Je connais l'auteur de nom mais je ne l'ai jamais lu jusqu'à présent. L'occasion s'est présentée avec ce roman de moins de 150p trouvé en boite à livres, un bon moyen de découvrir son style. le résumé m'a également intrigué.
En l'ouvrant, je découvre qu'il s'agit en fait d'un petit recueil de nouvelles : « Elles sont parties », « Chagrin » et « Un cadeau de dernière minute ».
« Elles sont parties » : L'histoire est racontée par une petite fille de 8 ans 1/4. Elle nous raconte sa vie et son vécu de tous les jours. La 4ème de couverture parle de nouvelles à glacer les sangs mais je ne vois pas trop l'intérêt de celle-ci. le récit de Joey laisse supposer des choses pas nettes mais rien n'est réellement explicité, que des sous-entendus.
« Chagrin » : La seconde histoire est racontée par une mère de famille, elle vient de perdre son 2ème enfant de façon tragique et elle continue malgré tout de gérer sa famille comme si de rien n'était. Ça se laisse lire, je suis un minimum curieuse de connaître la fin mais sans plus. Les personnages me sont indifférents. le style de ce couple d'auteurs est vraiment spécial mais je ne suis pas sûre d'y être très réceptive. J'ai lu jusqu'à la fin cette nouvelle même si j'avais deviné le fin mot de celle-ci bien avant. Je qualifierais le genre de ce couple d'auteurs comme roman psychologique mais je ne vois aucune trace de thriller là-dedans.
« Un cadeau de dernière minute » : Cette nouvelle est très courte, 10p à peine. Ou comment réaliser un meurtre parfait…
Comme vous l'aurez compris, j'ai un avis assez mitigé pour ces 3 nouvelles ainsi que pour le style de ce couple d'auteurs. Maintenant que j'ai fini ce livre, je ne me souviens quasiment plus des trois histoires, je n'en garderais donc pas un souvenir impérissable. Celui-ci retournera dans la boite à livres où il a été pris. Si je trouve un autre livre de ce couple en boite à livres, je retenterais peut-être l'expérience au cas où les nouvelles ne révèlent pas tout leur talent mais je n'en achèterais pas. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Par contre, quelques coquilles ont été oubliées comme une erreur de frappe dans le prénom d'un des personnages de la seconde nouvelle…
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je retrouve ce duo d'auteurs après avoir lu, il y a fort longtemps l'un de leur premier opus, qui m'avait plu, belle plume, thriller bien mené. Ce titre est différent puisqu'il regroupe 3 nouvelles dont deux très courtes. La première n'est pas très intense même un peu décevante, la seconde par contre prend de l'ampleur, où l'on a dû mal à saisir qui est vraiment le responsable de la fin tragique du petit dernier de la famille. Toute une intrigue s'installe en trio entre la mère, le père et le plus grand des fils.
La dernière nouvelle, très très courte, trop courte à mon avis pour l'apprécier à sa juste valeur. Mais j'ai apprécié retrouver ce couple d'auteur, l'ambiance qui savent tenir d'un bout à l'autre de leurs histoires, en semant au fil du récit quelques indices et pourtant à chaque fois, on tombe de haut à la fin du récit.
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Qui a dit que les paroles étaient inoffensives ? Ce sont au contraire des armes redoutables. On peut détruire n’importe quoi avec un seul mot. Rien de plus facile.
Depuis notre installation ici, juste après notre mariage, j’ai appris à reconnaître le cri d’alarme typique émis par la femelle du colvert lorsqu’on lui prend un de ses petits. Elle cancane et bat des ailes avec l’énergie du désespoir. Elle semble inconsolable, mais au bout de dix minutes ou d’un quart d’heure, elle reprend paisiblement sa place devant ses canetons survivants.
— Ce n’était qu’un tragique accident.
Telle était à l’évidence la solution du problème, le fil d’Ariane qui m’aiderait à sortir du labyrinthe. Les gens avaient souvent recours à cette phrase, et moi aussi je l’employais volontiers. Ce n’était qu’un… Ce petit mot jouait un rôle crucial, car il impliquait que personne n’était responsable, que cela aurait pu toucher n’importe qui, et que c’était tombé sur nous.
Cela peut sembler idiot, mais les femmes sont conçues pour encaisser ce genre de coup, pour continuer à avancer. Pendant des milliers et des milliers d’années, elles ont vu leurs enfants mourir et elles ont continué à vivre, de sorte que cette capacité à redémarrer est inscrite dans leurs gènes. Non seulement les femmes, mais toutes les femelles du règne animal.
J'avais abandonné l'enseignement durant ma première grossesse, et j'avais l'intention de reprendre un poste quand Rory rentrerait à l'école, c'est-à-dire à l'automne suivant. Mais à présent la vie se conjugue au conditionnel passé : lorsque Rory aurait été à l'école.
Nicci French - Terrible jeudi, le jour de l'innocence perdue .A l'occasion du Quai du Polar 2015, Nicci French vous présente son ouvrage "Terrible jeudi, le jour de l'innocence perdue" aux éditions Fleuve Noir. Retrouvez le livre http://www.mollat.com/livres/french-nicci-terrible-jeudi-jour-innocence-perdue-9782265098923.html Notes de Musique : © Mollat https://www.facebook.com/Librairie.mollat/ https://twitter.com/LibrairieMollat http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/ https://vimeo.com/mollat https://instagram.com/librairie_mollat/ https://www.pinterest.com/librairiemollat/ http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ https://soundcloud.com/librairie-mollat http://blogs.mollat.com/
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