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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 16 sur 103
EAN : 9782253142508
192 pages
Le Livre de Poche (18/02/2004)
3.53/5   116 notes
Résumé :
Hasard sur toute la ligne ! La veille, Maigret ne savait pas qu'il allait entreprendre un voyage. C'était pourtant la saison où Paris commençait à lui peser : un mois de mars épicé d'un avant-goût de printemps, avec un soleil clair, pointu, déjà tiède.
Mme Maigret était en Alsace pour une quinzaine de jours, auprès de sa sœur qui attendait un bébé.
Or, le mercredi matin, le commissaire recevait, une lettre d'un collègue de la Police judiciaire qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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En voulant suivre un homme qui a sauté d'un train de nuit, Maigret est blessé par balle.
Ce sera donc depuis la chambre d'hôtel où il est convalescent, que le commissaire, égal à lui-même : bougon mais fin psychologue, va mener l'enquête sur un mystérieux "fou" meurtrier…

Avis en demi-teinte sur ce roman.
Peut-être en partie car j'avais en tête l'adaptation téléfilm avec Bruno Cremer ("Le fou de Sainte Clothilde"), assez éloignée de l'original.

En outre, ce roman écrit en 1932, risque d'agacer ; entre quelques remarques très limite sur les juifs et Mme Maigret en parfaite bobonne, le lecteur ou la lectrice de 2021 risque de grincer des dents !

Recontextualisons on vous dit !
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Dans le train qui l'emmène à Dordogne, il constate un suspect qui descend du train, par instinct ou par curiosité de flic, Maigret soupçonne une manigance certainement criminelle, il déscend également du train, sauf qu'il est blessé par balle tirée par le suspect, ce qui le cloue. Descendu du train au niveau de Bergerac qui n'est pas sa destination, ayant laissé ses bagages et toutes affaires, Maigret se retrouve dans un territoire inconnu sans papier.

Mais dans un petit village comme celui-là, les choses se decident aussi facilement. Après vérification de son identité, les autorités de ce village lui soumettent une affaire de criminalité dont le principal suspect est appelé le fou de Bergerac...Maigret va alors dénicher dans ce petit monde où tout le monde connait tout le monde, une association des malfaiteurs où chacun porte la croix de son crime...
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Cette fois, c'est un peu par curiosité, un peu par gourmandise que Maigret va se retrouver mêlé à une affaire qu'il élucidera ... du fond de son lit. En effet, tenté par les promesses de truffes et de pêche au saumon d'un ancien collègue, Leduc, qui a pris sa retraite en Dordogne, voilà notre commissaire qui grimpe dans un train de nuit pour le sud de la France. Visiblement, son voisin de couchette - il occupe juste celle du dessus - n'est pas dans son assiette. Maigret ne parviendra jamais à discerner ses traits, signalons-le. Toute la nuit, le malheureux tourne, vire, se retourne, soupire, pleure même. Mais le pire se produit au matin, un petit matin grisâtre où un Maigret encore mal réveillé - et qui a très mal dormi - voit l'inconnu descendre en vitesse de sa couchette et se ruer dans le couloir. Là, il se précipite sur une portière, la débloque et hop ! saute dans le virage, juste au moment où le train ralentit. A croire que l'individu avait prévu ce changement de vitesse qui lui permet de ne pas être broyé ... Ne réfléchissant pas un instant - ou alors réfléchissant comme un flic - Maigret ne fait ni une, ni deux et saute aussi. Seulement, l'homme qu'il poursuit, se retournant, lui tire dessus et le touche à l'épaule ! ...

Je vous passe les quelques moments désagréables où le Parquet du coin, flanqué de la police locale et d'un petit cercle de notables s'en viennent défiler devant un Maigret complètement dans les vapes parce qu'il est sur le point d'avoir une artère recousue par un chirurgien plutôt préoccupé par la blessure. Guillerets et soulagés, ces messieurs sont en effet tous persuadés qu'ils tiennent enfin celui que la presse a surnommé "le fou de Bergerac", un obsédé sexuel qui s'est attaqué à deux ou trois femmes. le temps que Maigret, sortie d'anesthésie, reprenne ses esprits et demande à ce qu'on téléphone à la P. J. de Paris - il avait sauté bêtement, sans songer à se munir de ses papiers d'identité - et, dans la foulée, à une Mme Maigret qui l'attendait en Alsace, tout rentre dans l'ordre et le commissaire se voit transporté, avec moult formulations de regrets et excuses diverses, au meilleur hôtel de Bergerac, dans une chambre que sa femme entreprend de ranger et de ranger à nouveau car, nous le savons depuis longtemps, elle déteste rester inactive.

C'est de cette chambre qui, par un heureux hasard, donne en plein sur la place centrale, et plus précisément de ce lit où l'immobilisent à moitié tantôt son encombrant pansement, tantôt la fièvre, que le commissaire va résoudre l'Affaire du Fou de Bergerac.

L'idée de prendre son limier favori, de l'enfermer pour un temps, pour une raison ou pour une autre, dans une chambre ou un appartement quelconque, à charge pour lui d'utiliser les fameuses petites "cellules grises" si prisées du grand Hercule Poirot - qui est belge, soulignons-le, Simenon aurait apprécié - pour résoudre une énigme particulièrement complexe et où les suspects se bousculent au portillon, a toujours beaucoup plu - et plaît toujours autant aujourd'hui - aux auteurs de romans policiers, quelle que soit leur nationalité. Sans doute considèrent-ils la chose comme une espèce d'Himalaya au sein des paris littéraires qu'ils se lancent à eux-mêmes. Et puis, que voulez-vous, ça change un peu l'atmosphère et encore plus les réactions du limier choisi pour cobaye. Cela permet d'étudier des pans entiers de son caractère qui, dans une enquête administrative toute bête, ne se feraient pas remarquer plus que d'habitude. On serait presque tenté de dire que, pour l'auteur, il y a là une légère ambiance de vacances - et d'amusement.

Pour l'éditeur par contre, le projet de placer Maigret, partagé entre une fièvre entêtante et l'action de médicaments prescrits à dose de cheval, dans un lit de malade, pour résoudre une énigme qui met en scène un obsédé sexuel, n'est peut-être pas une idée de génie. Mais enfin, quand on tire à autant d'exemplaires que le tandem Simenon-Maigret, on peut se permettre quelques caprices.

Pour le lecteur, ma foi, "Le Fou de Bergerac" est plutôt une bonne surprise. Ce n'est certainement pas le meilleur des Maigret mais enfin, ce petit roman sympathique et frais se lit vite et bien. D'autant que l'auteur n'a pas lésiné sur la sauce pour relever telle ou telle situation et animer au maximum ce qui risquait de sombrer dans l'énumération engourdie des cogitations d'un malade. Nous avons déjà évoqué le "piège" auquel Maigret échappe après son arrivée à l'Hôpital de Bergerac mais il faut aussi signaler la façon qu'il a de déléguer certains de ses pouvoirs d'enquêteur à une Mme Maigret résignée mais absolument révoltée par ce qu'elle découvre. Et n'oublions pas la malice avec laquelle il fait enrager le pauvre Leduc en le plaçant, lui aussi, au rang des suspects sous prétexte qu'il a une aventure avec la nièce de sa femme de ménage. Quant au défilé des notables au chevet du commissaire réintégré dans ses titres et fonctions, un défilé mi-ennuyé (la gaffe, tout de même, de l'avoir pris, lui, le commissaire divisionnaire, pour "le Fou de Bergerac" ! ), mi-exaspéré (mais quand va-t-il guérir et surtout, quand tirera-t-il sa révérence ?), cela tient de la jouissance pure, tant pour Maigret que pour le lecteur. Parce que, bien entendu, à force de cogiter entre ses deux oreillers bien rembourrés tout en regardant par la fenêtre les uns et les autres aller et venir sur la place, Maigret, si tenu à l'immobilité qu'il soit, ne peut s'empêcher de mettre ses grosses chaussures là où il ne devrait pas - et dans des endroits et sur des faits qui n'ont aucun, mais alors là aucun rapport avec "le Fou." Bref, Maigret bat joyeusement la lessive de toute la petite ville peureuse et le moins que l'on puisse dire, c'est que les notables ne sont pas à la fête.

Un bon petit moment à passer. Si vous n'avez pas d'autre "Maigret" sous la main et si vous n'avez pas envie de vous plonger dans les grandes tragédies simenoniennes, bien sûr. ;o)
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Le commissaire Maigret est l'un des personnages les plus connus de la littérature policière avec Sherlock Holmes, Hercule Poirot et quelques autres.

Ses enquêtes ne cessent de ravir les lecteurs depuis près de 90 ans, assurant gloire, argent et postérité à Georges Simenon, l'auteur qui, en plus de proposer un personnage atypique et attachant, mit en place une ambiance propre à sa série, servie par une plume des plus agréables.

Le commissaire Maigret, en plus des 75 romans et 28 nouvelles de Simenon, vécut des adaptations cinématographiques très rapidement (dès 1932 alors que la première enquête date de 1931), puis télévisuelles (dont une japonaise que Simenon loua pour l'actrice jouant Mme Maigret).

Maigret prend le train de nuit pour se rendre chez un ami. Dans la couchette au-dessus de lui, un étrange personnage passe son temps à geindre, pleurer, puis se lève, attache ses chaussures et profite d'un ralentissement du train pour sauter en marche.

Intrigué, Maigret, sans réfléchir, saute à son tour. Mais il est rapidement touché par une balle. Il se traîne jusqu'à une ferme et est amené à l'hôpital pour y être soigné par un docteur qui ne lui revient pas. Il est alors pris pour « le fou de Bergerac », un détraqué qui a déjà agressé et assassiné d'une aiguille en plein coeur deux femmes de la région.

Transféré dans une chambre d'hôtel de la ville le temps de se remettre, le commissaire Maigret va en profiter pour enquêter depuis son lit. Sa femme, venue à son chevet, va alors devenir l'assistante du policier pour son enquête.

Il est étonnant de constater que le charme agit toujours dans une enquête du commissaire Maigret. Charme de l'ambiance, du style et du personnage.

Car si Georges Simenon sait indéniablement manier sa plume et peindre des atmosphères particulières, le charme opère aussi grâce à son héros, un enquêteur atypique aux réactions imprévisibles qui se laisse plus guider par une image, une idée, un visage, devenant obsession au fil de l'enquête que par son sixième sens et sa perspicacité.

C'est une nouvelle fois le cas dans « le fou de Bergerac » où Maigret sera aiguillé, tout d'abord, par la vision d'une paire de chaussures et de chaussettes tricotées mains, ensuite, par un visage qu'il revoit, dans son délire, sur le faciès des premières personnes qu'il croise après sa blessure.

On sait que Maigret n'est pas un hyperactif, mais dans cette enquête, il le sera encore moins que de coutume puisqu'il va la résoudre depuis son lit, usant de sa femme pour obtenir les informations dont il a besoin.

Malgré cette immobilité, Maigret visite par la pensée, ou en observant les gens ou les lieux par la fenêtre de sa chambre et se fait des images mentales pour remplacer ce qu'il ne peut pas voir de ses propres yeux.

On pourrait craindre que le récit stagne à l'instar de son héros, mais, pourtant, il n'en est rien.

Car, même si Maigret est confiné dans son lit, il parvient à s'immiscer dans les histoires du village et à donner des coups (par la parole) dans les fourmilières, faisant remuer tout une armada de personnages qui, si Maigret ne va pas à eux, finissent inéluctablement à venir, contraint ou volontairement, à lui.

Et Maigret s'amuse de sa position dominante alors qu'il est le plus fragilisé. Il s'amuse de la situation, mais également des personnages et même des amis. Il s'amuse à irriter son prochain. Il s'amuse à affoler sa prochaine. Il s'amuse à agacer son ami. Il s'amuse à utiliser sa femme comme palliatif à ses yeux, ses oreilles, ses jambes. Et, s'amusant, parfois un peu sadiquement, il amuse surtout le lecteur.

Au final, une enquête savoureuse tant par la particularité de procéder du héros et que par sa façon de s'amuser avec les autres et de les faire réagir comme il le veut.
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Ecrit en 1934
Dans le train de nuit Paris-Bordeaux, Maigret est incommodé à cause d'un passager dissipé et dérèglé Aux abords d'une gare, ce dernier saute du train. le commissaire Maigret décide de le suivre et reçoit une balle de revolver dans l'épaule. Recueilli par un paysan, il est soigné à l'hôpital de Bergerac, une petite ville de Dordogne encore sous le coup de deux meurtres perpétrés sur des jeunes femmes. Maigret fait la connaissance des notables de la ville: le Dr Rivaud, le procureur Duhourceau, et il décide d'enquêter sur les meurtres, aidé par le commissaire local, et par Mme Maigret, qui l'a rejoint pour le soigner pendant sa convalescence.
Aidé par Madame Maigret Il, suit le déroulement des opérations depuis son lit de convalescent, à l'hôpital puis à l'hôtel : il y interroge des témoins, y compulse des documents, échafaudant des hypothèses sur la seule base des bruits qui circulent et des représentations que son imagination lui suggère.
Suspens arcanes omniprésents le long du récit et nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre
Roman compatible a' la renommée de George Simenon
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles !
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[...] ... Alors, sans bruit, le commissaire retire ses chaussures, son veston, son gilet. Il s'étend, reprend bientôt son chapeau melon qu'il pose en travers sur sa tête car il y a un léger courant d'air qui vient on ne sait d'où.

Est-ce qu'il s'endort ? Il s'assoupit en tous cas. Peut-être une heure. Peut-être deux. Peut-être plus. Mais il garde une demi-conscience.

Et, dans cette demi-conscience, c'est une sensation de malaise qui domine. A cause de la chaleur, que contrarie le courant d'air ?

Plutôt à cause de l'homme d'en-haut, qui ne reste pas un instant tranquille !

Combien de fois se retourne-t-il par minutes ? Or, il est juste au-dessus de la tête de Maigret. Chaque mouvement déclenche des vacarmes.

Il respire d'une façon irrégulière, comme s'il avait la fièvre.

Au point que Maigret, excédé, se lève, passe dans le couloir où il fait les cent pas. Seulement, dans le couloir, il fait trop froid.

Et c'est de nouveau le compartiment, la somnolence qui décale les sensations et les idées.

On est séparé du reste du monde. L'atmosphère est une atmosphère de cauchemar.

Est-ce que l'homme, là-haut, ne vient pas de se soulever sur les coudes, de se pencher pour essayer d'apercevoir son compagnon ?

Par contre, Maigret n'a pas le courage de faire un mouvement. La demi-bouteille de bordeaux et les deux fines qu'il a bues au wagon-restaurant lui restent sur l'estomac.

La nuit est longue. Aux arrêts, on entend des voix confuses, des pas dans les couloirs, des portières qui claquent. On se demande si le train se remettra jamais en marche.

A croire que l'homme pleure. Il y a des moments où il arrête de respirer. Puis soudain il renifle, il se retourne, il se mouche. ... [...]
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[...] ... Au même moment, l'infirmière passait près du lit de Maigret, qui voulait attirer son attention pour la questionner à nouveau, saisit le bas de sa robe entre deux doigts.

Elle se retourna, poussa un cri terrible et s'enfuit.

Les choses ne s'arrangèrent qu'un peu avant midi. Le chirurgien était occupé à retirer le pansement de Maigret quand le commissaire de police arriva. Il portait un chapeau de paille tout neuf, une cravate bleu de roi.

- "Vous n'avez même pas eu la curiosité d'ouvrir mon portefeuille ?" lui dit Maigret gentiment.

- "Vous savez très bien que vous n'avez pas de portefeuille !

- Bon. Tout s'explique. Téléphonez à la P. J. On vous dira que je suis le commissaire divisionnaire Maigret. Si vous voulez aller plus vite en besogne, avertissez mon collègue Leduc, qui a une campagne à Villefranche ... Mais avant tout, veuillez me dire où je suis ! ..."

L'autre résista encore. Il eut des sourires pleins de finesse. Il donna même de petits coups de coude au chirurgien.

Et jusqu'à l'arrivée de Leduc, qui s'amena dans une vieille Ford, les gens se tinrent sur la réserve.

Il fallut enfin convenir que Maigret était bien Maigret et non le Fou de Bergerac ! ... [...]
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il est tellement jaloux que peu de gens peuvent se vanter de l’avoir vue !… C’est tout juste s’il la laisse sortir de la villa…
— Et pourtant il est l’amant de Françoise ! Il ne serait donc jaloux que de l’une et pas de l’autre ?
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elle pas plus de quarante-cinq ans ? En tout cas, elle avait encore des prétentions à la beauté, car elle était maquillée comme une femme de théâtre.
Une blonde à la chair abondante et fluide, aux lèvres un peu molles.
En la regardant, on avait l’impression de l’avoir déjà vue quelque part. Et soudain on comprenait : c’était le type même, devenu rare, de la chanteuse légère des cafés-concerts de jadis ! La bouche en cœur. La taille pincée. Le regard provocant. Et ces épaules laiteuses largement dénudées. Cette façon particulière de se dandiner en marchant, de regarder l’interlocuteur comme, des tréteaux, on regarde le public…
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Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon. Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.
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