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EAN : 9791094907023
596 pages
Les Amazones (03/02/2017)
4.59/5   37 notes
Résumé :
1915 - premier grand conflit mondial.
James Mac Kendrick est nord-irlandais et catholique. Sur un coup de tête, il s'engage dans une unité de soldats protestants de sa province et va découvrir que son pire ennemi n'est peut-être pas là où il croyait le trouver.
Émile Buffet est un conscrit français et un jeune homme bon vivant, transpirant l'assurance. Face aux horreurs de la guerre, il tente de résister jusqu'au jour où une lettre lui parvient et le f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Puissamment étourdissant, explosif et émouvant.


Première guerre mondiale. 19 millions de morts. le destin croisé de trois soldats. Un Irlandais, un Français et un Allemand. Les horreurs de la guerre dans toute ses dimensions à travers les histoires personnelles de James Mac Kendric et Émile Buffet.


On notera l'absence dans le pitch, du nom de l'Allemand. Ludwig Halpern car histoire d'évacuer mon seul reproche, son histoire n'est pas assez développée, comme s'il avait été coupé au montage. Dommage car même si du point de vue du soldat, les guerres brits, françaises ou boches se ressemblent furieusement, j'aurais bien aimé mieux le connaître.


Ce roman est d'une intensité exceptionnelle. Vibrant hommage à tous ceux qui sont mort pour leur pays, leurs camarades, mais aussi pour rien, car tout homme est un frère et on ne tue pas son frère.
Avec des scènes chocs, des phrases chocs, un texte documenté, l'auteur a su habillement nous plonger dans les affres de la guerre, tout en, au début, évitant de nous overdoser en nous parlant de l'Irlande, qui ne se résumera plus à un simple IRA et Bloody sunday dans nos esprits (ou tout du moins le mien).
Les personnages d'Émile et de James sont magnifiquement bien dessinés (et on aurait aimé qu'il en soit de même pour Ludwig) et contribuent à la puissance narrative du roman.


On est dedans, vraiment dedans, du début à la fin et les 600 pages s'avalent presque trop rapidement en nous amenant à une conclusion logique, à la fois triste et pleine d'espoir.
L'ange pleureur d'Amiens (en couverture) peut être fier.
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Il est quelquefois bénéfique de répondre à la sollicitation d'un éditeur pour découvrir une parution récente, surtout lorsque l'on imagine qu'un choix de hasard nous aurait peut-être incité à baisser les bras et les paupières pour abandonner le texte rapidement , faute d'intérêt.

Si l'entrée en matières est austère, sèche, factuelle, martiale et historique, pas une once de glamour ou de fantaisie, pas un récit de gonzesses, et alors que l'on sent le poids des 600 pages à venir, la persistance pour cause « comptes à rendre », est récompensée.

Certes le style reste dans la même veine, mais au delà des faits historiques, de la précision d'orfèvre pour nommer les armes et leurs caractéristiques, de l'analyse subtile de l'art de la guerre, apparait bientôt un récit profondément humain, à travers le destin de trois hommes, victimes de la boucherie du début du vingtième siècle. déboussolés, perdus, se raccrochant à un code d'honneur que n'appliquent pas ses « penseurs à l'abri de la bataille ». Absurde, inique, écoeurant, il n'y a pas d'adjectif assez fort pour qualifier l'irresponsabilité de nos dirigeants qui ont envoyées au casse-pipe la jeunesse de leur pays.

Et l'on souffre avec eux, de faim, de froid, on patauge dans la boue, et on crève de peur, assourdi par le vacarme ambiant . Certes les récits de la vie au front n'ont pas manqué en cette période de commémoration , mais c'est justement le style de l'écriture, à la fois détachée, mais qui donne l'illusion d'un témoignage (Mr Quélard n'a pourtant pas 120 ans, j'ai vérifié) , d'une histoire vécue de l'intérieur qui en fait la force.

Il faudra attendre pour que le destin des personnages présentés au début se croise, mais les quelques pages consacrées à leur parcours commun sont suffisamment intenses pour inonder le récit d' une lumière souveraine . C'est pour ce chemin partagé dans le mépris du devoir imposé et de l'obéissance aveugle que la persévérance est récompensée.

Il est peu probable qu'à distance je me souvienne des mérites respectifs d'un Lebel ou d'un Mauser, et j'aurai sans doute oublié la plupart des noms argotiques qui fleurissaient dans les tranchées, mais il est certain que ce récit de guerre restera dans ma mémoire, à long terme, par la force du propos et par la conviction que certains hommes parfois, conservent une lucidité que le formatage militaire (ou autre ) ne réussit pas à éteindre.

Merci donc aux éditions Les amazones et à Raphiki pour leur confiance .

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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C'est suite à mes remarques sur le manque d'ambition et la mollesse (il me semble que j'avais même utilisé le mot « médiocrité ») des romans historiques français se limitant trop souvent à des chroniques romancées et surtout romanesques qu'un babeliote a voulu me détromper en m'envoyant son poulain intitulé "Fratricide", un beau pavé de presque 600 pages bien tassées et bien remplies : il a très bien fait, et je l'en remercie grandement !

La grande idée de l'auteur est de faire un livre sur la guerre contre la guerre, et ce avec humanité pour ne pas dire avec humanisme, il choisi la WWI et vu la profusion d'oeuvres sur le sujet, parfois de qualité et ce quel que soit le média usité, il fallait être sûr de son coup ! Et pour le coup c'est bien écrit et bien construit, très documenté et très engagé. Certains y on vu l'esprit Tardi, mais en cinéphile averti j'ai vu la rencontre de "La Grande Illusion" de Jean Renoir et de "La Ligne rouge" de Terence Malik (ici transposée de la WWII et à la WWI), où l'auteur envoie le paysan conscrit Emile Buffet, l'ouvrier volontaire James Mac Kendrick et le bourgeois militaire de carrière Ludwig Halpern patauger dans les tranchées pour découvrir les horreurs de la guerre moderne où les soldats ne sont que de la chair à canon, les crimes de la guerre d'usure où hommes et gemmes ne sont que des ressources humaines corvéables et sacrifiable à merci. Et en plus les populations sont privées de la vérité par la censure et la propagande des journalopes des médias prestitués, mais tôt au tard les élites autoproclamées sont rattrapées par la réalité quand reviennent les cadavres, les éclopés et les gueules cassées…

L'autre grande idée, qui a ses qualités et ses défauts, est de centrer l'essentiel du roman sur le personnage de James Mac Kendrick, catholique progressiste qui a grandi parmi les protestants fanatiques, coincé entre indépendantistes irlandais et loyalistes anglais, les fameux Orangistes qui ont autant sinon plus de crimes sur la conscience que l'IRA mais qui eu n'ont guère eu de souci à se faire avec la police, la justice et les médias grâce à la collusion des autorités instituées. L'idée est qu'il n'est nul besoin de haïr l'ennemi, souvent pour des raisons stupides, puisqu'on se hait déjà entre alliés, pour des raisons souvent encore plus stupides. Pourquoi tant de haine entre Français et Allemands partenaires économiques et culturels de longue date ? Parce que les élites autoproclamées ont décidé de diviser pour régner ou de se faire mousser au détriment d'un autre peuple puis au détriment de leur propre peuple (à moins que ce ne soit l'inverse)… Pourquoi tant de haine entre les indigènes irlandais et catholiques et les colons anglais et protestants ? Parce qu'Oliver Cromwell a décidé de diviser pour régner et de se faire mousser en génocidant le peuple irlandais après avoir massacré le peuple anglais (à moins que ce ne soit l'inverse)… On insiste donc bien sur toutes les vicissitudes d'une guerre de position qui s'enlise, dans laquelle chaque mètre gagné sur l'ennemi l'est au prix du sacrifice de milliers de soldats sans aucun remord puisque les êtres humains ne sont plus que des chiffres sur des registres avant d'être des noms sur des tombes : nous retrouvons donc bombardements, montées à l'assaut, tranchées, barbelés, maladie, fatigue et surtout la peur sous toutes ses formes... Placé dans l'horrible et insoutenable contexte que nos ancêtres ont connu et vécu, Emile, James et Ludwig sont plongés dans la sale guerre et se mettent de plus en plus à douter jusqu'au moment au le destin les placent tous les trois au même endroit et dans la peau de déserteurs : c'est tout naturellement qu'au lieu de s'entre-tuer comme les élites autoproclamées le leur ont ordonné, ils fraternisent avant de travailler ensemble pour échapper à cet enfer qu'est devenu le Nord et l'Est de la France… Sauf qu'ils sont traqués car il ne faut surtout pas qu'ils donnent le mauvais exemple à leurs camarades soumis au bourrage de crâne sous la surveillance des commissaires politiques (le communisme n'a rien inventé, il n'a fait que reprendre ce que l'Occident avait déjà développé) !

Un bon sinon très bon roman difficile à prendre en défaut, mais qui aurait eu pu être carrément excellent… D'un point de vue interne j'ai eu du mal à rentrer dedans : la structure en POVs est totalement déséquilibrée et il faut attendre la réunion des principaux protagonistes pour que l'ensemble gagne définitivement en fluidité. Après la mise en place, le chapitrage et le rythme jouent aussi : je ne suis pas un adepte des page-turner des ateliers d'écriture américain, mais il y aurait eu sans doute moyen de dynamiser un peu tout cela… Autre reproche, c'est que l'inévitable et nécessaire phase "Les Sentiers de la gloire" (vous savez cette oeuvre de 1957 interdite en France jusqu'en 1975 parce que des pléthores de crevards s'étaient reconnues dans le haïssable crevard galonné incarné par le général Paul Mireau combattu par Spartacus, euh pardon le colonel Dax interprété par Kirk Douglas), arrive trop tardivement et est traité trop rapidement…
D'un point de vue externe, et ben j'ai déjà lu tout ça dans "Les Fantômes de Gaunt" où Dan Abnett transpose tout cela sur le fond comme sur la forme en Dark SF avec un Ibram Gaunt en mode colonel Dax / Kirk Douglas qui part en croisade contre les forces obscures de la crevardise en n'hésitant pas à casser la gueule voir à trucider des supérieurs hiérarchiques qui méritent d'être tués ou lieu d'être « limogés » (les mêmes cause ont d'ailleurs les mêmes effets : la trahison du fanatique orangiste ne m'a pas surpris après celle du serial killer Lijah Cuu).
Dernier reproche, qui n'en est pas un finalement, c'est qu'on ne va pas au bout du pamphlet : derrière cette boucherie qu'on peut qualifier à posteriori de suicide collectif à grande échelle, il y a eut des gens bien planqués qui ont soumis des populations entières à des souffrances inimaginables et qui en plus leur ont fait porter le chapeau de leur incurie pour ne pas dire de leur inhumanité. Cela aurait dû être la der des Ders, mais que faire de ces millions de morts, de ces millions de blessés mutilés, défigurés et handicapés sans parler de tous les autres traumatisés à vie car brutalisés et brutalisateurs, à la fois bourreaux et victimes ? Les Yankees toujours dirigés par le Veau d'Or ont immédiatement exigé l'argent des armes qu'ils avaient vendus à des prix exorbitants, obligeants Anglais et Français à extorquer pays vaincus et pays coloniaux, radicalisant les oppositions jusqu'à donner naissance à de nouvelles Bêtes Immondes. Et si la ploutocratie mondialisée avaient foutu la paix à l'URSS au lieu de lui envoyer les pires bouchers de l'époque pour lui régler son compte, peut-être que ce n'est pas un boucher qui aurait pris le pouvoir pour faire naître une autre Bête Immonde qui a fait trembler le monde… Mais les choses ont-elles vraiment changer depuis lors ? Les parts de marchés ont remplacés les parts de territoires, les multinationales ont remplacés les États, et les ubermanagers sociopathes envoient les ressources humaines au casse-pipe sans se soucier des pertes qui ne sont plus les blessées et les morts mais les précaires et les pauvres, deux catégories de population en constante augmentation dans des pays qui se disent riches… Tout cela va très mal finir, surtout avec cette saloperie de macronie qui fait du reagano-thatchérisme à retardement, mais d'ici là je recommande chaudement la lecture du livre de Patrice Quélard qui reste méconnu et qui ne mérite pas le rester !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ce livre avait tout pour rester hors champ de mes lectures : Roman historique traitant de la Première Guerre mondiale, j'ai immédiatement imaginé les tranchées boueuses de la Somme, des hommes-baïonnettes, du sang et de la misère humaine. Lorsque de plus, je me suis trouvée avec un pavé de 593 pages dans les mains, pour décrire la vie de trois jeunes hommes, durant cette période terrible, j'ai été à deux doigts de le poser sur ma pile à lire.

Seulement voilà, Patrice Quélard vous le dit d'entrée, il a une tendresse particulière pour James. Pourquoi ? Il faut donc ouvrir le roman, chercher la réponse. A votre tour, vous aurez un préféré et vous attacherez aux deux autres mais pas seulement. Owens, par exemple, est un personnage qui aide à comprendre la bêtise de ces officiers supérieurs qui ont fait la guerre à l'abri, loin du terrain, sans états d'âme.

Parce que bien sûr, ils sont tous très attachants et la barbarie de ce qu'ils vivent est tellement bien décrite : odeur de la peur et du sang, leur quotidien insupportable avec la vermine (rats, poux, gale), que les rencontres qu'ils feront sur leur parcours leur assurera un peu de bienveillance et de compassion, au milieu de l'horreur de cette guerre, grâce à ce paysan et sa nièce qui les hébergeront.

L'auteur réussit à plonger le lecteur dans l'ambiance de terreur des soldats lors des attaques pour gagner un peu de terrain boueux, c'est parfaitement documenté, on s'y croirait. Tous les soldats connaissent la peur, la bravoure et la fraternité.

Ces trois-là, vivront l'iniquité des ordres et la certitude de mourir, s'ils ne réagissent pas, chacun à leur façon. Les décisions qu'ils prendront impacteront les autres. James est un jeune homme idéaliste qui croit à la liberté ; Émile a été appelé sous le drapeau sans autre choix que d'obéir alors qu'il avait trouvé l'amour de Marinette. Ludwig, l'allemand conscrit lui aussi, parle parfaitement le français, déclame de la poésie.

Qu'ils aient été enrôlés ou volontaires, leur idéalisme, leur amour de la patrie et leur funeste enthousiasme, n'aura eu pour résultat que de semer la désolation. Seuls quelques-uns y auront retrouvé un peu d'humanité dans la camaraderie comme James et Owens. Patrice Quélard m'a embarqué, dans son hymne à la liberté, en rendant toute leur humanité et leur libre arbitre à ces trois soldats nés sur des sols différents. Je me suis attachée à Émile plus encore qu'à James, parce qu'il n'a pas oublié l'amour, qu'il s'est trouvé un frère.

En fermant ce livre, naïvement, j'ai pensé comme Les Compagnons : "Ah si tous les gars du monde décidaient d'être copains... Et partageaient un beau matin... Leurs espoirs et leurs chagrins... le bonheur serait pour demain..."

Ces jeunes hommes ont l'esprit ouvert, j'ai aimé les découvrir. James l'idéaliste Catholique rêvant d'une Irlande différente, sans guerre avec les Protestants ; Émile, l'amoureux rêvant d'une vie paisible auprès de Marinette ; j'aurais aimé en apprendre plus sur Ludwig et leurs vies d'avant.
Ce roman est un vrai coup de coeur.
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Le centenaire de l'armistice de 1918 approche et certaines lectures font figure de monuments aux morts.
Sollicitée pour un avis sur ce gros livre, la couverture en ange de la désolation m'a mise en situation de commémoration, en augurant bien du tragique contenu narratif.

Au milieu de tant d'autres, ils sont Émile le français, James l'irlandais, Ludwig l'allemand, tous trois tirés d'une vie civile pour participer à la Grande Boucherie de 14/18. Au plus près des soldats, c'est l'enfer quotidien des troupes aux entraînements et aux combats, les stratégies pour survivre, l'incongruité et l'horreur de la guerre.

Si la partie française est bien connue, tout ce qui concerne les tensions sociales et politiques de l'Irlande est passionnant, clairement mise en scène par la position inconfortable de James, sorte d'infiltré catholique dans un bataillon unioniste. Quant au « méchant » de l'Histoire, il acquière ici une part d'humanité bien légitime, mais me laissant un peu déçue de ne pas voir son personnage plus approfondi.

Une écriture visuelle, généreuse, minutieuse de détails, documentée. On sent l'érudition historique et militaire. Trop peut-être, car l'ensemble pèche parfois par une approche trop didactique, rendant les conversations de la soldatesque peu crédibles et bien trop nombreuses en milieu hostile. Surprenant également de voir évoluer la fiction de façon si improbable dans la fraternisation, traitée à la fois en mode tragi-comique et philosophique.

La capacité narrative de l'auteur est impressionnante, il donne au contexte historique une crédibilité oppressante et hyper réaliste. C'est pour moi le meilleur du livre, me laissant de côté face à une charge trop appuyée de bons sentiments.

Une lecture que je termine légèrement mitigée, mais qui me restera en solide rétrospective historique avec, en point d'orgue, une incitation très incorrecte à l'esprit de désertion auquel il est bien facile d'adhérer.

Je souhaite le meilleur avenir littéraire possible à un auteur dont le talent n'a rien à envier à d'autres plus connus.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
C’est le nouvel uniforme, répondirent-ils aux autres qui s’en étonnaient, « bleu horizon » qu’ils appellent ça. C’est pour être moins voyants, pour se confondre avec l’horizon, quoi !
Et le froc toujours aussi rouge, observa l’un des « anciens », avec amusement, c’est pour se confondre avec quoi ? Les coquelicots ?
(…)
Et voilà ! Et nous, il nous manque plus que les oreilles, et on est des lapins de garenne !
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Émile considérait avec un certain amusement ces gradés qui racontaient ces faits d’armes du passé avec une précision si scientifique et une fierté si exaltée qu’on aurait pu croire qu’ils y étaient, alors que tous les protagonistes de ces épopées fertilisaient les chrysanthèmes depuis bien longtemps.
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En d’autres circonstances, Émile aurait trouvé ça amusant, de voir un juif alsacien assurer les arrières d’un antidreyfusard primaire. Curieusement la guerre permet parfois de laisser de côté certains conflits omniprésents en temps de paix.
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Je n’ai plus d’ennemis dans cette guerre, elle est finie pour moi. Ou alors, si j’ai encore des ennemis, ils ne sont pas allemands, ni français, ni anglais. Ils sont juste colonels ou généraux.
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Des galons sur un tocard, cela ne ferait jamais plus qu’un tocard avec des galons, et ce ne serait guère mieux que de ne pas avoir de chef du tout. Alors qu’un crack avec des galons, c’est là que les galons faisaient toute la différence.
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