Juan Asensio , après des études universitaires, est un auto-proclamé critique et un créateur de blog : il pense que la " littérature " - concept déjà creux - est morte , et qu'il ausculte son " cadavre " , c'est dégoûtant mais c'est surtout faux , au delà de " la littérature " , un grand livre ne meurt jamais car il est éternel et son sens n'est pas pourissable par perspective temporelle, de plus on empêche les grands écrivains de se faire connaître depuis maintenant bien longtemps à travers nottamment les éditeurs , ce que
Asensio concernant une prétendue mort de la littérature n'a pas l'air de savoir.
( toit en écrivant lui même terriblement mal et laidement des phrases qui n'ont strictement aucun sens à part un pastiche vulgaire et odieux d'un bloy imaginaire et caricatural lui même enlacé de façon schizophrène par une pseudo-prose d'hypokhâgne ou surnagent insultes , hystérie , immaturité et satanisme , particulièrement celui de la destruction du sens )
Dans un récente vidéo you tube il promeut
Augustin Trapenard et
Cécile Coulon comme d'odieuses ordures alors qu'il est tout aussi ordurier qu'eux ; on pourrait même imaginer qu'ils se soit répartis les rôles Trapenard et
Asensio , car
Augustin Trapenard est tellement mauvais , à gauche , à la grande librairie , qu'il est évident pour qui connaît le théâtre qu'il en fait sataniquement exprès de dire n'importe quoi , et qu'au fond
Juan Asensio est l'augustin Trapenard de la droite réactionnaire en miroir d'Augustin comme caricature de droite face à une caricature de gauche ... gargouilles de gauche et gargouilles de droite qui sataniquement détruisent la langue et dissuadent leurs victimes de lire.
Moi quand je voyais de par la fenêtre au lycée camille-saint-saens des gargouilles , j'avais envie de m'asseoir dessus 🤣
Asensio a tort sur la mort de la littérature voici pourquoi :
Source : mon best-seller.com
" - Les grandes maisons d'édition, piégées, recalent les chefs d'oeuvre de la littérature française.
Un roman, ça se prépare. On se dit qu'en barbouillant le papier avec vigueur, exigence et constance, notre
plume finira bien par décharger de l'honnête littérature. Et puisque les maisons d'édition sont porteuses d'une haute tradition d'intégrité littéraire, elles ne manqueront pas d'assurer la publication des oeuvres les plus méritantes. "
Quant à ceux qui paressent à l'ouvrage, qui se répandent en négligences, et bien leur sort ne fait pas de mystère : ils goûteront au très fignolé sens de la formule des éditeurs : « en dépit d'indéniables qualités, votre roman ne satisfait pas à la ligne éditoriale de notre maison ».
Le talent d'un auteur suffit il à faire vendre un livre
Hélas, il ne suffit pas d'être bon. Ni même excellent. En témoigne une suite de camouflets éditoriaux que d'aucuns considéreront comme un authentique scandale, d'autres comme une édifiante facétie :
Victor Hugo,
Duras,
Maupassant et Rimbaud, auteurs illustres s'il en est, ont tout récemment essuyé, de la part des éditeurs, de cinglantes et systématiques fins de non-recevoir. Je m'explique. Au cours du siècle dernier, les grands éditeurs reçurent sous forme de manuscrits des « chefs-d'oeuvres » consacrés. En vue de jeter le discrédit sur les grandes maisons, journalistes et libraires, à grand renfort de pseudonymes et de titres nouveaux, travestirent lesdits ouvrages.
Que croyez-vous qu'il arriva ?
Victor Hugo déchaîna l'indifférence. Sur vingt maisons d'édition qui eurent à juger de son oeuvre, on n'en trouva qu'une pour féliciter le grand homme.
Arthur Rimbaud ? Récusé sans pitié pour manque d'originalité. En 1992,
Le Figaro démontra même que
Marguerite Duras rebutait jusqu'à son propre éditeur. Nombre de prix Goncourt, il y a peu mis à l'épreuve, connurent semblable sentence. Mais il y a pis : l'année dernière,
Michel Houellebecq et ses Particules élémentaires, célébrés dans le monde entier, furent snobés avec un panache exemplaire. Mais comment s'en étonner ? Céline,
Proust et Rimbaud n'avaient-ils déploré, en leurs temps, les aléas d'une édition erratique ?
Renouveler sa manière d'écrire pour se conformer à l'époque ?
On pourrait certes objecter que ce sont là des vieilleries, qu'il incombe aux écrivains de renouveler leur art, d'embrasser l'air du temps, etc. Rien n'est moins vrai. Je ne sache pas, toutefois, que les prix Goncourt du second XXème siècle se déchiffrent comme des hiéroglyphes d'un autre âge... Ils n'en furent pas moins balayés. Et quand bien même un ouvrage paraîtrait désuet au regard de sa forme, cela suffirait-il à lui ôter toute espèce d'originalité ?
Est-ce l'éditeur qui fait la littérature ?
Chaque année, Grasset reçoit près de cinq mille manuscrits pour n'en retenir qu'un seul. Est-ce à dire que le cortège des réprouvés soit frappé de médiocrité ? Certainement pas. Les grandes maisons répugnent à la prise de risque et ne s'y livrent qu'exceptionnellement. Parfois pour le meilleur, c'est indéniable. Mais l'essentiel de leurs décisions se fonde non point sur la qualité intrinsèque d'un écrit, mais bien davantage sur la sécurité commerciale qu'elles infèrent de celui-ci. Ainsi, en surcroît des grands manuscrits que l'Homme publia mais que
L Histoire ne retint pas, on peine à se figurer le nombre de ceux qui passèrent aux oubliettes. Aussi peut-on déplorer à bon droit les propos récents du ministre de la culture, tenus devant les éditeurs réunis en assemblée, et que l'on voudrait croire dictés par les circonstances : « c'est l'éditeur qui fait la littérature ».
Business et Culture : le couple infernal.
Sans en cautionner les dérives, on ne saurait pourtant vouer les grands éditeurs aux gémonies : le profit n'est-il pas la condition, sinon de la croissance, du moins de la survie de ces institutions qui entretiennent, bon an mal an, la flamme de la littérature ? Mais sans doute serait-il temps de lever le voile de l'hypocrisie : si chaleureux que soit le terme de « maison » - on se croirait presque au coin du feu - il ne reflète aucunement l'esprit quelque peu affairiste de tels établissements. Les Anglais, eux, ne s'y sont pas trompés : ils évoquent des « sociétés » dont l'activité, si l'on s'en réfère à la célèbre Encyclopaedia Britannica de 1911, ne sont pas autre chose qu'une « purely commercial affair ». Mais bon, ils on écrit la même chose de la Reine d'Angleterre... "
Arthur Deming
- Mort fausse de la littérature qui renvoie , aussi , à la théorie plus large de la mort de l'art, théorie massacrée par
Marc Edouard Nabe dans une interview " la vie de l'art " :
" - Alors justement sur la mort de l'art à mon avis ce qui moi m'a protégé de tomber dans la mort de l'art qui est ce travers là , qui est encore quelque-chose d'inventé par la censure et par le pouvoir censurent ambiant , c'est à dire que c'est comme l'angoisse de la page blanche à force de le dire ça empêche les écrivains d'écrire ... il y'a des niveaux de censure à tous les niveaux ou l'artiste maudit c'est un autre cliché ou le peintre maudit ... eh bien la mort de l'art c'est pareil ...
Moi ce qui m'a protégé c'est peut être que je vivais dans un milieu de jazz et que dans le jazz il n'y a pas de mort de l'art , il y a une mort du jazz maintenant mais j'étais contemporain du jazz qui était en plein essor encore , mon père encore plus puisqu'il est plus âgé mais moi même ! Donc pour moi la question ne se posait pas ! Je ne pouvais pas imaginer que ça tiendrait le coup comme théorisation cette mort de l'art puisque je voyais en direct des artistes colossaux qui pour moi sont aussi importants que des écrivains du siècle que ce soit Claudel ,
Pirandello ,
Bernanos n'importe qui que tu peux que tu peux imaginer ou des philosophes Édith stein , Heidegger ou des peintres , de Malevitch Picasso... pour moi les jazz-men je les considérais aussi grand que ces gens là et je voyais dans mon enfance quoi ? Des artistes , noirs pour la plupart , dans des conditions relativement difficiles qui continuaient à faire évoluer leur propre art. c'est à dire qu'on a vu et on a été contemporains de ça même nous un type de 35 ans comme moi de l'évolution d'un
Miles Davis , j'ai vu Monk en concert juste avant qu'il arrête de jouer , que ce soit
Mingus ! le retour de mingus en 74 avec sa nouvelle formule musicale , ses nouveaux thèmes c'est extraordinaire à voir en direct donc ça ne veut rien dire la mort de l'art puisqu'on voyait des artistes qui continuaient à créer ...
Ça m'a faussé la vision ! Je n'ai pas pu prendre au sérieux tous ces avant-ringard qui continuaient à nous prôner la mort de l'art parce-que ça les arrangeait parce-que eux ils avaient plus rien à dire ! Et j'ai cru comprendre assez tôt que la mort de l'art serait finalement un mouvement comme les autres comme il y'a eu le dadaïsme, le surréalisme, le suprématisme , l'art conceptuel puis finalement la mort de l'art et finalement ce sera un mouvement comme un autre , il y'aura des " mort de l'artistes " qui continueront à faire des oeuvres typiquement mort de l'art ... mais RIEN N'EMPECHERA UN ARTISTE D'ETRE UN ARTISTE ! RIEN ! Il peut y avoir toutes les mort de l'art que tu veux , il pourra y avoir tous les cataclysmes et c'est ce qu'on a essayé de nous faire croire et ce qui est quand même paradoxal c'est que c'est cette génération de CRAPULES disons le , de crapules 68-ardistes qui ont instauré cette véritable dictature de la mort de l'art et je dirais même de la mort de la vie en voulant supprimer toutes les possibilités d'expression individuelle c'est la haine du sentiment , la haine de ce qu'il y a d'humain soi disant pour prôner une espèce d'utopie sociale larvée qui s'est très vite transformée en dictature molle , enfin tout ça c'est classique , bon ...
Moi ça m'a semblé tout à fait normal et ayant été élevé dans un milieu que tu peux connaitre qui est celui des Hara-Kiriens , tu parlais de
Siné tout à l'heure, tout ceux qui y ont crus sincèrement et qui sont encore estimables aujourd'hui et on voit comment certains ont pus finir , eh bien j'étais encore plus sensible à la trahison de tous ces clercs et de tout ces futurs notables qui sont toute une génération qui est maintenant la mienne et qui est à mon avis difficilement sauvable parce qu'ils sont complètement lobotomisés bon , lobotomisé par quoi ? Disons le en gros par Libération , Libération c'est un organe ...
- et puis
Charlie Hebdo ..
- oh bah bien sûr ! là on est dans la sénilité là 😂 là vraiment Libération à partir de la rupture de 73 disons sans parler de celle de 80 , ou comme par hasard le premier numéro ressort le jour où le président de la république est élu et paradoxalement ça leur donne l'alibi de se dire indépendant et de ne pas être manipulés par le pouvoir , alors qu'il ne s'agit pas de ça , la manipulation ça ne vient jamais d'un homme à la tête d'un pays qui tient toutes les ficelles des marionnettes ; c'est beaucoup plus complexe et beaucoup plus subtil que ça , bon ! Et cette servilité dans laquelle nous avons baigné pendant 15 ans peut être 20 ans ça remonte même avant avant , le socialisme c'était beaucoup plus tourmenté remuant que ça ... c'était déjà dramatique , même à l'époque où j'avais déjà 15 ans , eh bien je ne pouvais pas à cette époque là , même en ayant 15 ans , ne pas voir et accepter ce qui allait se passer et me couler dans le moule d'un artiste raté puisque c'est ce qu'on veut aujourd'hui, C'EST A DIRE D'EMPECHER L'ARTISTE DE CREER SON ART SOUS PRETEXTE QUE L'ART EST MORT.
( ... )
Je trouve que c'est plus fort si la parole et la pensée , c'est ce que je dis dans Rideau , on la remets en confiance aux artistes parce-que de tout temps les artistes eux mêmes se sont très bien occupés de la pensée , contrairement à ce qu'on croit , même ceux qui ont l'air les plus fous ! Même un Artaud ! Parmi les jazz-men , Anthony Braxton est un immense intellectuel au grand beau sens du terme beaucoup plus fort que beaudrillard, serre , debord et compagnie bon ...
Pourquoi on dirait toujours les artistes c'est des délirants , des poètes , y'a encore des artistes qu'il faudrait prendre en pitié pour leur statut de clochards de la fin du XXème siècle qui croient encore que c'est possible de créer une oeuvre d'art - les pauvres fous ! - et puis d'un autre côté des penseurs , des philosophes , des intellectuels - soi disant - qui eux raisonnent , théorisent tout ça en triant , selon leur goût , et la plupart du temps ils en ont pas , qui va laisser quelque-chose ou pas voilà , donc moi j'essaye de faire éclater ce schéma et que ce soit les artistes eux mêmes , qui comme tout le temps d'ailleurs , c'est pas nouveau ... je ne fais que prolonger , c'est même pas une tradition , une espèce de lignée depuis 200 ans disons qui est la façon d'ont le pouvoir a essayé de rendre maudit l'artiste à la fois par la misère sociale et maintenant par , ça a été une de dernières trouvailles de ces dernières années , par la mort de l'art justement. "
( ... ) La vie de l'art
Marc Edouard Nabe
Tout celà parachevé par le dernier tableau mité du triptyque de la dictature consensuelle qui est " la fin de l'histoire " de
Fukuyama belle absurdité contredite de plus en plus par le réel historique qui n'a jamais cessé d'exister et que Fukyama essaye toujours de nier de façon grotesque , surtout en ce moment , pour ne pas se ridiculiser mais qui ne fait que se ridiculiser , se faisant , encore plus 🤣
Si
Asensio me réponds par des déjections d'insultes ignobles , ou en notant comme un aveugle chercheur de poux les " fautes d'orthographe " , alors que c'est le sens qu'il n'a jamais dans son blog qui est important et non la forme , je lui balancerai en comm' des extraits bien saignants et juteux du Céline de Bagatelles pour un massacre sur l'ignoble et chiatique " critique " , nottamment " littéraire " et que Céline carbonise avec gourmandise ... 😈
Bref
Juan Asensio à droite comme
Augustin Trapenard et la grande librairie à gauche sont tout deux à fuir si vous aimez lire donc ...