"Si tu prends cette voiture, la semaine prochaine, à la même heure, tu seras mort" Ce sont les propos prémonitoires d'un acteur anglais,
Alec Guiness dont
James Dean le rencontra une semaine avant sa mort. Cette célèbre citation de l'acteur britannique avait été soulignée par de nombreux biographes y compris
William Bast son amant dans sa biographie " Ma vie avec
James Dean" dont celle-ci fut la première biographie, un an après sa mort, dont l'auteur ressortira à la demande d'un nouvel éditeur sa biographie sur
James Dean en ajoutant pleine de choses qu'il avait omis dans sa première édition. Mais pour le moment, je ne suis pas encore arrivé là (celle de
William Bast sera la prochaine critique sur sa biographie concernant
James Dean) ; je voudrais revenir sur celle du critique et biographe français
Jean-Philippe Guérand :
James Dean. Dans la biographie de
James Dean par Guerand est plus un une synthèse sur la vie mouvementé et torturé.
Guéran utilise plusieurs biographies, notamment américaine, particulièrement celle de
William Bast.
Le livre est assez dur, Guerant envoie à boulet de canon et égratigne l'icône Dean, selon les faits de son ancien compagnon Bast. Il est impossible pour moi de soutenir le pasteur de la ville où Dean a été élevé. Guerand souligne le fait que cet homme à poussé James Byron, le petit blondinet de la chorale à devenir un acteur. Seulement, Dean n'était pas un blondinet comme les autres, il était fragile et sensible, le pasteur a abusé de cet enfant dans des actes sexuels ; mais selon la biographie de Guerand, n'est pas insensible au charme de ce pasteur, l'entrainant à aimer les courses automobiles. Guerand ne parle pas de ce qu'est devenu plus tard ce pasteur pédophile.
Guerand dans d'autres passages, pensent que celle de Bast est proche de la réalité, néanmoins, il souligne que Bast voyant
James Dean partir à Hollywood, une jalousie s'installait entre les deux hommes, car Jimmy était entrain de tombé amoureux d'une jeune actrice Italienne… Bast qu'il n'était plus l'amant du jeune homme (Dean en avait d'autres) était de mauvaise foi…
J'ai été assez surpris de la version de Guerand au sujet de Dean. D'après plusieurs biographes, notamment celle de Bast dont Guerand s'inspire pour écrire la sienne à celle de Bast, ancien scénariste et homme cultivé ;
James Dean avant de connaitre Pier Angeli et Ursula Andress, son premier grand amour était une danseuse, Lizzie"Ann"Sheridan pour laquelle Dean la partageait sexuellement avec Bast qui sortait aussi avec une autre fille : curieux de savoir que cette relation charnelle entre les trois, Basr n'en était pas jaloux, alors qu'avec Pier Angeli, le scénariste l'attaque froidement (voir Ma vie avec
James Dean de
William Bast).
Au sujet d'Ursulla Andress, deux sons de cloches différents !
Souvenez-vous, de sa confession de fois dans un magazine le Paris-Match, ou la belle suissesse expliquait devant un journaliste naïf "
James Dean était très gentil, serviable… Il était plus amoureux de moi que je l'étais de lui" La dernière phrase me parait claire, car Ursulla était amoureuse d'un homme marié, John Dereck, le fameux Josué dans "Les Dix Commandments". Néanmoins, le début de sa phrase est faux, en réalité plusieurs Biographes, notamment Bast mentionne que Dean humiliait en publique Ursulla Andress, l'insultait, l'a miroité pendant une heure ou plus pour un rendez-vous où l'acteur ne venait jamais. Pourtant après ces quelques méchancetés,
James Dean tout penaud s'excusait auprès de la belle blonde, mais peu de temps après, il recommençait son manège.
La biographie Jame Dean de Jean-Philippe Grérabd ne s'arrête pas sur l'accident tragique de l'acteur : on sait qu'avant sa mort,
James Dean avait été invité chez
Elizabeth Taylor (sans Ursula Andress), rencontrait Stewart Granger et sa femme, la légendaire Jean Simmons, la veille de son tragique accident. Il confiait son chaton "Markie", le même surnom que son jeune cousin à Ursula Andress (selon la biographie de Guérand), peu de temps après prenait la route de Salinas. Les autorités de la route ont trouvé à l'arrière de la voiture accidenté une médaille, Un Saint Christophe, cadeau offert de Pier Angeli à Jimmy près de son blouson, alors que les deux jeunes s'étaient séparés depuis un an. Jamais depuis sa séparation avec l'actrice italienne, le jeune homme rebelle se séparait de cette médaille.
Guerand va plus loin, explique le phénomène Dean ; plus connu après sa mort que de son vivant : les trois films où Jimmmy était l'acteur principal sortaient après sa mort.
La biographie de Guérand n'est pas tendre avec
James Dean, trop prétentieux, sensible, combattif, jaloux du succès des autres… En Bref, un garçon mal dans sa peau. Un garçon qui voulait tout apprendre, qui voulait va trop vite comme un bon Dimance d'Après-midi où le jeunot rencontrait son destin sur la route de Salinas près de son ancien tournage "À l'est d'Eden".