AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Patrice Pavis (Éditeur scientifique)Bruno Sermonne (Autre)Tonia Galievsky (Autre)
EAN : 9782253039921
155 pages
Le Livre de Poche (01/10/1986)
3.95/5   499 notes
Résumé :
L'hiver à la campagne, le thé à sept heures du matin, les soirées interminables, le dégoût des autres et surtout de soi-même...

L'ennui est là, comme une espèce de boue gluante dans laquelle on s'enlise, comme des sables mouvants qui les engloutiront tous, Vania, Sonia, Astrov...


Dans un dernier sursaut, ils sortent la tête, essaient de haïr, d'aimer, de tuer, de se tuer... Ils n'en ont plus la force, ni l'envie. Rien que de p... >Voir plus
Que lire après Oncle VaniaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 499 notes
5
13 avis
4
25 avis
3
1 avis
2
4 avis
1
0 avis
Puis-je me permettre un conseil ? Si vous ne lisez qu'une pièce de Tchekhov, choisissez celle-ci : vous ne serez pas déçus, ou si vous l'êtes, vous le serez de toutes les autres. Il s'agit chronologiquement de la cinquième de ses sept pièces longues et elle en constitue, selon moi, la quintessence.

Anton Tchekhov signe en effet un petit bijou avec cet Oncle Vania (diminutif d'Ivan, rien à voir avec un quelconque représentant en serviettes hygiéniques). Il a l'art de créer des ambiances, dans ses pièces, où tout semble voué au capotage.

Des gens contraints de vivre ensemble et qui ne peuvent pas se souffrir, certains qui en aiment d'autres sans qu'il y ait de réciprocité, des ambitions inassouvies, des attentes, des frustrations, bref, un cocktail détonnant pour planter le décor d'une bonne empoignade familiale !

Jugez plutôt : Vania déteste Sérébriakov, l'ex-mari de sa soeur défunte, mais il aime Eléna, la nouvelle épouse de celui-ci. Sonia, la fille de Sérébriakov aime le docteur Astov, qui lui aussi aime Eléna, qui elle n'aime personne, tout comme son mari Sérébriakov d'ailleurs.

Une véritable orfèvrerie de situation pourrie où les protagonistes ont ruminé de longue date leurs frustrations respectives. Ajoutez là-dessus le sel d'un tempérament bien trempé, ironique, caustique, sarcastique tel que celui de l'oncle Vania, le tout doublé d'une sérieuse tendance à démarrer au quart de tour, et vous aurez une petite idée de l'ambiance de plomb qui règne dans cette maison de campagne.

Hormis ce décor relationnel, Tchekhov peaufine aussi la patine historique de ses personnages ainsi que l'environnement géographique rural de cette pièce : Sérébriakov est un professeur à la retraite, surtout expert en glose, qui jouit d'une certaine célébrité et qui a toujours vécu en ville, loin des préoccupations matérielles. Mais étant retiré, et faute de moyens suffisants, il est venu s'installer avec sa jeune et jolie nouvelle femme, Eléna, dans la maison appartenant à sa première épouse décédée, une grosse ferme à la campagne.

Le domaine fonctionne depuis des lustres grâce à l'abnégation et l'énergie de Vania et de sa nièce Sophia, fille du professeur issue de son premier mariage. On apprend que depuis des années, le professeur tire ses revenus du travail de Sophia et Vania, lequel a ouvert récemment les yeux sur le talent douteux de Sérébriakov ainsi que sur Eléna, dont il est tombé follement amoureux.

À travers les yeux de Sophia et de Vania, l'un et l'autre non désirés et pourtant méritants, Tchekhov nous peint un tableau touchant, tragique, bouché et sans issue, d'une existence ratée où il ne reste guère que le suicide ou l'abnégation. C'est donc un regard assez déprimant mais non dénué de vérité sur la condition humaine et son non-sens.

En outre, au-delà des frustrations et vitupérations de Vania, il me faut signaler l'autre personnage hyper intéressant de cette pièce, en la personne du docteur Astov. Si l'on se souvient que l'auteur était lui-même médecin, on comprend qu'il y a mis une certaine dose de sa propre personne.

J'en retiens surtout un étonnant discours écologiste et une vision du développement durable très en avance sur son époque. Ce n'est pas un motif nouveau chez lui, il l'avait déjà exprimé dans une pièce antérieure, Le Sauvage (ou L'Homme Des Bois, selon les traductions). Ceci n'est probablement pas étranger au fait qu'Anton Tchekhov fit son fameux voyage à l'île de Sakhaline dans la même période où il remaniait sa pièce Le Sauvage qui allait finalement aboutir à cette pièce, constatant au passage l'étendue de l'impact négatif de l'Homme sur la nature.

À plusieurs égards, cet Oncle Vania reprend, revisite ou annonce certains des éléments typiques du " style " Tchékhov, comme on peut le retrouver dans ses autres pièces, mais avec une légère préférence quant à moi pour cette version de son style, un peu moins intellectuel ou oscarwildesque, un peu plus " à la bonne franquette ", quasi franchouillard, au sens de Michel Audiard j'entends.

Et sur ce point, je ne peux que féliciter le metteur en scène qui eut l'idée géniale de confier le rôle de Vania à Jean-Pierre Marielle (voir la couverture de l'édition du livre de poche) car, durant toute la lecture de la pièce, j'entendais sa voix dans les répliques et c'était un bonheur, souvent drôle et grotesque, caustique et cassant, tragique et touchant.

En somme, une pièce superbe, d'une fraîcheur et d'une efficacité redoutables ; du très grand Tchekhov, en tout cas c'est mon petit avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          1619
Je me demande si Tchekhov n'est pas un précurseur du théâtre de l'absurde ? Dans leurs révoltes vaines et décalées au milieu de l'intolérable tranquillité de la vie, les personnages semblent faire une expérience limite du sens de l'existence et le deuil de leur destin.

Le séjour d'un écrivain imposteur et de sa jeune épouse Elena, brulante de sensualité et de désir de vivre étouffés par l'ennui, perturbe la vie de labeur des autres personnages.

Oncle Vania notamment semble être l'incarnation d'une réflexion du temps qui passe cruellement, « hier encore », il aurait pu se marier, changer de vie, quitter la cage depuis laquelle il éructe.

Sonia est une figure d'abnégation, elle endure les fins de non-recevoir que le bonheur lui oppose sans broncher « nous nous reposerons » répète-t-elle ainsi, s'en remettant à une ligne imaginaire qui recule au fur et à mesure que la vie progresse : l'horizon.

« de rapport immédiat, pur, libre à la nature et aux gens, il n'en a plus…plus du tout (il veut boire) ». Astrov, le médecin écolo (il ne mange pas de viande et plante des arbres pour contrer la déforestation) fait office de personnage philosophique, pour lui l'homme « détruit tout, sans penser au lendemain » ce qui fait sourire un siècle et demi plus tard, notamment vis-à-vis des arguments de type « autre temps, autre moeurs » ...
Astrov n'aime plus personne, il n'attend plus rien pour lui-même et fuit sa lucidité dans les effluves de vodka et la vision d'Elena.

Le style de cette pièce, jouée pour la première fois en 1897, est d'une extrême délicatesse et reste un témoignage de la force de l'âme russe, qui après quelques vodkas disserte des thèmes les plus profonds de l'existence. Notamment les thèmes chers à Tchekhov, comme l'impossibilité de vivre un amour, d'où les désillusions cruelles qu'il inflige à ses personnages, mais aussi sa réprobation sourde d'un mode de vie aristocratique russe coupé des réalités, il fait dire à Astrov, qui par ailleurs clame son mépris de la vie « petite-bourgeoise » : « ce sont les autres qui travaillent pour elle…et une vie oisive ne peut pas être pure ».

Mais quel émerveillement lorsqu'au Théâtre de l'Odéon, les comédiens superbes (Elena notamment, campée par une Elizaveta Boyarskaya magistrale) du Théâtre des Nations de Moscou font revivre, en russe (surtitré français) les mots de Tchekhov et donnent par leurs larmes, leurs cris, leurs étouffements et leurs silences à cette pièce une beauté poignante pour le public français.

Pour finir, avant que le samovar ne refroidisse pour de bon, la frustration humaine, cet ennui, cette paresse qui a tant inspirée les russes, convertis à l'oblomovisme, vient des propensions de notre vie car comme le décrivait si bien Paul Valéry « l'homme est plus général que sa vie et ses actes. Il est comme prévu pour plus d'éventualités qu'il n'en peut connaître » ; c'est sans doute d'ailleurs le carburant premier de la littérature, de la psychologie.

Partant, avec Valéry, du fait que « mon possible ne m'abandonne jamais », qu'il me tourmente, me culpabilise, me ridiculise, m'aveugle, me désillusionne, qu'il faut que je me réconcilie avec lui pour pouvoir continuer à vivre, en espérant, avec Sonia, qu'un jour « nous nous reposerons ».

Qu'en pensez-vous ?
Commenter  J’apprécie          9720
--Bonjour à toutes et tous j'ai demandé à Sandrine de vous réunir pour vous parler de mon projet, celui de mettre en scène la pièce de théâtre d'Anton Tchekhov « l'oncle Vania « je voulais donc pour ce projet des débutants, des personnes qui vivent à des années-lumières du théâtre. J'ai dans les mains une liste que Sandrine m'a fait passer pour l'attribution des rôles , elle vous remettra les dialogues . Peut-être connaissez-vous cette pièce « l'oncle Vania « 
ALEKSANDR VLADIMIROVITCH professeur à la retraite et sa femme d'un second mariage ELENA ANDREIEVNA âgée de 27 ans sont dans leurs datcha de Sérébriakov.
Pour ces deux rôles ha !! J'oubliais vous allez travailler par groupe comme vous êtes nombreux tout le monde pourra participer. Donc pour le rôle du professeur Sandrine m'a conseillé Pat et Bernard, dans le rôle D'Elena il me semble que Hélène,Chrystèle ,Anne-Sophie et Sarah seront parfaites pour le rôle ,ensuite  VOINITSKI IVAN PETROVITCH ( oncle Vania) est un homme aigri,désabusé s'occupe de la propriété,beau-frère du professeur il est jaloux et amoureux d'Elena, Paul et Bono vous avez été choisis. ALEKSANDROVNA (Sonia) est la fille du professeur issue du premier mariage, elle travaille dans la propriété de son père, elle est effacée , elle a un amour secret et une rivalité avec Elena. Pour ce rôle j'ai pensé à Sonia,Nico,Doriane, Gaëlle et Marie-Caroline. ASTROV MIKHAIL LVOVITCH quant à lui est médecin en visite à la datcha pour les soins du professeur, amoureux de la nature, écolo avant l'heure, il n'est pas insensible aux charmes d'Elena au grand désespoir de Sonia. Pour ce rôle j'ai choisi Pancrace. Dans les seconds rôles que je n'ai pas encore attribué il y a TELEGUINE ILIA ILITCH un propriétaire ruiné et VOINITSKAIA MARIA VASSILIEVNA mère de l'oncle Vania.
Pour ce qui est du décor je pense à quelque chose de minimaliste, une table quelques chaises, un samovar sur la table, pour la lumière j'aimerais des bougies pour adoucir l'atmosphère et garder un peu mystère lors de la scène entre oncle Vania et Elena. Pour les costumes je vous fais confiance vous avez carte blanche. Avez vous des questions ? Pardon michemuche est-il raisonnable de mettre Nico et Doriane ensemble ? Pourquoi Sandrine tu as des doutes sur le résultat, sur les résultats je n'ai pas de soucis c'est plutôt qu'il faut les surveiller comme le lait sur le feu, on verra si ça vaut le coup de changer le casting. D'autres questions ? Oui Doriane est-ce qu'il est prévu une pause chocolat dans le contrat, euh franchement je ne me suis pas posé la question oui Nico je t'écoute eh bien tu devrais faire attention yaya elle fait toujours sa star c'est même pas vrai d'abord c'est Nico qui fait rien que de m'embêter. Une dernière question oui Paul, vous n'auriez pas un petit rôle pour mon caméléon, tu sais Paul la pièce se passe en Russie pas sur que ta bestiole soit bien à sa place dans la pièce.
Le rideau tombe, j'ai voulu à ma façon remercier celles et ceux qui m'accompagnent sur babelio, qui me font rire et sourire, qui me remonte le moral bref qui avec leurs histoires me font penser à autre chose. C'est l'occasion aussi de faire découvrir un auteur Anton Tchekhov .
J'espère que le spectacle vous plaira.
Commenter  J’apprécie          7229
Si Oncle Vania est une pièce très russe, sa modernité et son sujet lui donnent une forme d'universalité.

Quand le vieux professeur Sérébriakov se retire dans sa propriété à la campagne, accompagné de sa belle et jeune épouse, il y retrouve sa fille Sonia et Vania, son beau-frère, qui gèrent le domaine, secondés par la vieille nourrice Marina, et Éfim, un domestique. Il y rencontre aussi Téléguine, un propriétaire ruiné et Astrov, un médecin écologiste.

Une arrivée qui va troubler tout ce petit monde et engendrer des remises en cause existentielles. Car dans ce huis clos familial, amour, amitié et désir contrariés font naître des frustrations qui conduisent les personnages à l'autodestruction, même s'ils croient à leurs rêves et ne se résignent pas.

Tchekhov peint une bourgeoisie mi-campagnarde, mi-intellectuelle en train de sombrer, incapable qu'elle est d'évoluer. Une peinture d'une humanité en crise qui nous touche, car elle est un constat d'échec, elle montre des hommes qui savent avoir raté leur vie, mais ne peuvent la quitter. Remarquable.
Commenter  J’apprécie          703
Avec une table et deux chaises, Anton Thekhov livre un drame inextricable.
Avec de simples dialogues, l’auteur raconte l’origine de l’histoire, le paroxysme de la crise et son issue.
Anton Thekhov donne peu d’éléments scéniques ; il offre beaucoup de liberté au metteur en scène et aux acteurs.
Je découvre Tchekhov, et les situations de frustrations pour ses personnages m’ont plu.
La pièce a encore un coin obscur : Quel est le rôle de Ilia IlitchTéléguine, propriétaire foncier ruiné ?
Commenter  J’apprécie          663

Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Enfin, coupe les bois par nécessité ; mais pourquoi les détruire ? Les forêts russes craquent sous la hache. Des milliards d’arbres périssent. On détruit les retraites des bêtes et des oiseaux. Les rivières ont moins d’eau et se dessèchent. De magnifiques paysages disparaissent sans retour. Tout cela parce que l’homme paresseux n’a pas le courage de se baisser pour tirer de la terre son chauffage.

(A Elèna Andréïevna.) N’est-ce pas, madame ? Il faut être un barbare insensé pour brûler cette beauté dans sa cheminée, détruire ce que nous ne pouvons pas créer. L’homme est doué de raison et de force créatrice pour augmenter ce qui lui est donné, mais, jusqu’à présent, il n’a pas créé ; il a détruit. Il y a de moins en moins de forêts. Le gibier a disparu. Le climat est gâté, et chaque jour la terre devient de plus en plus pauvre et laide.
Commenter  J’apprécie          223
Astrov
-Baste ! me voilà dégrisé. Vous voyez, je suis sobre, et je le resterai jusqu’à la fin de mes jours. (il consulte sa montre) Donc,je continue. Comme je vous l’ai dit : mon temps est fini ; il est trop tard pour moi...J’ai vieilli, je me suis surmené, je deviens vulgaire ; mes sentiments se sont émoussés,
et je me crois incapable d’un attachement quelconque... Je n’aime personne...et je ne pourrai plus aimer.Seule la beauté m’émeut encore. Elle seule ne me laisse pas indifférent.Il me semble que si Elena Andréevna en avait envie, elle pourrait me faire perdre la tête en un seul jour. Mais ce
ne serait pas de l’amour, ce ne serait pas un attachement...
Il tressaille et se cache les yeux de la main.
Commenter  J’apprécie          220
«  L’homme est doué de raison et de force créatrice pour augmenter ce qui lui est donné, mais, jusqu’à présent, il n’a pas créé ; il a détruit. Il y a de moins en moins de forêts. Le gibier a disparu. Le climat est gâté, et chaque jour la terre devient de plus en plus pauvre et laide. »
Commenter  J’apprécie          400
Sonia,retenant sa main
-non, je vous en prie, je vous en supplie, ne buvez plus !
Astrov
-Pourquoi ?
Sonia
-Cela ne vous va pas du tout ! Vous avez de la distinction, une voix si douce... Et de tous ceux que je connais, vous êtes certainement le plus beau. Pourquoi voulez-vous ressembler à ces gens ordinaires qui ne ont que boire et jouer aux cartes ?Oh ! ne le faites pas, je vous en supplie !Vous dites vous-mêmes qu’au lieu de créer,les hommes ne savent que détruire ce que le ciel leur a donné.alors, pourquoi,pourquoi vous détruire vous-même ?il ne faut pas, je vous en prie, je vous en conjure !
Astrov,lui tendant la main
-Je ne boirai plus.
Commenter  J’apprécie          80
VOÏNITSKI – Mon enfant, si tu savais comme je suis triste. Oh ! si tu savais comme cela m’est pénible !...
SONIA – Que faire ? il faut vivre ! Nous vivrons, oncle Vania ! Nous vivrons une longue série de jours, de longues soirées. Nous supporterons patiemment les épreuves que nous enverra le destin. Nous travaillerons pour les autres, maintenant et dans notre vieillesse, sans connaître le repos. Et quand notre heure viendra, nous mourrons soumis. Et là-bas, au-delà du tombeau, nous dirons combien nous avons souffert, pleuré, combien nous étions tristes. Et Dieu aura pitié de nous. Et tous deux, nous verrons, cher oncle, une vie lumineuse, belle, splendide. Nous nous en réjouirons, et nous rappellerons avec une humilité souriante nos malheurs d’à présent. Et nous nous reposerons.
Commenter  J’apprécie          62

Videos de Anton Tchekhov (48) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anton Tchekhov
Benoît Jacquot avait réuni Isabelle Huppert et Fabrice Luchini pour un long métrage de fiction, Pas de scandale, en 1998. le cinéaste les a retrouvés au Festival d'Avignon, en juillet 2021, mais séparément cette fois, pour les besoins de son nouveau film, Par coeurs. Un documentaire passionnant sur le travail d'une comédienne et d'un comédien tous deux hors normes, suivis la veille et le jour de la première représentation de leur spectacle respectif : La Cerisaie, de Tchekhov, monté par Tiago Rodrigues dans la vaste cour d'honneur du palais des Papes, pour elle ; un seul-en-scène autour de Nietzsche dans le cadre plus intimiste de l'Hôtel Calvet, pour lui . Avec un scoop : Isabelle Huppert, la perfection faite actrice, est capable de « bugs » comme tout le monde - à savoir, buter inexorablement sur une longue réplique de sa pièce il est vrai assez complexe à mémoriser !
Par coeurs sortira en salles le 28 décembre 2022. En attendant, découvrez sa bande-annonce en exclusivité sur Telerama.fr. le film sera par ailleurs présenté en avant-première à Paris au cinéma L'Arlequin lors d'une séance spéciale le lundi 12 décembre à 20h15. La projection sera suivie d'une rencontre avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini et Benoît Jacquot animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama - les places sont en vente ici : http://dulaccinemas.com/cinema/2625/l-arlequin/article/138713/avant-premiere-par-coeurs-en-presence-de-benoit-jacquot-isabelle-huppert-et-fabrice-luchini
Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤28Hôtel Calvet17¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama
+ Lire la suite
Dans la catégorie : Littérature russeVoir plus
>Littérature des autres langues>Littératures indo-européennes>Littérature russe (472)
autres livres classés : théâtreVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (1738) Voir plus



Quiz Voir plus

Le clafoutis de Tchekhov

Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

Nikita
Volôdia
Fiodor
Boris
Andreï

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Anton TchekhovCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..