Faites vos jeux

Voici mon retour de lecture sur Faites vos jeux de Philippe Djian.
Pour dissuader ses enfants de venir troubler la tranquillité de sa vie insulaire, Victor est prêt à tout, même à jouer les vieillards séniles.
Mais alertés par des mouvements bizarres sur son compte en banque, Edith et Jonas débarquent chez lui.
Peu après, une tempête se déclenche, isolant l'île du reste du monde. Victor, Edith et Jonas sont contraints de se parler et de renouer avec leur passé.
Faites vos jeux m'a permis de découvrir l'écriture de Philippe Djian et j'avoue ne pas être totalement convaincue par cette découverte.
Ce roman est une sorte de huit-clos familial. Tandis que la tempête se déchaine dehors ; Victor et ses enfants vont régler leurs comptes.
L'atmosphère est moite, on a l'impression d'étouffer sur cet île. Pourtant le vent souffle fort, très fort..
J'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'histoire, j'ai parfois dû m'accrocher pour terminer ce roman.
Je ne me suis pas attaché aux personnages, qui m'ont semblés assez ennuyeux.
Je viens de terminer Faites vos jeux et j'avoue ne pas trop savoir ce que je ressens vis à vis de cet ouvrage.
Je ne sais pas trop quoi en penser, d'où le trois étoiles.

Victor se fait vieux.
Il vit seul sur une île .
Son fils vient régulièrement le voir depuis le continent.
Sa fille s'occupe de ses papiers et de ses comptes, mais ne lui parle plus depuis vingt ans.
Exceptionnellement, ses deux enfants sont sur l'île lorsque une tempête comme on en a jamais vues éclate et ravage tout, faisant des morts..
C'est une sorte de huis-clos familial sur une petite île touristique.
Et malgré le vent du large qui souffle de manière démoniaque, l'atmosphère est étouffante.
Comme souvent chez Philippe Djian, je trouve la mise en place de l'histoire assez confuse.
On s'y perd un peu.
J'avoue ne pas avoir été passionnée par cette histoire, par les personnalités des personnages.
C'est presque Victor qui m'a semblé le plus sympathique et le moins tordu.
La vie sur l'île, les rancoeurs entre habitants sont plutôt bien rendus.
Encore une fois je me retrouve plutôt perplexe après une lecture de cet auteur , sans savoir si j'aime ou pas.

J'aurais aimé dire du bien de ce roman, Philippe Djian étant un de mes auteurs favoris, j'étais comme habituellement en attente d'un bon moment de lecture.
Mais là, malheureusement rien n'a fonctionné.
Après un bon départ à la suite d'Edith et Jonas venu rendre visite à leur père dont le mémoire commence à « battre la breloque », en vue d'organiser sa vie future en Ehpad, et aussi pour l'éloigner l'éloigner de Magalie qui semble en vouloir à son argent.
Un soir de tempête, alors que l'île est coupée du monde Edith et Jonas vont se confronter à leurs démons.
La mise en place de l'intrigue m'a semblé poussive, les personnages sans envergure. Il m'a été difficile de leur accorder la moindre sympathie à part peut-être pour Victor qui compte bien passer le temps à sa guise en se moquant du jugement fut ce celui de ses enfants.
Ce roman n'est donc pas à mon sens la meilleure façon de découvrir l'auteur car nous sommes loin de « 37°2 le matin » ou « Bleu comme l'enfer » pour n'en citer que deux.
Merci à NetGalley et aux Editions Julliard.
#Faitesvosjeux #NetGalleyFrance

La vie insulaire, des relations familiales chaotiques, une tempête qui bloque tout, le résumé me tentait bien. J'imaginais un père et ses deux enfants, contraints enfin de se parler après toutes ces années, de laisser sortir le feu qui les ronge depuis tant de temps. Alors il y a eu un peu de ça mais le reste était assez loin de ce que j'avais imaginé. Pour tout vous dire, bien que le roman soit court, j'ai ressenti de l'ennui. Je ne me souviens pas avoir déjà lu cet auteur et je ne pense pas être une bonne cliente pour son style d'écriture. Dans ce roman, il y a des dialogues mais sans ponctuation alors j'ai dû parfois m'accrocher pour savoir qui parlait à ce moment-là, je ne vous dis pas le nombre de retours en arrière faits pendant que je lisais pour tenter d'éclaircir les choses. C'est désagréable et usant.

Et pourtant, il y a des moments de grâce, des bouts d'émotion qui touchent de temps à autre. Parce que l'idée aurait pu me plaire, parce que l'humain est tellement complexe et qu'il y a mille choses à en dire. Malheureusement, l'histoire se situe plus sur l'île que sur la famille, plus sur le présent que le passé. Les personnages ne m'ont inspirée aucune empathie, aucun attachement. Je suis passée complètement à côté, peut-être que ce roman vous ressemblera un peu plus que moi.

De Philippe Djian, j'ai beaucoup aimé "37,2° le matin", "Bleu comme l'enfer", "Echine". Alors j'ai emprunté à la médiathèque son dernier roman.
Celui-ci se déroule de nos jours, sur une île (non nommée), reliée au continent par un ferry.
,Les narrateurs sont à tour de rôle, Edith, quadragénaire, et Jonas, son frère, et c'est un peu déroutant au départ. Edith, inflexible, qui déteste son père et Jonas sont venus sur l'île de leur enfance voir leur père, Victor, qui vieillit et semble mal en point pour le mettre en EHPAD.
Mais Victor est amoureux et veut épouser Magalie.
Un ouragan se déchaîne les obligeant à rester sur l'île et cohabiter, entre eux et avec les habitants de l'île, notamment Joël, ancien amoureux d'Edith, et son frère Antony. Edith et Jonas sont des êtres tourmentés, en mal d'amour, fumant des joints pour se sentir un peu mieux. le frère et la soeur sont fusionnels, en froid avec leur père. Victor est amoureux de Magalie mais pas proche de ses enfants.
Ils forment deux clans qui restent chacun sur ses positions, aucun ne faisant le premier pas vers l'autre.
Philippe Djian nous laisse entrevoir leurs difficultés à communiquer et se pardonner les erreurs passées, en nous distillant au fil des pages les raisons de leurs conflits.
J'ai lu ce roman assez court d'une traite, m'attachant plus à l'île qui m'a rappelé Belle-Ile, qu'aux personnages.
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