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EAN : 9782709665230
304 pages
J.-C. Lattès (21/08/2019)
3.33/5   63 notes
Résumé :
Que répondre à un homme qui vous met au défi de l'empêcher de se suicider le soir du réveillon ?
Que vous allez l'aider, bien sûr, à changer d'avis.
Surtout si, hasard ou prédestination, vois avez déjà été confronté à la même sommation trente ans plus tôt par votre propre père.
Marionnettiste célèbre, Lucie Paugham va ainsi commettre l'imprudence de faire entrer un inconnu dans sa vie. Au risque de mettre en danger tout ce qu'elle a construit.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Court et brillant roman, original pour ses personnages et son histoire.

Le monde des marionnettistes est, comme le stipule l'auteur, un monde méconnu, la contraignant à rétablir des vérités de base à chaque fois qu'elle l'évoque :

non elle n'officie pas derrière un théâtre de guignol
non ce ne sont pas des spectacles pour enfant
non elle n'est pas ventriloque.

Ces malentendus maintes fois corrigés, elle doit une fois de plus les lever pour Alexandre, assis devant elle, et à qui elle propose un emploi de récitant pour son spectacle. L'homme recèle une part de mystère, les circonstances de leur rencontre sont plutôt inattendues (alors qu'ils assistaient seuls à la projection d'un film dans un cinéma, ce parfait inconnu menaça de se suicider lorsqu'ils durent se séparer).

Il n'est pas utile d'être fin psychologue, pour soupçonner que cet homme est psychopathe, pas dangereux sans doute, mais sûrement pas fiable. Elle l'embauche cependant. Parce qu'il l'a émue? Parce qu'il a une voix d'or, parfaite pour le job? Parce que le père de la narratrice des années plus tôt avait mis sa menace à exécution en se pendant dans le garage?


Grain de sable dans le rouage, l'irruption de cet homme va faire voler en éclat l'équilibre instable sur lequel s'organise sa vie.

C'est vif, mis en valeur par une écriture dynamique, des dialogues authentiques. Malgré le sujet plutôt grave, l'humour (parfois un peu noir) allège le propos et rend la lecture jubilatoire.

Une très belle découverte pour cette rentrée littéraire 2019.
#LePlusFouDesDeux #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Le père de la narratrice s'est donné la mort lorsqu'elle avait quinze ans. Des décennies plus tard, le drame, douloureusement enseveli par la famille sous une chape de silence, refait soudain surface, lorsque, devenue marionnettiste et auteur de spectacles reconnus, Lucie se sent obligée de venir en aide à un inconnu qui menace de se suicider. Cette intrusion du passé et d'un homme profondément ébranlé dans le fragile équilibre que s'est construit Lucie, aura des répercussions auxquelles personne ne s'attendait.


Un je ne sais quoi d'originalité agrémente ce récit qui entraîne le lecteur, charmé et curieux, dans l'univers très personnel de Lucie. Les thèmes abordés sont nombreux : entre le poids de la culpabilité suscitée par le suicide d'un proche et le travail de sape du déni et des secrets, la difficulté de se construire dans une relation parentale sclérosante à vie, les réflexions sur la création artistique et la découverte de l'art de la marionnette, l'intérêt rebondit sans jamais fléchir, savamment entretenu par une intrigue riche en surprises. La plume affûtée de Sophie Bassignac a l'art du mot juste et nous dessine des personnages tout en nuances et contrastes, évoqués avec tant de vérité qu'ils en crèvent les pages.


Eclairé par une pointe d'humour décalé et parfois cruel, pimenté d'observations percutantes et rédigé dans un style dynamique, voici un roman très attachant, doté d'une singulière personnalité et d'une vraie authenticité. Une très jolie surprise et un très gros coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Qui tire les ficelles de la marionnette ?

Qui va être la marionnette de l'autre ? Qui manipule qui?

Voici un roman hors norme, original qui nous dévoile un monde méconnu : celui des marionnettistes, un ART ignoré et mal compris.

Lucie Paugham célèbre marionnettiste, exerce un métier millimétré qui exclut tout forme d'amateurisme , sa créature « Théodora » est une star .

La désinvolture peut la renvoyer à une scandaleuse condition d'objet.

Lucie dotée du sens aigu de la discipline et de l'aptitude précieuse à s'extraire de tout ce qui la dérange , d'un humour pétri d'humanité rencontre lors d'une projection dans un cinéma, Alexandre Lannier, un homme mystérieux qui menace de se suicider , plombé par un tas de clichés , aux gestes de refus minuscules, aux hochement de tête discordants qui suggèrent des non - dits inquiétants et / ou douloureux donnant l'impression qu'il cherche à se débarrasser de lui - même , complexe, inconséquent——- la peur était au centre de sa vie——

Lucie lui propose de devenir son assistant , de lui tendre la main ....au risque de mettre en danger tout ce qu'elle a construit méticuleusement après le suicide de son propre père quelques jours avant ses quinze ans ,....Il y a plus de trente ans ...

Alexandre viendrait - il à point nommé lorsque la tranquillité se mettait à enliser Lucie?

Quand elle commençait à se trouver si ennuyeuse?

Je n'en dirai pas plus.

C'est un roman très bien écrit , à l'écriture dynamique ,qui parle de l'enfance et du deuil, d'ILLUSION, de magie et de MANIPULATION , de création obsessionnelle, de non - dits , sujets tabous et suicides au ton décalé , à l'humour noir , jalousie , folie , remises en question, désir de vengeance , et surtout essentiellement une réflexion Intelligente , lucide , à propos de la PLACE de l'art , de la passion, de la vie d'artiste, de la créativité , des artistes en mal de muse,.
«  Notre art est un vase clos. »

«  L'artiste ne connaît pas la nostalgie parce que pour lui, rien ne meurt . Il n'est jamais vraiment triste et s'il se tue c'est parce ce qu'il a tout dit , comme s'il s'était vidé de sa substance . »
«  Je suis une artiste et la vérité n'est pas mon fort . »
C'est aussi l'autoportrait d'une noirceur jubilatoire et sans concession d'une artiste totale livrée à des passions qui la dépassent .

Un suspense psychologique qui tient en haleine le lecteur....

Je ne connais pas l'auteur, roman emprunté, intriguée , à cause du titre à la médiathèque .

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Marionnettiste célèbre, Lucie Paugham ne se remet pas de ne pas avoir réussi à sauver son père d'un suicide qu'il avait annoncé il y a trente ans.

Alors, lorsqu'un inconnu l'aborde dans un cinéma un 31 décembre, en la mettant au défi de lui trouver une seule raison de ne pas passer à l'acte, Lucie va sentir les affres de la culpabilité remonter à la surface et va se croire obligée de veiller sur ce candidat au suicide.

Elle décide alors de l'embaucher comme voix de sa marionnette fétiche lors de son prochain spectacle, décision qui va faire s'écrouler tout son édifice professionnel et familial.


"Le plus fou des deux "de Sophie Bassignac ( qui nous avait déjà séduit avec son précédent roman, "Séduire Isabelle A") est un roman étonnant, au ton singulier et déroutant, qui intrigue déjà par le métier du personnage principal, celui de marionnettiste loin ici de l'image traditionnelle du spectacle de Guignol. ( et évidemment loin de l'image dressée par Pierre Bachelet dans la chanson éponyme)

Ici, la romancière choisit une profession qui n'a rien d'anodin puisqu'il est abondamment fait question de manipulation et de savoir en fait qui tire les ficelles dans un jeu de chat et de la souris.

Lucie, l'héroïne du roman de Sophie Bassignac, est un personnage aussi complexe que peu sympathique, dont la culpabilité et les réactions étranges suite à l'irruption de ce personnage pasolinien en diable qu'est Alexandre Lanier va l'amener dans une spirale aussi infernale qu'homérique.

Un portrait d'une femme attachante, malgré ( grâce à ) ses maladresses et ses défauts , et une description toute en finesse d'un milieu peu usité par la fiction. Un ton mi décalé, mi cruel, et une jolie découverte de cette rentrée littéraire.
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Je remercie les éditions J.-C. Lattès pour l'envoi, via net galley et en avant-première, de le plus fou des deux de Sophie Bassignac. Il s'agit d'un roman de la rentrée littéraire, il sortira le 21/08/2019 toutefois il est possible de le pré-commander :)
Que répondre à un homme qui vous met au défi de l'empêcher de se suicider le soir du réveillon ?
Que vous allez l'aider, bien sûr, à changer d'avis.
Surtout si, hasard ou prédestination, vois avez déjà été confronté à la même sommation trente ans plus tôt par votre propre père.
Marionnettiste célèbre, Lucie Paugham va ainsi commettre l'imprudence de faire entrer un inconnu dans sa vie. Au risque de mettre en danger tout ce qu'elle a construit...
Le plus fou des deux est un très bon roman. C'est le premier que je lis de la rentrée littéraire et cela promet un bon cru, si tous les romans sont comme celui-ci :)
Je découvre avec ce roman la plume de Sophie Bassignac et je suis conquise.
Ce roman est jubilatoire. Il est très bien écrit, avec une plume incisive qui fait mouche.
L'histoire est assez simple, un homme dit à une femme dans un cinéma qu'il a envie de se suicider. Curieux hasard, c'est la seconde fois que Lucie entend cette phrase. Alors qu'elle regardait un film avec sa soeur, leur père avait dit la même phrase, sur le ton de l'humour.. sauf qu'il s'était réellement suicidé...
Lucie décide donc de tendre la main à cet homme...
Lucie est une femme qui a un métier que peu ont car elle est marionnettiste. Sa créature, assez surprenante et qui dort dans une boîte se prénomme Théodora. UN nouveau spectacle est prévu, elle cherche pour cela une voix et décide qu'Antoine sera cette voix..
Evidemment, rien va ne se passer comme prévu.. Les souvenirs vont remonter y compris une marque de son enfance qu'elle aurait préféré ne pas réveiller (mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas trop en dévoiler...).
Le plus fou des deux est un roman qui parle de secrets de famille, de l'enfance, des souvenirs, du deuil aussi.. de désir de vengeance.. Et puis d'illusion, magie, manipulation... Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman captivant, très bien ficelé et que j'ai pris énormément de plaisir à lire.
Je lui mets un très gros cinq étoiles, et je vous invite à le lire à votre tour.
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Philippe avait la grippe. Il avait repoussé son voyage en Afrique du Sud et traînait sa misère à la maison. Nous vivons ensemble depuis vingt ans mais notre appartement ressemble plus à une gare de transit qu’à un lieu où nous nous posons. Philippe malade et moi coincée dans mon sas pré-spectacle, nous imitions une vie de couple ordinaire et faisions l’expérience de la promiscuité. Assommé par la fièvre, Philippe ressemblait à ces jouets mécaniques qui, arrêtés dans leur course par un obstacle, cherchent en brûlant l’énergie de leur pile comment se retourner pour reprendre leur course en sens inverse. Incapable de se concentrer, il ouvrait des livres qu’il abandonnait sur le canapé, son habituel enthousiasme en berne et son humeur maussade. Souffrants, les hommes sont des enfants qui veulent qu’on leur prépare les coquillettes que leur faisaient leurs mères. Sa présence prolongée à la maison s’apparentait à une expérience périlleuse. Perturbée, notre habitude de n’en avoir aucune se déréglait exactement comme son opposée chez les autres.
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Certains êtres, une fois apparus dans notre vie, nous condamnent au manque. Même délivrée du sentiment de haine qui m’avait attachée à lui, savoir Alexandre quelque part où je n’étais pas m’était presque intolérable. Cet homme faisait désormais partie de mon existence. Je ne voulais plus le figer dans l’ambre comme l’araignée de mon cauchemar, je voulais le voir vivre, l’écouter parler, le voir marcher sur la scène, géant vacillant et vrai tragique réduit à une triste condition de perdant dans un monde qui ne prenait pas le temps de l’attendre. 
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INCIPIT
Jamais je ne serais allée voir ce blockbuster américain autrement que contrainte et forcée. Et forcée, je l’étais. Il y avait même urgence. Mon ami Dominique André avait travaillé sur les effets spéciaux de ce gadget hollywoodien et nous devions nous retrouver quelques jours plus tard à l’occasion d’un colloque. Je ne pouvais décemment pas me rendre à notre rendez-vous et lui dire que je n’avais pas encore vu Venus backwards, le film de sa vie qui, depuis deux mois, enfiévrait la capitale à la manière d’une maladie contagieuse. Par ailleurs, je me voyais mal lui servir en guise d’excuse que je ne supporte plus les foules agglutinées dans les musées, les théâtres et les cinémas. L’excuse toutefois n’aurait pas été bidon. J’ai un vrai problème avec les rendez-vous obligatoires. Faire la queue m’humilie et la liesse me dérange. Le consensus m’emmerde tout autant que le succès programmé, le bruit et les pop-corn. Ceux que mon refus de participer agace ne manquent pas de me rappeler que cette ferveur généralisée devrait me réjouir car je suis la première à en profiter. C’est vrai que je suis une artiste qui depuis des années remplit les salles de spectacles de ce public, qu’en d’autres circonstances j’évite avec soin. Pourtant, s’ils savaient combien je regrette le hasard, qui autrefois faisait s’échouer des paumés par petits groupes dans les bouis-bouis mal éclairés et mal chauffés où je me produisais avec mes marionnettes. Tout le monde pense que le succès est une valeur refuge qui, une fois obtenue, devient ce gros lot qu’on a le devoir de faire fructifier, sans se poser de question. Désormais, je laisse dire et face aux critiques, j’ai pris le parti de garder pour moi ce genre de considérations. Je n’essaie plus de faire comprendre aux gens que les sentiments ambivalents, jamais réglés, jamais apaisés, mi-passionnés, mi-haineux que l’artiste entretient avec la foule ne sont pas des états d’âme de riches.
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J’ai passé ma vie à ne pas vouloir ressembler à ma mère. Aujourd’hui encore, je reste vigilante même si mon existence est aux antipodes de la sienne. Pourtant, quand je lui rends visite, deux ou trois fois par an, notre ressemblance physique me brise le moral à la manière d’une mauvaise habitude qu’aucun effort ne pourra jamais corriger. Je me vois dans trente ans et ce que je constate me déplaît souverainement. J’imagine que mes rondeurs deviendront son embonpoint, que ma peau aura la tremblotante mollesse de ses bajoues de cocker et que mon cul plat s’évasera comme le sien. Ma mère nous a donné sa laideur en héritage. Je n’y peux pas grand-chose
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Ce qui chez elle n'est pas humain a une valeur inestimable, car c'est là que la fascination entre en jeu. Dans cet interstice où chacun se demande qui est cette apparition ni tout à fait humaine ni tout à fait objet.
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Videos de Sophie Bassignac (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Bassignac
Chaque vendredi matin, Valérie Expert vous donne rendez-vous avec Gérard Collard, Rosa Tandjaoui et Lydie Zannini pour leurs coups de c?ur... Voici les références des livres présentés dans l'émission du 06 septembre 2019 :
Orléans: roman de Yann Moix aux éditions Grasset https://www.lagriffenoire.com/1012078-romans--orleans---roman.html
Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-paul Dubois aux éditions de l?Olivier https://www.lagriffenoire.com/1010673-divers-litterature-tous-les-hommes-n-habitent-pas-le-monde-de-la-memefacon.html
On ne meurt pas d'amour de Géraldine Dalban-Moreynas aux éditions Plon https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=1014259&id_rubrique=1
Les guerres intérieures de Tong Cuong aux éditions J-C Lattès https://www.lagriffenoire.com/1011746-romans--les-guerres-interieures.html
Le plus fou des deux de Sophie Bassignac aux éditions J-C Lattès 9782709665230
Rien n'est noir de Claire Berest aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/1011542-romans--rien-n-est-noir.html
Les petits de Décembre de Kaouther Adimi aux éditions Seuil https://www.lagriffenoire.com/1010618-divers-litterature-les-petits-de-decembre.html
La Grande escapade (Littérature française) de Jean-Philippe Blondel aux éditions Buchet-Chastel https://www.lagriffenoire.com/1010927-romans--la-grande-escapade.html
Juke-Box de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket (PAS DE COUVERTURE) https://www.lagriffenoire.com/21556-poche-juke-box.html
Passage du gué de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket 978-2266172707
Le Baby-sitter de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/96993-article_recherche-le-baby-sitter.html
Mariages de saison de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/65467-divers-litterature-mariages-de-saison.html
06h41 de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/21687-divers-litterature-06-h-41.html
Le grand Elysium Hôtel de Timothy Findley aux éditions 10-18 https://www.lagriffenoire.com/?fond=recherche
La vie en chantier de Pete Fromm et Juliane Nivelt aux éditions Gallmeister 9782351781968
Mon année de rep
+ Lire la suite
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