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EAN : 9782356418555
388 pages
Audiolib (11/02/2015)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
3.75/5   3084 notes
Résumé :
Et si tout commençait aujourd'hui ?
Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (391) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 3084 notes
Au risque de vous paraître gnan-gnan, j'ose avouer que j'ai adoré ce roman, comme les précédents de Laurent Gounelle que j'avais lus auparavant et que je l'ai littéralement dévoré ! Il est vrai que lu après une période de stress assez intense, j'avais besoin de quelque chose de léger qui ne me fasse pas trop réfléchir...et pourtant, même si c'est abordé sur un ton qui pourrait porter à rire tant cela peut paraître un peu trop énorme pour être réaliste, l'auteur amène néanmoins le lecteur (moi en l'occurrence) à s'interroger sur le sens de sa vie !
Dans un monde où tout se tourne vers le matériel, où les hommes (et femmes mais pas tous heureusement) ont pour ambition d'épater les autres, de devenir le meilleur, l'auteur, nous ramène les pieds sur Terre et nous disant simplement : vous vivons, et, rien que cela, c'est déjà énorme. Pour reprendre une expression de Jean Giono, je dirais que Laurent Gounelle nous rappelle ce que sont nos "vraies richesses". L'idée de se réveiller le matin et d'être en vie, admirer un beau paysage, partager de bons moments avec sa famille, ses amis ou pourquoi pas, même avec ses voisins...voilà tout ce que la vie nous offre et que nous avons trop tendance à savoir savourer à sa juste valeur.

Jonathan est un jeune vendeur d'assurance à San-Francisco qui travaille pour son propre compte puisqu'il a monté son agence avec son ami Mickaël et celle qui fut longtemps sa compagne, Angela. Cette dernière est également la mère de leur jeune fille de sept ans et il est vrai que, depuis leur séparation récente, le fait de continuer à travailler ensemble n'est pas évident tous les jours...
Cette petite vie paisible se maintient néanmoins jusqu'au jour où Jonathan est interpellé dans la rue par une jeune bohémienne qui lui annonce sa mort prochaine ! Certes, nous savons tous que nous ne sommes pas éternels et que nous mourrons tous un jour ou l'autre mais là, dit de but en blanc, comme cela, Jonathan se prend pris de cours...C'est auprès de sa tante qu'il va trouver du réconfort car cette dernière va le conduire petit à petit sur le chemin de la sérénité...non pas tant en lui donnant des réponses car toutes celles-ci se trouvent au plus profond de nous mais en lui montrant comment faire pour se sentir heureux, tout simplement !

Un roman léger mais rempli de philosophie (même si celle-ci n'est pas très poussée mais c'est justement ce qui est bien car elle est accessible à chacun d'entre nous !). Bref, moi, j'aime beaucoup !
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Le jour où j'ai appris à vivre… c'est un peu Marc Levy qui rencontre Amélie Poulain !

Jonathan est assureur à San Francisco. Récemment séparé de sa femme Angela qui est toujours son associée au cabinet, il ne voit sa fille Chloé qu'un week-end sur deux et mène son existence un peu mécaniquement. Jusqu'au jour où une bohémienne croisée sur les quais lui prédit sa mort dans l'année. Bouleversé, il cherche comment donner du sens au peu de vie qui lui reste et sa vieille tante Margie va l'aider dans cette quête…

Voilà une lecture mignonne, avec un gentil héros qui décide (comme cette chère Amélie) de changer sa vie et celle des autres malgré eux, par petites touches car « Faire le bien me fait du bien », dira-t-il. le message de Laurent Gounelle est tellement plein de bon sens, de bons sentiments et de bonnes intentions, comme un véritable éloge de la bonté, qu'on ne voudrait pas en dire du mal. Non, bien sûr que non…

Le hic, c'est que je ne vois pas non plus comment en dire du bien. À la place d'un roman, comme c'est écrit sur la couverture, j'ai eu l'impression d'avoir entre les mains un recueil des différents powerpoints et autres témoignages de développement personnel qui circulent sur internet, assorti de quelques rappels historiques archi-connus, comme la funeste expérience sur le langage tentée par Frédéric II. J'ai été déçue par le style simpliste et le peu de profondeur des personnages. Même la tante Margie - ancienne archéologue et biologiste qui semble détenir le savoir universel - est assez improbable : elle ne semble être là que pour permettre à l'auteur de délivrer un cours sur l'humain, la communication ou les expériences de mort imminente.

Pourquoi Laurent Gounelle (comme son confrère Marc Levy) a-t-il situé l'action aux Etats-Unis ? Est-ce pour faire plus classe, plus exotique, ou alors pour donner plus de poids à son propos, car comme chacun sait, nul n'est prophète en son pays ? Ou est-ce une manière de sous-entendre que les Américains sont plus matérialistes que les Français ? En tout cas, cela n'apporte rien de spécial à l'histoire, qui véhicule un bon nombre de lieux communs, par exemple : « Ce que l'on déteste chez les autres est parfois ce que l'on n'accepte pas en soi. » ou « Si chacun de nous était conscient de l'immense valeur qui est la sienne, c'est toute la face du monde qui serait changée. »
Le tout ponctué de jolies coquilles telles que « — Jamais entendu parlé » (sic!), ou Angela qui se demande s'il y a « un vers » dans ses brocolis. Non, ça, des vers ou des alexandrins, on ne risque pas d'en trouver vu le nombre de grossièretés proférées par les protagonistes masculins.

J'ai peut-être fait une mauvaise pioche, mais mon premier contact avec Laurent Gounelle est une sacrée déception. Cette lecture sans effort m'aura au moins occupée pendant une journée de grippe. Think positive !
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Le roman se déroule à San Francisco.
Jonathan vend des assurances avec un associé et sa compagne dont il est séparé depuis peu.
Avec elle , il a une petite fille Chloé qu'il voit régulièrement.
Un dimanche, sur les quais de San Francisco, une bohémienne lui lit les lignes de la main et lui annonce le pire à tel point qu'il remet les valeurs de son existence en question.
Il se retire chez sa tante Margie qui a une philosophie de vie détachée des choses matérielles.
Le livre nous distillera des petites leçons de vie fondamentales tout au long des 286 pages.
Un roman philosophique? Oui, mais très légèrement amené.
Une histoire reposante ? Oui mais au rythme lent.
Trois étoiles? Oui ,pour le côté positif du livre.
Je n'ai pas accroché à fond car mes valeurs n'ont jamais approché celles de Jonathan même à son âge. Je trouve que les réflexions manquent un peu de profondeur mais elles méritent qu'on s'y attache surtout quand on est jeune et en train de courir à fond sans réfléchir.
J'ai beaucoup apprécié le personnage de Tatie Margie rencontré et bien décrit au chapitre 9.
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J'avais dévoré avec appétit "l'homme qui voulait être heureux" qui m'avait beaucoup plu. Je n'ai pas encore eu le temps de lire les deux suivants.... Par contre, j'ai terminé en une demi journée "Le jour où j'ai appris à vivre".
J'ai retrouvé cette sensation de zénitude et de plénitude en tournant les pages de ce roman. le sujet est bien traité et nous incite réellement à nous poser des questions. Qui n'a pas vécu les anecdotes cités dans le livre? Qui ne s'est pas jeté sur la machine à café les jours de grande fatigue plutot que d'aller dormir?
Le coté sage et tendre de Tante Margie... le coté "je me remets en question" de Jonathan car il "est censé mourir". le coté "matuvu" de Michael l'associé, le coté voyeur du caméraman... tout semble si réel que la lecture est extrêmement facile.
A l'arrivée, on passe un excellent moment. le rythme est fluide, les sujets relativement bien abordés. Certes il y a des longueurs sur le passage de Tante Margie. Certes il y a de la déception pour moi sur le non approfondissement du comportement de Gary ou du tennisman (j'aurai bien aimé la encore un approfondissement de la réflexion...). Certes tout semble plat où tout est bien qui finit bien... C'est dommage.
Ceux sont mes petits regrets en refermant ce roman. Doù mon 4/5.
Je reste un fan de Laurent Gounelle. Il participe à la vulgarisation grand public de sujets importants (comme accepter la mort pour vivre pleinement sa vie! )et nous incite donc à lire. Je pense que cette dernière phrase fera réagir. Je me justifierai en disant que tout le monde n'est pas capable de lire et comprendre des philosophes (moi le premier), mais tout un chacun est amené à réfléchir sur soi en lisant de tels romans.
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Quel plaisir de lire ce livre de Laurent Gounelle.
Un petit bonheur, une façon de se ressourcer, de prendre du recul.
Oui, il suffit de peu de choses pour changer la vision que l'on porte sur le monde.
Un sourire appelle un sourire, un bonjour appelle un bonjour, un regard appelle un regard...
Juste profiter des choses, des petites choses, de l'instant présent... Juste regarder, respirer, être...
C'est le 3ème livre que je lis de cet auteur, et à ce jour, c'est mon favori.
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Citations et extraits (446) Voir plus Ajouter une citation
-C'est l'une des grandes illusions de notre époque. On écoute de moins en moins notre for intérieur. D'ailleurs, on en arrive même parfois à ne plus vraiment savoir ce que l'on veut faire de notre vie. Et en plus, au quotidien,on a tendance à se perdre en voulant correspondre à des normes qui ne sont pas les notres, des normes imposées par la société......
….
-Pour bien vivre sa vie, reprit Margie, il est nécessaire d'être à l'écoute de ce qui vient du plus profond de nous-même. Entendre les messages chuchotés par notre âme. Mais notre âme est comme un ange qui murmure d'une voix si douce, si faible, qu'il faut tendre l'oreille. Comment veux-tu la percevoir dans le brouhaha incessant ? Comment veux-tu y prêter attention quand ton esprit est accaparé par des milliers de choses en dehors de toi-même ? (page 79)
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Si chacun de nous était conscient de l'immense valeur qui est la sienne, c'est toute la face du monde qui serait changée.
Mais on vit dans une société où l'on dit rarement aux gens le bien que l'on pense d'eux. On a beaucoup de pudeur à l'exprimer et, finalement, beaucoup de retenue: chacun garde secrètement en soi ses opinions positives comme des graines qu'on laisserait se dessécher au fond de sa poche au lieu de les semer ou de les confier au souffle du vent, à la terre et à la pluie.
C'est peut être la raison pour laquelle les gens ne sont pas habitués à recevoir de tels messages, et c'est difficile de faire un compliment sincère à quelqu'un sans que ce soit mal interprété ou que l'on vous prête des intentions sournoises. Et si par une chance inouïe votre sincérité n'est pas remise en cause, alors cette personne va souvent tenter de minimiser par tous les moyens la qualité que vous lui prêtez, dans un élan de modestie qui cache l'embarras à recevoir un cadeau aussi inhabituel.
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On ne résiste pas à son destin. L’histoire de Catherine de Médicis n’en témoignait-elle pas ? Son astrologue, Côme Ruggieri, lui avait prédit qu’elle décéderait près de Saint-Germain. Toute sa vie, elle se tint soigneusement à l’écart de tous les lieux portant ce nom, allant jusqu’à ordonner l’arrêt du chantier de construction du palais des Tuileries, trop près de Saint-Germain-l’Auxerrois. Mais un jour vint où elle tomba malade, tellement malade que l’on finit par envoyer un prêtre à son chevet. À l’agonie, elle se tourna vers lui et, dans un ultime effort, lui demanda son nom. Il répondit d’une voix douce et réconfortante : Julien de Saint-Germain. Les yeux de l’ancienne reine de France s’écarquillèrent d’horreur, et elle rendit son dernier souffle.
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-Notre société s'abîme dans le déni de la mort, dit-elle en se rejetant dans son fauteuil. On fait comme si elle n'existait pas. On se réfugie même derrière un vocabulaire métaphorique pour la désigner : quand on perd un vieil oncle, on dit qu'il a disparu, qu'il est parti, qu'il nous a quittés. On dit qu'on l'a perdu, comme si on allait le retrouver au coin de la rue ou au rayon confiseries du supermarché.
-On nie tout ce qui nous rapproche de la mort, reprit Margie. On cache soigneusement les signes de vieillissement dès leur apparition. On ne valorise que la jeunesse et ses atouts, qui sont les seuls que l'on affiche, comme si vieillier était honteux ou effrayant. Même les philosophes se font faire des liftings et cultivent un look jeune !.....
….
-Aujourd'hui le déni de mort se décline partout, reprit Margie. Il explique notamment l'obsession de certains à repousser les limimtes, que ce soit sur le plan physique, financier, sur celui du statut, des relations intimes, du pouvoir,... C'est pour ça qu'à notre époque, on admire à ce points les grands sportifs, qui repoussent les limites du corps, et les célébrités qui, de par leur statut ou leur œuvre, offrent un semblant d'immortalité...
Elle reposa sa tasse.
-Pourtant, vois-tu, c'est paradoxalement la prise de conscience de nos limites qui peut être libératrice. C'est en les acceptant pleinement que l'on peut alors s'épanouir, déployer notre créativité, et même se mettre à réaliser de grandes choses. Et comme la plus grande des limites c'est la mort...notre vie commence véritablement le jour où l'on prend conscience que l'on mourra un jour, et qu'on l'accepte pleinement...

-La conscience de la mort permet de se libérer de ses illusions, dit Margie. On réalise soudain ce qui a vraiment de la valeur dans notre vie. Tout le reste, qui jusqu'alors mobilisait notre attention et notre énergie, devient d'un seul coup secondaire. Notre aveuglement prend fin, nos chimères s'évanouissent. On s'autorise à être soi-même, à exprimer ce que l'on ressent, à vivre ce que l'on veut vivre.
Elle reposa la théière avant d'ajouter :
-Bien vivre, c'est se préparer à mourir sans regrets. (page 278 à 281)
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Les examens médicaux n’étaient-ils pas, en fin de compte, inutiles ? S’il devait mourir, il mourrait de toute façon. On ne résiste pas à son destin. L’histoire de Catherine de Médicis n’en témoignait-elle pas ? Son astrologue, Côme Ruggieri, lui avait prédit qu’elle décéderait près de Saint-Germain. Toute sa vie, elle se tint soigneusement à l’écart de tous les lieux portant ce nom, allant jusqu’à ordonner l’arrêt du chantier de construction du palais des Tuileries, trop près de Saint-Germain-l’Auxerrois. Mais un jour vint où elle tomba malade, tellement malade que l’on finit par envoyer un prêtre à son chevet. À l’agonie, elle se tourna vers lui et, dans un ultime effort, lui demanda son nom. Il répondit d’une voix douce et réconfortante : Julien de Saint-Germain. Les yeux de l’ancienne reine de France s’écarquillèrent d’horreur, et elle rendit son dernier souffle.
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Vidéo de Laurent Gounelle
Extrait du livre audio « le Réveil » de Laurent Gounelle lu par Rémi Gutton. Parution numérique le 29 mars 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/le-reveil-9782702188668/
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