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sur 752 notes
Dans ce délectable livre ,Kaouther Adimi ravive le souvenir d'Edmond Charlot un libraire, un éditeur à Alger, non sans affirmer l'amour à la littérature.
reflète l'histoire d'une petite librairie située dans le centre d'Alger, fermée et revendue pour accueillir un magasin de beignets, après avoir été récupérée par le ministère de la Culture et désertée par les lecteurs.
L'auteure replonge les lecteurs dans la vie d'Edmond Charlot qui a, en 1936, ouvert avec ses amis une libraire abritant également une bibliothèque de prêt et une maison d'édition.
Celle-ci est créée pour abriter les rencontres régulières d'auteurs comme Albert Camus, Emmanuel Roblès, Jules Roy, Mouloud Feraoun et le poète et homme de théâtre Himoud Brahimi.
Le journal de l'éditeur Edmond Charlot relate également plusieurs événements majeurs de l'histoire d'Algérie, notamment les massacres du 8 mai 1945, le déclenchement de la guerre de libération nationale, les attentats de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) – qui a plastiqué à deux reprises l'une de ses librairies – ou encore son séjour en prison à cause de ses liens avec Albert Camus.
Kaouther Adimi livre Les vraies richesses en reconstituant ce journal. Son travail d'éditeur est restitué avec minutie, sur fond de censure, de rareté du papier et du monopole des grandes maisons d'édition poussant à la faillite les petites d'entre elles.
Il évoque, entre autres, le supplice vécu par Kateb Yacine en mai 1945, l'action du Front de libération national auprès des Nations Unies, les « terribles actes de tortures » de l'armée coloniale, « l'épouvantable guerre masquée sous le nom d'événements ». le lecteur fera plusieurs bonds dans le temps entre la vie de l'éditeur et le quotidien de Ryad, un étudiant en architecture vivant en France.
Ce dernier se heurte à la solidarité des commerçants du quartier, déterminés à sauver la librairie ou du moins les livres qu'elle contient, en essayant de convaincre l'architecte stagiaire de la valeur de ceux-ci.
Son stage de fin d'études consiste justement à vider les lieux, se débarrasser des livres et du mobilier pour réaménager le lieu. En découvrant la valeur du livre et de la librairie, Ryad se familiarise, peu à peu, avec les moeurs des Algérois et le quotidien de la jeune génération dans cette ville.
ans Nos richesses, l'auteure confronte la place de la littérature et du livre dans la société algérienne actuelle et le travail colossal de l'édition dans les années 1930, relatant le destin d'un libraire et propriétaire d'une maison d'édition, fermée après plus de 70 ans d'existence.
Edmond Charlot (1915-2004) est le premier éditeur d'Albert Camus, de Jules Roy, d'Albert Cossery et d'Emmanuel Roblès. Sur la vitrine de la librairie des Vraies Richesses, il a inscrit une devise : « Un homme qui lit en vaut deux ». En réinventant son journal, l'écrivaine a voulu extirper cet espace de l'oubli tout en faisant un trait d'union entre les époques.
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Edmond Charlot, vingt ans, se lance dans l'aventure de ses rêves et ouvre à Alger « Les vraies richesses », une librairie-bibliothèque-maison d'édition, « mais ce sera avant tout un lieu pour les amis qui aiment la littérature et la Méditerranée ».
Le 3 novembre 1936, « Jour de l'inauguration ! Réveil à l'aube.  Douceur de l'hiver qui s'installe. (…) Coeur serré en arrivant à la librairie. Et si personne ne venait ? » 
Le local est aussi petit que l'amour d'Edmond Charlot pour les livres est immense.  Nous allons y croiser des personnages illustres tels que Camus, Saint-Exupéry, Giono.  Un vent de nostalgie souffle sur ce récit si bien conté.
Dans ce roman, nous naviguons entre deux périodes, celle de la vie de « nos vraies richesses » et le présent où la librairie doit être vidée pour être transformée en commerce de beignets…
Le style narratif de Kaouther Adimi est vivant et somptueusement simple.  A travers des extraits des carnets de notes fictifs tenus par Edmond Charlot, ou le récit contemporain à la première personne du pluriel, l'écrivaine instille avec une infinie subtilité des émotions contradictoires : enthousiasme et désenchantement, joie et tristesse, succès et échec, espérance et désespoir, maîtrise et impuissance, amitié et trahison etc.
C'est avec une plume tout en retenue et délicatesse qu'elle parle des évènements tragiques et violents de l'histoire de l'Algérie depuis l'immédiat après-guerre ; car l'histoire de « les vraies richesses » est moulée dans la grande Histoire, mais l'autrice est vigilante à garder Edmond Charlot au centre de son roman.
Je salue cet émouvant roman-hommage qui nous fait connaître ou nous rappeler un homme d'une énergie et d'une imagination débordantes, qui n'a eu de cesse de partager avec ses amis et le plus grand nombre son amour de la littérature méditerranéenne.
Ce livre est une "splendide déclaration d'amour à la littérature, seul trait d'union entre les époques et les êtres" comme l'a si bien dit Olivia de Lamberterie (repris sur le bandeau du livre de poche).

Help : j'ai déjà croisé Edmond Charlot, dans un autre bouquin, mais pas moyen de me rappeler lequel... Et je suppose en outre qu'il y en a plusieurs.  Si l'un de vous a l'un ou l'autre titre en tête, vous seriez très sympa de me le(s) renseigner et qui sait ? Me rafraîchir la mémoire ;-)
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Voilà un petit livre touchant et bien sympathique. Comme il y a déjà beaucoup de critiques je ne vais pas être long.
J'ai apprécié que le parcours d'Edmond Charlot ait été retracé et imaginé comme du dedans. C'était passionnant.
Sinon, deux choses m'ont particulièrement intéressé dans ce roman, le milieu littéraire algérois des années 1930 et 1940 et les personnages algériens des années 2010. D'un côté, au-delà de Jean Grenier et de Camus, j'ai découvert une escouade d'écrivains dont certains n'étaient que des noms et d'autres m'étaient carrément inconnus: Gabriel Audisio, Max-Pol Fouchet, Emmanuel Roblès, Mouloud Feraoun, Frédéric Jacques Temple, Jean Sénac, ...
D'un autre côté, l'on voit le rapport au livre et à la lecture d'un jeune étudiant ingénieur (Ryad) et d'un vieil employé de bibliothèque qui apprit le français sur le tard grâce à son épouse (Abdallah). Je trouve ce dernier particulièrement touchant parce qu'il montre l'attachement au livre au-delà même de l'usage que l'on peut en faire quand l'acquisition de la lecture ne va pas de soi. Un joli moment de lecture.
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Ce petit livre nous propose de découvrir la création d'une maison d'édition, alors qu'avec la guerre, le papier manque. Née sous le patronage de Camus, Roblès, Amrouche, Max-Pol Fouchet, Jules Roy, la librairie multiface est nommée Les vraies richesses avec l'accord de Jean Giono.

En 2017, Ryad pense venir passer son stage et repartir, comme il est venu, retrouver sa vie vie parisienne. Pourtant, il va rencontrer Abdallah, le vieil homme qui a fait tourner la librairie toutes ces dernières années, alors qu'il n'aime pas les livres.

Et, comme l'illustre la citation donnée au début de cette chronique, Kaouther Adimi semble vouloir également faire passer un message sur l'Algérie.

Pourtant, cela me laisse l'impression que les différentes pistes – l'histoire politique de l'indépendance de l'Algérie, l'histoire de la librairie – maison d'édition, l'histoire de l'édition pendant la Seconde Guerre mondiale – ne sont pas totalement creusées. Que l'auteure n'a pas pu, osé, voulu choisir.

Typiquement, j'aurais aimé, par exemple, que les passages du carnet de Edmond Charlot, qui semblent ici nous être livrés de manière brute, soient un peu plus romancés. Pas pour en modifier le contenu, mais pour fluidifier le récit. Ici, l'impression est plutôt celle d'un côté assez rigide, un peu froid, presque clinique. J'ai, du coup, eu l'impression de rester à l'extérieur de l'histoire.

Au final, la lecture est plutôt agréable, mais reste assez impersonnelle. le seul message sur lequel on sent une vraie implication de Kaouther Adimi, c'est celui de tolérance vis-à-vis de l'étranger. Mais ce n'est pas forcément ce que j'attendais d'une telle histoire…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Très belle découverte d'une autrice, d'un éditeur et un rappel d'histoire non négligeable.
Nous partons dans les rues d'Alger, en 2017, pour arriver devant ce qui fut la librairie « Les Vraies Richesses ».
Celle-ci n'existe plus en tant que telle depuis les années 90, reconvertie en une bibliothèque sous la surveillance d'Abdallah, un vieil homme oublié à son poste. Mais aujourd'hui elle va être vendue et transformée en commerce de beignets, tâche confiée à Ryad, venu de France. Son stage d'ingénieur consistera donc à vider, nettoyer et repeindre une ancienne librairie.
Kaouther Adimi utilise ce prétexte pour nous raconter l'histoire de cette librairie - bibliothèque - maison d'édition et celle de son fondateur Edmond Charlot.
J'ai beaucoup aimé suivre le parcours d'Edmond Charlot (que je ne connaissais pas, sa détermination et son côté libre-penseur depuis les années 40. Entouré d'écrivains très célèbres (aujourd'hui!), il a dû faire face à la guerre, la censure, le manque de papier, d'argent, mais aussi à la concurrence, son idée étant d'ouvrir un espace pour les écrivains de tous les pays de la Méditerranée.
Le roman m'a beaucoup plu car il mélange l'histoire de Ryad, totalement hermétique aux livres à son arrivée, celle d'Abdallah, très touchant dans son linceul blanc, le parcours d'Edmond Charlot, l'histoire de l'Algérie et du poids de la colonisation française, L Histoire en général et les histoires individuelles des protagonistes.
Une très belle découverte donc qui m'a fait ajouter plusieurs titres à ma PAL!
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C'est un roman qui en n'est pas un, à vrai dire. Bien sûr, je retrouve le style de Kaouther et sa belle plume, mais son récit romancé est une longue publication de lettres d'Edmond Charlot, qui retracent sa vie de 1930 à 1961.
Edmond charlot, un homme charismatique, qui a réellement existé et qui côtoya et publia les plus grands écrivains de son époque, comme Albert Camus, Jean Amrouche, André Gide et bien d'autres. Il commença par ouvrir une petite librairie, à Alger en 1936, qu'il appela « Les Vraies richesses », en l'hommage à Jean Giono.

Le roman m'a un peu frustré, car Kaouther cite tous les grands romanciers et leurs ouvrages qu'Edmond Charlot publia durant sa vie. Des auteurs que, pour certains, j'ai lu, mais que pour la plupart, je n'aurai pas assez d'une vie pour les lire. Et aussi pour d'autres que je ne connaissais pas.


Ce récit me fut un peu trop journalistique et manquait beaucoup d'émotion.
Mais Kaouther Adami reste une belle auteure que j'apprécie beaucoup de lire.
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Un livre-hommage à Edmond Charlot, éditeur et libraire à Alger puis à Paris, qui fut le premier éditeur et l'ami d'Albert Camus et d'autres romanciers de la rive Sud de la Méditerranée, comme Jules Roy, Emmanuel Roblès, Max-Pol Fouchet et bien d'autres. le nom de sa librairie, "Les vraies richesses" vient d'un essai de Jean Giono, qui deviendra un ami de Charlot. Celui-ci accueillait dans sa librairie toute la jeunesse intellectuelle et artistique d'Alger et ce lieu constitua un repère indispensable pour de très nombreux jeunes gens.

Je dois dire que j'attendais de ce livre davantage que ce qu'il n'a pu me donner. J'espérais revivre à travers lui un peu du bouillonnement intellectuel de cette époque (avant, pendant et après la 2nde guerre mondiale, et avant la guerre d'Algérie) et ressentir la sensualité qui imprégnait les textes de ces auteurs, comme le 'Noces" de Camus. Je l'ai, à mon grand regret, trouvé plutôt sec, comme une sorte de bilan comptable de l'entreprise Charlot. le contre-point fourni par le jeune étudiant (hélas ignare en matière de littérature) venu vider la librairie, devenue bibliothèque et vendue pour être transformée en stand à beignets, aurait pu être une bonne idée. Mais ça n'a permis pour moi que de faire résonner un peu plus le vide prégnant au coeur de cette expérience mémorielle. Les âmes de ces grands auteurs et de ce génial éditeur ont bel et bien déserté ce local du 2 bis rue Charras. Même l'adresse en a été changée. Malgré son évidente bonne volonté, Kaouther Adimi n'a pas su, du moins à mes yeux, les faire revivre.
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Nos richesses, c'est une histoire et c'est L Histoire.

Kaouther Adimi nous promène à Alger à travers le 20e siècle.

Tout d'abord avec Edmond Charlot dès son adolescence en 1930. Ce grand nom de l'édition, que malheureusement beaucoup ont oublié, nous livre à travers la plume de l'auteure ses carnets qui l'ont accompagné depuis l'ouverture de sa première maison d'édition/librairie jusqu'à la chute de son rêve dans les années 60. C'est Charlot qui a fait démarrer Camus, il a travaillé avec Gide, Kessel,... Nous lui devons la première édition du Silence de la Mer de Vercors, ou encore le Mas Théotime de Henri Bosco qui remporta le prix Renaudot au sortir de la seconde guerre mondiale. Charlot a fréquenté les plus grands, sans le savoir vraiment; il les a encouragés, leur a fait confiance, a pris des risques pour eux... Nos Richesses est un hommage à sa librairie Vraies Richesses à Alger.

Ensuite à notre époque, avec Ryad, un jeune homme qui a été envoyé à Alger vider et repeindre la librairie pour faire la place à un magasin de beignets. le cadre ainsi fixé aiguille donc la lecture...

Le décor de tout le roman est bien entendu l'Algérie française, qui en cette année 1930, fête son centenaire. Et qui, après avoir soutenu les français durant la guerre 40-45 commence à se poser des questions sur sa propre identité et le bien-fondé de son inféodation à une nation qui n'a finalement que peu de respect pour elle.
Et en effet miroir, on se rendra compte que même si tout le monde est toujours d'accord pour "ne jamais oublier" au lendemain d'une guerre ou d'un drame, L Histoire n'est que répétition. Sur un autre ton parfois, avec d'autres notes souvent, mais c'est toujours la même partition d'origine qui repasse la musique.

Kaouther Adimi parvient à nous faire revivre les moments forts de l'Algérie du siècle passé sans pour autant s'y appesantir. On sent l'auteure bien documentée, sans doute concernée, et dans tous les cas "passeuse d'histoire". Ça m'a donné l'envie de lire d'autres ouvrages sur le même thème car je me rends compte que je ne connais pas assez ce pan de l'histoire, pourtant pas si éloigné et finalement à l'origine aussi de certaines croyances actuelles.

Un roman tout en finesse, dans lequel le lecteur apprend beaucoup de choses et qui rappelle que la vie et les souvenirs, ça passe aussi par les livres.
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J'ai adoré ce roman d'autant plus que la version audio est très réussie grâce à la qualité de lecture à voix haute de Jean-Paul Bordes. Ce n'est pas toujours le cas alors il est important de le signaler.
Je découvre Kaouther Adimi, une jeune autrice pleine de talent qui a d'ailleurs été récompensée par plusieurs prix littéraires.
"Nos richesses" est un roman comme je les aime, hommage à un homme peu connu mais qui mériterait de l'être plus. Car "Les vraies richesses" d'Alger est le nom de la librairie ouverte par Edmond Charlot en 1936, rue Charras. La librairie est ainsi nommée en hommage à Giono et servait de lieu de rendez-vous à la jeunesse estudiantine d'Alger. Pour Charlot, il s'agissait d'un projet collectif, celui de créer un nouveau concept de librairie, lieu d'échange et d'ouverture. Camus sera de la partie. À cette époque il fait du théâtre avec une troupe "Le théâtre du travail" et joue sa première pièce "Révolte dans les Asturies". Elle sera interdite mais pour Edmond Charlot il est indispensable de la publier. La librairie deviendra donc aussi un lieu d'édition et d'accueil de tous les amis qui aiment la littérature et la Méditerranée, ainsi qu'une galerie d'art. La volonté de Charlot était de vendre des livres d'auteurs peu connus, de faire découvrir de jeunes talents. Ce sera le cas pour Camus, Roblès, Audisio, Sénac, Amrouche, Jules Roy, Mohammed Dib
Les aléas de la guerre de 39-45 puis de la guerre d'Algérie feront et déferont les amitiés, socle de la réussite d'Edmond Charlot qui devra pourtant mettre la clef sous la porte de sa maison d'édition, submergé par les difficultés notamment celles de trouver du papier et faire face à la concurrence des plus gros.

Kaouther Adimi alterne intelligemment la narration avec les témoignages de Charlot sous la forme de carnets, en parallèle à la situation d'aujourd'hui. La librairie "Les vraies richesses" est devenue une annexe de la bibliothèque municipale tenue par Abdallah le vieux gardien des livres puis vendue pour en faire une boutique de beignets. C'est le jeune Ryad qui est chargé de liquider l'ancienne librairie dans le cadre d'un stage ouvrier. Lui qui a peu d'intérêt pour les livres et aucun lien avec Alger va comprendre l'importance qu'a joué ce lieu auquel les habitants du quartier sont toujours attachés.

Beau roman sur une période et un homme qui a oeuvré pour la promotion de la littérature algérienne.

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J'ai apprécié ce roman. L'histoire de cette librairie était, je dois dire, assez touchante, tout comme ce personnage mystérieux et intriguant, qui fait un peu de peine aussi, et qui passe son temps devant la libraire où il a travaillé par le passé. Les différents thèmes de l'auteur m'ont globalement plu, il y avait des vérités sur le livre, de belles idées concernant la littérature. Au final, c'était un encouragement à faire perdurer cette dernière autant qu'un hommage. J'ai également apprécié la rencontre avec les différents écrivains qui peuplent ce livre, tel André Gide et Albert Camus, pour ne citer que ceux qui m'ont marquée. Par moment, c'était assez émouvant; j'ai bien aimé également le principe d'alternance entre les deux époques (2017, alors que la librairie est fermée et qu'un jeune homme allergique aux livres doit la vider, et la guerre d'Algérie, au temps d'activité de cette librairie, oú l'on suit également la vie d'Edmond Charlot), malgré l'inéquilibre que j'ai ressenti. Il était intéressant de vivre la grande aventure du livre à travers le regard de l'éditeur et non de l'ecrivain, ce qui n'est pas si courant , et nombre de personnages m'ont paru attachants.

Les phrases sont plutôt courtes et déclaratives, ce qui permet d'avoir un rythme agréable bien que banqual de temps à autre. Certaines tournures de début de phrases dans les carnets d'Edmond Charlot m'ont un peu gênée et coupée dans mon élan de lecture, mais rien de grave.

C'était un beau livre.
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