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EAN : 9782221117194
350 pages
Robert Laffont (01/09/2011)
3.57/5   38 notes
Résumé :
" Soirées masquées, soirées sauvages, soirées victoriennes, soirées grecques, soirées cow-boys, soirées russes, soirées où il fallait se déguiser en quelqu'un d'autre, réceptions presque nudistes dans les quartiers de Saint-John Wood, réceptions dans des appartements, dans des studios, dans des maisons, dans des hôtels, des bateaux et des boîtes de nuit, dans des moulins à vent et dans des piscines; ternes bals de Londres, bals comiques d'Ecosse, bals ignobles de Pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« A la soirée d'Archie Schwert, le marquis de Vanburgh, quinzième du nom, comte Vanburgh de Brendon, baron Brendon, seigneur des Cinq Iles et grand fauconnier héréditaire du royaume de Connaught, dit au comte de Balcairn, huitième du nom, vicomte Erdinge, baron Cairn de Balcairn, chevalier rouge de Lancaster, comte du Saint-Empire romain et héraut de Chenonceaux auprès du duché d'Aquitaine:
- Hello! lui dit-il, vous ne la trouvez pas rebutante, cette soirée? »  


L'extrait donne le ton. Ces corps vils d'Evelyn Waugh nous plonge dans l'univers de la jeunesse dorée britannique des Roaring Twenties, qui batifole, s'enivre, et n'est qu'insouciance, entre flirts et projets de mariage. La presse épie leurs moindres faits et gestes, à l'affut des bals, des croisières et surtout des scandales. Quand la guerre sonne le glas de la fête, les destins basculent.

Comme Jane Austen qui n'avait pas son pareil pour dépeindre avec tendresse et causticité la gentry du XVIIIème siècle, Waugh croque ses anciens comparses de l'aristocratie, les hédonistes londoniens des Bright Young People, dont les journaux britanniques aimaient tant relater les excentricités. Vile Bodies n'est pas champagne et petits fours, il a la plutôt la saveur acide des pickles en bocaux car en plus de manier la satire, Evelyn Waugh manie aussi l'humour tendance Wodehouse. Il nous offre donc toute une galerie de portraits, de la vieille aristocratie sur le déclin aux évangélistes bon teint , des jeunes filles modernes aux militaires alcoolisés. Mais attention, ça pique.
Pour les curieux, l'ouvrage a été adapté sour le titre Bright Young Things par Stephen Fry en 2003.
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S'il est un auteur dont je ne pourrais me lasser de lire et relire les livres, c'est bien Evelyn Waugh. En cas de baisse de moral, il me suffit d'ouvrir une page au hasard, le sourire revient forcément, car, qu'on se le dise, tout est drôle chez monsieur Waugh ! Sa plume est aussi fine qu'acérée. L'humour anglais atteint les sommets de l'absurdité, mais, à y regarder de plus près, quoique le nonsens règne, rien n'est jamais gratuit, tout est minutieusement pensé. Voilà ce que j'admire chez lui, ce qui donne une inaltérable richesse à son oeuvre. A mon sens, Evelyn Waugh fut l'un des plus brillant critique de son époque, un bien né de la haute bourgeoisie trop désespéré par le cynisme de son époque (celui des années 30) pour ne pas en rire. L'absurdité de ses titres nous renvoie de plein fouet celle de son monde.
En même temps, il est difficile d'entrer dans un roman de Waugh. Il faut se préparer mentalement à lire quelque chose où tout est vrai sans être vraisemblable. Nous entrons forcément dans une sorte d'univers parallèle où le pire de la société est poussé à l'extrême et considéré comme normal, de sorte qu'un livre comme Ces corps vils, écrit en 1930, qui se passe dans un futur proche, n'usurperait pas sa place du côté de l'Anticipation.

Ces corps vils est un livre compliqué pour un lecteur lambda qui a l'habitude d'un scénario clairement établit et ne connaît pas le contexte de son écriture. le roman est, pour ainsi dire, un coup de poing qu'Evelyn Waugh envoie à la face de la bonne société londonienne dans laquelle il a grandi. le groupe de jeunes aristocrates constamment ivres n'est autre que les Bright Young People, dont il a fait parti un temps, avant d'en être rejeté. C'est dire s'il connaît bien son sujet. 1930 correspond également à son année de conversion au catholicisme, qui répond sans doute à un certain besoin de valeurs dans un monde qui part en vrille. Voici quelques mots pour éclairer votre lecture :

Les premières pages
Les Bright Young People (ou Bright Youg Things), enfants perdus de l'aristocratie qui avaient l'habitude d'organiser des soirées costumées et dont les scandales enflammaient la presse de l'époque. Ils écoutaient du jazz, couraient ivres les rues de Londres, consommaient des drogues, avaient en leur sein des homosexuels assumés et des filles coiffées à la garçonne.
Le roman commence par un voyage en bateau (de la France vers l'Angleterre) qui donne la couleur en tirant le portrait d'une société mondaine très contrastée.
Le personnage de Madame Guenon (dont on voit déjà l'ironie du nom) est une évangéliste qui incarne la crise de la croyance chrétienne. Elle est accompagnée de plusieurs jeunes filles appelées des « anges ». Toutes portent le nom d'une vertu chrétienne : Foi, Charité, Force, Chasteté, etc. Or, dès le départ, le vice est déjà présent puisque la Chasteté s'est absentée pour flirter avec un homme à bord tandis que l'Effort Créatif a « perdu ses ailes ». Madame Guenon s'avère quand à elle un escroc qui vend de l'espoir à des gens pour en tirer du profit, cela avec un profond cynisme : « le Salut ne fait pas le même bien quand on croit que c'est gratuit, était son axiome favori ».
Lady Throbbing et Mme Blackwater représentent l'aristocratie vieillissante. Oubliées du monde, elles utilisent aussi des expressions passées, dont il est dit qu'elles ont un « chic fin de siècle ». Rien à voir avec la nouvelle génération, des « jeunes à la page » dominés par Miss Runcible et Miles Malpractice. Ces derniers arrivent dans le roman par quelques expressions à la mode, « c'est exactement comme si on était dans un shaker à cocktail », « trop, trop écoeurant ! ».
La scène d'exposition nous montre d'emblée une société à plusieurs vitesses, où personne n'a l'air de communiquer vraiment.

(voir suite du développement : http://unityeiden.fr.nf/ces-corps-vils-evelyn-waugh/ )

Waugh décrit une génération trop jeune pour avoir été confrontée à la guerre. Les Bright Young People sont des enfants des années folles, en apparence pleinement intégrés à leur époque et pourtant les produits d'une aristocratie en plein déclin et de plus en plus ruinée. Sa voix incisive nous fait pénétrer une société frénétique, gouvernée par l'alcool, un monde de jeunes riches sans repères qui ne pensent plus qu'à s'amuser, ce qui fait dire à un ‘ancien' dépassé, M. Outrage : « Ils ont eu, après la guerre, une occasion comme aucune génération n'en a jamais eu. Il y avait toute une civilisation à sauver et à refaire – et, tout ce qu'ils ont l'air de faire, c'est les imbéciles ! ». C'est à un point tel que même cette terrible évangéliste, Mme Guenon, échoue son sermon lors d'une soirée qui rassemble les jeunes aristocrates. « Regardez-vous tels que vous êtes. », lance-t-elle pour jouer sur l'auto-culpabilité qui fonctionne assez bien sur les deux vieilles jumelles mais finit par faire un four à cause de l'intervention de Lady Cincumference, « En voilà une fichue impudente » et du rire de Miss Runcible qui déclenche une hilarité générale.
Chaque page est criblée de piques à l'adresse de l'Angleterre, des nouveaux mondains, et d'une modernité dont il ne cessera de critiquer les dérives grâce à sa capacité à mettre en exergue toute l'absurdité de son temps. Ainsi que le dira son fils Auberon Waugh : « Avant tout, il fallait rire ensemble de la folie du monde. »
Ces corps vils ravira donc les lecteurs à la recherche d'un humour incisif et intelligent, en marge des discours actuels.
Lien : http://unityeiden.fr.nf/ces-..
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Lorsque j'ai lu le résumé du livre, c'est vraiment le côté jeunesse dorée, soirées folles et excentricité qui m'ont attiré. La couverture quant à elle m'a intrigué bien plus qu'elle ne m'a plu. Il y avait quelque chose de perdu dans le regard de ce jeune homme en chapeau haute-forme, qui, maintenant que j'ai terminé le livre, prend toute sa signification de malsaise et d'étrangeté .

Pour tout vous dire : je n'ai pas aimé cette lecture. Je ne l'ai pas aimé pour deux raisons. Premièrement, je n'ai pas compris la moitié de ce que je lisais, probablement dû à une ambiance relevant presque de l'absurde. Deuxièmement, je n'ai pas aimé le style de l'auteur. Est-ce à replacer dans le cadre des années 30, époque à laquelle ce roman a été écrit ? Peut-être, mais je crois surtout qu'il y a quelque chose qui m'a totalement échappé dans ce récit et il me semble que c'est dû à une langue et un style trop ampoulé.

De ce que j'ai compris, l'auteur nous décrit le quotidien de la jeunesse dorée anglaise dans les années 30. Peut-être à la fin des années 30 d'ailleurs. Une société clairement faite de "m'as-tu vu", de rumeurs, de papiers que l'on qualifierait de "presse people" aujourd'hui. Un homme, M. Babillard, se fait le rapporteur de ces soirées et de chaque membres qui s'y trouve. Un "Gossip girl" en quelque sorte ! Evidemment, ne pas être invité dans ces soirées n'est pas tolérable et ce, jusqu'à un point qui peut pousser au suicide.
Expliqué comme cela, je trouve le sujet vraiment intéressant. le problème tient vraiment dans le style d'écriture.
Prenons pour exemple les discours entre les personnages : ils sont d'un absurde parfois totalement déstabilisant.
Exemple :
- ...Pauvre Adam !... dit tout à coup Nina.
- Pourquoi as-tu dit cela ?
- Je ne sais pas... Je crois que voici ta voiture.
- Nina, pourquoi as-tu dit "Pauvre Adam" ?
- ... J'ai dit ça ?... Oh ! je ne sais pas... Oh je t'aime tant et tant, tu sais !
- Je vais me marier demain. Pas toi ?
- Oui, sans doute, mon cher.

Cet exemple est un exemple parmi tant d'autres. Je dirais même que tout le livre est de cet acabit. Epuisant pour la compréhension. J'ai dû relire beaucoup de passages plusieurs fois, pour finalement continuer la lecture, même sans avoir compris.

Un dernier mot sur les personnages ? Dans la lignée de ce que je viens d'énoncer, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux, tout simplement car ils me sont apparus tellement étranges, presque sans âme, que je n'ai trouvé aucun repère, aucun attachement dans ce roman. Je n'ai ressenti aucune émotion, pourtant il est clair qu'il s'agit d'un sujet tragique et qui aurait pu se révéler tellement intéressant ! Je ne m'attendais vraiment pas à cela, c'est une grosse déception malheureusement.
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Satire de la société britannique, Ces corps vils, illustre par le biais de vignettes littéraires, prenant presque l'aspect de sketchs humoristiques, le théâtre de marionnette que peut représenter l'humanité la mieux policée. Salon d'hôtel, soirées mondaines, bals et réceptions, salle de rédaction, course automobile, voici autant de décors qu'utilise l'auteur pour mettre en oeuvre sa prose humoristique et burlesque. Vous rencontrerez un premier ministre malheureux en amour, une bande de jeune à la page, un jeune écrivain benêt, une dame évangéliste de haute volée accompagnée, telle une meneuse de revue, de sa troupe ailée d'anges et de vertus, une hôtelière sans gêne à l'ouïe curieusement biaisée, un aristocrate échotier sans scrupule, un commandant ivre diablement flagorneur et j'en passe....
L'auteur est particulièrement habile dans sa charge drolatique sur les futilités de la presse mondaine, friande de scandale, de calomnie et prescriptrice des dernières vanités de la mode et autres arguties vestimentaires. Une oeuvre certes un peu désuète, mais néanmoins assez drôle et distrayante, utilisant à merveille les ressorts d'un humour so british.
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Malgré de sévères longueurs, Ces corps vils demeure une exaltante capsule temporelle de l'Angleterre à l'aube de la seconde Guerre Mondiale.
Avec une dimension diablement mondaine sortant tout droit d'un drame bourgeois frenchy, le récit parvient à titiller férocement les absurdités de son temps à travers d'étonnants portraits.
C'est avec un réel amour du théâtre de la situation et du verbe qu'Evelyn Waugh, la fleur au fusil, dépeint des britanniques encore insouciants, aux problèmes frivoles et insignifiants : à quelques mois de la débâcle, l'heure est à la débauche et aux commérages, pour notre plus grand plaisir !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Carotte regarda hors de l’avion :
- Dis donc, Nina, cria-t-il, quand tu étais petite, est-ce que tu as eu à apprendre dans un livre de morceaux choisis une poésie qui parlait de : « cette île porteuse du sceptre, cette terre de majesté, cet ceci ou cela Eden ? Tu vois ce que je veux dire : cette heureuse race d’hommes, ce petit univers, cette précieuse pierre enchâssée dans l’argent de la mer…
Cette parcelle bénie, cette terre, ce royaume, cette Angleterre,
Cette nourrice, cette matrice féconde en royaux souverains
Craints par leur race, illustres par leur naissance… » (I).
Après, je ne sais plus. Quelque chose au sujet d’un juif entêté. Mais tu vois le truc que je veux dire ?
- C’est dans une pièce.
- Non : un livre de morceaux choisis bleu.
- J’ai joué dedans !
- Eh bien ! Il se peut qu’on l’ait mis dans une pièce depuis. C’était dans un livre de morceaux choisis bleu quand je l’ai appris. En tout cas, tu vois ce que je veux dire ?
- Oui, pourquoi ?
- Eh bien ! Je veux dire, hein, tu n’as pas l’impression, en quelque sorte, comme ça dans les airs et en regardant par terre et en voyant tout en dessous. Je veux dire, ça ne te fait pas un peu cette impression, si tu vois ce que je veux dire ?
Nina regarda vers le bas et vit, incliné à un angle singulier, un horizon débridé de faubourgs en briques rouges, des grand’routes pointillées de petites voitures, des usines, les unes au travail, les autres vides et tombant en ruines ; un canal qui ne servait plus ; des collines lointaines semées de villas ; des mâts de télégraphie sans fil et des lignes aériennes de force ; les hommes et les femmes étaient imperceptibles, sauf sous la forme de points minuscules ; ils étaient là, qui se mariaient, qui faisaient leurs commissions, qui gagnaient de l’argent et qui avaient des enfants. Le décor fit une embardée puis s’inclina de nouveau, parce que l’aéroplane venait de rencontrer un courant aérien.
- Je crois que je vais avoir mal au cœur, dit Nina.

(I) Richard II de Shakespeare, acte II, scène 1
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Il y avait dans les escaliers des relents d'éther qui rappelèrent à Adam les fois où, en attendant de l'emmener, il s'était assis sur le lit de Nina pendant qu'elle maquillait son visage. Elle lui faisait invariablement tourner le dos jusqu'à ce que ce fût fini, car elle avait, en ce qui concernait cette seule et unique partie de sa toilette, un sens très prononcé de la pudeur, contrastant curieusement en cela avec certaines jeunes filles qui mourraient plutôt que de se laisser voir en combinaison et qui, néanmoins, affichent ouvertement devant n'importe qui un visage dépourvu de fard.
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Ils déjeunèrent chez Espinosa - un seul restaurant à Londres était plus cher que celui-là - il était plein de toile cirée et de verre de Lalique, et le genre de gens qui aimaient ce genre de choses y allait continuellement et disant combien c'était affreux.
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« Les guerres n’éclatent pas, aujourd’hui, parce que les gens le veulent. Nous désirons ardemment la paix, nous remplissons nos journaux avec des conférences sur le désarmement et l’arbitrage, mais il y a dans tout l’ensemble de l’ordre mondial une instabilité radicale et, bientôt, nous nous rejetterons tous tout droit dans la gueule de la destruction, tout en proclamant nos intentions pacifiques. »
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Ils ont eu, après la guerre, une occasion comme aucune génération n’en a jamais eu. Il y avait toute une civilisation à sauver et à refaire – et, tout ce qu’ils ont l’air de faire, c’est les imbéciles
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Vidéo de Evelyn Waugh
Pour consulter les titres parus dans cette collection : https://www.lesbelleslettres.com/collections/20-memoires-de-guerre
La collection Mémoires de guerre a pour but de publier des textes inédits ou oubliés d'écrivains, de journalistes, de soldats sur les conflits qu'ils ont vécus. Celle-ci a débuté à l'automne 2012 avec la publication de deux auteurs majeurs : Curzio Malaparte avec La Volga naît en Europe récit de son expérience de correspondant de guerre sur le front russe durant le second conflit mondial et Winston Churchill, avec, son tout premier ouvrage, inédit en France, La Guerre de Malakand dans lequel le futur prix Nobel de littérature raconte, en 1897, sa guerre en Afghanistan. .
Si la collection a publié à parts égales ces dernières années les grands classiques du genre, parmi lesquels les écrits de John Steinbeck, Martha Gellhorn, Eugène Sledge, Evelyn Waugh, elle a aussi accueilli des auteurs contemporains. Des militaires français comme le commandant Brice Erbland, pilote d'hélicoptère en Afghanistan et en Libye, Guillaume Ancel et ses témoignages sans concessions sur la guerre en ex-Yougoslavie et au Rwanda, André Hébert, jeune militant communiste parti se battre aux côtés des Kurdes contre Daech, la journaliste Pauline Maucort et ses portraits de soldats victimes de stress post-traumatique ou encore les officiers de la Légion étrangère qui ont témoigné dans un ouvrage collectif. La collection vient également d'obtenir le prix Erwan Bergot 2020 pour le texte du dernier Compagnon de la Libération, Hubert Germain.
Mémoires de guerre est dirigée par François Malye, petit-fils d'un des fondateurs des éditions Les Belles Lettres et grand reporter au magazine le Point. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques : Histoire secrète de la Ve République (en collaboration, La Découverte, 2006) ; Napoléon et la folie espagnole (Tallandier, 2007) ; François Mitterrand et la guerre d'Algérie (avec Benjamin Stora, Calmann-Levy, 2010) ; La France vue par les archives britanniques (avec Kathryn Hadley, Calmann-Lévy, 2012 . De Gaulle vu par les Anglais, Calmann-Lévy, 2020, reédition) Camp Beauregard, Les Belles Lettres, 2018.
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