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La maison de mes pères tome 1 sur 4

Inès Jorgensen (Traducteur)
EAN : 9782264028853
160 pages
10-18 (04/02/2000)
3.81/5   116 notes
Résumé :
Dans ce premier tome d'une trilogie désormais célèbre, La maison de mes pères, Jørn Riel nous fait découvrir l'enfance d'Agojaraq, jeune métis eskimo entouré de ses cinq pères possibles et de sa vieille nourrice Aviaja. Dans ce Grand Nord Canadien empreint de la culture eskimo qui nous est ici donnée à découvrir, Jørn Riel compose une galerie de personnages aussi pittoresques et savoureux que ceux qui nous ont ravis et enchantés à la lecture de ses fameux « racontar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le premier roman de la trilogie la maison de mes pères est sans aucun doute dépaysant mais cela ne m'a pas paru hilarant comme il est pourtant dit à plusieurs reprises. Je n'y ai pas repéré l'humour dont il est question dans de nombreuses critiques.
Pour apprécier des romans "légers", il faut peut-être, être soi-même dans un esprit léger. En tout état de cause, je n'ai pas été réceptive et je le regrette.
Les anecdotes, l'"exotisme" culturel n'ont pas suffi à me divertir suffisamment pour que je poursuive cette trilogie.
Je ne vais donc pas suivre les aventures de ce jeune métis eskimo Agojaraq qui m'a cependant paru bien sympathique. Mais ni lui, ni sa vieille et attachante nourrice Aviaja ont su me dérider, dommage!
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On aimerait avoir le talent et la poésie de Jørn Riel pour décrire les bienfaits de cette lecture mais on n'a que ses pauvres mots pour vous en convaincre. Alors, comme les Eskimos pudiques de ces merveilleuses histoires qui parlent d'eux à la troisième personne, on va modestement tenter de partager avec vous tout le plaisir éprouvé à la lecture des aventures du jeune Agojaraq élevé par ses cinq pères et oncles et Aviaja, sa vieille mère adoptive, dans l'Arctique canadien.

Il y a toujours du merveilleux dans les histoires de Jørn Riel. le premier tome de sa trilogie « La Maison de mes pères » n'y fait pas exception. Attachants, fantasques et simples, ses personnages animent gaiement leur vallée glacée, loin de la civilisation. le moindre petit événement est prétexte à une fête : une petite culotte en soie offerte en cadeau pour déclarer sa flamme à une jeune esquimaude, le paiement d'une amende en contrepartie du vol de huit chiens... Même une intervention « médicale » d'urgence se transforme en fête, où l'alcool coule à flots, provoquant quelques effets inattendus extrêmement drôles chez certains. Comme dans les racontars arctiques, les femmes y sont dépeintes comme des êtres mystérieux, des créatures à la fois vénérées et craintes, recherchées car, comme le dit l'oncle Gill, « c'est un impératif absolu pour un homme de pouvoir obtenir auprès d'une femme ce que son corps réclame » mais aussi fuies car « les gonzesses, c'est tout de même ce qu'il y a de plus dangereux au monde ».

On rêve, on s'évade, on sourit beaucoup en lisant ces petites histoires tendres et joyeuses. C'est un véritable baume de douceur !

Challenge multi-défis 2021
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Voilà un livre frais, détendu, paisible, qui nous parle de racines, d'origines, sans nostaligie ou passéisme. Jorn Riel raconte la vie dans le Nord (mais le vrai, celui où il fait réellement -40°). Il fait parler un Agojaraq, jeune métis eskimo. Il a deux pères, 3 oncles qui ne sont pas de la même famille, une nounou récupérée alors qu'elle souhaitait mourir... Et tout cela fait une famille, une vraie, pleine d'amour, de tendresse et de poésie.

Amour, tendresse, poésie, un tiercé gagnant chez Jorn Riel. Il y a aussi une truculence quasi rabelaisienne par moments. Une joie de vivre, de croquer les événements à pleines dents. Les aléas de ll'existence sont de petits soubresauts qu'il faut vite mettre derrière soi. Un très belle philosophie de vie.

Il y a dans les histoires que Jorn Riel raconte quelque chose de la veillée où l'on échange les informations, les nouvelles du village d'à-côté distant de 3 journées de marche, il y a de la tradition orale, de la tradition tout court. Mais Riel nous évite le couplet du "c'était mieux avant". Les pères, les oncles d'Agojaraq lui inculquent les valeurs essentielles, dont celle de la tolérance et de la curiosité pour le monde qui nous entoure. le récit se termine quand Agojaraq embarque pour le "monde civilisé".
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Premier tome de la trilogie, La Maison de mes pères. le titre en dit déjà long sur le contenu. En effet, Agojaraq est un nourrisson élevé par cinq pères possibles et sa vieille nourrice Aviaja. les personnages sont campés, le décor est décrit de façon minutieuse et les animaux aussi,avant d'être mangés. La vie est rude mais on rit et on aime , c'est un livre optimiste , qui donne bon moral au lecteur.
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Incontestablement; un livre rafraichissant!

Quelques souvenirs, le début de vie d'un jeune garçon né en Arctique jusqu'à son départ pour la civilisée Angleterre, voilà le thème du livre. Un Tarzan de la glace, en quelque sorte. Alors si l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, les anecdotes sont justes savoureuses, servies grâce à un style qui les mets en valeur. Dépaysant garanti de par les expressions typiques (et exotiques de notre point de vue).

Et oui, Mr Riel, j'ai eu un beau visage en vous lisant.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Comme dit l'Eskimo : "Ne prête jamais tes chiens, tes traîneaux, tes armes ou ton kayak. On pourrait facilement te les abîmer. Mais ta femme, il faut la prêter aussi souvent que possible, car elle s'améliore à chaque fois."
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- Mais il se trouve maintenant que l'on a grand besoin d'un peu d'aide féminine dans la maison de Pete.
Aviaja essaya de rire mais le froid s'était agrippé à sa gorge. Le rire se transforma en une série de craquettements, un peu comme le qroq-qroq du plongeon glacial.
- Qui serait assez stupide pour souhaiter comme compagne une vieille femme à demi-morte ? On est devenue trop vieille pour rire, étranger, trop vieille pour tout.
Sam saisit ses poignets pour les réchauffer.
- On ne pense absolument pas à faire usage de toi entre les peaux, se dépêcha-t-il de dire. Mais il se trouve que nous avons la malchance de ne pas maîtriser l'art de s'occuper d'un petit enfant qui nous a été confié. Ce serait avantageux pour l'enfant et pour nous, que tu puisses vivre encore un peu et nous enseigner un peu de ta grande expérience.
Aviaja sentait ses mains dégeler entre celles de Sam et elle répondit timidement :
- Ah, on est si vieille et si ignorante de tout ! Il y a si longtemps qu'on a tenu un enfant dans les bras qu'on a oublié le petit peu qu'on savait autrefois.
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Il serait impropre d'affirmer que Small Johnson se soûlait. L'ivresse appartient à la jeunesse, disait-il toujours. Small Johnson s'adjoignait des rêves et, en buvant, s'avançait vers un bien-être qui, s'il avait été chat, l'aurait fait ronronner de plaisir. Cependant mon oncle n'étant pas un chat, ses exclamations de bien-être sortaient sous forme de longs rots tendres et de marmonnements heureux.
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Josva était celui des chasseurs du district qui avait poussé le plus loin ses expériences sur l'alimentation des chiens. Ce ne fut que lorsqu'un de ses équipages particulièrement prometteur mourut, à son grand agacement, alors même qu'il venait de les avoir totalement déshabitués de la bouffe, qu'il abandonna ses expériences.
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- Oncle Sam, chuchotai-je, est-ce que ma maman savait cracher loin?
- Elle ne chiquait pas si mes souvenirs sont bons.
- Mais est-ce qu'elle savait le faire?
- Je ne crois pas.
- Aviaja, elle, elle sait, lui confiai-je avec bonheur. (p.13)
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Videos de Jorn Riel (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jorn Riel
Jørn Riel est né au Danemark en 1931.
Parti avec lexpédition de Lauge Koch en 1950, il a vécu 16 ans au Groenland. Du fatras des glaces et des aurores boréales, il rapportera une bonne vingtaine douvrages, soit à peu près la moitié de son œuvre à ce jour. Le versant arctique des écrits de Jørn Riel (dédié pour une part à Paul-Emile Victor quil a côtoyé sur lîle dElla, pour lautre à Nugarssunguaq, la petite-fille groenlandaise de Jørn Riel) est constitué dabord par la série des racontars arctiques, suite de fictions brèves ayant toujours pour héros ou anti-héros magnifiques les derniers trappeurs du nord-est du Groenland, paumés hâbleurs, écrivain de pacotille, tireur myope, philosophe de comptoir devant un imbuvable tord-boyaux, bourrus bienveillants, tous amoureux de cet être cruellement absent de la banquise, la femme. Au-delà du rire, parce que les livres sont de nature à dérider les plus mélancoliques, cest bien toute une nouvelle vision du monde que nous offre Jørn Riel.
Il vit aujourdhui en Malaisie. Histoire de décongeler, se plaît-il à dire. Mais derrière la boutade se cache quelque chose de plus fondamental. «Jaime la nature, quand il y en a assez, les étendues de glace de larctique et la jungle tropicale.» Et cette nature, et les hommes qui la vivent encore, Jørn Riel va maintenant les retrouver, quelques mois chaque année, parmi les papous de lIrian Barat en Nouvelle Guinée. Qui vivent encore à lâge de pierre, et navaient jamais vu dhomme blanc avant lui
Transfo Maton
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