AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782824644769
186 pages
City Editions (05/10/2016)
3.22/5   23 notes
Résumé :
A l'automne 1908, l'extravagante marquise Casati s'installe au Ritz avec son léopard, ses lévriers, son perroquet, ses singes et son boa. Rien que de très normal. Mais son séjour est ensuite troublé par une série de vols et d'assassinats.
Les riches hôtels particuliers de la place Vendôme sont méthodiquement cambriolés. Quant à la boutique Van Cleef & Arpels, elle a été pillée au nez et à la barbe des bijoutiers ! Sans parler de l'homme assassiné sur le toit ... >Voir plus
Que lire après Madame la marquise et les gentlemen cambrioleursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,22

sur 23 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis
La marquise a eu une vie trépidante, égérie des créateurs de modes, muse des poètes et des peintres, prise pour modèle par des cinéastes hélas elle finira dans l'anonymat et ruinée à Londres en 1957. Des rétrospectives seront entreprises par des grands noms de la couture tel qui Galliano et Lagerfeld dans les années 90 et 2000.

Quand à la série policière, je ne la trouve pas à la hauteur de cette femme; chaque chapitre met en scène une affaire de vol et la marquise dans le rôle enquêteur résout l' énigme en quelques mots.

on se croirait dans une parodie ou une caricature , Arsène Lupin est remplacé par Alfred Lupin quand Edgar Allan Poe, il est lui remplacé par Edgar Alain Paut.

J'ai abandonné à la moitié du livre, ma PAL est pleine d'autres oeuvres à découvrir.
Commenter  J’apprécie          171
J ignorais que la marquise Casati était un personnage réel vedette des Années Folles et de la Belle Epoque , par parenthèses ces périodes étaient folles et belles pour ceux qui avaient de gros moyens pour les autres..........., mais baste mon propos ne se veut ni aigri ni polémique .Donc j ai sauté à pieds joints dans, l hélas ,incontournable Wikitruc pour me renseigner sur la donzelle Bon sur les images elle ressemble à un haricot vert avec des yeux de hibou , mais à la lecture c 'était une des égéries de tout ce petit monde qui planait au dessus du commun des mortels bondissant de Ritz en hôtels particuliers , en villa sur la côte mais c était un autre temps ..........heu c est sûr ça ? .Voilà pour le personnage . Maintenant le bouquin .J aime Lenormand j ai tous les Ti et les Voltaires mais là c est nettement en dessous, une sacré marche même . d'abord ça manque de spontanéité et téléphoné comme par exemple un tir forcé au foot ( vous voyez ce que je veux dire ) Ce n est pas loufoque et hilarant comme les aventures de François -Marie, ni Ironique -et subtil comme les enquêtes de jen - tsie et ses épouses ( même si certaines ont une connotation plus sinistres voir "La Longue Marche du Juge Ti " qui dévoile une solide cruauté du régime de l époque ). Je vais simplement dire que c est une curiosité romanesque assez sympa et pi' c est tout !
Commenter  J’apprécie          140
Un libro dagli spunti interessanti, che è un connubio di fatti e persone esistite e di invenzioni e personaggi fittizi. È una sorta di raccolta di novelle ambientate nel 1908 con un comune denominatore rappresentato dalla protagonista, la marchesa Luisa Casati, momentaneamente risiedente a Parigi presso l'Hotel Ritz e le sue sfide con un ladro gentiluomo. Ricorda, come idea, struttura e costruzione, “L'Agence Barnett et Cie” o anche “Les huit coups de l'horologe”.
L'ho trovato un po' ostico da leggere. Più volte sono tornata a riprendere passaggi precedenti. Alcune frasi non le ho affatto comprese e in alcuni casi ho avuto l'impressione che si potesse trattare di espressioni particolari o idiomatiche, forse qualche gioco di parole che, non essendo io di lingua francese, non ho recepito.
A ogni modo, nonostante tutto l'ho trovata una lettura piacevole e a tratti divertente (penso per questo alle sortite di Gigi il ghepardo in giro per Parigi, o ai tentativi maldestri di Galuchard di mettere le mani su Lupin, o allo psicologo alle prese con la marchesa e il ladro, o all'arrivo di Gabriele D'Annunzio al Ritz, o a Lupin travestito da donna, due volte), in grado di allietare senza divenire pensante né avere troppe pretese di autenticità, nonostante cenni storici sparsi un po' ovunque. Il mio capitolo preferito è sicuramente il nono, nel quale Luisa Casati, Alfred Lupin e Galuchard vengono radunati assieme per tirare le somme di una faccenda che ha avuto il suo inizio immediatamente dopo (o forse poco prima) l'arrivo della marchesa a Parigi. Per secondo, direi l'ultimo capitolo che mi ha fatta sorridere al pensiero dei due protagonisti che si incontrano a più di quarant'anni di distanza dal loro primo scontro e giocano come ragazzini nonostante l'età.
Ho un dubbio, anzi due. Il primo: essendo il libro imperniato sugli incontri/scontri fra la Casati e un Lupin (tale Alfred, sedicente fratello di Arsène), non riesco a comprendere perché il titolo di questo romanzo-raccolta si riferisca a “gentlemen cambrioleurs”, quindi plurale, quando di cabrioleur (gentleman o meno che sia) ne compare sempre e solo uno (e neppure l'originale). Il secondo si rifà in parte al primo: a che pro, mi sono più volte chiesta durante la lettura di questo libro, viene inventato un fratello di Arsène Lupin, quando alla fin fine compare un unico ladro e quando quello che fa Alfred poteva tranquillamente farlo Arsène, con risultati perfino migliori oserei dire (a volte Alfred mi è parso un poco impacciato; una stranezza considerando che dovrebbe essere una sorta di maestro nel suo campo)? E perché, similmente, viene piazzato nel romanzo un ispettore Galuchard nuovo di zecca, quando si poteva prendere Justin Ganimard e fargli fare esattamente le medesime cose (anche qui forse con un po' più di malizia, dato che questo ispettore mi ha ricordato il Guerchard della serie televisiva degli anni '70 e il suo essere un po' troppo imbranato)?

P.S. FR -> Annotation pour l'auteur: en italien le titre de courtoisie et de respect “Monsieur“ suivi par un nome propre masculin ou aussi par un titre professionnel veut une troncature de la dernière lettre. Donc c'est “Signor Grabriele D'Annunzio“ par exemple, pas “Signore“.
Commenter  J’apprécie          10
Luisa, marquise Casati, séjourne au Ritz à Paris au début du XXÈME siècle. A cette époque, le célèbre cambrioleur Alfred Lupin, frère d'Arsène, défraie la chronique. Hélas pour lui la marquise italienne est très perspicace et dejoue toutes ses intrigues.
Frédéric Lenormand aime décidément les personnages de marquises excentiques: Luisa rappelle Emilie dans sa série Voltaire mène l'enquête, mais la première est plus extravagante encore. Elle a laissé d'elle le souvenir de léopards, boas, de fêtes ruineuses... d'ailleurs la plus riche héritière d'Italie a fini dans le dénuement.
Les chapitres racontent donc chacun une petite aventure de la marquise, et Alfred Lupin traîne toujours dans Les parages. Les lecteurs d'Arsène retrouveront Galimard renommé Galuchard.
Les frasques de la marquise sont toujours l'objet de belles images de Lenormand. le seul reproche que je pourrais lui faire est qu'il enchaîne trop vite les métaphores: nous n'avons pas le temps d'en digérer une qu'en voici une autre, et une autre encore. Cette cascade est parfois un peu lourde voire indigeste par moments car cela donne un côté trop loufoque au roman, ce que je n'apprécie pas.
En revanche j'ai beaucoup aimé l'oeuvre et je la redirai certainement.
Commenter  J’apprécie          30
Mêlant personnages réels et personnages fictifs, Frédéric Lenormand imagine un roman à l'humour décapant et "corrosif".
En ce qui me concerne, j'avais vu passer le nom de l'excentrique Marquise Cassati, mais, elle n'avait guère retenu mon attention tant son univers / son mode de vie se trouvait au antipode du mien. Tout comme son caractère d'ailleurs.
On découvre également que dans la famille Lupin, les divers membres exercent le "sain" métier de cambrioleur avec talent, même si l'ombre du grand Arsène Lupin plane sur les autres membres de la famille, voire même les écrase.
C'est léger, amusant. Enfin bref, on passe un excellent moment de détente en compagnie des divers protagonistes évoluant au fil des pages, qu'ils soient réels ou non, qu'ils soient "horripilante", envahissant comme la Marquise de Cassati.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Chacun sur son trottoir, nous atteignîmes le Victoria and Albert, où se tenait une exposition intitulée Britain and Napoleon sur la propagande impé- riale dans les arts décoratifs – la politique, quand elle est bien entendue, s’étend à toute chose, on sait cela depuis les pharaons. Le V&A, bâtiment de pierre et de brique, tient de l’usine, de la basilique et de la ziggourat. Tout y voisine, le gothique, les arabesques Renaissance, parfois même jusqu’à une vieille dame à tignasse rousse enveloppée dans les lambeaux de fourrures d’une idole africaine, qui s’annonçait comme la pièce la plus intéressante de l’exposition. J’errai de longues minutes à travers les salles au décor edwardien, davantage intrigué par l’allure, les attitudes, les mimiques de mon inconnue que par les tissus, armoiries et boutons en forme d’abeille distribués par les conservateurs sur les présentoirs et dans les vitrines. Ma glorieuse excentrique examina longuement une statuette vert-de-gris qui évoquait de loin une déité babylonienne : une jeune femme ailée, debout sur un globe terrestre, apporte les lauriers de la gloire. Un vieux daguerréotype montrait qu’elle avait été vissée dans la main d’un Napoléon « empereur romain », lui-même boulonné au sommet de la colonne Vendôme à Paris.
Commenter  J’apprécie          90
Par une belle journée de mai 1951, je vis pour la première fois la plus éblouissante, la plus extraordinaire, la plus renversante créature qu’il m’ait été donné de rencontrer, une chimère mi-femme mi-panthère à la crinière écarlate, à la peau d’une blancheur de neige, dont les yeux cernés de noir vous fixaient avec l’intensité d’un fauve. On lui aurait donné dans les soixante-dix ans, mais elle n’avait pas d’âge. Elle portait une longue cape de fourrure tachetée, un bonnet sombre à bandeau orange, piqué de plumes, assorti à des colliers qui ressemblaient fort à des cordons de rideau en soie tressée, à mi-chemin entre le plus grand chic des maisons de santé pour lunatiques et une représentation de Troïlus et Cressida par la Royal Shakespeare Company. Je marchais au hasard en quête d’un sujet à photographier, mon appareil en bandoulière, un Kodak Duaflex IV de 1940 facile à emporter car il ne mesurait que vingt-quatre centimètres de hauteur, le double avec son flash. Mon souhait le plus cher aurait été de tirer son portrait, mais je ne croyais pas les princesses byzantines enclines à satisfaire les pulsions photographiques d’un quidam au coin d’une rue.
Commenter  J’apprécie          30
La fatigue et les gifles l’avaient mis dans les dispositions de leur narrer l’histoire de sa vie, du moins la partie qui les intéressait, celle avec une colonne au milieu. Outre le récit de sa fabrication, les allégations d’ordre politique qui émaillaient son propos suggéraient qu’il avait aussi aidé à flanquer par terre ce monument trente-sept ans auparavant, à l’époque où les rêves d’égalité s’accompagnaient de démolitions d’œuvres d’art : incendie de l’Hôtel de ville de Paris, des Tuileries, de l’hôtel de Salm et du Palais-Royal. Ironie de l’existence, il avait aidé à renverser la colonne parce qu’elle représentait l’impérialisme et la tyrannie des Bonaparte, oncle et neveu, et c’était lui qu’on avait engagé pour la remettre sur pied ! Cet hommage à la barbarie ! Ce symbole de la force brute et des fausses gloires !
Commenter  J’apprécie          10
- J'ai remarqué que ce sont souvent les pauvres qui volent les riches, rarement l'inverse !
- J'en déduis que vous ne lisez pas la presse de gauche, mon cher, dit le comte.
Commenter  J’apprécie          40
Un peu plus loi, deux agents de la paix en uniforme postés devant la maison l'observaient, képi sur la tête et bâton à la ceinture.
- Elle est insupportable ! dit celui des deux qui ressemblait le plus au au guide et au premier Galuchard.
Elle est invivable ! Ingérable !
Après une pause, il ajouta :
- Je crois que je suis amoureux !
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Frédéric Lenormand (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Lenormand
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • le Bureau des affaires occultes (T3) Les Nuits de la peur bleue de Éric Fouassier aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/le-bureau-des-affaires-occultes-tome-3-les-nuits-de-la-peur-bleue.html • le Bureau des affaires occultes (T2) le fantôme du Vicaire de Eric Fouassier aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/le-fantome-du-vicaire-le-bureau-des-affaires-occultes-tome-2.html • le Bureau des affaires occultes (T1) de Eric Fouassier aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/le-bureau-des-affaires-occultes.html • Mort sur le fil : Au service de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand aux éditions De La Martinière https://www.lagriffenoire.com/mort-sur-le-fil.-au-service-de-marie-antoinette-9.html • le fils du Gouverneur de Jean-Marie Baron aux éditions Baker Street https://www.lagriffenoire.com/le-fils-du-gouverneur.html • Caillebotte impressionniste de Jean-Marie Baron aux éditions Herscher 9782733503713 • Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu de Stéphanie Chardeau-Botteri aux éditions Fayard https://www.lagriffenoire.com/gustave-caillebotte-l-impressionniste-inconnu.html • Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette - Leffe-toi et marche ! de Nadine Monfils aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/les-folles-enquetes-de-magritte-et-georgette-t.5-leffe-toi-et-marche.html • L'été passe... les recettes restent: 80 recettes de vacances de Andrée Zana-Murat aux éditions Hachette Pratique https://www.lagriffenoire.com/l-ete-passe...-les-recettes-restent-80-recettes-de-vacances.html • La famille de Pantin de Michèle Fitoussi aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/la-famille-de-pantin.html • Les Petits Personnages de Marie Sizun aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/les-petits-personnages-1.html • Plage de Marie Sizun aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/plage-1.html • Gisèle Halimi l'insoumise : Avocate pour changer le monde de Jean-Yves le Naour et Marko aux éditions Dunod https://www.lagriffenoire.com/gisele-halimi-l-insoumise-avocate-pour-changer-le-monde.html • Blanche et la bonne étoile de Catherine Delorsaux éditions Héloïse d'Ormesson https://www.lagriffenoire.com/blanche-et-la-bonne-etoile.html •
+ Lire la suite
autres livres classés : belle epoqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (70) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Thé vert et arsenic" de Frédéric Lenormand.

Quelle femme accompagne le Juge Ti ?

la première
la deuxième
la troisième

10 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Les nouvelles enquêtes du juge Ti, tome 15 : Thé vert et arsenic de Frédéric LenormandCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..