Et puis un jour, on s'en fout et ça fait du bien !

Pris complètement par hasard dans une médiathèque, parce que la couverture était jolie et que ça se passait à Marseille, que c'était un livre pour filles...

Et le bilan est mitigé.

D'un côté j'ai aimé que l'héroïne soit une maman qui vit en solo avec ses deux jeunes ados, une semaine sur deux. J'ai aimé qu'elle habite dans le célèbre quartier de l' Estaque , dans un tout petit appartement, mais avec vue sur la Grande Bleue, s'il vous plait !

J'ai aimé toutes les petites histoires de bureau dans une administration où les employés prennent une pause toutes les heures .

Et puis , j'ai pas aimé...

Je n'ai pas tellement aimé Mathilde, je l'ai trouvée pleine de contradictions, complètement idiote...

Elle a crée un blog de voyages, mais ne voyage pas. Elle dit qu'elle vit de cette façon par procuration et que ça lui permet de tenir le coup, dans sa petite vie de fonctionnaire. Mais elle a prés de quarante ans, elle vit au XXI siècle, son ex mari a l'air d' être pleine aux as ( il habite une maison dans le quartier du Prado) , alors pourquoi n'a-t-elle jamais voyagé si c'est, ce qui lui plaît le plus dans la vie , pourquoi ? Ce n'est pas cohérent.

Et puis, tout d'un coup, un échange virtuel a lieu entre un inconnu abonné à son blog , et de fil en aiguille, ils tombent amoureux, via les messages, tellement qu'ils ont de l'humour et qu'ils se font rire. Sauf, que l'humour c'est personnel, et je les ai trouvé immatures, (à parler tout le temps de la maman d'Antoine), pas drôles du tout. Or, toute la narration tient à ce coup de foudre via ces messages , et leurs échanges sont tellement plats, inodores et sans saveur, qu'on a du mal à les suivre, qu'on a du mal à comprendre un tel attachement. A presque quarante ans, on s'attend à autre chose d'une héroïne de roman .. Et on s'attend à plus de pétillement, de drôlerie, de ping-pong verbal, de vivacité d'esprit dans ce genre littéraire . Bref, ces échanges sensés être la colonne vertébrale du livre, sont ratés.

Quand les deux personnages passent leur temps à rire des blagounettes de l'autre, à se trouver mutuellement de l'esprit et que toi tu les trouves juste pathétiques, ça pose un problème à la lectrice : l'ennui.. Si je lis encore une fois le mot Smile, je rend ma carte de médiathèque !

Il n'y a que pour le "secret" d'Antoine, que j'ai trouvé ça réaliste... Quel salop cet Antoine ! Oui mais c'est la vie, et la vie ne propose pas toujours le bon timing, la scène de l'aéroport est assez juste .

Un roman que j'oublierai assez vite...

Je remercie énormément Virginie Sarah Lou pour l'envoi, en service presse, de son troisième roman : Et puis un jour, on s'en fout et ça fait du bien !
Adolescente, Mathilde avait des rêves et surtout, elle l'affirmait haut et fort : jamais elle ne travaillerait dans l'administration, jamais elle n'aurait un boulot insipide, elle... il est évident qu'elle voyagerait, et pas qu'un peu !
20 ans plus tard...
Lorsque Mathilde fait le bilan de ses vingt dernières années, elle ne peut s'empêcher de vider ses poumons dans un long soupir. Elle, la hippie un brin rebelle et globe-trotteuse dans l'âme ne se voyait pas, deux décennies plus tard, enfermée dans un bureau à répondre aux mails et au téléphone huit heures par jour, accompagnée de Chantal, sa collègue commère en chef.
Le destin est parti en sucette quelque part, mais où, quand, comment ?
Heureusement, son blog de voyage participatif est là pour lui maintenir un semblant de rêve à défaut de les vivre, car sa vie sentimentale est également en berne. L'homme idéal, elle y a renoncé depuis longtemps.
C'est sans compter ce message intrigant, reçu un beau jour et qui modifiera peut-être – ou pas – la donne de son chemin de vie et celui de ses rêves enfouis....
Et puis un jour, on s'en fout et ça fait du bien ! est un très bon roman.
Il est facile de s'identifier à Mathilde. Elle a des rêves, elle s'imagine les réaliser... évidemment vu qu'elle est jeune et qu'à cet age là on croit à tout. Mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut, comme elle va le découvrir en vieillissant.
En faisant le bilan des vingt dernières années, Mathilde doit bien s'avouer qu'elle fait tout ce qu'elle déteste ! Elle a un boulot pénible, tout ce qu'elle ne voulait pas faire. Elle a des enfants qu'elle adore (ça c'est positif :) mais plus de mari et elle ne croit plus en l'homme idéal...
Bref tout ce dont elle rêvait n'est... vingt ans plus tard... qu'un rêve !!
Elle vit ses voyages par procuration, grâce à un blog de voyage. C'est marrant d'ailleurs, elle tient un blog de voyage alors qu'elle n'a jamais voyagé de sa vie !
Un jour, un message sur le blog va changer la donne et la faire rêver de nouveau...
Mathilde est une femme touchante et attachante. Peu d'entre nous font vraiment un travail qui leur plaise et ont réellement la vie rêvée.
J'adore l'évolution de mon poste toutefois il est évident qu'il y a 24 ans quand j'ai commencé à travailler en grande surface je ne m'imaginais pas y travailler encore à l'age de 46 ans ! C'était censé être un job d'été.. Et quand j'ai accepté d'aller dans le magasin où je travaille il y a 12 ans, jamais je n'aurais imaginé que j'y serais encore, 12 ans plus tard ! Il est tout à fait logique que l'histoire de cette femme me parle. On peut facilement s'identifier à elle au moins sur certains points.
L'histoire m'a beaucoup plu, de même que les personnages.
J'ai apprécié comment ça évolue entre Mathilde et un autre personnage. Je ne peux pas en dire plus, je trouve qu'il serait dommage de spoiler. J'ai apprécié de découvrir ce roman sans en savoir trop.
L'autrice a choisi un chemin qui m'a plu et une fin totalement cohérente avec le reste. Un autre choix m'aurait déçu, finalement même s'il m'a surpris au départ.
L'écriture est très agréable, dynamique et une fois de plus Virginie Sarah Lou a su me captiver.
Ma note : un très gros cinq étoiles :)

Avec son troisième bébé "Et puis un jour, on s'en fout et ça fait du bien" (le tout accompagné d'une très jolie couverture), la Miss Virginie Sarah Lou prouve à nouveau son talent pour trouver des titres qui respirent la zénitude et le lâcher-prise, et ça j'adore ❤️.

Ce qui est encore mieux, c'est que le contenu est à la hauteur de la promesse du contenant.

Dans ses remerciements, Virginie donne sa définition du feel good : « une histoire pour faire du bien, pour lâcher prise, sourire, se poser des questions, démultiplier les émotions à la lecture… ». Eh bien, mission accomplie, mon général ! Ce roman coche toutes les cases 😊.

Mais pourquoi donc ?

Principalement, parce que le personnage de Mathilde me parle beaucoup. Virginie m'avait déjà fait le coup avec Fabienne dans « Et si on oubliait l'avenir… ? », et là elle recommence avec Mathilde, non sans au passage me rappeler - avec « perfidie » - mon âge avancé (ça, ça se paiera ma vieille ! 😅).

Donc, me voilà embringuée avec la jolie Mathilde, quadra qui regarde dans le rétro et se remémore les rêves qu'elle avait à l'âge où on porte encore le Clearasil en bandoulière. Et là, forcément, notre nouvelle copine prend conscience de l'importance des compromis qu'elle a fait au profit de la sécurité d'une vie (un peu trop) bien rangée. Et c'est justement à ce moment-là, qu'un dénommé Antoine85 décide de faire irruption dans son ordi... et dans sa vie, ce qui ne va pas manquer de réveiller son âme d'adolescente et de faire zouker les papillons dans son bidou.

En plus, sous ses airs de femme bien sous tous rapports, Mathilde est une femme de caractère et j'ai adoré entrer dans ses pensées… Vous savez, celles où on enlève tous les filtres de la bienséance… C'est fou, comme parfois ce qui se passe dans sa tête ressemble à ce qu'il y a dans la mienne (hmmmm... la disparition du corps à l'acide…😈😉🤣).

Et puis, il y a des raisons plus personnelles. Parce que quand Mathilde s'amuse à compter les morues pour trouver le sommeil ou qu'elle parle d'accointances, j'ai tendance à me bidonner toute seule sans trop savoir pourquoi… ou peut-être que si finalement, genre je me dis qu'elle a croisé un banc de thons (j'me comprends…et j'entends au loin Virginie me dire que ma vanne est toute moisie 😂). Et puis surtout, parce que je trouve que ce livre est à l'image de la petite bonne femme pétillante et pleine d'optimisme qui l'a écrit.

Bref, je me suis à nouveau régalée 😊.

Merci encore Virginie pour ta confiance renouvelée 🙏.

Résumé : Lorsque Mathilde fait le bilan de ses vingt dernières années, elle ne peut s'empêcher de vider ses poumons dans un long soupir. Elle, la hippie un brin rebelle et globe-trotteuse dans l'âme ne se voyait pas, deux décennies plus tard, enfermée dans un bureau à répondre aux mails et au téléphone huit heures par jour, accompagnée de Chantal, sa collègue commère en chef. le destin est parti en sucette quelque part, mais où, quand, comment ?
Heureusement, son blog de voyage participatif est là pour lui maintenir un semblant de rêve à défaut de les vivre, car sa vie sentimentale est également en berne. L'homme idéal, elle y a renoncé depuis longtemps. C'est comme ça, le grand Amour n'existe pas, c'est un gros mythe raconté aux enfants pour leur faire croire que la vie d'adulte est chouette. Preuve en est : ses ex. Même Marc, le père de ses enfants était un choix de raison. Franck, l'actuel petit ami ? Il est sympa, mais attend un peu trop de leur histoire sans saveur. Bref.
Mathilde est seule face à elle-même et navigue dans cette existence sans surprise. C'est sans compter ce message intrigant, reçu un beau jour et qui modifiera peut-être – ou pas – la donne de son chemin de vie et celui de ses rêves enfouis.
Une histoire FEEL GOOD sur le lâcher-prise, sur le vivre ses rêves, sa vie et sur les émotions qui nous dépassent contre lesquelles nous ne pouvons rien. Un ton drôle et décalé pour un livre rempli d'humanité, d'amour et d'espoir. Une écriture résolument tournée sur le développement personnel.

😊 A la découverte de ☺️
Et puis un jour, on s'en fout et ça fait du bien de Virginie Sarah-Lou
Éditions Ramsay

Merci à l'auteure de m'avoir proposé la découverte de son livre. J'en ai beaucoup entendu parler et j'ai bien envie de le découvrir à mon tour.

Je ne lis pas forcément beaucoup de romans feel good. J'y ai eu pourtant quelques belle découvertes mais aussi beaucoup de déceptions. du coup mes incursions dans ce genre se font plus rares.

A 18 ans Mathilde a des rêves et des idéaux plein la tête. Mais force est de constater que vingt ans plus tard sa vie ne ressemble en rien à ce qu'elle avait imaginé. Elle est entrée de plein pied dans ce quotidien routinier fade et sans saveur qu'elle s'était jurée d'éviter. Heureusement pour elle il lui reste son blog sur lequel elle peut s'évader et vivre par procuration ses envies de lointain.
C'est d'ailleurs via son blog qu'elle commence à échanger avec l'énigmatique Antoine85. D'échanges en petites blagues, Mathilde va se sentir de plus en plus attirée par le mystère et la bouffée d'air frais que lui offre l'internaute.

J'ai apprécié que ce livre ne tombe pas dans les clichés moralisateurs et donneurs de leçons qui m'ont horripilés par le passé dans le genre feel good. D'ailleurs j'ai plus abordé ce roman comme une romance.

On se retrouve tous un peu dans Mathilde. Qui n'a pas à un moment de sa vie réalisé le grand écart entre nos aspirations et la réalité de son quotidien. Ce n'est pas forcément complètement négatif non plus et Mathilde le montre très bien en s'épanouissant dans sa relation avec ses deux enfants. J'ai trouvé très dur ce moment où son adolescente lui dit qu'elle sait que Mathilde les aime mais que ça ne lui suffit pas, qu'elle sait qu'elle n'est pas heureuse. Les enfants sont tellement perspicaces parfois!
Ses échanges avec Antoine vont lui servir d'électrochocs pour se rendre compte qu'à 38 ans sa vie est loin d'être finie et qu'il lui reste beaucoup de choses à vivre.
Il y a beaucoup de moi dans Mathilde. Cette oscillation permanente entre la fierté de ce qu'on a accomplit (mes enfants, une vie stable et plutôt confortable) et ce qu'on aurait aimé faire de plus. La prise de risque devient de plus en plus compliquée l'âge avançant : peut-on risquer de perdre ce que l'on a déjà pour un rêve ? le jeu en vaut-il la chandelle? Il n'y a pas de réponses préconçues et chacun doit faire ses propres choix et les assumer, sans regrets, sans animosité ni jalousie envers ceux qui ont pris les risques que nous avons pas osé.

L'auteure a une très jolie plume et nous embarque sans problème dans l'univers de Mathilde. J'ai eu beaucoup d'affection pour ce personnage tout en contradiction : passionnée de voyages mais ne voyageant jamais elle-même, à la recherche du grand amour mais incapable de rester avec les hommes qu'elle choisit. Mathilde est vraie, humaine, rêveuse et éternelle insatisfaite...
Mathilde c'est cette part en nous qui nous rappelle que l'on a été un adolescent plein de rêves et d'idéaux auxquels nous n'avons pas totalement renoncé.

Un grand merci à l'auteure pour cette jolie lecture dévorée en une soirée.

Retrouvez ce joli livre en suivant le lien : https://www.amazon.fr/Puis-Jour-Fout-Fait-Bien/dp/2812201835?fbclid=IwAR26egoniKA7Zh6zDj-5qGsA4dND9CgvSyQ_zVitnfIfSH15¤££¤9Retrouvez21¤££¤

Il existe de nombreux romans de ce style, le feel-good est à la mode, il faut dire que l'époque que nous vivons rend le genre d'utilité publique. Parfois on y rit, on y pleure, mais on y prend aussi de belles leçons de vie et du courage à foison. Ici Virginie Sarah-Lou nous dépeint une jeune femme qui, comme tant d'autres, a mis de côté ses rêves et ses belles ambitions, Mathilde s'est oublié quelque part entre son adolescence où elle savait le chemin qu'elle souhaitait prendre et sa vie d'adulte où l'épanouissement n'est plus à l'ordre du jour.

Mathilde est ce genre de femme si douce et gentille qu'elle en oublie de dire non, elle accepte de vivre par procuration, sans émotions, sans le bonheur complet auquel elle aspirait tant. Puis la quarantaine approchant, elle choisit de dire merde à toute cette médiocrité, ces choix lui apporteront ils enfin ce qu'elle désire: voyager, vivre une relation amoureuse épanouissante, un travail qui lui donne envie de se lever le matin et de croquer la vie? L'auteure apporte une réflexion intéressante sur les choses simples de l'existence, les jugements à l'emporte pièce, les relations sans profondeur, les rêves de gosses qui ne prennent jamais leur envol, mais aussi la condition de la femme dans la société et la nécessité pour cette dernière de penser enfin à elle. La suite sur le blog.
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