Les amandiers fleurissaient rouge

Christian Signol nous emmène ici en Espagne en 1936, pendant la guerre civile. Si j'ai rarement eu l'occasion de lire sur ces événements historiques, la très belle plume de l'auteur, comme toujours, a su rendre son histoire aussi réaliste que touchante. Comme à son habitude, il prend un peu son temps pour mettre en place le contexte et ses protagonistes, le tout toujours décrit de façon sublime et intrigante, nous permettant de savourer chacune des pages de ce roman.
Malgré les circonstances tragiques de l'histoire que sont la guerre, la pauvreté et l'exil, j'ai passé de très bons et très doux moments auprès de Soledad, qui porte d'ailleurs très bien son prénom. À travers les évènements qu'elle a vécus, entre la simple paysanne espagnole qu'elle était jusqu'à son statut de réfugié en France, j'ai subi avec elle le deuil, la guerre, la famine et la pauvreté, l'exode, le désespoir et l'attente.
Un très beau livre, se déroulant sur une période que je ne connais pas assez mais qui m'en a appris beaucoup, avec une héroïne attachante dont le destin est joliement bien narré.

Un roman qui se passe pendant la guerre civile espagnole. On y retrouve des références historiques et sommes plongés dans la souffrance du peuple espagnol durant cette période sombre.

En 1936, Miguel et Soledad, amoureux, sont séparés à la suite de l'enrôlement forcé du jeune homme dans l'armée franquiste. Soledad vivra cette séparation au milieu des paysans de son village, au nord de Teruel. Là où naît son fils alors que Miguel est tué.
Soledad se laisse aller au désespoir jusqu'au jour où elle rencontre Luis, un milicien républicain auprès duquel elle retrouve l'envie de vivre .
Mais c'est la guerre et elle est cruelle : Luis sera capturer et emprisonner dans une prison franquiste.

Les personnages et les paysages sont très bien décrits ainsi que la violence et les déchirements qu'engendrent cette guerre .

Le bonheur sans la liberté, ça n'existe pas.

Christian Signol nous relate une histoire belle et émouvante, avec sa belle plume et sa sensibilité.
A travers des personnages simples, dignes et courageux, qui ne sont, pourtant, pas des héros, il va nous faire revivre le drame de la guerre civile d'Espagne.
Soledad et Miguel s'aiment, lorsque Miguel est enrôlé de force pour aller combattre aux côtés des franquistes. Elle l'attendra... Miguel ne reviendra pas. Soledad porte son enfant qu'elle va devoir élever seule. Sa route va croiser celle de Luis, un milicien républicain...
le lecteur va partager, avec les personnages de ce roman, les combats, les prisons, la fuite vers la Catalogne, l'effondrement de l'Espagne pour arriver dans des camps, en France .
Un tableau authentique de cette guerre. A lire sans modération.

Espagne, 1937, Lorsque Soledad et Miguel s'aiment mais ils ne peuvent guère profiter de leur amour l'un pour l'autre, en effet la menace gronde déja en Aragon. Miguel est enrôlé de force pour aller combattre contre ses propres opinions. Miguel ne revient pas, alors que Soledad porte l'enfant de cet amour.
Un roman lourd d'histoire, de mort aussi, mais une belle histoire d'amour et de vie, qui nous rappelle le courage qu'il a fallu à certains pour survivre, pour avancer, malgré la terreur et la peur. Christian Signol nous raconte avec la sensibilité qu'on lui connait, une magnifique histoire.

Le récit commence en 1937 en Espagne, à Pallencia. La guerre civile dure depuis neuf mois. Soledad aime Miguel. Cependant, celui-ci est enrôlé de force par les nationalistes. Ils vont se marier peut de temps avant son départ. Mais Miguel sera tué. Soledad va se retrouver veuve avec l'enfant de Miguel, et sa mère. Entre-temps, elle va rencontrer Luis, paysan engagé au côté des républicains.
Vraiment un roman intéressant, bien que des passages soient un peu longs. On apprend beaucoup de choses sur le contexte de l'époque. À lire.