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EAN : 9782330108755
160 pages
Actes Sud (22/08/2018)
3.69/5   63 notes
Résumé :
Une étudiante en journalisme issue de la grande bourgeoisie blanche de Port-au-Prince fait l’expérience de l’altérité en se penchant sur la mémoire d’un homme surnommé Capitaine, son quartier en désuétude jadis bastion des luttes politiques, ses fantômes et, ce faisant, trouve avec lui et d’autres “échoués” le chemin pour faire de la vie une cause commune. Avec Ne m’appelle pas Capitaine, Lyonel Trouillot retrouve l’altitude unique et enivrante de La Belle amour hum... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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"Que voulez-vous ? Ce pays est ainsi. Il y a deux faces à tout. Une main droite et une main gauche, un ordre et son désordre." Ce pays, c'est Haïti dont Lyonel Trouillot s'évertue, livre après livre, à nous raconter l'humanité blessée, entre dictatures et tremblements de terre, mais aussi solidarité et main tendue vers un avenir meilleur. Ne m'appelle plus Capitaine raconte la rencontre entre une jeune bourgeoise, plus brun-pêche que noire, et un vieil homme à la santé précaire comme perdu dans le passé et ressassant les souvenirs d'un amour qui l'a laissé exsangue, il y a bien longtemps. Deux personnages aux antipodes, qui se reniflent avant de s'accepter puis s'apprivoisent avant peut-être de partager un projet commun. Dans une langue parfois hachée et scandée, parfois ample et déliée mais toujours empreinte d'une poésie âpre, l'écrivain se joue des clichés et clame son amour du peuple, celui qui semble baisser les bras quand tout joue contre lui mais qui se remet en marche parce qu'il faut bien vivre. Un beau livre, un peu court, de l'un des écrivains majeurs d'un pays dont la richesse en littérature est inversement proportionnelle au dénuement de la plupart de ses habitants.
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Dans le cadre d'un stage de journalisme, Aude, fille d'une riche famille de Port-au-Prince choisit d'interviewer le Capitaine, un vieil homme du quartier pauvre du Morne Dédé, un ancien quartier de rébellion lors de la dictature.

« de là où tu viens, les autres n'existent que lorsque vous avez quelque chose à leur prendre. »

Celle qui vit du côté des nantis, de ceux qui se sont enrichis sur le dos des autres, ceux qui, comme son frère se perdent dans la drogue et la folie va côtoyer les laissés pour compte. La première approche n'est pas facile. le quartier de Morne Dédé s'amuse avec la jeune femme dans sa belle voiture. Mais, le Capitaine la chaperonne, il a des choses à lui dire. Ses secrets appartiennent aussi à la famille d'Aude.
J'aime cette figure de vieux sage qui de ses belles phrases délivre des préceptes de vie. de sa bouche coulent les souvenirs, la mémoire des destins perdus du quartier. Sa voix laisse aussi planer le mystère, celui d'une femme qui ne doit plus l'appeler Capitaine. Qui est cette femme qui hante sa mémoire?

Aude approfondit son enquête dans les archives et auprès de son oncle Antoine qui, lui aussi a autrefois connu Capitaine et la femme mystérieuse.

L'auteur capte l'attention par la richesse de ses personnages, mais aussi par ce mystère personnel qui illustre la vie politique de Port-au-Prince.

En très peu de pages, Lyonel Trouillot détaille chaque protagoniste, ceux de Morne Dédé comme ceux de la famille d'Aude. Il illustre ainsi cette faille entre les indifférents qui se sont enrichis sur le dos des malheureux et ceux auxquels il ne reste que la richesse du coeur.
Dans une prose riche et poétique, Lyonel Trouillot incarne les destins personnels, le contexte politique du Port-au Prince au temps de la dictature et l'humanité des humbles.
« Si quelqu'un te demande la lune, tu peux dire que par amour, sans être certaine de réussir, tu vas quand même essayer. La lune ne dépend pas de toi. Elle a sa fierté et garde ses distances. Tu peux sauter très haut et ne jamais l'atteindre. Mais si quelqu'un te demande de lui tendre la main et que tu n'es pas invalide, si tu dis « essayer » c'est que tu te fous de sa gueule. Ta main, elle est à toi et bouge sous ton contrôle. En bien comme en mal, si ces mots veulent dire quelque chose, on est souvent ce qu'on décide. »
Lien : https://surlaroutedejostein...
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« Ne m'appelle pas Capitaine » Lyonel Trouillot (Actes Sud 140p)
Un roman coup de poing. Haïti : Aude, une jeune fille de « bonne famille », gosse de riche qui vit en vase clos dans son monde, n'ayant jamais mis les pieds dans un des faubourgs pauvres de Port-au-Prince, s'ennuie dans son univers familial et amical aussi aisé que futile. Pour ses cours de «journalisme par correspondance» (! une occupation comme une autre), elle choisit de faire le portrait d'un quartier en déshérence, par le biais d'un de ses habitants, vieil homme apparemment rustre, mais porteur d'une mémoire de toute une frange de la population locale. Aude va nouer des liens avec un jeune garçon de ce faubourg qui va l'introduire dans ce monde, et au fil des rencontres avec le vieux «capitaine», elle va prendre conscience d'un univers de pauvreté endémique, de la dictature d'un pouvoir tortionnaire, de la corruption, la misère effarante qui engendre les déchainements d'agressivité… le vieil homme lève peu à peu le voile sur un pan de son histoire intime, bouleversée par une rencontre qui a laissé une trace indélébile.
C'est un portrait sans concession d'un monde de riches qui vivent sur le dos d'une population misérable sans lui accorder un regard. C'est la lumière crue sur les dégâts qu'engendre la misère extrême, et sur la soif de solidarité qui persiste encore ici ou là, malgré tout. C'est la révolte, nécessaire, qui se cherche une voie. C'est aussi une histoire d'apprivoisements mutuels. C'est un beau, très beau roman, écrit d'une plume ciselée, qui détaille avec finesse les ressorts des comportements humains, qu'on ne lâche pas avant de l'avoir terminé. Comment ne pas vibrer et frémir avec et pour ce peuple haïtien, toujours prisonnier de la surexploitation ?
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Le roman de Lyonel Trouillot, auteur haïtien vivant lui-même en Haïti, part du personnage de Aude, une jeune fille blanche, issue d'une très riche famille protégée par le pouvoir. Désoeuvrée, elle s'inscrit à une école de journalisme par correspondance, et dans ce cadre va devoir sortir de son milieu, pour un « devoir. »

Elle va rencontrer alors à la fois un personnage, un quartier, l'histoire de son pays et modifier peu à peu sa vision désenchantée du monde. En déclenchant les souvenirs du « Capitaine » un vieil homme riche d'histoires et de l'histoire du quartier et de l'île. En le faisant remonter dans son passé, elle lui offre sans le savoir une occasion de renouer avec la vie.



J'ai eu un drôle de rapport avec de roman, parce que ce fut d'abord visuel. Je dois le dire, les couvertures des livres papier m'importent et jouent souvent sur mes choix. (ici j'ai reçu ce livre sans l'avoir choisi.) Et j'ai longtemps adoré les livres d'Actes Sud aussi pour leurs couvertures.

Mais quand j'ai vu celle-ci… Grosse déception je l'ai trouvée affreuse.



Et après coup, je suis certaine que cela a influé sur ma première approche du roman.

Je pense pouvoir dire qu'avec une autre couverture, mon approche aurait de suite été plus confiante.

Je suis donc entrée dans cette lecture presqu'à reculons. Néanmoins, quand j'en étais au point de devoir poster mon avis de la page 100, j'étais déjà embarquée dans l'histoire. Sans passion, mais de façon dévorante, embarquée. Même si j'ai retrouvé des ambiances dues à mes lectures de Dany Laferrière et à un précédent roman de l'auteur (« Yanvalou pour Charlie » que j'ai préféré), j'ai apprécié cette lecture.



Je craignais un peu le cliché de la petite fille riche et blanche qui découvre la vie en sortant de son milieu, et adoptée gentiment après des épreuves par les noirs du quartier pauvre. le roman pourrait frôler cela, mais l'évite avec une intrigue, un style et des personnages en profondeur. Les personnages principaux que sont Aude et les jeunes du Morne Dédé, Jameson, Magda, et les autres sont surprenants de diversité et le passage à l'écriture de leur langage presque oralisé parfois, sonne bien et donne chaleur et naisssance dans mon imaginaire au lieu où vit Capitaine et où il héberge ces jeunes. le récit m'a baladée habilement entre des univers bien cloisonnés, que malgré un livre court j'ai pu ressentir sans superficialité.

La rencontre entre les deux classes sociales est rude, heurtée, dérangeante : les codes et hypocrisies du milieu familial d'Aude, avec sa mère hallucinante de préjugés, sa tante ultra-raciste, son potentat de père, et l'oncle… L'oncle à la marge qui justement lui a permis de rencontrer ce fameux Capitaine. Elle pourrait facilement être impossible. (Aude parlant du Morne -dédé : « Etrangement, je me sentais plus dépaysée que lors de mes premières visites à Paris et New-york »…)

C'est donc loin d'être gagné dès le départ.

Mais si Aude n'a jamais franchi les limites du petit monde policé à l'intérieur de son milieu, elle a déjà en elle des brèches, qui la font douter des certitudes de sa famille bien-pensante. Au fil du récit, les liens s'enrichissent, sans être faciles, gagnent en beauté, génèrent des choix, provoquent des conséquences.



Lyonel Trouillot signe encore un ouvrage engagé, vivant et toujours plain d'espoir, du côté de la vie.

J'aime son écriture qui alterne les types de narration, les styles en fonction des personnages. Et cette absence de cynisme. La plongée dans Haïti est passionnante pour découvrir un autre monde par la lecture. Et j'ai beaucoup aimé l'évolution difficile, mais sensible des personnages vers une humanité plus tissée de rencontres et d'ouvertures, de pulsion de vie. Une lecture humaniste donc qui va bien au-delà de la découverte de Haïti.
Lien : http://lautremagda.hoibian.c..
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Pour une ou deux raisons, ce roman n'est pas tout à fait un coup de coeur, mais il n'en est pas passé loin. C'est le premier que je lis de cet auteur haïtien, je ne connaissais pas du tout son style ni ses thèmes, je l'ai acheté sur la base du titre (incroyable) et de la couverture de l'illustratrice anglaise, Kemi Mai, qui est superbe.

La confrontation de deux personnalités et de deux milieux sociaux aussi différents que ceux de Francis (alias le Capitaine, ancien champion et enseignant en arts martiaux) et de Aude, jeune fille riche qui s'est inscrite un peu par désoeuvrement à un cours de journalisme par correspondance, et doit réaliser une enquête sur un quartier qu'elle ne connaît pas, du point de vue d'un témoin. Ce roman écrit d'une voix puissante et un peu folle allie l'amour des mots, du récit et des vies, de destins divers, à une étude sociologique d'un quartier de Port-au-Prince en Haïti, le Morne Dédé, presque un personnage à part entière. le quartier est réel, et le Capitaine nous conte la déshérence sociale à mesure que les habitants quittaient les lieux, ou parfois mouraient dans les geôles de la dictature. Il est la mémoire, l'héritier généreux de toutes ces existences ignorées qu'il fait revivre dans ses monologues, héritage qui convainc Aude d'essayer autre chose, de sortir des rails pour découvrir la fraternité et une action, un travail social modeste qui prend du sens.

Le roman est plus complexe qu'il n'y paraît, car derrière l'écran de l'histoire de son quartier, Francis cache autant que possible sa propre histoire, voire son identité, car il est en soi un mystère, et l'on sent bien qu'il faut qu'il parle pour réparer. Cela se fera grâce à l'oncle d'Aude, Antoine, qui partage un passé politique commun avec Francis, et qui réconciliera la jeune fille avec elle-même, tout en l'éloignant du cercle par trop prévisible de la famille et des connaissances d'un "bon milieu". Aller au bout des mots permettra à tous de prendre un nouveau départ, et d'allumer l'espoir dans les yeux des jeunes protégés du Capitaine (sous ses airs bougons).

Un bémol pour moi, dans une construction certes virtuose mais parfois déstabilisante pour ne pas dire décousue. Lyonel Trouillot aime les mots, cela se voit, sa langue est riche et colorée, les belles formules abondent, mais comme cela arrive parfois, avec un sens de l'expression un peu systématique, un peu trop visible aussi. C'est tout de même un magnifique voyage riche en humanité, pour faire découvrir un pays meurtri, toujours résilient mais proche de l'agonie.
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critiques presse (3)
LaCroix
28 décembre 2018
Dans une langue puissante, Lyonel Trouillot nous invite à une traversée du miroir sur les pas d’une jeune fille aisée d’Haïti.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
22 octobre 2018
Evitant toute forme de manichéisme grâce à sa teinte fabuleuse, le récit ne se veut ni réparateur ni résilient. Son ambition est plus profonde : il vise à ouvrir des brèches dans un avenir ruiné d’avance, miné par les secrets des générations précédentes.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeDevoir
01 octobre 2018
Dans le livre de Lyonel Trouillot, la lutte que mènent les personnages avec leurs contradictions et leurs souvenirs est sensible.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Il était de ce avec quoi on fait certains livres : le rêve. C’était sa solitude au sein de notre promotion. Il ne faisait pas partie des plus riches d’entre nous et ne fréquentait pas la bande. Un exposé nous avait réunis lui et moi. Depuis, durant l’année scolaire, nous discutions beaucoup. Nous passions beaucoup de temps ensemble. Il prétendait qu’il avait deux amours, les livres et moi. Il disait “amour”. Un mot qu’on entendait rarement dans la cour du lycée. Il y avait dans “amour” un abstrait, une lenteur qui détonnaient avec notre besoin de précipitation. Personne ne prenait au sérieux les dessins que j’empilais dans la petite pièce du “ranch” de l’oncle. (…) Personne à part Nahoum. Lorsque je dessinais, son regard m’accompagnait, et il possédait un vrai savoir sur l’histoire du dessin et de la peinture. Chaque jour amenait quelque chose de nouveau, des techniques, des noms. Au début, c’était joyeux entre nous. Quand on aime, on consent parfois à suivre l’autre très loin de soi, à entrer avec lui dans le trou qu’il se creuse. Je ne vivais pas sans la bande. Il l’avait intégrée et partageait nos sorties, nos conversations. Je voyais que ça lui coûtait. Il donnait. Je prenais. J’avais dix-sept ans, un chevalier servant qui s’adaptait à moi, me suivait comme un chien et ne demandait rien. Ma bête de cirque. Mon chien savant. Au déplaisir de Jeffrey. Il n’était ni beau ni costaud et orientait les conversations vers des sujets trop éloignés des chiens et de la musique dansante. Je n’étais pas pressée côté sexualité. C’était entre nous un sujet constant et dangereux, un dialogue de sourds entre pourquoi et pourquoi pas. C’était une drôle de guerre de mots entre indifférence et désir.
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Réalisant que les seules personnes ne partageant pas ma condition de gosse de riche auxquelles j’avais jusqu’ici adressé la parole étaient des subalternes : domestiques, chauffeurs, salariés d’une des entreprises familiales. « Ti chéri. » La distance cachée sous la condescendance. Les registres de la langue du chef. C’était la première fois que je parlais à des personnes d’un milieu différent du mien sans être en position de chef. La première fois que je faisais face à une situation qui commandait de réapprendre à parler. La première fois que je m’inquiétais de l’effet de mes propos sur leur destinataire. Il fallait trouver un ton juste. D’instinct, je me disais qu’il ne fallait pas parler comme ma mère quand elle s’adressait à une vendeuse de magasin ou à une apprentie esthéticienne. Ma mère est indifférente à ces choses, mais j’ai souvent perçu la violence muette cachée sous les formules d’obéissance. Oui, madame. Très bien, madame. Vous êtes une chieuse, madame. Cette première visite au pays du Capitaine, c’était beaucoup de premières fois. La première fois que je m’engageais dans cette partie de la ville. La première fois que je prêtais attention à cet étrange paysage urbain que je traversais au ralenti. L’état des maisons, les toits de vieilles villas qu’on avait rafistolés avec du bois sale et des tôles usagées, l’élégant tracé des fenêtres corrompu par des rideaux de tissus colorés de mauvaise qualité témoignaient de la succession ici de choses très différentes. Le sujet de mon papier, c’était cette différence. (p. 28)
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Plus qu'avant. Ou est-ce simplement qu'avant je n'avais pas d'yeux pour les voir ? Sont réapparues des maladies comme la tuberculose et kwashiorkor. Tout le monde qui court pieds nus, ventres vides et mains tendues avec souvent des pierres au bout. Bientôt, même les rues ne suffiront plus pour les loger tous,diraient ma tante Marthe ou Jeffrey. Des mots, des expressions avec lesquels j'ai grandi viennent cogner à mes oreilles. Mon dictionnaire de citations, comme me le reprochait Capitaine. Mais on ne garde pas les choses pour les prolonger. On a besoin, pour être soi, pour faire le tri qui nous fonde, d'un musée des horreurs ou bien d'un repoussoir.
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Si quelqu’un te demande la lune, tu peux dire que par amour, sans être certaine de réussir, tu vas quand même essayer. La lune ne dépend pas de toi. Elle a sa fierté et garde ses distances. Tu peux sauter très haut et ne jamais l’atteindre. Mais si quelqu’un te demande de lui tendre la main et que tu n’es pas invalide, si tu dis « essayer » c’est que tu te fous de sa gueule. Ta main, elle est à toi et bouge sous ton contrôle. En bien comme en mal, si ces mots veulent dire quelque chose, on est souvent ce qu’on décide
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Ne m'appelle pas Capitaine. N'en déplaise aux poètes, mes chagrins jamais n'ont eu le pied marin. (p. 13)
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0:00:15 Introduction 0:01:02 Clément Camar-Mercier 0:11:47 Yasmine Chami 0:22:56 Sylvain Coher 0:33:49 Lyonel Trouillot 0:44:09 Clara Arnaud 0:55:03 Loïc Merle 1:06:13 Mathias Enard
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Plus d'informations sur notre rentrée française : https://rentree.actes-sud.fr/ #rentréelittéraire #litteratureetrangere
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