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EAN : 9782849411124
197 pages
François Bourin (05/02/2009)
3.95/5   20 notes
Résumé :
Parti de Zanzibar, sur l’océan Indien, l’auteur met trois mois pour traverser le continent d’est en ouest. Il se déplace à pied, à moto, en pirogue, en taxi-brousse, en avion-stop, et nous entraîne à la rencontre des hommes et des femmes qui font l’Afrique contemporaine. En chemin, il découvre que sa route se confond avec celle de Stanley, le premier explorateur à avoir descendu le fleuve Congo en 1877. Un long siècle est passé, mais s’aventurer dans cette région du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Sa petite amie l'a largué, il a le coeur brisé, ça ce n ‘est pas nouveau. Il décide de prendre un aller simple à destination de Zanzibar, ça, ça l ‘est plus. Et il se rend compte que, voulant voyager d'Est en Ouest, il reprend le chemin fait par Stanley, après que celui-ci eut découvert Livingstone à Ujiji, près du lac Tanganyika. Dans un second voyage, Stanley ne recherche plus le vieil explorateur duquel il a présumé la présence, mort entre temps, mais bien les sources du Nil.
Nous avons donc le récit de Guillaume Jan , crapahutant entre les bus bondés, les routes défoncées, les pannes chaque quart d' heure, les barges dont le départ n est jamais sûr, la forêt pour éviter les cascades du fleuve Congo, l' arrivée dans les villes qui ont été belles, comme Kinshasa la belle, appelée maintenant Kin la poubelle. Et puis les fièvres, inévitables, les attentes et les retards parfois cruels, lorsqu' une pirogue doit partir et qu'une enieme douane se pointe. Ceci raconté avec humour car son périple est ponctué de rencontres amicales, de partages, d' éblouissements quant à la beauté du paysage et à la bonté des habitants , qui ne comprennent pas toujours pour quelle raison il se prive autant par le fait même de voyager.
En filigrane, et toujours à propos, Guillaume évoque Stanley, ses privations, sa volonté inflexible d'explorer, et qui finira effectivement par reconnaître qu'il voyage sur le Congo donc ni sur le Nil ni sur le Niger: l' exploit d'avoir traversé le continent en neuf cent quatre vingt dix neuf jours, il est le premier homme à l' avoir fait. Au fur et à mesure de son voyage, Guillaume se souvient de Stanley, comparant ses « souffrances » à celles, infiniment plus importantes, de l explorateur qui a vu deux tiers de son équipe mourir. Contrairement à Guillaume, délaissé avant son départ, ce dernier apprend, à l'embouchure du Congo que sa fiancée Alice qui lui avait juré fidélité, s'est mariée « J'ai fait ce que des millions de femmes ont fait avant moi. Je n'ai pas tenu ma promesse. » Il était déjà à moitié mort.
Puis , dans un petit opuscule, Guillaume Jan écrit à la statue de Stanley, renversée dans la campagne, par Mobutu, en lui rappelant le bien, certes, et aussi le mal qu'il a pu faire durant ses années en Afrique. Stanley s'est par la suite tourné vers Léopold II, et a fait des carnages ( fait signer l'abandon de terres, mise à feu de villages, mains coupées, impôts et travail forcé )
J'ai aimé le récit, et encore plus l'opuscule très mesuré concernant l'explorateur, qui peut-être ne faisait que son job en conquérant le Congo.







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Guillaume part en Afrique pour oublier une déception sentimentale...Son aventure commence à Zanzibar (océan indien ) pour se terminer à Kinshasa ( océan atlantique )..Au cours de ce périple, il se rend compte qu'il est sur les traces d'Henri Morton Stanley qui s'est "illustré" en 1877 en étant le premier explorateur à descendre le fleuve Congo !
Il va être obligé d'utiliser des moyens de transport divers et variés ( moto/pirogue/taxis de brousse/avions/rafiots ) et même la marche pour avancer au travers de cette Afrique dévastée par les dictateurs, les églises"autoproclamées", les guerres intestines, la corruption, l'insalubrité et la pauvreté !
Une Afrique exploitée puis abandonnée par les européens au profit de chinois qui ont installé leurs commerces..
L'aventure du " Muzungu" Guillaume est d'un grand réalisme qui nous interpelle sur l'état de cette Afrique qui "crève" de ne pas être aidée par les pays "riches" ! "éclairage" voulu par l'auteur pour nous faire prendre conscience de ce décalage avec nous ?
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Une incroyable odyssée affirmée comme tranquille au long du fleuve Congo. Un modèle de littérature voyageuse qui ne s'en laisse pas conter.


Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/08/15/note-de-lecture-le-baobab-de-stanley-guillaume-jan/

Certaines oeuvres naissent d'une matrice identifiable, d'un creuset originel qui détermine avec une force fondamentale ce qui suivra – jusqu'à ce qu'un éventuel point d'inflexion majeur vienne surprendre et brouiller les cartes, le cas échéant. Pour les beautés inattendues d'un vagabondage en sandales aux objectifs modifiés en cours de route de « Traîne-savane » (2014), pour les étrangetés poignantes et les dévouements impossibles de « Samouraïs dans la brousse » (2018) et pour l'invention d'une mythologie des coïncidences entre Finistère, Balkans et Afrique profonde de « Alias Lejean » (2022), « le Baobab de Stanley », publié en 2009 chez Bourin, joue ce rôle de point d'ancrage, cette balise rare qui dessine d'emblée les contours d'une littérature de voyage différente.

De cette traversée de l'Afrique sub-équatoriale d'Est en Ouest, sur les (presque) traces (involontaires) de Stanley, Guillaume Jan, routard s'il en est là où il n'y a guère de routards, justement, se garde bien d'extraire quoi que ce soit qui puisse ressembler à une épopée touristico-exploratoire ou à un surplomb assuré de savant du lieu. Traçant opiniâtrement son chemin mouvant comme en se jouant des innombrables aléas, armé d'une patience à toute épreuve et d'un sens de la bienveillance qui engendre par moments comme sa propre bulle protectrice autour de lui, il avance. Évitant toujours (presque sur le fil parfois) les mauvaises rencontres et n'en conservant que les bonnes (quitte à les rendre telles), il se faufile dans une succession de régions parmi les plus déshéritées et troublées qui soient (encore ignorant heureusement alors de certains dangers nés de l'avidité des hommes, qu'il maîtrisera mieux dans ses échappées ultérieures – et saura alors contourner lorsque nécessaire). S'il en profite pour brosser un portrait de Stanley rendant une certaine justice aux ambiguïtés sans fin du personnage, il ne glisse à aucun moment vers l'ouvrage d'historiographie comparée, et reste modeste, dans ses comportements au quotidien comme dans le maniement de sources livresques postérieures. On songera certainement plusieurs fois à cette placidité inébranlable, ajoutée à une discrète capacité d'émerveillement, qui constitue la tonalité dominante du beau documentaire cinématographique « Congo River » (Thierry Michel, 2006) : le fleuve Congo, malgré sa rudesse indéniable, peut ainsi être apprivoisé sans l'avoir vraiment cherché.

Évitant tous les pièges de la littérature de voyage (tels que les soulignait l'Emmanuel Ruben de « Dans les ruines de la carte », avant d'en proposer une joueuse mise en abîme dans « Sur la route du Danube »), se tenant à une saine distance de l'infâme contre-exemple proposé bien malgré elle (on le suppose) par Erika Fatland, mais se défiant aussi de la quête trop exacerbée de la formule « poétique » – à laquelle le Jean-Paul Kauffmann de « L'Arche des Kerguelen » n'avait pas su totalement échapper en 1993, avant de nous éblouir, par exemple, avec la sublime obsession de son « Venise à double tour » en 2019 -, évitant – comme Julien Blanc-Gras sait aussi si bien le pratiquer, dans « Briser la glace » ou dans « Dans le désert », entre autres -, l'observation non-participante et largement blasée, Guillaume Jan nous montre ici en beauté et en simplicité le discret équilibre réussi entre ce qui se passe à l'intérieur et ce qui environne (jouant ainsi aussi bien de la fausse tranquillité du Vassili Golovanov de « Éloge des voyages insensés », qui habitera d'ailleurs certains exergues ultérieurs de l'auteur, que du formidable bouillonnement électrique du Philippe Jaenada de « Plage de Manaccora, 16 h 30 »), et nous prouve sans forcer que « voyageur naturel » n'équivaut pas tout à fait à « simple voyageur », pour nos délices de lectrice ou de lecteur.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le ton du récit est désinvolte voire frivole à l'instar des ouvrages de Raymond O'Hanlon. La tentative d'ancrage dans le passé (Livingstone/Stanley) ou dans le présent (Procès des génocidaires rwandais) ne masque pas du tout le peu de profondeur de l'écrit.
(simple opinion)
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Le baobab de Stanley est un récit de voyage à l'ancienne, lorsque Guillaume Jan décide de traverser l'Afrique d'est en ouest après avoir été largué par sa copine. Arrivé sur place il s'aperçoit que son trajet recouvre à peu près celui réalisé par Stanley, à la différence près qu'il part seul avec son sac à dos au lieu d'embaucher plus de trois cents porteurs pour charrier ses douze tonnes de matériel.
Bien que Guillaume Jan fasse souvent des parallèles entre son parcours et celui de Stanley, il n'a aucun point commun avec celui qui l'a précédé sur ces chemins. Stanley voyageait pour retrouver Livingstone, puis pour cartographier l'intérieur de l'Afrique, et il ne s'intéressait pas aux populations. Il les méprisait même bien plus que ne le faisaient les colons, ce qui n'est pas peu dire.
Guillaume Jan lui, voyage sans but, uniquement pour l'aventure, et colle au plus près aux réalités locales. Il improvise constamment, se déplace en taxi-brousse, en pirogue, en train, puis en barge sur le Congo pour arriver à Kinshasa. Il raconte le tout avec beaucoup de naturel, sans jamais forcer le ton, ce qui rend la lecture très agréable. Un jour qu'il passe à proximité d'un cyber café, il dit :
"J'écris aux amis pour les rassurer :
- Tout va bien. J'ai une bronchite, j'ai fait un infarctus sur le Kilimandjaro, je mange mal, il y a des trous dans ma moustiquaire, les journées sont monotones. Je suis bloqué au bord du Tanganyika pour une période indéterminée."

Le livre se termine par une lettre à Stanley, et je dois dire que cette dernière partie ne m'a pas convaincu. On a déjà appris dans le livre que Stanley avait employé des méthodes brutales, même pour l'époque et ce n'est pas peu dire, alors l'intérêt de commenter une nouvelle fois par courrier m'échappe un peu, et je me suis ennuyé à sa lecture. Dommage de terminer comme ça.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le voyage… c’est comme un baptême à chaque fois, un reformatage qui nous aide à sortir de nos vies sédentaires et calibrées. On devient alors disponible. Prêt pour les nuits à la belle étoile, les aubes roses, la poussière des routes, les rencontres autour de tables mal éclairées, le face - à - face avec soi-même, les régimes alimentaires insolites…
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Je suis perdu dans Zanzibar, égaré sur le bas-côté de l'Afrique. C'est par où, l'aventure ? Les murs de la vieille ville sont usés par le soleil, les façades coloniales s'effritent en silence. «L'hôtel est juste à côté», m'indique le vendeur de pastèques, seul être vivant croisé dans la torpeur de l'après-midi. Il faut longer un rempart défoncé par la végétation tropicale puis tourner à droite, sous une forêt de fils électriques dénudés. Je pousse la lourde porte cloutée, la matrone fait ses ongles derrière son comptoir, le prix des chambres est affiché en dollars. J'écope de la numéro dix : une cellule blanche, carrée, avec un plafond zébré de poutres en cocotier, un lit large comme un hippopotame et une petite ouverture encombrée de fils de fer, où s'emmêlent les rayons du soleil. Il fait 35 degrés, le ventilateur est cassé.
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Stonetown, capitale de l’île de Zanzibar. Main sur la hanche, pied en avant, comme dans les tableaux des romantiques allemands, je contemple le soleil plonger dans l’Afrique éternelle. Je suis excité, un peu inquiet aussi : je n’ai pas pris le temps de me renseigner avant mon départ précipité et j’ai oublié mon guide touristique – à croire que je l’ai fait exprès. Pour me rassurer, je me dis que nous sommes au XXIe siècle, il y a des routes, des aéroports et des téléphones portables. Les voyages se font facilement, nous ne sommes plus au temps des explorateurs. Les Arabes ont cessé leurs razzias esclavagistes et les Occidentaux rendu leurs colonies, après s’être copieusement servis au passage. L’Afrique est devenue moderne, elle a découvert la misère, la dette extérieure, la kalachnikov, les mines antipersonnel… Quoi d’autre ? Allons voir ! Allons voir !
De la terrasse de l’hôtel, vue panoramique sur les toits de tôle rouillée, où ricochent les Allah akbar – c’est l’heure de la prière. Quelques corneilles grises, des volées d’hirondelles, une odeur d’épices et d’océan, les têtes ébouriffées des cocotiers. Le décor est exotique, mais je ne suis pas encore entré dans mon voyage, il manque quelque chose. Je repense à cette phrase, entendue au café, la veille de mon départ : « L’imagination est supérieure à la connaissance. » Où ai-je lu qu’Arthur Rimbaud, délirant sur son lit de mort, répétait qu’il voulait « retourner à Zanzibar ! Retourner à Zanzibar ! » ?
Il n’y avait jamais mis les pieds.
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Je suis perdu dans Zanzibar, égaré sur le bas-côté de l’Afrique. C’est par où, l’aventure ? Les murs de la vieille ville sont usés par le soleil, les façades coloniales s’effritent en silence. « L’hôtel est juste à côté », m’indique le vendeur de pastèques, seul être vivant croisé dans la torpeur de l’après-midi. Il faut longer un rempart défoncé par la végétation tropicale puis tourner à droite, sous une forêt de fils électriques dénudés. Je pousse la lourde porte cloutée, la matrone fait ses ongles derrière son comptoir, le prix des chambres est affiché en dollars. J’écope de la numéro dix : une cellule blanche, carrée, avec un plafond zébré de poutres en cocotier, un lit large comme un hippopotame et une petite ouverture encombrée de fils de fer, où s’entremêlent les rayons du soleil. Il fait 35 degrés, le ventilateur est cassé.
Dans l’avion, je pouvais encore imaginer les lions et les éléphants au pied de baobabs centenaires, comme dans un paradis terrestre. En atterrissant à Dar es-Salam, le jardin d’Éden s’est fané : fournaise sur le tarmac, cohue à la douane, effluves d’ordures brûlées… Vite ! Un billet pour Zanzibar ! Trente minutes plus tard, je monte à bord d’un bimoteur dix places, à peine plus long qu’une estafette. Le pilote tourne deux boutons, lève une manette, et nous voilà en l’air, à suivre notre ombre en forme de croix sur locéan Indien. Pas longtemps. Le coucou tangue à droite, à gauche, puis ricoche en douceur sur le piste clairsemée de touffes d’herbe. Les autres passagers disparaissent bientôt derrière une haie de cocotiers, je me retrouve seul dans le hangar du hall d’accueil. Tout seul. Il y a bien un tas de bagages, dans un coin, mais personne pour les réclamer – abandonner ses valises dès l’arrivée, ne serait-ce pas une belle idée de voyage ? J’hésite. Il faut dire que mon sac n’est pas bien chargé : une chemise, deux tee-shirts, deux caleçons, quelques affaires de toilette, une carte de l’Afrique, un appareil photo, trente bobines de film, une lampe torche, un canif, un rouleau de scotch et un tube de crème solaire. Non, je ne suis pas encore prêt pour le dénuement total. Je garde mon baluchon et me laisse happer par la lumière.
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Stanley est décidé à repartir en Afrique. Pour obtenir les financements nécessaires à une nouvelle expédition, il s’engage à résoudre les grandes énigmes du moment : localiser les origines du Niel, cartographier les rives du lac Victoria et descendre la Lualaba, cette « grande rivière » dont lui avait parlé Livingstone. Il ne sait pas où le mènera ce large cours d’eau : vers la Méditerranée ? Vers l’Atlantique ? Dans son journal, la veille du départ, il se dit prêt à devenir « le prochain martyr de la géographie ». Le téméraire explorateur a 33 ans quand il débarque à Zanzibar pour cette extraordinaire traversée, le 21 septembre 1874. Il recrute deux cent vingt-quatre porteurs et réunit sept tonnes de bagages, des verroteries, du tissu, des perles et du fil de laiton, qui serviront de monnaie d’échange. Et aussi : des armes, du riz, du thé, des boussoles et un sextant pour tracer sa route et dessiner la carte de cette terra incognita. Il s’est fait construire un bateau de douze mètres, en pièces détachées pour le transporter plus facilement : « Le premier navire européen que devraient recevoir les sources les plus reculées du Nil ou du Congo », écrit-il.
Avant lui, aucun autre voyageur n’est revenu vivant de la Lualaba. Le martyr de la géographie est déterminé à réussir sa traversée, quitte à piller les villages en cas de pénurie de vivres et à pendre ses déserteurs. À la fin de sa carrière, il aura gagné la réputation d’être l’explorateur le plus brutal de sa génération. Moi, j’aimerais bien rentrer vivant, mais je ne me vois pas employer la manière forte pour atteindre l’autre bout du continent.
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Video de Guillaume Jan (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guillaume Jan
Entretien avec l'écrivain Guillaume Jan. Dans son nouveau roman, "Traîne Savane", Guillaume Jan tisse une histoire d'amour en pleine forêt congolaise et en profite pour reconstituer le parcours du célèbre docteur Livingstone. Son livre est sélectionné pour le prix Nicolas Bouvier qui sera remis lors du Festival Étonnants voyageurs en juin a Saint-Malo.
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