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Alphonse Dain (Éditeur scientifique)Jean Irigoin (Éditeur scientifique)Paul Mazon (Traducteur)
EAN : 9782251003085
288 pages
Les Belles Lettres (15/12/2002)
4.54/5   14 notes
Résumé :
Tragique grec (Athènes v. 496 – id. 406 av. J.-C.).
Une longue vie, un rôle important dans la cité, une piété reconnue et un succès constant ont traditionnellement fait de Sophocle une figure du bonheur humain. Exerçant plusieurs charges importantes, stratège en 441, il fait partie de l'entourage de Périclès, avec Hérodote, à l'œuvre duquel ses tragédies donnent des échos. Après la mort de Périclès (429), au début de la guerre du Péloponnèse, Sophocle se rang... >Voir plus
Que lire après Tragédies III : Philoctète - Oedipe à ColoneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cette édition des Belles Lettres regroupe deux pièces qui, outre l'auteur, n'ont pas grand-chose à voir l'une avec l'autre, sauf peut-être sur la thématique du vieux héros délaissé et abandonné à son triste sort. Pourquoi pas, mais sans conviction en ce qui me concerne.

1) PHILOCTÈTE.
Tout d'abord, Philoctète, une pièce que j'aime beaucoup mais pour laquelle il n'est sans doute pas inutile de rappeler quelques éléments de la biographie de son héros.

C'est un ancien compagnon d'Héraclès (Hercule pour les latinistes) qui, à la mort de ce dernier, a hérité de son arc, un arc aux pouvoirs semi-magiques, qui jamais ne rate sa cible, ce qui en fait donc un arsenal redoutable à lui tout seul.

Philoctète, d'une droiture morale irréprochable (même un peu psychorigide par moment) était lié par un serment, celui de ne jamais révéler l'endroit de la sépulture du grand héros dont il tient son arc. Or, par l'entremise d'un oracle de Delphes, (les oracles de Delphes, à l'époque, c'était quelque chose, croyez m'en) les Grecs acquirent la conviction qu'ils ne s'empareront de Troie que si Philoctète leur révèle l'endroit précis de cette tombe.

Notre vaillant archer, tiraillé entre ces deux exigences adverses, ne voulant trahir ni son serment, ni les Grecs, de mauvaise grâce désigne du pied l'endroit. Grand mal lui en prit car aussitôt, la nymphe qui faisait sentinelle sur le tombeau, transmutée en vipère, injecte une portion de venin propre à terrasser un cheval dans le talon du malheureux Philoctète.

Souffrant horriblement, ayant le pied purulent et proche de la putréfaction, hurlant de douleur constamment. Philoctète devint une gêne pour ses compagnons d'arme. Et pour reprendre les remarques d'un certain président, n'eût été que le bruit, passe encore, mais l'odeur absolument insoutenable de la mauvaise blessure pousse Ulysse, oui, oui, le vrai Ulysse, ce héros incomparable, à accomplir un acte assez peu recommandable.

Avec quelques hommes, ils emmènent le braillard putride loin sur une petite île isolée et désolée, livré à son triste sort. Et pendant dix ans, Philoctète se traine lamentablement sur un pied parmi cette misère de pierres, vivant des seules ressources de son arc, à maudire tant des dieux qui lui ont infligé pareille épreuve que d'Ulysse, dont il ne rêve que de la mort.

C'est à ce moment précis que débute la pièce de Sophocle. La guerre de Troie n'en finit pas et bat même son plein. Seulement, les Grecs s'étant emparés d'un Troyen visionnaire dont les prédictions s'avèrent toujours exactes, Hélénos, ont désormais acquis la conviction qu'ils ne remporteront la victoire que si Philoctète lui-même revient combattre avec son arc.

C'est donc gênant pour Ulysse, lui qui l'a lâchement abandonné à son pied purulent sur un rocher oublié. Celui-ci demande donc son aide à un preux guerrier, Néoptolème, le fils du probe et vaillant Achille et qui se caractérise par la même sincérité et honnêteté morale que son père.

Ulysse sait que seul quelqu'un tel que lui peut infléchir le borné et têtu Philoctète dans son refus d'aider jamais les Grecs à nouveau après le revers qu'ils lui ont infligé.

J'ai tenu à vous faire cette longue présentation pour que vous mesuriez bien tout l'enjeu de la pièce et qui est selon moi intéressant. Tout va donc se résumer à convaincre quelqu'un dont on s'était fait un ennemi de venir combattre à nos côtés pour emporter une victoire dont l'autre n'a que faire.
Drôle de challenge pour Néoptolème, car, si tant est qu'il parvienne à décider Philoctète de prendre son parti, encore faudra-t-il parvenir à rabibocher Ulysse et Philoctète, et ça, c'est presque aussi compliqué que de faire coopérer les O'Timmins et les O'Hara des Rivaux de Painful Gulch !

Ce qui m'a donc intéressée ici, ce sont les aspects psychologiques et philosophiques soulevés. D'une part, l'ingratitude et la trahison endurées par Philoctète ce qui engendre fatalement rancune et désir de vengeance. Et d'un coup, me reviennent tant de cas d'ennemis héréditaires et héréditairement inconciliables, comme Israéliens et Palestiniens, par exemple.

Le message de Sophocle est ici intéressant. Selon lui, on se punit soi-même si l'on refuse l'opportunité d'une main tendue par l'ennemi, sous prétexte que les vieux comptes ne sont pas encore soldés, sous prétexte que l'on a été martyr et pas encore vengé.

J'y vois pour ma part une vraie philosophie de vie, à savoir que c'est de présent et d'avenir que nos vies doivent faire leur pain quotidien, les blessures du passé ne doivent pas être oubliées, mais ne doivent pas non plus compromettre les bonnes volontés présentes. Je vous laisse méditer sur ce message de sagesse vieux de vingt-cinq siècles...

2) OeDIPE À COLONE
En ce qui concerne Oedipe À Colone, je ne suis pas, c'est le moins que l'on puisse dire, une fan de cette pièce bien que je la trouve malgré tout essentielle tant dans l'oeuvre de Sophocle que dans notre accès actuel à la tragédie grecque.

L'action s'en situe chronologiquement après Oedipe Roi, du même Sophocle, et avant les Sept Contre Thèbes d'Eschyle. Oedipe est désormais un vieillard aveugle, banni de Thèbes, contraint d'errer tel un mendiant par les chemins et qui doit son seul salut à la présence de sa fille aimante, Antigone.

Il arrive à Colone, bourgade située à deux pas d'Athènes, province aux ordres de Thésée, le roi d'Athènes, un brave parmi les braves doublé d'un juste. le vieil Oedipe lui demande l'hospitalité et le droit de finir ses jours ici, loin de sa cité de Thèbes, dont il fut naguère le roi aimé et adulé de tous. En vertu de quoi, l'aveugle promet à Thésée une bénédiction sur sa cité.

Fort d'être le représentant de la légendaire (à l'époque) hospitalité athénienne, le roi Thésée assure protection et tranquillité à Oedipe pour sa dernière demeure. Mais c'est bien évidemment sans compter sur Créon, régent de Thèbes depuis le départ d'Oedipe et sur Polynice, le propre fils d'Oedipe qui tous deux souhaitent ardemment le retour de celui-ci dans les environs de Thèbes car...
OOOOUUUUHHHH !
... sans quoi un vilain présage menace la cité...
OOOOUUUUHHHH !
... une malédiction divine...
OOOOUUUUHHHH !

De suite, ça fait peur et l'on comprend l'empressement tant de Créon que de Polynice à vouloir rapatrier le vieux bonhomme. Mais c'est qu'Oedipe a la tête dure. Il se souvient, l'animal, que les deux affreux l'avaient chassé comme un loqueteux jadis, tandis qu'il aurait bien voulu rester dans sa bonne ville de Thèbes.

Maintenant qu'il est effectivement devenu un loqueteux, ils voudraient de lui ? Pour sauver quoi, une cité de vices ? Non merci, vous pouvez rentrer chez vous mes p'tits gars ! le tout est de savoir si les mesures de coercition décrétées par Créon et les supplications de Polynice sauront infléchir les résolutions du vieil entêté. Sans compter le concours de Thésée dans tout cela, ainsi que d'Antigone et sa soeur Ismène.
C'est, bien évidemment, ce que je m'en voudrais de vous dévoiler maintenant.

Voici donc une pièce de la toute fin de vie de son auteur Sophocle, qui ne sera d'ailleurs représentée, à l'époque, qu'à titre posthume sous l'insistance du petit-fils du tragédien. On y lit forcément quelques accents autobiographiques entre ce vieil Oedipe et ce vieil auteur. Sachant, au demeurant, que Sophocle avait vu le jour à Colone, comme par un fait exprès.

Ne serait-ce (comme un certain Georges Brassens bien des années plus tard), une manière de supplique pour être enterré à l'endroit de son choix ? Ne serait-ce également une manière de critique sociale qui dénoncerait le manque de respect à la vieillesse ? Ne peut-on y voir aussi une dénonciation du manque d'hospitalité à l'encontre des étrangers ?

Le propos est, à cet égard, fort intéressant et plus d'actualité que jamais.
Par contre, j'avoue que la pièce en elle-même n'est pas ultra captivante à mes yeux (pas encore aveugles) et même j'aurais tendance à penser l'inverse. Ceci dit, cela reste du Sophocle et, des trois grands tragédiens grecs, celui-ci est et demeure mon favori.

Mais tout ce bavardage, bien sûr, n'est que l'avis félon d'une vieille thébaine égarée, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Le Budé propose deux grandes pièces de Sophocle, avec texte original et traduction: Philoctète, et Oedipe à Colone, deux pièces intenses, graves, assez statiques, deux pièces de la maturité du grand dramaturge grec.

La première: Philoctète.

Philoctète a été abandonné sur l'île de Lemnos par les armées achéennes: la blessure qu'il a au pied dégage une odeur tellement insoutenable et ses cris de douleur sont si insupportables que , lâchement, les siens l'ont livré à la solitude et à la sauvagerie des lieux et ont fait voile ailleurs...
Mais Philoctète a les armes d'Héraklès qui seules assureront, d'après les oracles, la victoire finale des Grecs et la chute de Troie. Il faut donc les récupérer.
Ulysse aux mille ruses - pas dans son plus beau rôle, ici- en trouve donc une, bien lâche et bien sournoise, pour venir à bout de la rancune du héros blessé à l'égard de des siens et lui faire lâcher les armes fameuses : il lui envoie un petit jeune, bien sous tous rapports, vierge de tout conflit, qui n'a pas participé aux combats mais porte un grand nom: Néoptolème -ou Pyrrhus- fils du bouillant Achille...avec pour mission de duper Philoctète et de lui soutirer les armes.
Le petit doigt sur la couture ...de la tunique, Néoptolème s'exécute..mais son côté gentleman répugne à la besogne. En effet, il doit feindre de s'être brouillé lui aussi avec les Grecs pour mieux gagner la confiance du malheureux Philoctète..

.La partie est presque gagnée...quand Néoptolème, dégoûté du rôle qu'on lui fait jouer et attendri par le malheur et la sincérité de Philoctète qui croit enfin avoir trouvé un ami, lui avoue tout: la ruse, le mensonge, la manipulation..

La tragédie n'est pas ici dans la mort programmée d'un héros désigné à la vindicte divine : elle est dans l'horreur de la trahison et du mensonge au coeur même de ce qui fait la plus haute valeur de ces guerriers grecs: la "philèia" , l'amitié.

Philoctète peut-il croire encore, après cette seconde trahison, à la société des hommes? à la fraternité des armes? au courage et à la force morale de ses anciens compagnons?Peut-il encore croire à l'humanité?

Celui qui sauve tout dans cette tragédie c'est le beau personnage de Néoptolème -loin du Pyrrhus qu'il deviendra, en changeant de nom, chez Racine-: c'est un jeune homme beaucoup plus que bon chic, bon genre: un homme tout en sensibilité, un guerrier conscient de l'honneur de son nom et de celui de son bras, en un mot, un honnête homme aurait dit Montaigne.

Que les armes soient finalement récupérées et qu'une des flèches , données à papa Achille, dit la légende, transperce Pâris, le fauteur de guerre, n'a que peu d'importance.La pièce reste une tragédie terrible.

Les Grecs ne sortent pas grandis de cette manoeuvre honteuse et le dénouement, sans mort , est plein de noirceur et d'amertume...

La deuxième est Oedipe à Colone.

Oedipe à Colone est un chant du cygne.

Elle a été lue devant les sages d'Athènes par le vieux Sophocle lui-même, très âgé, et dont les enfants, ces rapaces, voulaient mettre en doute les facultés intellectuelles, afin de s'emparer de la gestion de ses biens..

Superbement, le vieux dramaturge, en guise de plaidoirie, lut seulement, dit-on, devant le tribunal, sa tragédie, Oedipe à Colone, la dernière de ses pièces, qui a pour sujet l'apothéose -au sens fort- d'un exilé et d'un maudit, Oedipe, qui, au seuil de sa vie, gagne enfin le repos et retrouve la grandeur et la gloire perdues..

Cela suffirait seul à inspirer le respect..mais le respect pour Oedipe à Colonne, ne suffit pas: il faut aussi aimer cette magnifique tragédie! Et combien sont fortes les raisons de l'aimer!

Dans aucune autre tragédie le paysage grec, les cités, sanctuaires et temples ne sont aussi fortement présents.

Oedipe a couru le monde, chassé de partout, après son inceste et son parricide involontaires.Seule la petite Antigone au sombre destin, l'a accompagné. Elle est ses yeux, qu'il s'est crevés pour se punir, elle est son bâton de vieillesse. Et maintenant les voici tous deux aux portes d'Athènes, une jeune cité alors gouvernée par un jeune roi, encore inconnu...Il s'appelle Thésée.. Dans les faubourgs d'Athènes, se trouve un sanctuaire, interdit à toute incursion, par la loi farouche des Erynnies. Personne n'oserait y mettre le pied.

Pas Oedipe: il entre, il sait que c'est là que les dieux , enfin apaisés, l'emporteront et l'enlèveront loin des regards haineux ou horrifiés des hommes, il sent que c'est là qu'il va enfin trouver la paix,celle de la mort, qui est sans limite..

Les lieux sont d'une force exceptionnelle: on VOIT le sanctuaire, on VOIT par les yeux du messager l'apothéose d'Oedipe dans un grand coup de tonnerre.

Les personnages aussi ont une gravité, une aura étrange: Oedipe, Antigone, Thésée...des êtres de légende, dont on mesure ici la vraie grandeur mythique par comparaison avec la petitesse trop humaine d'une Ismène, d'un Polynice, ou même d'un Créon.;

La troisième raison d'aimer Oedipe à Colonne réside dans une langue bouleversante de force, de pureté , presque détachée de toutes contingences, aérienne et pourtant profonde comme la sagesse grecque.

Oedipe à Colonne est un chant poétique et inspiré d'un bout à l'autre : presque plus de rupture entre épisodes et stasima -les phases d'action et de chant choral alternées de la tragédie grecque;

Un chant du cygne, vraiment, à lire et à relire...et pour les hellénistes, dans le texte, tant la langue y est merveilleuse..
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Des sept tragédies sauvées de Sophocle, il en est trois qui pourraient sembler former une trilogie liée, dont Oedipe à Colone formerait le second drame, entre Oedipe Roi et Antigone. de l'une à l'autre la légende thébaine ferait le lien, avec le retour de certains personnages, Oedipe, Créon, Antigone.

En fait, les trois pièces, écrites a bien des années des années de distance, sont autonomes, et il est vain d'essayer de les harmoniser complètement entre elles, jusque dans la chronologie : à Thèbes Oedipe était dans la fleur de sa maturité, à Colone il est un patriarche hors d'âge. Et pourtant Antigone n'a pas vieilli et c'est une fiancée d'une éclatante jeunesse que Créon enverra à la mort...

Alors merci aux Belles Lettres et ce n'est pas étonnant quand on connaît leur rigueur éditoriale, d'avoir respecté cette "non ou fausse chronologie".
Car Il y a bien une parenté entre les deux dernières pièces que nous avons de Sophocle, Philoctète et Oedipe à Colone.
Toute une partie de la seconde roule sur l'enjeu de victoire et de prospérité nationale qu'est la possession d'Oedipe, ou plutôt de son corps, comme la première s'ordonne tout entière autour de la saisie de Philoctète et de son arc, pages de la prise de Troie.
Dans les deux cas il y a plaidoyers pour des intérêts politiques et militaires supérieurs, ou prétendus tels, face à la rancune d'un héros : héros déchu qui semble à la merci de ses adversaires, mais qui les tient pourtant à sa discrétion par le jeu des oracles. Ce système dramatique, qui est un peu déjà celui de Prométhée, ne se développe pas ici sans quelques longueurs, dans ces répliques et contre-répliques où le Choeur marque les points avec une honnêteté flottante et timorée.
Reste que ces chocs ont l'intérêt d'éclairer, de marquer l'abîme qui sépare Créon, et même Polynice, simples hommes, nourris d'ambitions, de calculs d'amertume, et Oedipe qui dans son entêtement est devenu une figure surhumaine, grandie par la double malédiction qu'il porte : celle qui pèse sur lui, et celle qu'il lance sur sa postérité et sa patrie.
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Les précédents critiques ont pris la peine de résumer en détail les deux tragédies de Sophocle ici réunies en volume, sans que l'éditeur Budé ait voulu que ces deux textes aient le moindre rapport entre eux. Cependant les deux pièces reposent sur un thème dramatique commun : la décision que doit prendre Philoctète, de pardonner, de renoncer à son exil et de rendre les armes, et pour Oedipe, de renoncer à lui-même et mourir là où il est arrivé en émigré et étranger proscrit, à Colone, faubourg d'Athènes. Pour parvenir à ce détachement, les deux héros doivent lutter contre eux-mêmes, mener de pénibles délibérations et entendre de nombreuses mises en demeure. Philoctète (et ceci est très moderne) doit abandonner l'idée qu'être une victime, c'est avoir des droits sur les autres ; Oedipe, quant à lui, doit changer d'identité pour devenir un gage de chance, de bénédiction et de bonne fortune. Il lui faut donc abandonner son propre crime et sa propre malédiction, qui constituaient son identité comme la blessure de Philoctète était devenue Philoctète lui-même. Curieusement, le romancier populaire de SF Robert Silverbeg l'a finement compris dans le roman qu'il a tiré de cette pièce, "L'homme dans le labyrinthe". Ces deux pièces sont donc plutôt de grands poèmes que des actions, et il faut des acteurs exceptionnels pour les jouer.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mais le Temps infini enfante à l'infini et des nuits et des jours, au cours desquels, sous un léger prétexte, on verra soudain la guerre disperser à tous les vents les assurances qui vous unissent aujourd'hui.
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