AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070393022
352 pages
Gallimard (14/06/1995)
3.38/5   116 notes
Résumé :
Quatrième de couverture:

" Mon nom est Cohn, Gengis Cohn. Naturellement, Gengis est un pseudonyme : mon vrai prénom était Moïché, mais Gengis allait mieux avec mon genre de drôlerie. Je suis un comique juif et j'étais très connu jadis, dans les cabarets yiddish : d'abord au Schwarze Schickse de Berlin, ensuite au Motke Ganeff de Varsovie, et enfin à Auschwitz. [...]
Personnellement, je ne suis pas resté dans ce camp illustre. Je m'en suis mirac... >Voir plus
Que lire après La Danse de Gengis CohnVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 116 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
3 avis
1
0 avis
Que s'est-il passé en 1966 quand Romain Gary est allé avec Jean Seberg à Varsovie pour pondre un bouquin pareil, délirant, sans limite, voire politiquement incorrect ?
Un choc ? Une prise de conscience ?

C'est la question que je me pose depuis que j'ai refermé ce roman. Certes, j'y ai retrouvé la patte de Gary, son humour caustique, son style alerte, son sens incroyable de la formule littéraire qui fait mouche, mais ici, tout est poussé à l'extrême, à l'excès, comme si l'auteur voulait en définitive bouleverser, bringuebaler son lecteur, le choquer aussi et bien sûr comme toujours le pousser à réfléchir.

Bingo monsieur Gary, mais était-il vraiment nécessaire de délirer autant ? Car enfin, vous vous êtes totalement lâché. Un modèle de déconstruction cette danse de Gengis Cohn, ça swingue à tous les chapitres. du coup, ce livre n'est pas un de vos grands succès et c'est dommage, le message y est incroyablement fort mais il faut suivre. Et puis, votre double, Émile Ajar, n'est pas encore né ( en 1974 ). Ceci dit, ici, il vous chatouille la plume.
Soyons clairs : Impossible de vous découvrir avec cette oeuvre. À mon avis, il faut déjà vous apprécier pour savourer votre coup de gueule contre la bêtise humaine, l'impuissance de l'humanité à vivre en paix, appréhender pleinement votre réflexion sur la Shoah. C'est pour moi la limite de cette danse.

Brièvement le contexte :
Gengis Cohn, comique juif prisonnier à Auschwitz, est fusillé en 1944 par un détachement de SS commandé par Schatz ( trésor en allemand ! ) à la suite d'une tentative d'évasion. Depuis 22 ans, il hante " son hôte " devenu commissaire de police de première classe à Licht ( lumière en allemand ) au point de lui faire perdre quasiment la raison. Il faut dire qu'il est omniprésent, obsédant, ne lui laisse aucun répit - le remords incarné. Un SS dénazifié, mais irrémédiablement enjuivé. du pain béni pour l'humour de Gary...
Le commissaire surmené doit faire face à une vague de crimes insolites et sans précédent : 22 cadavres en 8 jours, trouvés avec un visage radieux et tous déculottés...dans la forêt de Geist ( esprit, inconscient en allemand )
Aucun motif, pas l'ombre d'une preuve.
Ajoutez au tableau un baron influent qui vient déclarer la disparition de sa femme Lily et de son garde-chasse Florian.

La première partie intitulée " le dibbuck " suit une trame narrative assez classique finalement, sur un ton enjoué malgré un contexte grave, le lecteur découvre les protagonistes. On sourit, on est ému par ce dibbuk, Gengis Cohn, aux prises avec son ancien tortionnaire Schatz, et vice-versa. Un couple lié historiquement par la honte et la culpabilité, procédé très original pour évoquer l'après-guerre immergé dans la société civile.
Au fait, qu'est-ce qu'un dibbuk ? Gary en donne lui-même la signification : " Un mauvais esprit, un démon qui vous saisit, qui s'installe en vous, et se met à régner en maître. Pour le chasser, il faut des prières. " et il ajoute, corrosif : " C'est bien la première fois dans l'histoire de la pensée et de la religion qu'un pur aryen, un ancien SS est habité par un dibbuk juif. "

La deuxième partie, " Dans la forêt de Geist ", signe vraiment le départ du délire garyen - âmes sensibles et conformistes s'abstenir. GARY manipule ses personnages et son lecteur, en les entraînant dans une cavalcade historico-philosophique, centrée ici sur le couple formé par Lily et Florian, allégories de la vie et de la mort. Même si j'ai dû revenir en arrière à plusieurs reprises, j'ai finalement plutôt apprécié leurs tribulations. L'histoire part presque dans trop de directions, mais c'est diablement ingénieux, dérangeant et original, très politiquement incorrect aussi. Je me suis vraiment demandé si un inconnu pourrait publier aujourd'hui un tel bouquin sans encourir les reproches d'historiens, d'hommes d'église...
Mais ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler ce qui se passe dans cette forêt. Un peu de suspens tout de même.


La danse de Gengis Cohn : le fruit d'une exaspération peut-être, d'une révolte sûrement, d'une urgence à témoigner à sa façon de ce qu'il a éprouvé en visitant le ghetto, hors des sentiers officiels de l'histoire, en témoigne cette vision reprise plusieurs fois dans le roman de cette main d'un juif sortant d'une bouche d'égout.
Commenter  J’apprécie          655
Un premier verre :
Un ancien nazi est hanté par un dibbuk : un juif exécuté sous son ordre et qui s'est indignement fait remarquer au moment de mourir.
C'est l'occasion de situations qui font sourire : imaginer l'ancien nazi utiliser des termes yiddish, respecter les fêtes juives…

Un deuxième verre :
L'ancien nazi est devenu commissaire de police et il enquête sur une série de meurtres. Les morts sont des hommes déculottés, avec un sourire inimaginable figé au moment de leur mort… Il y en a déjà 22, non 24…

Un troisième verre :
Osons des blagues sur les juifs (mais pas que) que personne d'autre ne pourrait se permettre.
« Lorsque Hitler avait ordonné l'extermination des romanichels, on dit que de très nombreux tzigoïner avaient eux-mêmes tué leurs femmes et leurs enfants, volant ainsi le SS de l'unique satisfaction qu'ils pouvaient puiser de leur contact avec une race inférieure. Les tziganes volent tout, c'est bien connu. »
Je ne mets qu'un exemple ici pour ne pas me laisser aller à la citationnite aigüe que provoque invariablement chez moi Gary, mais il y a d'autres « perles » de ce genre, bien que certaines aient des airs de déjà vu…

Un quatrième verre :
Laissons-nous aller à nos thèmes de prédilections à travers quelques réflexions récurrentes :
« Au fond, la plus noble conquête de l'homme, c'est son vestiaire. Ça le couvre admirablement. » (Encore une citation, tant pis.) Cette idée, que l'on retrouve évidemment dans le grand vestiaire, mais aussi dans Lady L, dans Europa (et sûrement d'autres encore) que dans les sociétés cultivées, les gens commettent les mêmes actes primitifs, ont les mêmes instincts primitifs, mais habillent ceux-ci de culture.
Des réflexions sur Dieu, la fraternité, l'assimilation… l'humanité bien sûr.

Un cinquième verre :
Un petit délire supplémentaire : quelle conscience est allée hanter l'autre ? Ne serait-ce pas le nazi qui serait prisonnier du juif. Lequel juif, alors, serait même un écrivain. Tiens, tiens !

Un sixième verre :
Notre plus grande angoisse commence à prendre toute la place ici : satisfaire une femme difficile. Est-ce la femme qui est frigide ou l'homme qui est impuissant.

Un septième verre :
Lili, il faut tout lui donner, en masse s'il le faut. Elle désespère presque mais Florian est là pour lui rappeler qu'elle n'a pas épuisé toutes les possibilités des hommes.

Un huitième verre :
Romain, écrivain, s'est trouvé mal, en visitant le musée de l'insurrection à Varsovie. Ce qui a donné ce livre.

Romain Gary a toujours dit avoir la phobie de l'alcool. Il faut donc chercher ailleurs l'explication d'un tel délire : des verres de lucidité ?

Les obsessions de Romain Gary viennent-elles réellement de la guerre ? On peut en douter lorsqu'on lit dans le vin des morts (écrit en 1937) « […] de cette ignoble petite putain toujours si crasseuse et malodorante qu'on appelle l'âme humaine. » Il s'agit bien là déjà de Lili !



Commenter  J’apprécie          252
Heureuse période de lecture : cette "Danse de Gengis Cohn" de Romain Gary est un livre inclassable où Gary laisse libre cours à sa fantaisie et à ses obsessions dans une sorte de plaidoirie illuminée pour l'humanité éternellement en butte à la bêtise et à la cruauté de sa propre part d'ombre. Mais fort heureusement, un dibbouk, démon échappé de la culture juive d'Europe centrale peut à tout moment surgir et venir hanter le plus insensible des nazis, jusqu'à le rendre fou, et là, avec Romain, qu'est-ce qu'on rigole !
Commenter  J’apprécie          304
Romain Gary confronte ses origines juives ashkénazes à la barbarie nazie, mêlées ici par un maléfice issu de la mythologie kabbalistique : le dibbouk, un spectre revenu posséder celui qui lui a fait du tort de son vivant. Ce dibbouk du nom de Genghis Cohn sert d'alter ego à Gary, qui décrivait son ascendance comme celle d'un « tartare mâtiné de juif ». D'où le nom farfelu de ce héros mort-vivant, obstinément attaché à l'humanité, mais refusant d'en faire totalement partie. Cohn ne prend corps qu'à travers son bourreau de la Shoah, l'ex-nazi répondant au doux nom de Schatz (« trésor » en allemand). Dans la mauvaise conscience de ce dernier vagabonde et folâtre le dibbouk. Cela en fait une sorte de juif errant, que son compagnon involontaire voudrait toujours chasser, pour ne plus avoir à subir son ironie :

« Quand je pense à tout ce que nous autres, Juifs, avons infligé à la conscience allemande, j'ai de la peine. Mon coeur saigne. »

Comme tous les fantômes, Cohn fait de l'esprit. Et puis, en tant qu'ancien artiste de cabaret, il condense à lui seul les traditions de la hora et du théâtre yiddish. Notre héros n'est donc jamais à court de gesticulations enjouées. Les formules provocantes frappent jusqu'en-dessous de la ceinture. Elles affleurent à la façon d'un « poing juif levé hors d'une bouche d'égout ».

Dans ce récit où règne l'allégorie, l'humanité apparaît sous les traits d'une femme nymphomane éprise de beauté et de culture, qui cherche à protéger les « trésors » de son esprit, et se livre à une quête éperdue de la jouissance. Près de vingt ans avant Kundera, Gary amorce ici une réflexion sur le kitsch, cette "négation absolue de la merde" qui cherche à réduire Cohn à une image d'Epinal où à un « frère humain » dépourvu d'identité propre, afin de mieux s'en débarrasser. Ainsi Gary anticipe-t-il cette citation pessimiste de Kundera : « la fraternité de tous les hommes ne pourra être fondée que sur le kitsch ». En réaction à cela, Cohn manifeste une fraternité iconoclaste, en faveur d'un bouc (émissaire ?) et de l'océan, espoir d'une évolution qui permettrait de créer l'humanité, pour remplacer sa parodie.

Par le mauvais goût assumé de ce livre, Gary combat en lui-même cette tendance au kitsch, et va jusqu'à s'accuser par la bouche de ses personnages (conscients de peupler un subconscient), de vouloir « s'en tirer avec un livre », comme tous les écrivains qui cherchent à évacuer leurs fantômes à peu de frais.

« J'ai toujours pensé que si on parle toujours d'Auschwitz, c'est uniquement parce que ça n'a pas encore été effacé par une belle oeuvre littéraire. »

Si la première partie du roman fait la promesse fallacieuse d'une intrigue à mi-chemin entre le policier et le fantastique, on a, en somme, plutôt affaire à un mélange d'essai et de comédie burlesque, où les mêmes leitmotivs reviennent à un rythme infernal, si bien qu'ils finissent par se mélanger inextricablement, comme les anneaux d'un python. Ce texte ressemble ainsi beaucoup à Gros-Câlin dans le style, mais également au Vin des Morts, par son humour souvent scabreux et violent (avez-vous déjà vu la Joconde subir les avances d'un bouc ?). Nous avons là le mélange des tendances les plus extrêmes de Gary, et ce jusqu'au boutisme semble a priori destiné à ses lecteurs avertis. Mais je serais curieux de connaître l'avis de quelqu'un qui l'aurait découvert avec ce texte.
Commenter  J’apprécie          134
"La danse de Gengis Cohn" est un roman de Romain Gary qui raconte l'histoire de Moïché Cohn, un comique juif connu dans les cabarets yiddish, qui a été déporté à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré son évasion miraculeuse du camp, il est repris par les SS et se retrouve caché par son ancien bourreau, Hauptjudenfresser Schatz, qui est maintenant devenu un commissaire de police. le roman explore les thèmes de la persécution des Juifs pendant la guerre, de la culpabilité et de la rédemption.

Le narrateur, Moïché Cohn, utilise l'humour pour affronter les horreurs de la guerre et de l'Holocauste. Son personnage de comique juif lui permet de prendre du recul sur sa propre situation et de trouver un moyen de survivre psychologiquement à l'indicible. le choix du pseudonyme "Gengis Cohn" renvoie à la fois à sa propre identité juive et à sa capacité à se moquer de lui-même et de sa condition.

La relation complexe entre Moïché Cohn et Schatzchen est au coeur du roman. Malgré leur passé tumultueux à Auschwitz, les deux hommes se retrouvent liés par un étrange lien de complicité. Schatzchen, qui est devenu un criminel de guerre, cache Moïché chez lui, ce qui soulève des questions sur la culpabilité, la rédemption et la réconciliation.

Romain Gary explore brillamment les thèmes de la responsabilité individuelle et collective, de la mémoire et de l'oubli, à travers les personnages de Moïché Cohn et de Schatzchen. le roman met en lumière les conséquences psychologiques et morales de la guerre et de la Shoah, tout en offrant une réflexion profonde sur la nature humaine et la capacité à se repentir et à se réinventer.

En somme, "La danse de Gengis Cohn" est un roman poignant et subtil qui aborde de façon originale et provocante les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale. L'humour, la tragédie et l'ironie se mêlent dans un récit puissant et dérangeant, qui invite à réfléchir sur les limites de l'humanité et sur la nécessité de la compassion et du pardon.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
-Je me demande si ce n'est pas ça, le vrai, le très grand amour : deux êtres qui ne se rencontrent pas.
- Oui, ça peut être très beau.
Je suis moi-même assez ému. Je ne m'étais pas rendu compte que j'ai vécu un très grand amour, de mon vivant : je n'ai jamais rencontré la femme de ma vie.
Commenter  J’apprécie          421
Le rire est le propre de l'homme.

Lorsque la police avoue son impuissance, je me sens tout regaillardi :
il y a de l'espoir...

La différence entre les Allemands héritiers d'une immense culture et les Simbas incultes, c'est que les Simbas mangeaient leurs victimes, tandis que les Allemands les transformaient en savon. Ce besoin de propreté, c'est la culture.

Les nègres sont très fiers, Moshelé, m'avait-il expliqué. Seulement, avec leur peau noire, on voit tout de suite qu'ils sont différents. Alors, évidemment, les autres, ceux qui savent bien qu'ils sont des hommes à part entière, se sentent insultés, humiliés et envieux, et ils tuent parfois un noir pour forcer les autres à capituler et à accepter la fraternité, les obliger à devenir des hommes à part entière. Cette idée que les noirs sont différents, il y a des blancs que ça rend fou d'envie, ils ne peuvent pas accepter l'idée que certains ont eu la chance d'y couper.

La nature, je ne sais pas si vous le savez, vit d'espoir. Elle cache une très grande attente dans son sein. Hé oui, elle est un peu rêveuse, elle aussi, elle ne perd pas courage. Elle compte y parvenir, un jour. Y revenir plutôt. Le retour au paradis, à l'Éden de ses débuts. Elle compte beaucoup sur l'homme pour cela. Sur sa disparition, je veux dire.

Je me souviens soudain que de la souffrance du Christ, des milliers de salopards ont tiré de très belles œuvres. Ils s'en sont régalés. Même en descendant plus bas, je me rappelle que des cadavres de Guernica, Picasso a tiré Guernica et Tolstoï a bénéficié de la guerre et de la paix pour son Guerre et Paix. J'ai toujours pensé que si on parle toujours d'Auschwitz, c'est uniquement parce que ça n'a pas encore été effacé par une belle œuvre littéraire.

Dieu, on connaît ses limites, ça ne va jamais très loin, mais avec les hommes, c'est illimité, ils sont capables de tout.
Commenter  J’apprécie          30
La différence entre les Allemands héritiers d'une immense culture et les Simbas incultes, c'est que les Simbas mangeaient leurs victimes, tandis que les Allemands les transformaient en savon. Ce besoin de propreté, c'est la culture.
Commenter  J’apprécie          230
Je n’ai qu’à continuer à fermer les yeux pour la voir dans toute sa beauté. Mon maître bien-aimé, Rabbi Zur, de Bialgstok, me disait toujours : « Moshé, il ne suffit même pas d’être aveugle pour la voir comme il faut. Il faut encore savoir l’imaginer. C’est un rare talent, Moshé, donné seulement aux meilleurs. Les autres ne savent que fermer les yeux. »
Commenter  J’apprécie          140
- Qu'est-ce qu'il est venu faire dans le ghetto de Varsovie ?
- Oublier, ma chérie. Il en fera sûrement un livre, c'est leur façon de se débarrasser de ce qui les gêne.
- Il est mignon.
- Mais puisque je te dis que c'est un écrivain, ma chérie. Ils s'en tirent toujours avec un livre.
Commenter  J’apprécie          160

Videos de Romain Gary (68) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Romain Gary
"Un monument ! Une biographie indispensable pour (re) découvrir Romain Gary, cet auteur incroyable ! " - Gérard Collard.
Dans le Jongleur, Agata Tuszyska peint un portrait unique de Romain Gary, unique auteur à avoir reçu deux fois le Prix Goncourt (pour Les Racines du Ciel et La Vie devant soi), diplomate, scénariste, pilote de guerre, voyageur; et montre comment son personnage va au-delà des limites de la pirouette artistique et des responsabilités humaines.
À retrouver en librairie et sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/le-jongleur.html
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (358) Voir plus



Quiz Voir plus

Tout sur Romain Gary

Dans quelle ville est né Romain Gary ?

Kaunas
Riga
Vilnius
Odessa

12 questions
609 lecteurs ont répondu
Thème : Romain GaryCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..