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EAN : 9782290336564
252 pages
J'ai lu (01/07/2003)
4.03/5   412 notes
Résumé :
« Parce qu'un de leurs ancêtres s'est approprié un secret que les humains ne doivent pas connaître, ou parce qu'il a entr'ouvert une porte sur l'extérieur, certaines familles se transmettent une malédiction de génération en génération. C'est le cas des Whateley, dont le dernier rejeton croît si vite qu'il paraît adulte à dix ans. C'est le cas des Jermyn, hantés par la momie d'une déesse, et celui des Harris, décimés par leur propre maison. Il existe aussi des endroi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Cette longue nouvelle nous transporte dans un village dans lequel on se sent très mal.
Les maison y semblent abandonnées, délabrées, décrépites, l'air y est irrespirable, nauséabond, malsain...
L'auteur nous raconte l'histoire d'une famille en particulier, mais aussi celle de tout ce village maudit, de ces êtres qui ont un très lourd passé et qui ne donnent vraiment pas envie de les rencontrer.
L'atmosphère est moite, lourde, poisseuse, presque visqueuse, comme dans un marais. le vent y est chargé de moisissures, de relents abjects.
Sans qu'on sache bien de quoi il retourne, le lecteur sent bien que les habitants cachent des choses, qu'ils ont des pratiques ou des rituels interdits, qu'ils font des choses qui défient les lois de la nature et que tout ça ne peut rien apporter de bon.
J'ai adoré cette approche du monde de Lovecraft dans lequel on découvre certains personnages ou mythes qui apparaissent dans d'autres histoires.
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A la suite de ma récente lecture d'un petit recueil de nouvelles de Lovecraft, RosenDero, Alfaric, BazaR et moi-même avons décidé de lire un Lovecraft à l'occasion d'Halloween. Idée sympathique et parfaitement appropriée. Je me suis donc attelée à la lecture de "l'horreur de Dunwich".

Je ne l'ai pas lu dans les conditions idéales pour ce genre de livre. Ma lecture a été assez morcelée et comme j'étais en congés, bien souvent, ma fille de 6 ans était à côté de moi quand je lisais. Et elle avait tendance à interrompre régulièrement ma lecture. "Maman... tu lis ?", "maman, je veux te parler", "maman... tu lis encore ?", "maman, tu me lis les chabadas ?" Bref, ça limite un peu l'immersion.
Et pourtant malgré ces conditions de lectures peu lovecraftiennes, la mayonnaise a pris et "l'horreur de Dunwich" a tout de même produit son petit effet. C'est toujours un plaisir pour moi de me plonger dans l'ambiance des écrits de cet auteur. J'ai particulièrement savouré ses descriptions des paysages si fines que le lecteur n'a aucun mal à se les représenter mentalement, les images viennent toutes seules en tête. le récit est très bien mené en un joli crescendo. Comme souvent chez Lovecraft, le mal vient peu à peu contaminer le réel, d'abord par petites touches puis petit à petit les manifestations du mal se font de plus en plus intenses jusqu'à un climax assez dingue.

Certains diront peut-être que depuis tout ça a été vu maintes et maintes fois . C'est vrai, Lovecraft a souvent été imité mais rarement égalé. N'en déplaise à l'intelligentsia élitiste régulièrement et justement pointée du doigt par mon ami Alfaric, Lovecraft est sans doute un des auteurs les plus importants du 20ème siècle.
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Un excellent tome de nouvelles de Lovecraft, bien plus prenant que "le mythe de Cthulhu" du même... Si j'ai mis un peu de temps à le lire, c'est surtout parce que j'ai plusieurs livres en cours en même temps, sinon je l'aurais rapidement fini.
Le style y est actif, incisif. L'intérêt en est renouvelé à chaque nouvelle. On a droit à des sortes de vampires, des espèces de loup-garous, des fantômes, de la possession, le "contre-nature", vraiment tout un panel "d'horreurs" est évoqué dans les nouvelles variées de ce livre. J'ai bien aimé les "arts" abordés ici, peinture et musique, sous un angle fantastico-horrifique.

L'abomination de Dunwich : la plus longue, avec de nombreux dialogues (le langage des "paysans" est vraiment amusant, d'ailleurs, bien traduit !), un récit bien plus vivant que ce que j'avais lu précédemment, et c'est là qu'on comprend pourquoi Lovecraft est considéré comme un "maître", car c'est bien écrit, et bien amené, avec une montée en puissance parfaitement maîtrisée.

Je suis d'ailleurs : Fabuleusement bien écrite, d'une sensibilité intense, Lovecraft nous décrit un "autre" de l'intérieur, avec une finesse extraordinaire. Ma préférée de ce tome.

Les rats dans les murs : encore une excellente nouvelle, dont le narrateur est au coeur de l'action. J'ai beaucoup aimé l'intervention des chats, et la fin est surprenante !

Le modèle Pickman : Peinture dans cette nouvelle. L'art dans le fantastique, l'horreur dans l'art. Il est vrai que parfois on se demande où les artistes vont chercher leur inspiration tant ce qu'ils font est "tordu". Voilà une réponse... ;-)

La musique d'Erich Zann : Musique ici, le thème de l'art abordé sous un autre angle. C'est vraiment très original, je ne crois pas avoir jamais lu une nouvelle comme celle-là !

Arthur Jermyn : une nouvelle qui ressemble un peu à "je suis d'ailleurs", mais relatée "de l'extérieur". On comprend bien avant Arthur, et on le plaint...

Le molosse : une nouvelle qui n'est pas sans rappeler Dracula et consorts, même si, curieusement, on a affaire à un loup-garou. Amusant, non ?

La cité sans nom : ici nous avons un récit d'aventure, type archéologique, et même si il est peu vraisemblable qu'un homme seul mène ce genre de recherche, ma foi, ça se laisse lire agréablement !

La maison maudite : la plus difficile à lire pour moi, celle que j'ai le moins aimé, car Lovecraft retombe dans son travers descriptif et énumère une série de décès en début de nouvelle, qui m'a été vraiment difficile à lire.

Mais dans l'ensemble, c'est vraiment un excellent bouquin !

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J'ai acquis ce livre en même temps que « L'horreur dans le cimetière ». Après ma récente torpeur avec cet auteur, j'étais loin d'avoir l'envie de lire « L'abomination de Dunwich ». Comme, c'est un recueil court, la lecture devrait se faire rapidement, enfin c'est de la théorie.

Elles sont neuf (et non pas neuves^^) les nouvelles que compose ce recueil :
L'abomination de Dunwich (The Dunwich horror – 1929)
→ Je suis ailleurs (The outsider – 1926)
→ le rat dans les murs (The rats in the wall – 1923)
→ le modèle de Pickman (Pickman's model – 1927)
→ La musique d'Erich Zann (The music of Erich Zann – 1922)
→ Arthur Jermyn (Facts concerning the late Arthur and his family – 1924)
le Molosse (The hound – 1924)
La cité sans nom (The nameless city – 1921)
La maison maudite (The shunned house – 1937)

À noter que toutes ces nouvelles ont été publiées dans d'autres recueil « La couleur tombée du ciel « (Édition Denoël – Présence du futur), « Je suis ailleurs » (Édition Denoël – Présence du futur / Folio SF), « Par delà le mur du sommeil » (Édition Denoël – Présence du futur) ou bien encore « La dimension fantastique » (Édition Librio), pour ne citer qu'eux.

Bien, maintenant que nous avons fait les présentations, il est temps de se plonger dans ce recueil. « L'abomination de Dunwich » est la nouvelle éponyme. Si l'ambiance de ce petit village est remarquable, j'ai été un peu largué par l'histoire tant par les successions d'événements qui y surviennent. D'un style bien à lui, Howard Phillips Lovecraft nous offre un texte plein de passivité. L'action est narrée comme un rapport ou un article de journal. Cette écriture équivaut d'ailleurs pour l'ensemble de ses oeuvres.
On y trouve les thèmes forts de la solitude, du mal-être et de la folie. C'est notamment le cas de « Je suis ailleurs ». C'est à mon sens la plus belle nouvelle tant sur la qualité littéraire avec des phrases de qualité et sur l'horreur. Les atrocités qui atteindront des sommets avec « Le rat dans les murs ». Toutefois, il aura fallu se farcir plusieurs pages d'une lenteur pour pouvoir apprécier ces moments d'effroi.
Étant mélomane, je me réjouissais de « La musique d'Erich Zann », un texte tourné vers le fantastique, sans le génie de Jean Ray ni même celui de Robert McCammon. Un récit qui se laisse, au final, bien vite oublié.
Pour la dernière nouvelle, l'auteur fait une référence à Edgar Allan Poe et le complimente. Je cite : Or, et c'est l'ironie de la chose, au cours de ses promenades si fréquentes, le grand maître mondial de l'horreur et de l'insolite devait passer devant une maison située du côté de la rue,… ». Si le début était plus que prometteur, la suite est tombée dans un rythme lent qui m'a lassé.

Durant ces quelques nouvelles, on a le droit à quelques références du célèbre Necronomicron (dont la série Evil dead fait quelques clins d'oeil). On y retrouve son style bien à lui, avec ses forces et ses faiblesses. Je retiens justes deux récits (« Je suis ailleurs » et « Le rat dans le mur ») parmi ceux proposés dans ce recueil. On appréciera son jeu littéraire où l'auteur s'amuse dans certains récits à nous sortir de belles tournures. Toutefois, j'ai vraiment du mal avec Howard Phillips Lovecraft. Je préfère cet auteur populaire et me tourner vers d'autres horizons littéraires.
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J'avais apprécié moyennement le mythe de Cthulhu et je venais donc à reculons explorer cette autre oeuvre...
Et là, oh joie ! J'adore !

La première nouvelle est juste géniale ! C'est une des plus longues du recueil, 72 pages.
Il y a aussi une plus grosse présence de dialogues et l'action est assez présente !
J'étais stressée pendant la lecture en me demandant ce qui allait bien pouvoir arriver aux différents personnages.

Elle s'appelle L'abomination de Dunwich et nous narre l'histoire d'une famille étrange qui vit à Dunwich. Dans cette famille, la fille tombe mystérieusement enceinte : un bébé vient au monde peu de temps après. Cet enfant a une apparence étrange et grandit plus vite que la normale. Les habitants des alentours se rendent compte que des évènements étranges commencent alors à se produire dans cette étrange ferme.
Je ne peux pas vraiment en parler plus sans révéler les éléments clefs de l'histoire mais cette nouvelle est vraiment une réussite.

Ce qui est très appréciable aussi, c'est qu'on suit d'abord l'histoire à travers la vie de Wilbur.
Puis, nous changeons de caméra pour vivre l'histoire à travers l'histoire d'un vieux savant.
Ce qui nous permet de bien comprendre toute l'histoire.
Puis, comme il s'agit de mon deuxième recueil de Lovecraft. Je commence à cerner deux ou trois règles d'écriture. Je connais un peu ces différents dieux et créatures. du coup, je suis beaucoup moins dans le flou !
En réalité, la fille attend deux bébés de Yog-Sothoth, un dieu. le premier enfant est Wilbur.
L'étrange créature invisible qui épouvante la région vers la fin de la nouvelle est son frère jumeau, la fameuse abomination !
J'ai vraiment aimé cette information qui tombe un peu à l'Asimov, de manière bouleversante dans les dernières lignes de l'histoire !


Les nouvelles suivantes m'ont beaucoup plu aussi sauf pour deux d'entre elles :
*Je viens d'ailleurs.
Je me suis laissée guider au début de la nouvelle qui est très petite - à peine 10 pages jusqu'au moment où le "je" grimpe en haut de la tour.
Là, je me doute un peu de ce qui va se produire et jusqu'à la fin, je prends plaisir à le suivre. Je me suis attachée à ce personnage à peine en quelques pages. Il découvre le monde à travers ses livres et nous fait partager son monde de solitude : Lorsque les gens se mettent à crier dans la salle, je comprends vite que le souci vient de lui et je suis triste pour lui qui retourne dans son monde de solitude même s'il semble l'accepter mieux que moi.
Et tout comme pour la première nouvelle, j'ai adoré la dernière phrase de la nouvelle.
Je suis très friande de ce genre de fin.

*Les rats dans les murs.
Une nouvelle encore très réussie pour ma part.
C'est l'histoire d'un homme qui rénove un prieuré qui appartenait à sa famille. Là, à la Lovecraft, des évènements étranges vont avoir lieu. Les rats ont bien sûr un rôle à jouer dedans !
C'est une nouvelle angoissante. On se demande ce qui se passe. L'action est assez inexistante mais l'auteur nous a plongé dans une histoire où nous nous posons de nombreuses questions, et ce jusqu'à la fin. A moins que je n'ai pas saisi la fin, ce qui pourrait être possible !
On se demande si les rats ont réellement commis le crime ou si le personnage principale n'est pas réellement fou et aurait pu dévorer Norrys ?

*Le modèle de Pickman, la nouvelle que j'aime le moins dans ce recueil avec La maison maudite.
Beaucoup de descriptions et aucune action même si elle a son importance.
J'ai lu sur wikipédia que Lovacraft l'affectionnait particulièrement car l'artiste était un incompris et rejeté par l'Art Club tout comme Lovecraft à son époque.

*La musique d'Erich Zann que j'ai beaucoup apprécié.
Elle m'a pas mal angoissé surtout à la fin de la nouvelle :
Lorsque le musicien se met à jouer comme un dément afin d'éloigner les créatures de l'autre plan qui souhaitent entrer dans notre monde par la fenêtre de la chambre....
Puis le mystère demeure concernant l'existence de la rue d'Auseuil !

*Arthur Jermyn est une de mes préférées.
La première partie nous explique un peu sa généalogie.
La deuxième partie nous explique la raison de son suicide qui nous est cité à la10ème ligne de la nouvelle.

*Le molosse est aussi très agréable à lire mais très stressante. Nous suivons les aventures de deux amoureux de l'occulte qui un jour, déterrent une amulette.
Suite à cela, vous imaginez bien, que les choses vont dégénérer à la Lovecraft !

*La cité sans nom est la troisième nouvelle. Je l'ai beaucoup appréciée aussi !
Elle raconte l'histoire d'un explorateur qui découvre une cité enfouie au milieu du désert arabe. Nous le suivons à travers sa visite.
Je n'ai pas arrêté de le penser fou à s'enfoncer comme ça dans la cité....

*La dernière nouvelle fait partie de celles que j'ai le moins appréciées : La maison maudite.
Elle se découpe en plusieurs parties.
Elle raconte l'histoire du narrateur et de son oncle, le docteur Elihu Whipple, qui sont fascinés par une vieille maison située sur la rue des Bienfaits.
Je ne sais pas pourquoi mais la nouvelle n'a pas prise avec moi même si j'ai apprécié la fin.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu'un voyageur qui parcourt le centre nord du Massachussets se trompe de direction à l'embranchement de la barrière de péage d'Aylesbury, au-delà de Dean's Corner, il se trouve dans une région étrange et désolée. Le terrain s'élève peu à peu, les murs de pierre bordés de broussailles se pressent de plus en plus vers les ornières de la route sinueuse et poussiéreuse. Les arbres des forêts semblent trop grands ; les herbes et les ronces manifestent une luxuriance qu'on leur voit rarement dans les pays défrichés. [...] Sans savoir pourquoi, on hésite à demander son chemin aux figures noueuses et solitaires que l'on aperçoit de temps à autre sur une marche de seuil croulante ou dans une prairie déclive jonchée de rocs.
(Dans "l'abomination de Dunwich")
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Ainsi, tout au long d'interminables crépuscules je rêvais et j'attendais ; j'attendais je ne sais quoi. Mais dans ma solitude noire, mon désir de clarté devint si fort et si poignant que je n'étais plus capable de me détendre et de me reposer, et que je tournais toujours mes regards et tendais toujours mes mains avides vers cette tour en ruine, sombre et solitaire, qui montait, au dessus de la forêt, jusqu'au ciel inconnu de l'au-delà.
(Dans "Je suis d'ailleurs")
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Yog-Sothoth est la clé de la porte par laquelle les sphères se rencontrent. L'homme règne à présent où ils régnaient jadis ; ils régneront bientôt où l'homme règne à présent. Après l'été vient l'hiver ; après l'hiver vient le printemps. Ils attendent en toute patience, en toute puissance, car Ils régneront à nouveau ici-bas.
(Dans "L'abomination de Dunwich")
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La folie chevauche le vent céleste… des griffes et des dents effilées sur les cadavres séculaires… la mort dégouttante à cheval sur une bacchanale de chauves-souris sort des ruines obscurcies par la nuit des temples ensoleillés de Bélial…

« Le Molosse »
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La terre gronda sous les collines cette nuit-là, et les engoulevents piaillèrent de façon menaçante. De temps à autre, un coup de vent soufflait de Cold Spring Glen, imprégnant l’air lourd de la nuit d’une puanteur indescriptible ; une puanteur que les trois veilleurs avaient déjà perçue quand ils se penchaient sur un monstre agonisant qui pendant quinze ans et demi avait passé pour un être humain. Mais l’abomination attendue ne se montra pas. Ce qui s’embusquait au fond du ravin attendait son heure, et Armitage déclara à ses compagnons qu’il serait suicidaire de vouloir l’attaquer en pleine nuit
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