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Armand Gamache enquête tome 3 sur 17
EAN : 9782330031367
513 pages
Actes Sud (02/04/2014)
3.86/5   364 notes
Résumé :
Un groupe d'habitants du petit village de Three Pines décide d'organiser une séance de spiritisme pour débarrasser leur commune du Mal. Mais lors de la séance, l'une des participantes meurt de peur. À moins qu'elle n'ait été assassinée ?

Troisième volet des enquêtes du délicieux inspecteur Gamache, Le mois le plus cruel est indéniablement le roman le plus abouti de la série à ce jour.
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 364 notes
« Il recueillait des sentiments. Il relevait des émotions. Il trouvait des meurtriers en suivant la trace d'émotions qui avaient mal tourné ».

Armand Gamache est un policier hors pair, hors normes. J'adore sa façon de faire, son instinct, son écoute, son empathie, son regard brun profond, et même ses faiblesses. Pour un peu, j'en serais amoureuse.

C'est la deuxième fois que je lis une enquête d'Armand Gamache, et j'adore.
Pour le héros, je l'ai déjà dit.
Pour le contexte, aussi. Imaginez un petit village niché au creux des collines, pas très loin de Montréal, où les habitants se connaissent tous, sont chaleureux, et ont l'habitude de se croiser au parc ou au bistro/gîte, véritable havre de paix tenu par deux hommes qui se complètent à la perfection.
Pour la façon dont l'enquête est menée, également. L'émotion affleure, mâtinée parfois de rude franchise, les regards se perdent et se trouvent, les sourires tremblent, les larmes perlent. Et quand la jalousie et la colère se déchainent, il vaut mieux les accepter pour mieux les transformer.

Ce roman commence par une séance de spiritisme, ou plutôt par deux séances, mais la deuxième tourne mal. Une femme lumineuse, solaire, y perdra la vie. Il parait que quelqu'un l'a tuée, alors qu'on croirait qu'elle a juste eu peur de l'ambiance dans laquelle se déroulait la séance. Il faut dire que la vieille maison des Hadley n'est pas à proprement parler une demeure proprette et accueillante…
Les habitants de Three Pines sont en émoi. Qui donc aurait pu tuer cette belle Madeleine que tout le monde aime ? Armand Gamache y sera dépêché et sera confronté à des émotions de toutes sortes, y compris aux siennes propres, lui qui traine encore dans son sillage des rumeurs de trahison dues à une affaire interne aux Services de la Sûreté.

« Un sentiment jadis humain et naturel s'est gauchi, est devenu monstrueux, fielleux, corrosif. Il faut des années pour qu'une émotion atteigne ce stade. Des années à la nourrir, à la protéger, à la justifier, à l'entretenir et finalement à l'enterrer. Vivante.
Elle n'a qu'un but : enlever la vie à quelqu'un ».

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Les cloches sont passées (je ne parle pas de moi, attention !) dans mon village préféré littéraire. J'ai nommé Three Pines.

Le printemps est là et il n'y a pas que le soleil qui peut tuer (à trop forte dose) …

Et oui, je viens de terminer le troisième volume de cette série débutée avec NATURE MORTE puis SOUS LA GLACE et je me suis une nouvelle fois bien passionné !

Retrouver les habitants de cette contrée québécoise est un plaisir à chaque tome : Clara et Peter Morrow, les artistes du coin, Ruth Zardo, la poétesse un peu sorcière, ou encore Gabri et Olivier, le couple so fun et so gay !

Retrouver des lieux, comme la vieille maudite des Hadley ou le café où tout ce joli monde se croise.

Il ne faut pas oublier, évidemment, l'illustre inspecteur-chef Armand Gamache, qui encore une fois va fureter autour des trois pins ! Il prend véritablement corps dans cet opus et ce tome nous le rend encore plus attachant si c'est possible. Car la tempête qui se prépare semble vouloir l'arracher à sa quiétude habituelle …

Cette fois-ci, c'est une séance de spiritisme qui va mal tourner et faire tomber quelques masques dans la petite bourgade toujours pas aussi paisible qu'elle paraît.

Cette série est vraiment actuellement ma préférée dans le registre du cosy mystery. Les personnages, que l'on retrouve d'un livre à l'autre, sont terriblement attachants et on frémit toujours à l'idée qu'il puisse arriver quelque chose à l'un d'entre eux.

La psychologie prime, comme à l'accoutumée, et c'est ce qui me fait tellement apprécier cette série. Les êtres de papier sont palpables, leurs failles, leur humanité. Il faut véritablement lire cette jolie série dans l'ordre car des événements évoqués dans les précédents tomes viennent ici se mettre en branle, pour notre plus grand plaisir.

Louise Penny aime ses protagonistes et ça se voit, du moins, ça se lit ! Elle a créé un univers de toute pièce, une communauté. Elle a semé des graines, dans les deux précédents volets et apporte ici des réponses.

Si vous aimez les crimes à l'heure du thé et les vraies belles études psychologiques de personnages, vous devez visiter Three Pines. Vous devez vous lancer dans cette série aussi captivante que belle à lire !

Bon, on se retrouve dans quelques temps pour la suite des opérations, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin avec cette série !
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Ce troisième tome des enquêtes de l'inspecteur Armand Gamache nous emmène une fois de plus dans le charmant petit village québécois de Three Pines.
Les habitant semblent y être tous sympathiques, le village en lui-même est bucolique et serein, à ceci près que des meurtres y sont quand même commis de façon très régulière !

Nous retrouvons encore une fois les mêmes protagonistes principaux, Clara et Peter, un couple d'artistes, Gabri et Oliver, qui tiennent le gîte touristique et le bistrot, Ruth la Poétesse, la libraire et quelques autres, que l'on suit avec un grand plaisir depuis le tout premier roman.
Armand Gamache est lui aussi une figure incontournable, c'est un policier honnête et droit, il donne toujours sa chance aux petits nouveaux et aux exclus, il aime son épouse, il a des amis fidèles depuis des années, il aime la littérature et surtout la poésie, bref, pas le genre policier dépressif et alcoolique classique.
Dans ce volume, une femme meurt pendant une séance de spiritisme, sa mort semble naturelle mais bien sûr cela reste à vérifier…

J'ai encore une fois beaucoup aimé m'immerger dans ce village québécois, où j'ai eu l'impression de retrouver des amis.
Ce tome est intéressant pour deux raisons : d'une part, nous suivons le déroulement classique de l'enquête et d'autre part, il se passe beaucoup de choses plus politiques, Armand Gamache a des ennemis au sein même de la police et il semblerait qu'on veuille faire tomber cet homme intègre.
Par contre, pour ceux qui n'auraient pas lu les deux précédents, beaucoup d'éléments sembleront obscurs car il est question ici de vengeance et tout remonte à des années, ce qui est raconté dans les deux premiers romans.
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Durant le week-end pascal, quelques habitants du village de Three Pines, au Québec, se réunissent dans une maison suspectée d'être hantée, pour une séance de spiritisme.
Au cours de celle-ci, une des participantes meurt ... de peur, semble-t-il.
L'inspecteur Armand Gamache, inspecteur-chef de la Sûreté du Québec, vient enquêter sur cette mort étrange. Il est quant à lui, persuadé qu'un des siens va le trahir.

Je n'ai pas du tout apprécié ce livre que j'ai trouvé d'une part mal écrit, décousu et d'autre part d'une lenteur décourageante. Il faut en effet attendre plus de 70 pages avant qu'il ne se passe quelque chose, c'est plein de répétitions et le livre semble tourner en rond et être écrit sans avoir rien à dire. Il s'anime un peu vers les pages 200 (la moitié du livre!) mais le soufflé retombe vite avec des personnages creux et une solution d'une banalité affligeante. Les personnages ne sont pas attachants. Seuls l'inspecteur Gamache et Ruth, la vieille "sorcière" du village ont un minimun de relief par instants.

Bref, une lecture fort ennuyeuse pour moi qui ne comprends vraiment pas comment ce livre a pu susciter de l'engouement chez certains lecteurs et même pas comment il a pu être publié. 1ère et dernière rencontre avec Louise Penny.
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La petite communauté de Three Pines est secouée une fois de plus par une morte suspecte. Une femme fragile du coeur perd la vie pendant une séance de spiritisme qui tourne mal. le meurtre en lui-même (parce qu'il ne fait pas de doute qu'il s'agit bien de cela) sert de prétexte pour ramener l'inspecteur de la SQ Armand Gamache et, surtout, pour visiter à nouveau les Cantons de l'Est. Je crois que c'est ça la véritable passion derrière l'écriture de l'autrice Louise Penny. Après tout, les premières pages mettent l'accent sur la chasse aux oeufs de Pâques à venir, puis la mort de Madeleine Favreau survient seulement après septante-cinq pages. Cette mort et ses circonstances étranges auraient pu facilement sombrer dans une atmosphère glauque, propice aux histoires d'horreur (et de fantômes). Mais non, il faut respecter le cadre idyllique des environs. Avec tout ça, Gamache n'est pas encore entré en scène ! le grand amour de Penny, ce n'est ni son inspecteur-vedette ni les crimes, c'est le petit monde qu'elle s'est créé. Et c'est bien ainsi ! « Mais Three Pines était un lieu oublié. le temps qui tournoyait autour s'y arrêtait parfois, mais sans s'éterniser ni laisser d'impression durable. Niché depuis des siècles dans un encaissement des Appalaches, l'endroit était protégé et caché, et s'il arrivait qu'on le découvre, c'était par hasard. Parfois, un voyageur fatigué franchissait la crête de la colline et, baissant les yeux, voyait, tel un Shangri-La, le cercle accueillant des vieilles maisons. » (p. 11) Je qualifierai ce village et ses environs de paradisiaques s'il ne s'y déroulait pas autant de meurtres… Même le paysage est enchanteur. « C'était le panorama préféré d'Armand Gamache. Devant lui, les montagnes s'entrecroisaient gracieusement, leurs pentes couvertes d'un duvet de bourgeons vert lime. En plus de l'odeur des pins, il sentait la terre, ainsi que d'autres aromes. » (p. 92). Avec son intérêt grandissant pour cette région, pas étonnant qu'on lui confie les enquêtes sur les crimes se produisant là-bas. Et, dans ce village presque enchanteur, on retrouve des visages tout aussi accueillants que le lecteur prend plaisir à retrouver. La poète Ruth Zardo, la libraire Myrna, Olivier et son bistrot, et plusieurs autres. Je n'en suis qu'au troisième tome de la série et c'est ce petit monde, cet univers qui me donne envie de continuer à lire. Louise Penny, au lieu d'accrocher ses lecteurs avec des crimes toujours plus horribles (et de moins en moins crédibles) et de l'action à n'en plus finir, offre quelque chose de différent. Bravo.
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
La peur peut empêcher certaines personne de commettre un meurtre, mais il avait la certitude que c’est elle qui pousse la plupart des gens à tuer. Cachée sous les autre émotions, c’est elle qui les déforme, les transforme en quelque chose de morbide. C’est un alchimiste qui peut changer la lumière du jour en nuit, la joie en désespoir

(Flammarion, p.165)
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Mais dès qu'elle entra dans la vieille bâtisse, elle se retrouva immédiatement dans les couloirs bondés de son école. A essayer de se rappeler la combinaison de son cadenas de casier, à se lisser les cheveux ou à les remonter selon le goût du jour. A faire des efforts constants, tel un kayakiste qui descend les rapides et se sent en retard d'un coup de pagaie. Les sons étaient familiers, des voix rebondissaient sur le métal et le béton, des chaussures crissaient sur les planchers durs, mais ce qui l'avait ramené dans le passé, c'étaient les odeurs : de livres et de produits d'entretien, de lunchs languissant et pourrissant dans des centaines de casiers. Et de peur. Par-dessus tout, c'était ce que sentait l'école secondaire, encore plus que les pieds en sueur, le parfum bon marché et les bananes pourries.
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Ça s’appelle la pensée magique. « Si je fais telle chose, telle autre arrivera », même s’il n’y a aucun lien entre les deux. « Si je marche sur une fente du trottoir, ma mère se fera mal au dos. » Ou si je passe sous une échelle, ou si je casse un miroir. On nous apprend très jeune à croire à la magie, puis nous passons le reste de notre vie à être punis pour ça .

(Flammarion, p.354)
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- Le proche ennemi. C'est un concept en psychologie. Ceux émotions qui paraissent identiques sont en réalité des contraires. L'une se fait passer pour l'autre, est prise pour l'autre, mais l'une est saine, l'autre malade, tordue.
- Pouvez-vous me donner un exemple ?
- Il y a trois associations.
L'attachement se fait passer pour de l'amour,
la pitié pour de la compassion,
l'indifférence pour de la sérénité.
- Je ne comprends pas. Pouvez-vous m'expliquer ?
Myrna hocha la tête en signe d'assentiment.
- La pitié et la compassion sont les plus faciles à comprendre. La compassion suppose de l'empathie. On considère la personne affligée comme un égal. Avec la pitié, ce n'est pas le cas. Si on prend quelqu'un en pitié, c'est qu'on se sent supérieur.
- Mais les deux sont difficiles à distinguer.
- Exactement. Même pour la personne qui éprouve le sentiment. presque tout le monde affirmerait être rempli de compassion. C'est l'une des émotions les plus nobles. En réalité, c'est de la pitié que les gens ressentent.
- Alors, la pitié est le proche ennemi de la compassion, dit lentement Gamache en y réfléchissant.
- C'est ça. Elle ressemble à de la compassion, elle a le même effet, mais, en réalité, c'est son opposé. Tant qu'on ressent de la pitié, il n'y a pas de place pour la compassion. Elle détruit, élimine l'émotion noble.
- Parce qu'on se fait croire que l'on éprouve l'une, tandis qu'en fait, c'est l'autre.
- On le fait croire à soi et aux autres.
- Et dans le cas de l'amour et de l'attachement ?
- Les mères et les enfants nous fournissent des exemples classiques. Certaines mères considèrent que leur tâche consiste à préparer leurs enfants à vivre dans le monde. A être indépendants, à se marier et à avoir des enfants à leur tour. A vivre là où ils veulent et à faire ce qui les rend heureux. Ca c'est de l'amour. D'autres s'accrochent à leurs enfants. elles vont habiter dans la même ville, le même quartier. Elles vivent par procuration grâce à eux. Elles les étouffent, les manipulent, les culpabilisent, les inhibent .
- Elles les inhibent comment ?
- en ne leur enseignant pas à être indépendants.
- Cela ne se limite pas aux mères et aux enfants.
- Non, en effet. Cela affecte les amitiés, le mariage. toute relation intime. L'amour réconforte, mais l'attachement prend en otage.
Gamache hocha la tête affirmativement. Il l'avait constaté assez souvent : les otages n'ont pas le droit de s'échapper et, s'ils essaient, une tragédie survient.
- Et le dernier ? Qu'est-ce que c'était ?
- la sérénité et l'indifférence. je pense que c'est le pire des proches ennemis, le plus corrosif. la sérénité, c'est l'équilibre. Quand arrive un bouleversement, on le ressent fortement, mais on peut aussi le surmonter.
Des gens qui, tant bien que mal, survivent à la perte d'un enfant ou d'un conjoint.
C'est la capacité d'accepter et de passer à autre chose.
- En quoi ressemble-t-elle à de l'indifférence ?
- Pensez-y. Tous ces gens stoïques, flegmatiques, qui restent calmes devant la tragédie. Certains font réellement preuve de bravoure, mais d'autres - elle baissa la voix - sont psychotiques et ne ressentent aucune douleur. Ils sont indifférents aux autres. Ils ne ressentent pas d'émotions comme tout le monde. Ils sont comme l'Homme invisible : sous des signes extérieurs d'humanité, c'est le vide.
Le plus difficile est de faire la distinction entre les deux.
Qui est le brave et qui est le proche ennemi ?
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-C'est un bon bouquin?
Myrna se pencha par-dessus l'épaule de Gamache. Captivé par son ouvrage, il ne l'avait pas vue arriver.
-Je ne sais pas, avoua-t-il en le lui tendant.
Il avait vidé ses poches. Avec tous ces livres, il avait l'impression d'être une bibliothèque ambulante. Tandis que d'autres enquêteurs collectionnaient empreintes et pièces à conviction, lui rassemblait des ouvrages. Certains pouvaient douter de la pertinence d'une telle habitude.
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Vidéo de Louise Penny
**État de terreur**, le thriller d'Hillary Rodham Clinton et Louise Penny, est également disponible en livre audio !
Plus d'informations sur la version audio lue par Marie-Christine Letort : https://actessudaudio.boutique.edenlivres.fr/fr/products/etat-de-terreur-2a5f5d7d-430f-4fd7-810f-fa68b3b4034a
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Un nouveau président entre en fonction après quatre années marquées par un repli des États-Unis sur le plan des affaires internationales. Quand une série d'attentats terroristes met à mal l'ordre mondial, la secrétaire d'État fraichement nommée est chargée de constituer une équipe capable de déjouer un complot meurtrier, scrupuleusement conçu pour tirer profit d'un gouvernement américain déconnecté. Coécrit par Hillary Rodham Clinton, la 67e secrétaire d'État américaine, et Louise Penny, romancière dont l'oeuvre caracole en tête des listes de meilleures ventes du New York Times, **État de terreur** est un thriller de haut vol sur fond d'intrigues internationales. Depuis les coulisses, on assiste au déploiement d'une situation dramatique nourrie de détails que seule une initiée peut connaître.
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