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Mireille Vignol (Traducteur)
EAN : 9782746712393
154 pages
Autrement (03/02/2009)
3.8/5   545 notes
Résumé :


"Je n'aime pas les koalas. Ces sales bêtes, aussi hargneuses que stupides, n'ont pas un poil de gentillesse. Leur comportement social est effroyable - les mâles n'arrêtent pas de se tabasser ou de voler les femelles de leurs semblables. [...]

Leur fourrure est infestée de vermine. Ils ronflent. Leur ressemblance avec les nounours est une vile supercherie. Il n'y a rien de bon chez eux. Sans parler du fait qu'un jour, un koala a essayé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (125) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 545 notes
Je m'attendais à rire beaucoup au vu des différents avis et aussi du résumé, j'ai surtout beaucoup souri ce qui n'est pas si mal.
Ce qui importe en fait c'est que toutes ces nouvelles sont données comme étant authentiques et ayant été vécues par le narrateur et là cela prend vraiment une autre dimension car le bush australien semble être un endroit vraiment très "à part" tant au niveau de la faune que des autochtones.
Toutes ces courtes nouvelles sont au minimum intéressantes et le plus souvent impressionnantes car rappelons le, elles sont toutes authentiques !
Le koala tueur qui donne son titre au recueil est l'une des plus marrantes pour peu que l'on sache se représenter les scènes, ma préférée sans conteste aura été "100 canettes" que j'ai lu avec avec fascination et littéralement en apnée, en fait toutes sont sympathiques à lire et on passe un bon moment de lecture d'autant que le style se prête parfaitement aux situations le plus souvent cocasses.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film "Crocodile Dundee" par moment, pour ceux qui connaissent il y a vraiment de ça :)
Pour résumer, ce recueil de nouvelles nous raconte les chroniques d'un monde à part peuplé de gens à part, et cela nous offre des histoires qui sortent vraiment de l'ordinaire, à consommer sans modération !
Il ne faut s'étonner de rien, dans le Queensland, et si l'on vous propose un tour de chameau méfiez vous :)
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Voici un livre qui n'aura séjourné que très brièvement dan mon wagon à lire!
Je l'ai trouvé en Emmaüs samedi-dernier 29 février: belle date pour une trouvaille de ce calibre... le client avec qui j'échangeait sur les bouquins que nous recherchions m'a dit: "lisez le koala tueur, c'est vraiment très bon".
Et, ce fut vraiment une très bonne lecture, vraiment.
Cette faune australienne, qu'elle soit humaine ou animale, m'a réjoui tant les situations vécues par le héros-écrivain semblent improbables! L'auteur se retrouve dans des rencontres à la limite du surréalisme!.. Et les sales bêtes ne sont pas forcément celles qu'on croit! Et Kenneth Cook de nous conter ces histoires du bush avec cet humour digne des Saki, Jérôme K.Jérôme, Woodehouse et autres délicats maîtres de l'humour britannique.
On s'y croirait, tellement cela sent le vécu.
Cet Outback australien mérite bien une visite... de loin! Et c'est là la magie et la force de ces nouvelles, avec des histoires similaires et différentes de pétrins dans lesquels s'est fourré Cook! L'écrivain avide d'expériences et de rencontres nouvelle, dont le regard se décile et pétille.
Et, aucune de ces quinze short stories ne m'ont parues inférieures l'une par rapport aux autres.... Et ce n'est pas fini, puisqu'il y a encore du rab avec deux autres recueils!
Ah mais, quelle découverte!
Je ne sais si le terme "jubilatoire", tant usé et utilisé me vient à l'esprit. Ce que je sais, c'est que ces histoires m'ont passionnées, transportées et donné envie de continuer la ligne... de Cook.
... Et comme j'envie déjà celui qui s'apprête à lire le Koala tueur et va attaquer la première page de Alcools et serpent (il paraîtrait, selon Blackie que les deux ne font pas bon ménage... Ceci pour mettre l'eau à la bouche littéraire du babéliote).
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L'Australie ! Un pays de contrastes, fascinant, magnifique… et dangereux. Outre les grands requins blancs qui sillonent les côtes, la terre fourmille de serpents venimeux, d'araignées et de crocodiles. Toutefois, en lisant les nouvelles de Kenneth Cook, on se rend compte que la nature est encore plus cruelle (mais drôle !) qu'on se l'était imaginé et que des animaux en apparence innofensive peuvent se révéler sinon mortels du moins redoutables. Par exemple, qui penserait à se protéger d'un mignon koala, d'un chameau ou même d'un chat !

Le recueil le koala tueur et autres histoires du bush nous le démontre clairement. Les personnages savent se placer dans des situations précaires (ou bien y assister), voire dangereuses. Manipuler des serpents venimeux sans garder tout près un anti-poison est audacieux, tirer et manquer un cochon sauvage pourrait le pousser à vouloir attaquer et même défoncer une voiture. Aider un vétérinaire à faire un lavement à un éléphant peut provoquer des dégâts inimaginables. Vouloir se rafraîchir dans un ruisseau dans une région infestée de crocodiles n'est jamais une bonne idée. Et déranger un koala pourrait l'amener à s'accrocher à vous et à vos testicules… Et ce ne sont que quelques exemples. Heureusement, très peu se terminent vraiment mal.

L'auteur écrit que la plupart des histoires qui constituent ce recueils avaient été notées dans l'espoir qu'elles puissent être utilisées dans un roman mais qu'il y a renoncé parce qu'elles lui semblaient trop invraisemblables. C'est beaucoup dire. Mais étrangement, j'y crois, à ces histoires improbables.

Quand il commence l'une d'elles par : « - Y a deux choses qui font pas bon ménage, proféra Blackie d'un ton pédant : l'alcool et les serpents », on peut être certain que les deux feront un ménage forcé, pour notre plus grand divertissement. C'est que les histoires de Kenneth Cook sont brèves, pleine d'humour et d'ironie. Les hommes qu'il dépeint (incluant lui-même) sont ordinaires, en proie à la surprise, à colère et à la peur. Les animaux, fidèles à eux-mêmes, cherchent à protéger leur territoire, à manger, à survivre. Dans le fond, ce sont eux qui se font déranger alors gare aux humains s'ils ne comprennent pas le message !

En terminant, toutes ces nouvelles se déroulent loin de Sydney et des grands centres de l'est. Comme le titre l'indique, on plonge au coeur du bush. À travers elles, on découvre un peu l'arrière-pays, le désert, les villes minières à moitié déserté, les grands espaces, sans doute des paysages époustouflant. Cook met tellement l'accent sur ses histoires, sur les créatures qui s'y retrouvent et sur les personnages qui les vivent qu'il en oublie parfois de décrire les lieux. Ceci dit, on peut en déduire beaucoup et, pour le reste, il y a l'imagination.

Le koala tueur et autres histoires du bush est un recueil pour lequel je n'avais pas trop d'attentes et qui s'est révélé une lecture fort intéressante et divertissante. Et légère (parfois, c'est un défaut mais ici, ça convient). Bon, ce n'est pas un chef d'oeuvre, certaines nouvelles m'ont moins plu et, vers la fin, d'autres me paraissaient répétitives. Dans tous les cas, je n'arriverai pas à oublier ce bouquin de sitôt. Donc : à lire !
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Si vous comptez vous rendre prochainement dans le bush australien, ne lisez pas ce recueil de nouvelles. Vous n'oseriez plus y mettre les pieds ou, si vous y alliez quand même, vous ne pourriez vous empêcher chaque soir d'examiner tous les recoins de votre chambre, de votre tente ou de votre camping-car pour être certain de ne pas vous réveiller avec un serpent venimeux ou une autre bestiole exotique lovée amoureusement dans vos bras. Parce que le bestiaire de Kenneth Cook n'a rien de mignon ni même de sympathique. Si les serpents, chameaux, crocos ou cochons sauvages n'ont rien de très attirant, on s'attend quand même à fondre face à ces gros nounours pleins de poils que sont les koalas. Eh bien non, même pas, il s'avère que, sous la plume de l'auteur, ce sont des créatures totalement détestables et malveillantes. Quant aux autochtones de ces régions reculées, Aborigènes ou Australiens alcoolisés, ils semblent tout aussi infréquentables.
Dans ces quinze histoires du bush (prétendument authentiques mais vraisemblablement un brin exagérées), Kenneth Cook met en scène, dans le décor hostile de l'Outback, un narrateur (lui-même?) "loin d'être un athlète", candide, généreux, curieux mais pas téméraire, voire lâche quand les conditions s'y prêtent, et qui a le chic pour se mettre dans les situations les plus dangereuses. Ces histoires cocasses, contées avec un humour très pince-sans-rire et beaucoup d'auto-dérision, nous donnent un aperçu du bush australien, à distance, et c'est très bien comme cela !
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A compulser impérativement avant d'adopter un koala, ou tout autre spécimen du bush australien genre taïpan ou crocodile d'estuaire. Tout de suite ça calme.

Allez, je confesse avoir franchement gloussé au début de ce recueil d'aventures toutes aussi improbables les unes que les autres. Les déboires autobiographiques de Kenneth Cook avec l'autochtone ou la faune de l'Australie profonde sont souvent drôles et de plus, soutenait-il, véridiques. Sans lui en vouloir pour autant, on peut quand même légitimement soupçonner l'auteur d'avoir un peu forcé le trait, sous le prétexte honorable d'un humour et d'un détachement tout anglo-saxons (mes péchés mignons).

Le rythme, le style et les anecdotes s'essoufflant toutefois au fil des pages, il en résulte un petit livre parfait pour le métro, léger, instructif et dépaysant… mais quand même pas inoubliable.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Roger, passionné de crocodiles, déplorait qu’ils aient été longtemps chassés sans répit pour leur cuir. Heureusement, ils étaient maintenant classés au nombre des espèces en voie de disparition et les chasseurs potentiels s’exposaient à de lourdes amendes. Par conséquent, leur nombre était en augmentation, tout comme la fréquence des attaques sur le bétail et sur les Aborigènes.

- Et même deux Blancs, des chauffeurs de camion, près de Broome, se réjouit Roger. Ils dormaient près de leur véhicule et tout ce qu’on a retrouvé, c’est la marque de leurs ongles dans la terre jusqu’à la rivière où la bête les a traînés. Il s’agissait sans doute d’un crocodile géant. Naturellement, ajouta-t-il avec pondération, ce n’est pas de chance pour ces pauvres gens, mais il ne reste pas moins encourageant de penser que le nombre de crocodiles est en hausse dans cette région.

Les enthousiastes ne sont pas des gens comme les autres. Ils ne sont ni meilleurs ni pires : simplement différents.
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Nous avions traîné la barque à environ cinq mètres du rivage lorsque le crocodile chargea.
C’était effectivement passionnant à observer. Il semble se propulser en l’air d’un bond sur ses pattes trapues et fila sur le sable comme un lézard.
Je lâchai le bateau et saisis mon fusil.
Roger lâcha le bateau et saisit son appareil photo.(....)
J’imagine que l’assaut du reptile ne dura que quelques secondes, mais ce genre de secondes dure des heures, et j’étais conscient des clics de l’appareil photo de Roger et de l’empressement des griffes du crocodile sur le sable que même les tirs répétés du fusil n’arrivaient pas à couvrir. J’entendais la voix de Roger qui hurlait en boucle :
- Stop ! Stop ! C’est une espèce protégée ! (...)

J’avais trois choix. Je pouvais tirer sur Roger pour l’écarter et dégager ma cible (solution la plus attrayante). Je pouvais assommer Roger d’un coup de crosse pour dégager ma cible (solution trop timorée, dans les circonstances). Je pouvais jeter le fusil et m’enfuir en criant (solution la plus probable).
J’hésitai......................
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Planté sur le seuil, George tenait le plus gros king brown que j'aie jamais vu : il le tenaillait tendrement entre ses mâchoires, juste derrière la tête. Le reptile avait la gueule ouverte, les crochets bien exposés, les yeux brillants de méchanceté et son mètre et demi de corps épais et brun s'agitait en tous sens. Ce serpent était furieux.
Le king brown est parmi les reptiles les plus venimeux au monde. Les naturalistes racontent qu'il possède assez de venin pour décimer une armée ; il en avait en tout cas suffisamment pour régler leur compte à tous les consommateurs du bar.
George s'approcha de moi calmement et je sus exactement ce qu'il allait faire : doucement déposer ce reptile furieux et déchaîné à mes pieds.
On peut difficilement me qualifier d'agile. On pourrait même me résumer à un quintal de graisse d'âge moyen. Mais je grimpai sur le comptoir d'un seul bond. Imité par les six autres clients.
Preuve de la force morale des Australiens, quatre d'entre eux réussirent cet exploit en gardant leurs verres à la main. Ils eurent même la prévoyance de les vider avant de les lancer sur George.
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Son visage, totalement dénué de curiosité ou de méchanceté, affichait une autosatisfaction aveugle, preuve indéniable que le cerveau niché sous cette absurde crête de coq n'avait jamais été perturbé par la moindre pensée.
Deux énormes jambes s'échappaient de son short; elles ressemblaient à des pattes d'hippopotame, sauf qu'elles étaient roses et poilues plutôt que grises et ridées. Son corps paraissait posé directement sur ses jambes, et non relié à elles, car on ne lui voyait aucune taille : son tronc était comme celui d'un arbre jusqu'à ce que soudain, des jambes apparaissent. Le raccordement était dissimulé par le short bouffant, mais on avait l'impression que ces jambes pouvaient s'en aller à tout instant et laisser le corps au comptoir.
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Il existait certaines ressemblances physiques entre Mary Anne Locher et les koalas. Petite, grosse et rondouillette, ses oreilles dépassaient de ses cheveux flous et bruns, coupés court. Elle devait avoir la cinquantaine à l’époque et elle était donc un peu plus âgée que moi.

La salopette marron qu’elle ne quittait jamais, alliée à son petit nez et ses yeux bruns brillants, accentuait encore sa ressemblance avec le koala. Avec sa voix douce et légèrement sifflante, on avait l’impression que si on lui appuyait sur le ventre, elle se mettrait à couiner. Contrairement aux koalas, elle était avenante et plaisante.
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Vidéo de Kenneth Cook
Dans cet épisode, nous vous présentons des livres qui nous ont fait rire. Huit propositions de lectures pour différents âges : de l'humour, fin ou gras, des jeux de mots, de l'absurde, du comique de situation, de la satire sociales... Des livres que nous avons beaucoup aimés, auxquels nous repensons avec le sourire et que nous adorons mettre entre les mains des lecteurs. Une liste à garder précieusement, concoctée par nos libraires Laure, Rozenn, Nolwenn, Jérémy, Nicolas et Adeline !
Voici les livres cités dans cet épisode :
Un ours, un vrai, de Stéphane Servant et Laëtitia le Saux (éd. Didier Jeunesse) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23128786-un-ours-un-vrai-stephane-servant-didier-jeunesse ;
Horace. Tome 1, Cheval de l'Ouest, de Poirier (éd. Revival) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23359947-horace-tome-1-poirier--revival ;
Les Culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun (éd. Gallimard/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22745328-les-culs-reptiles-mahamat-saleh-haroun-folio ;
Admirable, de Sophie Fontanel (éd. Seghers) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540820-admirable-l-histoire-de-la-derniere-femme-ride--sophie-fontanel-seghers ;
Chroniques du Château faible, de Jean-Christophe Mazurie (éd. Fluide Glacial) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23032241-1-chroniques-du-chateau-faible-tome-01-jean-christophe-mazurie-fluide-glacial ;
Stella et l'Amérique, de Joseph Incardona (éd. Finitude) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23109474-stella-et-l-amerique-joseph-incardona-finitude ;
Le Rire des autres, d'Emma Tholozan (éd. Denoël) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23030426-le-rire-des-autres-emma-tholozan-denoel ;
Roman fleuve, de Philibert Humm (éd. des Équateurs/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23286751-roman-fleuve-philibert-humm-folio.
Et quelques autres titres qui auraient pu faire partie de cette sélection de livres drôles :
Le Discours, de Fabrice Caro (éd. Gallimard/Folio) ;
Miracle à la tombe aux Aspics, d'Ante Tomi (éd. Libretto) ;
N'essayez jamais d'aider un kangourou !, de Kenneth Cook (éd. Autrement) ;
Je dénonce l'humanité, de Frigyes Karinthy (éd. Viviane Hamy) ;
Le Chien de madame Halberstadt, de Stéphane Carlier (éd. le Tripode) ;
Roulio fauche le poil, de Julia (éd. le Tripode) ;
La Vie est une corvée, de Salomé Lahoche (éd. Superexemplaire) ;
Idées noires, de Franquin (éd. Fluide Glacial) ;
#Les Mémés, de Sylvain Frécon (éd. Fluide Glacial).
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