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EAN : 9782080437655
512 pages
Flammarion (06/03/2024)
3.54/5   24 notes
Résumé :
« Si nous avons eu notre part de malheurs, nous avons aussi connu des jours de partage, d’épiphanie et de joie, touché du bout des doigts la grâce et le bonheur, d’une manière qui n’appartient qu’à nous. »

La maison d’été, c’est la villa balnéaire qu’Albert et Rose achètent à l’automne 1980. Pendant plus de quarante ans, parents, enfants, petits-enfants vont s’y croiser, s’y succéder, y séjourner parfois pour quelques jours, parfois au long cours. >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'enchaîne en ce moment les livres de bonne taille, ce qui n'est pas pour me faire peur. le livre que je vous présente aujourd'hui est de ces pavés dans lesquels je m'éternise actuellement, un pavé pour la plage, un pavé d'été, une lecture qui demande du temps devant soi, ce qui n'est pas désagréable. Dans la maison d'été est le dernier titre de Karine Reysset, sorti depuis le 6 mars. Elle a repéré je crois que j'aimais beaucoup son écriture et m'a proposé de le recevoir en service de presse. Un grand merci à elle ! J'avais été extrêmement émue par son titre précédent Trois mois et un jour qui évoquait le décès de son petit frère quand elle était enfant. J'ai d'ailleurs mis un peu de temps à m'en remettre, il y a deux ans. Dans celui-ci, comme son personnage miroir le dit en fin de « roman », Karine Reysset joue sans aucun doute avec quarante ans de souvenirs, d'histoires entendues et racontées. Les noms ont été modifiés. Ce n'est pas un récit, mais une fiction, d'inspiration autobiographique. Je l'ai prise ainsi, comme une fiction, dans laquelle on décèle, si on y est attentif (et qu'on a lu son précédent livre), des accents de réalité… Comme l'écrit Léon Tolstoï dans Anna Karénine, “Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon.” Lorsque Albert et Rose achètent, sur un coup de tête, cette villa balnéaire au Pouliguen, que tout le monde appellera dorénavant La maison d'été, en 1980, c'est pour fuir le malheur et donner une chance au bonheur. Les parents de Rose viennent de décéder tragiquement dans un accident de voiture. Les enfants, neveux, petits-enfants vont y séjourner, parfois tous ensemble, parfois individuellement, s'aimer, se détester, faire la fête, l'amour, pleurer, car le malheur n'épargne en fait personne. L'endroit devient essentiel pour tous, dirigé avec amour et fermeté par Rose… Karine Reysset commence son récit en 2022, donnant la parole à Barbara, son personnage miroir, mais ensuite, il s'agit de revenir en 1980, et de donner la parole à Rose, puis progressivement, en fonction des évènements, à chacun des protagonistes de cette grande saga familiale. J'ai encore une fois été très touchée par cette lecture. Elle donne à voir combien les histoires familiales peuvent être compliquées, pleine d'imprévus. Karine Reysset n'oublie pas aussi de parler du monde, de l'Histoire, qui viendra parfois frapper de plein fouet des membres de cette famille à laquelle on s'attache et dont on aimerait, en refermant ce livre, prendre encore des nouvelles.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Après le décès tragique de ses parents, Rose décide d'acheter avec Albert, son mari, Les Hortensias, une villa en Pouliguen, sur la côte atlantique. Surnommée "la maison d'été", toute la famille s'y retrouve pour les naissances des enfants, les anniversaires mais aussi les deuils qui marquent les vies de chacun.
De 1980 à 2022, c'est une saga captivante sur quatre générations que nous offre Karine Reysset, avec des protagonistes évoluant tandis que la société française se transforme. Son roman choral écrit d'une plume élégante, subtile et sensible plonge le lecteur dans des souvenirs qui pourraient être les siens.

On entre « Dans la maison d'été » sur la pointe des pieds et en faisant silence pour mieux se laisser pénétrer par l'âme de cette demeure familiale. Alors seulement on entend résonner l'intensité du bonheur dans les éclats de rires des enfants mais aussi la profonde souffrance d'une famille réunie dans les larmes du malheur. Et lorsque la porte de la maison d'été ferme définitivement ses volets, une tristesse immense nous envahit. Un roman émouvant qui ravive les ombres d'un passé que beaucoup d'entre nous ont certainement connu….
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Famille, vie, souvenirs.
Histoire d'une famille sur 40 ans, des retrouvailles à la Baule autour des grand- parents. Les amours, la naissance des enfants, les joies, les peines, la vie en communauté avec les cousins, les jalousies. Les deuils qui changent une vie. C'est u livre très dense avec énormément de personnages , heureusement qu'il y a l'arbre généalogique en début du livre mais je me suis perdue; les années passent et l'histoire privée s'entremêle avec les moments historiques importants de l'époque mais trop rapidement. Il est question aussi de maladie, de cancer, du sida mais c'est trop survolé.
Je n'ai pas réussi à apprécier à sa juste valeur cette famille qui a eu beaucoup de malheur.
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"Les lieux gardent-ils une trace de ce qui y a été vécu ? Est-ce qu'ils sont marqués par les évènements qui y ont eu lieu ?"
J'ai passé quelque temps dans La Maison d'Eté de Barbara et de sa famille, au Pouliguen.
La maison d'été, c'est celle de Mamie Rose et Papi Bleu. Quatre générations se retrouvent aux Hortensias, lors des vacances et ce sont les souvenirs des membres de cette famille que nous partageons, qui souvent se mêlent à nos propres souvenirs, grâce au talent d'écriture de Karine Reysset. Chaque court chapitre est le point de vue d'un des membres de la famille, alors que les années défilent, quarante ans de bonheurs, drames, tranches de vie, des chansons que l'on partage, des lectures, des évènements de l'actualité qui nous bouleversent, jusqu'au jour où l'on ferme définitivement les volets et portes de la maison, la gorge un peu serrée.
J'ai beaucoup aimé ce roman de Karine Reysset, son écriture sensible et délicate de la vie d'une famille. Je me suis beaucoup attachée à Barbara, à Pierrot et à cette maison qui est un peu devenue la mienne, pendant les semaines de cette lecture au long cours, le temps d'un été, au bord de la mer.
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Rose et Albert décident d'acheter Les Hortensias en 1980, située dans une station balnéaire. Et pendant 40 ans , on va voir évoluer tous les membres de cette famille à travers cette maison avec les bons moments comme les mauvais.
J'ai aimé cette idée, de ne raconter la vie d'une famille que pendant les périodes de vacances, de ne les voir que lorsqu'ils sont dans cette maison secondaire.
Une famille qui tourne autour de la grand-mère Rose, personnage solaire et attachant.
Au début du livre il y a un petit schéma qui montre la généalogie de la famille et c'est important car il y a tellement de personnages que parfois, il faut s'y référer.
Bon, il y a quand même quelques longueurs, c'est un ouvrage très dense. Mais en même temps je comprends car raconter la vie de toute une famille sur plusieurs décennies demander forcément de l'espace.
C'est très beau, Karine Reysset écrit de manière très subtile, très poétique.
Un très beau roman sur les relations familiales.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il pleut, sans discontinuer. Je colle mon front à la vitre. La pelouse du jardin est imbibée d'eau. Sur le panneau à vendre, un autocollant vendu a été apposé.
Il pleut et mes yeux demeurent secs. Ma tristesse est à l'intérieur.
Si je ferme les paupières, derrière le bruit de la pluie sur la verrière du bow-window, j'entends les rires d'enfants. Le mien, celui de ma soeur, ceux de mes cousins. Mais aussi ceux de Chloé et de Léo.
La maison d'été n'a pas survécu aux évènements de ces trois dernières années : la mort de ma grand-mère, la crise sanitaire, tous ces confinements, cette période d'incertitude.
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Si je ferme les paupières, derrière le bruit de la pluie sur la verrière du bow-window, j'entends des rires d'enfants. Le mien, celui de ma soeur, ceux de mes cousins. Mais aussi ceux de Chloé et de Léo.
La maison d'été n'a pas survécu aux évènements de ces trois dernières années : la mort de ma grand-mère, la crise sanitaire, tous ces confinements, cette période d'incertitude.
Depuis près d'un an, je suis venue dès que possible, au prétexte d'aider à trier, et j'ai déterré des trésors à la pelle. Je me suis replongée dans quarante ans d'histoire familiale, ai rouvert l'album de mes souvenirs comme autant de polaroid aux couleurs miraculeusement conservées.
Dans Anna Karénine, Tolstoï a écrit "Les familles heureuses se ressemblent toutes ; mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon." Nous avons été une famille ordinaire traversée par un certain nombre de tragédies qui l'étaient moins. Nous avons fait front, tâchant de nous maintenir la tête hors de l'eau. Mais si les Reiss ont eu leur part de malheurs, nous avons aussi connu des jours de partage, d'épiphanie et de joie, touché du bout du doigt la grâce et le bonheur, d'une manière qui n'appartient qu'à nous. Enfin, je crois.
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Contrairement à moi, ma grand-mère n'était pas du genre à se morfondre. Elle a eu une longue et belle vie. Elle ne s'en est jamais plainte, sauf durant les trois dernières années de son existence où elle répétait à qui mieux mieux qu'elle en avait fait le tour, ouste, plus rien à voir.
p 430
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Je ne connaissais pas ce livre , je suis tombé dessus par hasard , je trouvais la couverture plutôt attirante .

En une semaine , j ai parcouru , vécu et découvert la vie de la famille Reiss.
Les joies , les peines ( trop nombreuses ?), les conflits , d une famille française à travers plusieurs générations .
Les personnages ( nombreux ) sont charismatiques , singuliers .
L écriture est sympathique et rapide.
J ai passé un bon moment
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Sandrine ne revient pas. Je me lève en son absence. Je dépose ma tasse dans l'évier propre comme un sou neuf. Aimanté sur le frigo , un tract électoral pour le deuxième tour de la présidentielle attire mon attention :
Sans lui, avec Marine
ça me froid dans le dos. Je prétexte un appel à passer pour m'échapper.
p 365
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