans mes anciennes opinions.
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Mais qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est-ce donc qu’une chose qui pense ? C’est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. Certes ce n’est pas peu si toutes choses appartiennent à ma nature(...)
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Ainsi, lorsque vous parlez ici d'un être corporel très parfait, si vous prenez le nom de très parfait absolument, en sorte que vous entendiez que le corps est un être dans lequel se rencontrent toutes les perfections, vous dites des choses qui se contrarient : d'autant que la nature du corps enferme plusieurs imperfections : par exemple, que le corps soit divisible en parties, que chacune de ses parties ne soit pas l'autre, et autres semblables; car c'est une chose de soi manifeste que c'est une plus grande perfection de ne pouvoir être divisé que de le pouvoir être, etc. Que si vous entendez seulement ce qui est très parfait dans le genre du corps, cela n'est point le vrai Dieu.

Extrait des réponses aux secondes Objections.
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DES CHOSES QUE L'ON PEUT RÉVOQUER EN DOUTE.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j’ai reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j’ai depuis fondé sur des principes si mal assurés ne sauroit être que fort douteux et incertain ; et dès lors j’ai bien jugé qu’il me falloit entreprendre sérieusement une fois en ma vie de me défaire de toutes les opinions que j’avois reçues auparavant en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulois établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. Mais cette entreprise me semblant être fort grande, j’ai attendu que j’eusse atteint un âge qui fût si mûr que je n’en pusse espérer d’autre après lui auquel je fusse plus propre à l’exécuter ; ce qui m’a fait différer si long-temps, que désormais je croirois commettre une faute si j’employois encore à délibérer le temps qui me reste pour agir. Aujourd’hui donc que, fort à propos pour ce dessein, j’ai délivré mon esprit de toutes sortes de soins, que par bonheur je ne me sens agité d’aucunes passions, et que je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude, je m’appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions. Or, pour cet effet, il ne sera pas nécessaire que je montre qu’elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrois jamais à bout. Mais, d’autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soigneusement m’empêcher de donner créance aux choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables, qu’à celles qui me paroissent manifestement être fausses, ce me sera assez pour les rejeter toutes, si je puis trouver en chacune quelque raison de douter. Et pour cela il ne sera pas aussi besoin que je les examine chacune en particulier, ce qui seroit d’un travail infini ; mais, parceque la ruine des fondements entraîne nécessairement avec soi tout le reste de l’édifice, je m’attaquerai d’abord aux principes sur lesquels toutes mes anciennes opinions étoient appuyées.
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Je fermerai maintenant les yeux, je boucherai mes oreilles, je détournerai tous mes sens, j'effacerai même de ma pensée toutes les images des choses corporelles, ou du moins, parce qu'à peine cela se peut-il faire, je les réputerai comme vaines et comme fausses; et ainsi m'entretenant seulement moi-même, et considérant mon intérieur, je tâcherai de me rendre peu à peu plus connu et plus familier à moi-même.
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Vidéo de René Descartes
Leçon inaugurale d'Alain Connes prononcée le 11 janvier 1985. Alain Connes fut professeur du Collège de France, titulaire de la chaire Analyse et géométrie.
En 1637, Descartes révolutionne la manière que l'on a de faire de la géométrie : en associant à chaque point de l'espace trois coordonnées, il pose les bases de la géométrie algébrique. Cette géométrie est dite « commutative » : le produit de deux quantités ne dépend pas de l'ordre des termes, et A x B = B x A. Cette propriété est fondamentale, l'ensemble de l'édifice mathématique en dépend. Mais au début du XXe siècle, la découverte du monde quantique vient tout bouleverser. L'espace géométrique des états d'un système microscopique, un atome par exemple, s'enrichit de nouvelles propriétés, qui ne commutent plus. Il faut donc adapter l'ensemble des outils mathématiques. Cette nouvelle géométrie, dite « non commutative », devenue essentielle à la recherche en physique, a été développé par Alain Connes.
Retrouvez ses enseignements : https://www.college-de-france.fr/fr/chaire/alain-connes-analyse-et-geometrie-chaire-statutaire
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