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EAN : 9782070307876
432 pages
Gallimard (05/07/2012)
3.82/5   14 notes
Résumé :
Pour aider au financement d'un groupe d'anarchistes, Charlotte Godebieu tente de voler son ancien employeur et amant. Surprise par celui-ci, elle l'abat d'un coup de revolver et quitte Paris avec son ami Joseph Mittel, dit Jef , fils du fameux Mittelhauser, l'un des complices de Bonnot.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Si un jour, l'un de ces ignares qui courent les rues et les forums et prétendent tout savoir sur tout, vous affirme, catégorique : "Simenon, c'était rien qu'un auteur policier, et encore un pas bien bon, et s'il est si connu, c'est surtout parce qu'il avait le sens de la publicité ," attrapez "Long-Cours" et jetez-le lui à ce qui lui sert de figure en le défiant de le lire et d'oser continuer à penser des conneries pareilles. Parce que "Long-Cours", mes amis, le plus long à ce jour de tous les romans de l'auteur belge que j'ai lus (et j'en ai lu un paquet, reconnaissez-le ), c'est de l'or en barre.

Trois parties d'environ huit à neuf chapitres chacune. Tout commence à Dunkerke, où Jef Mittel, fils d'un anarchiste célèbre pour avoir participé à la fameuse Bande à Bonnot, tombe amoureux fou d'une fille qui n'a pourtant pas grand chose pour elle, le prototype de la petite garce fûtée et surtout travaillée au corps par un formidable instinct de conservation, Charlotte Godebieu. Les hasards de la vie les font se rencontrer dans la librairie libertaire d'un certain Bauer, un ami du père de Mittel. Charlotte, qui n'est pas, au départ, liée à la cause anarchiste, se passionne soudain et décide, pour aider au financement de la revue de la "Librairie des Temps Futurs", de faire chanter l'un de ses anciens amants - son premier patron à Paris, un nommé Martin - et de lui arracher la grosse somme pour la gloire de la Lutte Contre le Grand Capital . Mais ça tourne mal - on ne saura jamais vraiment si l'on doit croire la version de Charlotte. Toujours est-il que, venue armée, elle tire sur son ancien micheton et le tue. Aucune discrétion, aucun plan préparé : tout le monde l'a vue, tout le monde sait que c'est elle - il faut fuir. Volontaire, froide, archi-tendue mais ne perdant pas une goutte de son sang-froid, elle repasse par chez ses parents pour y piquer l'argent du pauvre ménage et réussit à s'embarquer sur le "Croix de Vie", commandé par le capitaine Mopps - navire qui, cela, Jef et Charlotte l'ignorent au début, fait de la contrebande d'armes pour l'Amérique du Sud.

Tandis qu'une Charlotte maussade et jamais satisfaite, pas même d'avoir sauvé sa peau à la dernière minute, devient le soir-même la maîtresse de Mopps, lequel finira pour son malheur par "l'avoir dans la peau", Jef, personnage au début très falot et en quête de lui-même (on a supprimé la moitié du nom de son père pour l'Etat-Civil et, d'ailleurs, il n'a jamais été que cela : le fils de l'homme qui avait tué avec Bonnot ; si les anciens amis de son père arrivés au pouvoir lui trouvaient une place, ils ne manquaient jamais de remettre ça sur le tapis devant son futur patron, etc, etc ...) commence à devenir un homme à la chaufferie où l'installe d'abord Mopps, puis à la capitainerie car les vapeurs de charbon nuisent à la tuberculose qui le suit depuis presque le berceau. Curieusement, si Mopps lui a "pris" Charlotte, aucune jalousie ne semble exister entre les deux hommes. Au contraire, une véritable relation père-fils s'installe et Mopps tente d'apprendre beaucoup de ce qu'il sait à ce "filleul" inattendu.

Rattrapé par les lois françaises, le "Croix de Vie" se retrouve coincé dans un coin perdu d'Amérique du Sud, non loin de la Colombie. Les moeurs judiciaires étant ce qu'elles sont sous ce ciel paresseux, les autorités ferment les yeux sur la présence de Charlotte. Mais il leur est beaucoup plus difficile, on les comprendra, de faire de même pour les mitrailleuses et autres armes que Mopps devait livrer à l'Equateur où se préparait une révolution que ces idiots de rouges à la gomme ont eu l'idée de commencer sans attendre la livraison . du coup, Mopps se retrouve avec une cargaison qu'il ne pourra vendre qu'à perte et certainement pas dans le coin sauf si, avec ses nombreuses relations ...

L'affaire se règle mais, en parallèle, Mopps, qui a peur de "s'encanaquer" avec Charlotte - une garce, une triple garce, il le dit sans gêne à Jef, mais une quadruple garce dont il est éperdument amoureux, charnellement et sentimentalement - conseille aux jeunes gens de rester sur l'île où sa relation d'affaire, un certain Dominico, s'occupe de placers aurifères - entre autres. Néanmoins, Mopps promet de faire signe dès qu'il le pourra.

Au bout de quatre ans. Quatre ans d'enfer qui rapprochent Charlotte et Jef, d'autant que la première, qui se retrouve enceinte (mais de qui ? de Mopps ou de Jef ? Cela non plus, on ne le saura jamais vraiment ), attrape les fièvres et est soignée avec dévouement par le malheureux Mittel et par Plumier, l'ingénieur du coin, par ailleurs semi-paranoïaque et semi-lucide, qui finira par se suicider ou plutôt par "être suicidé" par l'entremise de Moïse, l'homme à tout faire de Dominico.

Enfin, enfin, arrive la lettre de Mopps, désormais "rangé des voitures" à Tahiti et Président du Cercle maritime. Mittel n'a plus qu'un rêve : sortir de la brousse et retrouver son père spirituel. Charlotte, une fois n'est pas coutume, n'est pas non plus trop mécontente : elle en a sa claque, du coin miteux où elle ruisselle toute la journée avec un bébé accroché à la hanche.

Mais à Tahiti - la troisième partie commence - Mittel, d'abord fou de joie, déchante presque aussitôt. Mopps a changé. Il a, ma foi, oui, il a baissé les bras, il a vieilli. Certes, il a toujours autant d'affection pour Jef mais il se remet, et cette fois définitivement avec une Charlotte qui devient de plus en plus vulgaire et qui n'a pas fini de créer des ennuis à tout le monde, contraignant entre autres Mopps à abandonner derrière lui, tout à la fin du livre, un Jef à qui la Tuberculose vient enfin présenter sa quittance.

Raconté comme ça, on est en droit de s'étonner de l'enthousiasme que je tente de faire passer ici. Ou alors on se dit quelque chose comme : "Qu'est-ce qu'il aimait les colonies, Simenon, et les océans ! et les ivrognes ! C'est lassant ! ... Et puis, Woland elle est bretonne alors, fatalement, elle doit aussi aimer tout ça ! Vous savez que le whisky breton, ça existe ? " Mais quand on entreprend ce voyage au long-cours ; quand on y entre sous la pluie battante de Dunkerke et ses impitoyables rafales de nuit de tempête ; quand on court et qu'on se précipite avec Jef pour surveiller les vieilles chaudières du "Croix de Vie" dans une ambiance qui, là, est plus proche des températures de l'Enfer que de celles d'un Dunkerke calmé et sans pluie ; quand on assiste, tout au long des chapitres, à la mutation formidable de Jef Mittel, qui n'était rien qu'un pauvre petit gars de rien du tout et qui meurt en homme, en vrai ; quand on s'immerge jusqu'au cou dans la relation de tendresse et d'amitié (mais sans une once d'homosexualité) qui naît, grandit entre Jef et Mopps et à laquelle la Mort elle-même ne mettra pas fin; quand on entrevoit les larmes de l'ex-capitaine du "Croix de Vie", sur son gros visage défait, au moment où il doit abandonner Jef, d'ailleurs moribond, pour fuir les autorités françaises ; quand on songe à tout le bordel que des femmes comme Charlotte, qui n'ont rien pour elle qu'une certaine beauté vulgaire et guère plus dans la cervelle qu'une moitié de pois-chiche gringalet, et qui ne pensent jamais et toujours qu'à se protéger, elles et encore elles, cela en se foutant pas mal du coeur et de la vie d'autrui, y compris et avant tout de ceux qui les aiment sincèrement ; et, comme toujours, quand on se laisse happer, envelopper, sans en avoir conscience, par cette ambiance simenonienne qui, entre les "Maigret" et les "Non-Maigret", demeure unique, exceptionnelle et géniale, on ne le répétera jamais assez, tout devient différent. du statut de lecteur, nous passons à celui d'acteur-spectateur. Oui, "Long-Cours", c'est un peu de l'interactif avant la lettre.

"Long-Cours" est un des plus beaux romans de Georges Simenon, l'un de ses plus profonds. S'y agitent, en pleine crise d'épilepsie, toutes les contradictions de l'homme dans un abîme que cernent les océans et les éléments. La noirceur, bien sûr, qui n'en a rien à faire du soleil des Tropiques, est fidèle au rendez-vous, abominable, cynique, toujours aussi incompréhensible, avec ses éclats de diamant dignes de la plus belle des aurores, et étroitement enlacée à une tendresse réelle et sincère. Quant à la fin, elle a quelque chose de christique. D'ailleurs, ce n'est pas une fin pour Jef : c'est une libération, une apothéose. Enfin - enfin - il sait qui il est.

Que réclamer d'autre, je vous le demande, à un roman, à un vrai - à un grand ? ;o)
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L'un des romans les plus longs de SIMENON, peut-être aussi l'un des plus denses, il fut achevé en 1935. Contrairement à la plupart des trames de l'écrivain, celle-ci est complexe et met en scène de nombreux personnages sur environ 450 pages. Un scénario où pas mal d'anti-héros vont vire côte-à-côte, pas toujours en harmonie.

Tout commence lorsque Charlotte, après avoir tué son ancien employeur à Paris, est en fuite avec son petit ami, Mittel. Au moment du drame, elle cherchait à se faire offrir une forte somme d‘argent afin de financer des actions anarchistes. Mittel lui-même est fils d'un anarchiste ayant appartenu à la célèbre Bande à Bonnot, et de ce fait hautement respecté. À Dieppe ils parviennent à embarquer clandestinement (le nom de Charlotte comme criminelle est sorti dans les médias) sur un cargo pas très net, puisque transportant des mitrailleuses destinées à aider l'action révolutionnaire en Équateur en vue de renverser le gouvernement, action qui par ailleurs échouera, rendant les armes du cargo inutiles. le capitaine mystérieux et taciturne du rafiot, Mopps, tombe sous le charme de Charlotte, ils font rapidement leur affaire. Enceinte, Charlotte ne semble pas savoir de qui est l'enfant qui va naître. Elle assure à Mittel tout comme à Mopps que c'est bien son interlocuteur le père du bébé.

Mopps se lasse de cette idylle et propose au couple boiteux de lui fournir des faux papiers afin qu'ils s'enfuient (car toujours recherchés par les autorités). Ce sera la Colombie. Ce n'est que plus tard que Mopps propose à Mittel qu'il vienne le rejoindre à Tahiti, accompagné de Charlotte. Cette dernière devient serveuse dans un bar, aguiche les clients. Un bras de fer se dessine à l'horizon…

Une première partie maritime, dont l'atmosphère rappelle furieusement certains romans ou nouvelles de Joseph CONRAD (que SIMENON avait beaucoup lu), avec son défilé de gueules cassées, de marins au caractère trempé, de termes techniques sur la navigation et la vie sur un bateau. Une grosse pincée du Jack LONDON marin est également perceptible, peut-être pour le côté politique, qui n'est par ailleurs qu'un prétexte à SIMENON pour présenter un couple traqué, historiquement rien n'est conséquent, sinon un climat délétère des 30's, « La situation en Europe est tendue et… ».

Lorsque les protagonistes atteignent la terre ferme, le roman, bien entendu, se fait plus Simenonien, avec ces couples dépareillés, ses jalousies, ses coups de pied de l'âne, cet univers aigre, désenchanté, collant, boueux, sur fond d'alcool. Il paraît même être une sorte de fiche technique des thèmes et convictions (pas toujours très propres) du romancier : à la fois roman de la fuite et de l'échec (DES échecs devrais-je plutôt écrire), influencé par le roman classique, le roman d'aventures, l'intimiste et la rancoeur, il est aussi l'occasion pour SIMENON de brèves réflexions racistes ou sexistes qui en gênent la lecture. Cependant, et au risque de me faire l'avocat du diable, je considère ce roman comme une des grandes réussites de l'auteur, peut-être justement parce qu'il avance sans maquillage ni bouclier, au risque de se faire torpiller. Je n'excuse en rien les dérapages de SIMENON car, même s'ils font partie de l'oeuvre, ils en sont à jamais un caillou dans la godasse. Mais dans ce roman, l'auteur semble plus dépeindre un état de fait que prendre position ouvertement, même si bien sûr il possède ses faiblesses et ses ignobles certitudes.

« Long cours » est de ces romans qui dépeignent à la fois une époque et l'idée d'une littérature d'un temps. Il est charpenté, très structuré. Il aurait pu être politique, mais SIMENON aurait alors peut-être dû se glisser dans des réflexions personnelles qu'il aurait pu avoir du mal à tenir. Il s'est parfois – à tort – présenté comme anarchiste, il est possible qu'il pense l'être tout à fait en faisant vivre ce couple en fuite, même si rarement il approfondit le thème politique et social. Ses personnages sont plutôt ancrés dans une relation sociale, sociétale et surtout psychologique (sans doute la force du romancier tout au long de sa carrière). Lire « Long cours » c'est à la fois avoir la conviction du réel talent de l'écrivain imaginatif qu'était SIMENON, tout en brandissant les garde-fous sur ses idées rétrogrades d'homme blanc occidental. « Long cours », de 1935 donc, tend à montrer une fois de plus que les SIMENON d'avant 1939 restent ses meilleurs, partant du principe que nous devons avoir une lecture critique de l'oeuvre.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Citation :
[...] ... - "Stoppez les machines !" commanda la sonnerie du télégraphe.

Et la voix de Mopps :

- "Aux palans, vous autres !"

Mittel fut bousculé. Dix minutes ne s'étaient pas écoulées qu'on voyait un petit voilier, une goélette de pêche à moteur auxiliaire, s'approcher prudemment du cargo. Il fallut encore plus d'un quart d'heure avant que les deux bateaux fussent amarrés l'un à l'autre et un homme monta à bord, en costume de pêcheur, botté jusqu'au ventre, un tablier de caoutchouc sur les jambes. Malgré le froid, son front ruisselait de sueur et il serra en soupirant la main de Mopps.

- "Trois heures de panne," gronda-t-il. "J'ai failli f ... mon mécano à la mer ! Vous avez eu peur, hein ?

- Je suis descendu à Fécamp.

- ... n'ont rien dit ?

- Parlé d'un coussinet grillé ..."

Les palans étaient déjà en mouvement et hissaient sur le pont des caisses très lourdes qui sortaient de la cale du voilier. Mittel, qui en vit une de tout près, put lire : Les Glacières Fécampoises. Mais les caisses ne contenaient pas de la glace car elles eussent été humides.

Il en compta cinquante puis, comme le manège continuait, il n'eut plus la patience de compter.

Plus que jamais, il avait l'impression d'un univers inhumain. Par exemple, c'était miracle que toutes ces manoeuvres pussent s'effectuer sans accident, sans qu'un homme fût happé par les câbles d'acier, ou écrasé par une caisse, heurté par un palan. La goélette, à chaque houle, s'écartait du cargo et revenait vers lui brutalement, donnant un grand coup dans le flanc de fer. N'empêche que les marins sautaient sur l'échelle de corde, arrivaient sur le pont en quelques enjambées, malgré leurs bottes, leurs cirés raides, leurs gants faits avec de vieilles chambres à air d'auto.

Charlotte parut un instant sur le pont. Elle avait les yeux pleins de sommeil. Elle sortait de la cabine, vacillante, les mains sur sa poitrine comme pour se protéger du froid, regardait sans voir, devinait confusément les hommes en manoeuvre et rentrait, trop lasse pour essayer de comprendre. ... [...]
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[...] ... - "Si tu voulais, tu deviendrais fort. Tu nages mieux que Tioti ... Lui a dû sortir de l'eau tout de suite ... Il boit trop ... Il manque de souffle ..."

Elle redressa sa petite tête bien dessinée et tendit le cou, comme une biche qui a perçu un bruit dans la forêt. Mittel comprit bientôt la cause de son émoi.

On se disputait, derrière les arbustes ... En tous cas, il y avait des éclats de voix et quelqu'un répétait :

- "Calmez-vous, voyons ! ... Calmez-vous ..."

Puis la voix plus forte de Mopps articulait :

- "Je te dis que tu es un petit voyou, voilà ! Un vilain petit voyou qui a une vilaine gueule et qui pourrait bien se la faire casser ..."

Tita se redressait de plus en plus. Mittel cherchait son pantalon autour de lui.

- "Ne dis pas de bêtises ... Je ne savais pas ... Tu n'as jamais rien dit ...

- Je n'ai jamais rien dit parce que je croyais que tu étais un copain. Or, tu es un petit voyou ...

- Mopps ! ... Tioti ! ... Taisez-vous ... Buvez ..."

Car c'était à Tioti que Mopps faisait des déclarations si catégoriques.

- "Viens voir ..." souffla Tita.

Mais, avant leur arrivée, Mopps s'était déjà éloigné. On le voyait monter tout seul dans sa voiture, faire une marche arrière périlleuse, frôler un camion de cinéma et se diriger vers Papeete. Tioti paraissait navré. Charlotte, à l'écart, haussait les épaules.

- "Qu'est-ce qu'il y a eu ?" demanda Tita à une amie.

- Je crois qu'il les a surpris !

- Qui ?

- Nous étions en train de boire ... Mopps racontait des histoires ... Tout à coup, il a demandé :

- "Où est Charlotte ?"

"Nous, on ne savait pas ... On buvait aussi ... Il a fait quelques pas ... Il a disparu là-derrière et quand il est revenu, il était accompagné de Tioti et l'engueulait ..."

Charlotte, pendant ce temps, bavardait avec le secrétaire du gouverneur.

- "Alors, Charlotte et Tioti ..." pouffa Tita.

- "Oui ! ... Mopps est devenu tout rouge ..." ... [...]
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Une auto qui venait en sens inverse éclaira un instant la borne kilométrique, et Joseph Mittel se pencha juste à temps pour lire : "Forges-les-Eaux, 2 kilomètres".
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