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Marie de Hennezel (Traducteur)
EAN : 9782266145176
224 pages
Pocket (07/10/2004)
4.09/5   157 notes
Résumé :
Chacun d'entre nous a connu dans sa jeunesse quelqu'un qui a su comprendre ses aspirations et ses inquiétudes, lui a appris à voir les choses comme elles sont, l'a aidé à trouver sa voie, à devenir un adulte.

Pour Mitch Albom, cet homme fut Morrie Schwartz, son professeur d'université. Un jour, après l'avoir perdu de vue pendant plus de vingt ans, Mitch apprend que Morrie est atteint d'une maladie mortelle, une sclérose amyotrophique latérale, et qu'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur apprend, en regardant la télévision que son vieux professeur d'université: Morrie Schwarz est atteint d'une maladie mortelle et qu'il a décidé de transformer sa mort en dernière leçon de philosophie....
Mitch va lui rendre visite tous les mardis pour l'aider à vivre et répondre à cette question: Comment vivre?......vaste question....., réponse simple, lumineuse, profondément humaine....
Nous découvrons au fil des chapitres courts et bien construits, l'alternance entre les visites hebdomadaires et les années vécues à l'université pour Mitch et son " coach" comme il appelait son professeur, à l'époque...
Chaque mardi, cet homme lui fait prendre conscience que la vie est précieuse et qu'il faut la vivre intensément....
"Tu m'as demandé comment je peux m'intéresser à des gens que je ne connais même pas?"
"Veux - tu savoir ce que j'apprends le plus avec cette maladie?"

"Le plus important dans la vie, c'est d'apprendre à aimer et à se laisser aimer"

" L'amour est le seul acte rationnel"
"Apprends à mourir et tu apprendras à vivre"" On a tous besoin de professeurs dans nos vies"
Nous apprenons les événements qui ont marqué leurs deux vies ,erreurs, joies,parcours....sans esprit partisan ni jugement à l'emporte pièce,la fin inéluctable amène un débat autour de la mort, Mitch en a peur. Morrie n'a pas le même point de vue....pudeur et retenue, empathie teintée de chaleur humaine non morbide , sans apitoiement sur soi ont la part belle...
Deux vies, deux générations, qui se rapprochent, qui grandissent , échangent, dialoguent dans la dignité, un moment intense dont on ne ressort pas indifférent....
Ce petit livre est une belle leçon de vie, magnifique, touchant,pétri d'humanité et de compassion, sans pathos.....
Un superbe hommage à la vie, une approche toute simple ou comment mourir sans se plaindre, le regard d'un homme sur sa propre fin, lucidité,tendresse, courage......
On ne doit pas perdre espoir, cet ouvrage aide à grandir, à analyser nos égoïsmes quotidiens et à en tirer des leçons .....salutaires.
Dans ce contexte de fin de vie, se rappeler les choses essentielles à la vie tant qu'on est encore là, voilà la clé de ce petit livre!
Ce n'est que mon avis!
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Mitch Albom nous offre une belle leçon de vie dans ce livre. Son vieux professeur est aux portes de la mort. Alors qu'il va lui rendre visite, ce dernier lui demande de venir chaque mardi afin d'échanger et de philosopher sur différents thèmes comme à l'époque universitaire.

Nous découvrons leurs avis, leur vie, des événements marquants ou décisifs, bref ces deux hommes se dévoilent pudiquement et en toute intimité. Leurs discussions nous font réfléchir sur notre propre vie, sur les voies choisies, sur les choses faites ou non, sur les erreurs, etc. le tout sans critique ou jugement.

La fin inéluctable amènera un échange incontournable autour de la mort. Mitch d'un côté en a peur, alors que Morrie qui est à ses portes n'a pas le même point de vue. Deux générations, deux vies qui se rencontrent, se rapprochent et s'offrent une dernière leçon de philosphie ou plus simplement de vie.

Un livre servi par la plume incomparable de l'auteur, un moment intense dont on ne ressort par indifférent, même si ce n'est pas le meilleur de l'auteur car certains passages sont un peu moins incisifs et rallonge le texte inutilement.
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Ce morceau d'autobiographie est une leçon de vie par un vieux professeur atteint de la maladie de Charcot... Mais il ne m'a pas touché comme le titre le promettait, parce qu'il est tres lié au contexte nord-américain et surtout le message est brouillé par des partis pris de narration qui en limitent l'impact.
Le choix d'aborder le sujet en mode témoignage, de l'exterieur, sous forme de conversation, ne permet pas de véritablement vivre l'histoire. le choix d'alterner des flashbacks sur l'époque étudiante de l'auteur perturbe un peu plus ma capacité à véritablement rentrer dans la peau de Morrie.
De plus l'auteur passe beaucoup de temps sur son propre cas sans qu'on sache trop ce qu'il en retire, et relativement moins sur ce que ressent le vieil homme. On partage difficilement, sauf en de rares passages, la découverte d'une fin de vie qui pourrait être magnifique, l'émotion est assez pauvrement décrite et souvent reduite à : j'ai eu envie de le prendre dans mes bras.

Enfin le témoignage est parsemé de petites leçons du genre un peu trop basique comme : si tu acceptes l'idée que tu peux mourir à tout instant, alors tu seras peut-être moins ambitieux...

Malgré tout on pioche ça et là des moments magiques notamment lors du passage de la télévision pour les 3 interviews du vieux Morrie Schwartz.
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Voila longtemps que je n'avais pas eu entre les mains un livre aussi touchant. Morrie regorge tant d'espoir et de tendresse que ça ne peut qu'émouvoir. Une lecture qui donne à réfléchir longtemps après l'avoir terminé.
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Non, je ne suis pas fascinée par la mort, mais par cet éclairage si particulier sur l'existence qu'apporte toute personne en fin de vie.
Alors, oui, je suis intéressée, et bien plus que ça, par les livres traitant du sujet.
Et c'est tout naturellement que la lecture de LETTRES EN VIE (collectif avec les textes d'Alain Cadéo et les peintures de Michel Cadéo) aux Editions la Trace) m'a conduite à celle de « La dernière leçon » de Mitch Albom.
En effet, comment ne pas boire les paroles de Morrie Schwartz, son ancien professeur de sociologie à l'université qui, atteint d'une maladie incurable, décide de transformer sa fin de vie en un message ultime, en partageant son expérience intime face à la mort.
Semaine après semaine, Mitch Albom, l'ancien élève, sera à ses côtés pour trouver auprès de lui les réponses aux questions qu'il se pose, pour assister aussi au fil de ses visites à ses propres transformations suscitées par les paroles du maître.
Comme pour LETTRES EN VIE, je referme ce ferme avec un sentiment de joie absolue. J'éprouve le bonheur que l'on peut ressentir lorsque les mots sont dépourvus du moindre artifice, lorsqu'on les reconnaît pour leur véracité et pour leur authenticité. Oui, un bon livre a la capacité de nous montrer le juste chemin des choses : et dans « la dernière leçon », le ressenti est double puisque Morrie Schwartz a réellement existé et que les mots du livre sont le résultat d'une communication réelle.
Pour prendre un exemple du livre, Morrie Schwartz, évoquant l'amour au sein du couple, propose cette illustration édifiante : « Les amis, c'est merveilleux, mais les amis ne sont pas là la nuit où vous vous mettrez à tousser, où vous ne pourrez pas dormir, où quelqu'un devra rester assis toute la nuit près de vous, pour vous réconforter et essayer de vous aider».
Ce qui est dit ici peut paraître évident, ou banal, mais ces mots sont, pour qui a assisté une personne en fin de vie, d'une incroyable justesse.
Et il y a encore ceci, tellement vrai : «Au début de la vie, quand nous sommes encore tout-petits, nous avons besoin des autres pour survivre, non ? A la fin de la vie, quand on devient comme je le suis, on a aussi besoin des autres pour survivre, d'accord ?... Je vais te dire un secret : entre les deux, on a aussi besoin des autres. »
Alors, je me dis que de pouvoir ainsi bénéficier, ici et maintenant, des paroles de Morrie Schwartz, initialement adressée à Mitch Albom, relève de la magie pure, une magie qui n'est autre que celle des livres.
Un grand merci Willy Lefèvre pour ce conseil de lecture si judicieux.
Rachel
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Voici ma préféré :
- Nous nous y connaissons en conversations sans intérêt : « Que fais-tu ? » « Où habites-tu ? » Combien de fois sommes-nous encore capables d’écouter vraiment quelqu’un, sans essayer de lui vendre quelque chose, de lui faire une remarque, de le recruter ou d’obtenir de lui une forme de reconnaissance ?

Je me suis amusé à regrouper toutes les citations que j'ai trouvé dans le livre dans mon blog ici : http://lecturesnice.over-blog.com/article-34595999.html
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Mais si je me sens vivant, c'est parce que je donne aux autres. Ce n'est pas à cause de ma voiture ou de ma maison. Ce n'est pas non plus à cause de ce que je vois dans la glace. Quand je donne de mon temps, quand je réussis à arracher un sourire à quelqu'un de triste, jamais je ne me sens aussi bien.
Fais ce qui te vient du coeur. Tu ne seras pas insatisfait, tu ne seras pas envieux, tu ne chercheras pas à obtenir ce qu'ont les autres. Au contraire, tu seras comblé par tout ce qui te sera donné en retour.
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... nous ne nous rendons pas compte à quel point nous sommes tous les mêmes. Que nous soyons blanc ou noir, catholique ou protestant, homme ou femme! Si nous pouvions voir en chacun un autre nous-même, alors nous serions prêts à nous rassembler en une grande famille humaine, et nous prendrions soin les uns des autres, comme nous prenons soin de notre propre famille.
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Je suis en train de perdre Morrie, nous sommes tous en train de le perdre, sa famille, ses amis, ses anciens étudiants, ses collègues, ses copains des groupes de discussion politique qu'il aime tant, ses anciennes partenaires de danse, nous tous. Et je suppose que les cassettes, comme les photographies et les vidéos, sont des tentatives désespérées de voler quelque chose à la mort.
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" Eh bien, la vérité est que si tu écoutes vraiment cet oiseau que tu as sur l'épaule, si tu acceptes l'idée que tu peux mourir à tout instant, alors tu seras peut- être moins ambitieux"
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Vidéo de Mitch Albom
Chanteurs, compositeurs, producteurs - ils l?ont tous rencontré, et ils s?en souviennent : Paul Stanley (KISS), Tony Bennett, Ingrid Michaelson, Burt Bacharach, Wynton Marsalis, Roger McGuinn, Darlene Love, Phredley Brown, Jon Avnet et Mike Binder parlent de Frankie Presto, le plus grand guitariste de tous les temps, et personnage fictif du roman "La guitare magique de Frankie Presto" de Mitch Albom.
>Psychologie différentielle et génétique>Psychologie et environnement>Accidents, catastrophes, deuil... (en psychologie) (44)
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