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EAN : 9782491075057
420 pages
Auto édition (04/12/2020)
4.23/5   80 notes
Résumé :
Un récit bouleversant !
Ce sont les premiers mots qui viennent à l’esprit d’Isa, assistante d’édition à Paris, lorsqu’elle achève la lecture du manuscrit de Matthias Lacroix.
Tout est mis en œuvre pour contacter ce primo-romancier de talent, mais il apparaît bien vite que cet homme s’avère insaisissable. Aussi, quand sa hiérarchie lui confie la mission d’aller débusquer l’auteur, la jeune femme y voit la chance d’exprimer à celui-ci tout le bien qu’ell... >Voir plus
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Isa Marquez , assistante d'édition à Paris, reçoit un manuscrit qui la bouleverse.
L'auteur, Matthias Lacroix, refuse de faire publier son livre envoyé contre son gré par son père et Sophie, une amie d'enfance.
Matthias loue des chambres d'hôtes à Chamonix et Isa décide de s'y rendre pour le convaincre de revenir sur sa décision.
Quand elle arrive, il n'est pas enchanté de sa venue.
La tâche ne sera pas facile mais l'histoire va vite prendre le dessus.
le livre aborde des problèmes de harcèlement qui continuent à peser lourd dans une vie d'adulte.
La maladie est approchée aussi et l'amitié.
J'ai bien compris Matthias qui ne voulait pas publier son livre car il parle de sa vie personnelle, de moments douloureux pour lui. Il ne veut pas que des inconnus lisent son histoire. Il l'avait écrite pour lui.
Je n'ai pas approuvé l'initiative de ses proches de vouloir faire publier son manuscrit mais l'auteure nous explique très bien leurs motivations.
On pourrait croire que celle-ci se perd dans les détails mais tout s'explique et se relie finalement.
le livre est très bien écrit, agréable à lire, juste un peu fouillé dans les détails dans la deuxième moitié.
Une lecture bien agréable sur ma liseuse que je commence à adopter tout doucement : une lecture sur deux en moyenne. Très pratique, une liseuse, la nuit.


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Grâce à Librinova, j'ai pu lire Pardonne à la vie de Marjorie Levasseur.
Un récit bouleversant ! Ce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit d'Isa, assistante d'édition à Paris, lorsqu'elle achève la lecture du manuscrit de Matthias Lacroix.
Tout est mis en oeuvre pour contacter ce primo-romancier de talent, mais il apparaît bien vite que cet homme s'avère insaisissable.
Aussi, quand sa hiérarchie lui confie la mission d'aller débusquer l'auteur, la jeune femme y voit la chance d'exprimer à celui-ci tout le bien qu'elle pense de son oeuvre.
Malheureusement, arrivée sur place, l'accueil qui lui est réservé par cet homme est loin d'être celui qu'elle avait espéré.
Et pour cause !
L'auteur du manuscrit qu'elle a tant apprécié, n'est pas pour autant l'instigateur de son envoi. Elle comprend vite que tenter de le convaincre ne sera pas chose aisée.
Pardonne à la vie est un très joli roman qui m'a permis d'aller me balader un peu à Chamonix.
J'ai beaucoup aimé partir en montagne avec Isa, le voyage fût agréable et mouvementé. Il se passe toujours quelque chose en sa compagnie.
En ayant un coup de coeur pour le manuscrit de Matthias elle est loin d'imaginer qu'en fait il a été envoyé contre l'avis du jeune homme ! Alors que la jeune femme pensait le convaincre rapidement de confier le manuscrit à sa maison d'édition ; elle comprend bien vite que cela va déjà être très difficile de lui faire envisager de le publier !
J'ai trouvé ça un peu exagéré que les proches du jeune homme décident d'envoyer le manuscrit sans son accord ! Surtout que l'ouvrage a l'air très personnel, écrit pour son père, pour lui faire passer des messages. On n'envoie pas un tel écrit sans l'accord du principal intéressé !
Il n'est pas étonnant qu'il réagisse mal. Surtout que Matthias a un passé compliqué, des fêlures et il n'est pas évident pour lui d'imaginer revenir sur sa décision.
Autour de lui gravitent des amis, des vrais : Julien et Sophie. Et son papa, qui lui aussi est très intéressant.
J'ai aussi été touché par l'histoire d'Isa, qui a également un passé compliqué remplit de fêlures.
Qu'ils soient principaux ou secondaires, les personnalités de chaque personnage est assez bien fouillée. Ils ont tous su me toucher à leur manière.
La façon dont leurs histoires se rejoignent est très bien pensé de la part de l'autrice.
L'ensemble est très bien ficelé et la fin est dans la lignée de ce que j'attendais.
J'ai adoré ma lecture grâce à une écriture toute en sensibilité.
Pardonne à la vie est une excellente surprise, que je vous recommande avec plaisir :)
Ma note : un énorme cinq étoiles.
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Un roman feel-good acheté sur un coup de tête en librairie alors que mon humeur réclamait un peu de légèreté. "Pardonne à la vie" se lit bien et explore des thèmes plutôt éculés mais qui fonctionnent toujours : le deuil, l'épreuve de la maladie, les relations parents-enfants, l'amitié, l'amour, et d'autres un peu plus originaux comme le harcèlement scolaire, l'hypersensibilité, le sentiment de rejet et de dévalorisation sociale ou professionnelle.

Tout le récit se passe à Chamonix et Grenoble, dans des paysages pleine nature agréables à contempler et à parcourir aux côtés des personnages, attachants pour la plupart. L'autrice fait beaucoup d'efforts pour surprendre son lecteur en l'emmenant là où il n'avait pas prévu d'aller. Ainsi, la romance que semble annoncer la quatrième de couverture réserve-t-elle quelque surprise. Marjorie Levasseur s'applique également à ne pas stéréotyper ces personnages même si ça fonctionne plus ou moins bien, l'intention est là.

Je dirais donc que ce roman est honnête et efficace. Si les événements se laissent deviner pour la plupart, on prend quand même plaisir à les découvrir dans leur particularisme.


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J'ai déjà eu le plaisir de lire des romans de Marjorie Levasseur, où j'ai, à chaque fois, pu apprécier sa sensibilité et sa jolie façon de raconter une histoire. Pour ce nouveau roman, je suis tombée sous le charme de la couverture, c'est elle qui m'a tout de suite fait aimer ce livre. Cette forme de dessin, les couleurs pastelles, ce couple et ce chien, j'ai eu l'impression de voir Belle et Sébastien au travers d'elle. Et comme mon enfance a été bercée par ces deux personnages, j'avais très envie de découvrir l'histoire. le résumé m'a tout de suite intéressée, j'ai donc commencé cette lecture avec plein d'atouts positifs.

 

Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire, le résumé le fait déjà assez, mais je vais tout de même vous en parler un peu, avec mes mots. J'ai donc fait la connaissance d'Isa. Elle travaille dans une maison d'édition où elle aimerait bien monter en grade. le roman qu'elle vient de lire est une pépite pour elle et elle aimerait beaucoup le faire publier. C'est en plus un premier roman, mais son auteur reste injoignable. Son patron décide donc de l'envoyer voir cet auteur pour le convaincre de signer un contrat d'édition. Isa prend donc des vacances et part à Chamonix, où réside l'auteur, Matthias Lacroix. Celui-ci tient en plus une chambre d'hôte, ce qui va permettre à Isa de loger sur place. le seul hic qu'elle n'avait pas prévu, est qu'une fois arrivée là-bas, elle est très mal reçue par Matthias qui ne veut pas la voir du tout. Et elle apprendra vite que le manuscrit a été envoyé par le père de Matthias et par son amie, Sophie, qui ont vu le talent du jeune écrivain et qui veulent qu'il soit publié. Les relations entre Matthias et Isa vont être tendues dès le départ, la mission d'Isa ne va pas être évidente.

 

L'histoire ne repose pas entièrement sur la publication de ce roman, mais plutôt sur la vie des personnages. Matthias est journaliste, a écrit ce roman pour raconter son expérience de vie et pour son père. Celui-ci est fort malade, et aimerait que le livre de son fils soit publié avant sa mort. Sophie, l'amie fidèle, la soeur de coeur de Matthias, est aussi l'infirmière du père du romancier. Et pour compléter le tout, il.y a aussi Julien, le frère de Sophie, et très ami avec Matthias. Lui est dessinateur de grand talent. Ce trio est ami depuis très longtemps, ils se connaissent depuis l'enfance, sont allés au lycée ensemble, ils s'apprécient et se soutiennent. Et bien sûr, le tableau de tous ces personnages ne seraient pas complet si je ne parlais pas de Pixel, un gros toutou, très gentil, un Leonberg. Isa a eu une mauvaise expérience quand elle était petite avec un chien, mais Pixel arrivera à la faire changer d'avis et à atteindre son coeur. Isa va très vite devenir amie avec Sophie, qui va lui parler un peu plus de Matthias et de ce qui fait qu'il est réticent à toute publication. Isa va-t-elle réussir à le convaincre ?... ça je ne vous le dirai pas…il faudra lire ce livre pour le savoir…

 

Les histoires personnelles des personnages vont être mises à jour. Je ne peux pas tout vous révéler, et ce n'est pourtant pas l'envie qui m'en manque, mais Marjorie Levasseur fait passer à travers eux des thèmes très forts sur la vie, sur l'enfance, et surtout sur un fléau qui touche beaucoup d'élèves qu'ils soient à l'école, au collège ou au lycée, je veux bien sûr parler du harcèlement scolaire. Beaucoup de personnes sont touchées par cela, moi-même, j'en ai été victime, mais dans les années 80, on n'en parlait pas, on restait avec cette souffrance, ces mots durs que les autres pouvaient dire. Mon fils en a été victime aussi, et même encore à notre époque, il est très difficile pour un jeune d'en parler, tellement la peur des représailles est lourde. J'ai donc été très touchée quand j'ai lu ce livre où certains des personnages sont victimes de ce fléau, avec parfois des conséquences très lourdes sur la vie des jeunes harcelés.  Pour chacune des victimes en tout cas, les cicatrices sont dures à refermer, les séquelles restent, les mots sont gravés dans les esprits, et il est très difficile de vivre avec, un rien peut rappeler des souvenirs désagréables. Et pour tout ça, je trouve vraiment très bien que des romans comme celui-ci parlent de sujets aussi importants, pour que les jeunes qui le lisent se retrouvent dans les personnages, et si ça pouvait leur permettre de parler, de ne plus taire ce qu'ils cachent aune d'eux, et bien, cette histoire aura eu le très beau rôle d'aider ces jeunes.

 

Je me suis sentie extrêmement touchée par ce livre, par les thèmes qu'il propose, par les valeurs qu'il véhicule. La résilience est justement une valeur que j'ai découvert il y a quelques années et qui est tellement importante pour pouvoir vivre plus sereinement. Savoir se reconstruire, faire de nos faiblesses une force est tellement important pour vivre. Ce roman rappelle tout cela avec beaucoup de délicatesse et d'empathie, une autre valeur très importante à mes yeux.

Ce livre n'est pas seulement une romance. Bien sûr, il va y en avoir une entre certains personnages, je ne vous dirai pas lesquels. D'ailleurs, j'ai été agréablement surprise car le rapprochement entre certains personnages n'était pas celui auquel je m'attendais. J'aime bien quand l'auteure me surprend et prend un  autre chemin. C'est aussi une formidable histoire d'amitié avec tout ce qu'elle peut apporter à la vie, un soutien de tous les instants. Et enfin, c'est aussi une belle histoire d'amour filial, celui qui parfois fait mal, celui avec lequel on prend ses distances, et celui qui est tellement important pour la construction de soi. Comme vous pouvez le voir, ce roman est vraiment très complet.

 

Je me suis très vite attachée à chacun des personnages. C'est d'ailleurs la grande force de ce roman. Petit à petit, l'attachement devient plus important, à un point que j'étais persuadée que les personnages existaient réellement et qu'ils étaient devenus des amis. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à les quitter, et je pense qu'ils resteront un moment gravés en moi. Je les ai vraiment tous aimés de la même façon, j'avais vraiment envie qu'ils soient heureux, je voulais les réconforter, les encourager, pour moi, ils existaient réellement. Et ça, c'est grâce au style et à la façon de raconter de Marjorie Levasseur, elle arrive à rendre ses personnages tellement vivants que j'ai eu l'impression de les voir évoluer devant moi. Et pourtant, le choix narratif de l'auteure n'est pas celui que je préfère pour ressentir les émotions, je suis plus sensible à un « je » alors qu'ici tout est raconté à la troisième personne du singulier. Et c'est là qu'intervient tout le talent de l'auteure qui arrive à faire ressentir les émotions de ses personnages comme si le lecteur était à leur place. Elle est d'une grande sensibilité et use de beaucoup d'empathie envers eux. Elle est extrêmement compréhensive de leurs problèmes et sait comment ils peuvent être touchés. J'ai vraiment très bien réussi à tout ressentir, à vivre auprès d'eux, je les ai aimés dès le début et j'ai été triste de les quitter à la fin. J'avais même envie de lire le roman de Matthias, il y a un extrait au début, et Isa en parle tellement bien que l'envie de le lire était forte alors que ce livre n'existe pas du tout..

 

J'ai encore été bien bavarde, mais j'ai tellement aimé cette histoire, que j'espère avoir su trouver les mots pour vous avoir donné envie de la lire. La lecture s'est faite avec beaucoup d'avidité, les chapitres ne sont pas très longs, il se passe beaucoup de choses, donc je n'avais pas envie de quitter ma lecture pour savoir ce qui allait arriver et en même temps je la ralentissait car j'avais envie d'y rester. C'est toujours un double sentiment très étrange. Je me suis régalée du début jusqu'à la fin, très jolie d'ailleurs, pleine d'espoir. Et tour ceci dans des décors de montagne, puisqu'on est vers Chamonix, avec de beaux couchers de soleil et de beaux paysages.

 

Ce roman est vraiment très bon, avec de belles valeurs, de très beaux personnages, il est très bien écrit. Il restera un très bon moment de lecture pour moi. Je suis très contente de l'avoir lu et je vais continuer à suivre Marjorie Levasseur, c'est une auteure qui mérite d'être connue et lue. Je ne peux que vous la conseiller si vous ne la connaissez pas encore, n'hésitez pas à le faire avec ce très bon  roman. Je l'ai lu en numérique, je pense que je me l'achèterai au format papier pour l'avoir dans ma bibliothèque et pour encore plus apprécier la couverture, qui prend tout son sens à un moment de l'histoire, un moment clé très important.

 


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Je ne vais pas vous raconter l'histoire de ce livre, parce que le résumé en révèle déjà suffisamment. Plutôt que de spoiler, je préfère vous faire part de mon ressenti.
L'histoire de ce roman décrit l'écriture comme une thérapie personnelle, mais aussi comme un relais permettant de transmettre ses sentiments, de recréer du lien.
Du moins, c'est sans doute la visions de l'auteur du manuscrit que veux faire éditer Isa.
Et cette jeune éditrice parisienne, va venir bouleverser la vision de Mathias qui l'a écrit dans le simple but d'une résilience personnelle et d'une transmission à son père malade.
Seulement, c'est celui-ci qui en lisant l'histoire écrite par son fils, bouleversé par son talent, cherche à le faire éditer avant sa propre disparition.
Ce point est un peu étrange, car le père est le premier concerné par le récit de son fils, et plus que les autres, il devrait respecter sa volonté de garder celui-ci pour le cercle familial.
Mais pourquoi pas, les enfants et les parents ne se comprennent pas toujours, ce n'est pas nouveau.
Mis à part ce détail, les différents personnages qui peuplent ce roman sont très bien campés. Il y a le fils, le père, la jeune éditrice parisienne, mais aussi l'amie qui s'occupe du père et son homme qui est un proche de l'auteur, sans parler de pixel l'adorable chien. La montagne tient également une place importante, et c'est L'occasion de s'aérer au sein de décors majestueux.
Pour revenir aux personnages, ils ont chacun leur histoire, pas toujours facile, loin de là. Et je suis parvenue à facilement m'immerger dedans, grâce à une écriture tout en finesse qui m'a rendue empathique avec chacun d'entre eux.
Sans compter que leurs blessures et leurs quêtes se croisent et se font écho avec une véritable maestria. Merci Marjorie !
Ainsi, les 400 pages du roman défilent sans que l'on y prête vraiment attention, pour notre plus grand bonheur 🙂
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Isa franchit le portail resté ouvert et se dirigea vers la porte d'entrée devant laquelle elle se tint immobile quelques minutes. Après de longues inspirations, elle prit son courage à deux mains et frappa trois coups sonores sur le large panneau de bois. Elle n'eut pas à patienter très longtemps avant de le voir s'ouvrir sur un homme blond à la carrure athlétique un peu plus grand qu'elle et on mètre soixante-douze. Sa coupe de cheveux, presque militaire, créait un contraste saisissant avec la douceur de ses traits.
- Bonsoir ! lança-t-elle en tendant sa main dans sa direction. Je m'appelle Isa Marquez, je travaille pour la maison d'édition Escapade littéraire qui a dû réserver une chambre pour moi dans votre charmant chalet.
L'expression de son interlocuteur changea du tout au tout. Elle devint subitement dure et glaciale et lui fit froid dans le dos. Isa n'en fut pour autant pas moins surprise de voir la porte se refermer sur elle en claquant, sans autre forme de procès.
- Mais... mais c'est une blague... murmura-t-elle, sidérée.
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Il en avait déjà trop encaissé depuis son entrée dans l'établissement. Il était arrivé à saturation. Son âme, plus que son amour propre, n'en pouvait plus.
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Matthias se réveilla en sueur. Il venait de faire un rêve étrange dans lequel il se retrouvait nu comme un ver en plein milieu d'une rue, entouré d'une foule hilare qui le pointait du doigt.
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Surprise, Isadora leva les yeux sur l’homme qui s’était penché pour l’aider à rassembler ses achats et qui l’observait, un sourire aux lèvres.
— M… Monsieur Dupin ? C’est bien vous ?
— Tu as une excellente mémoire, Isa.
Ils se relevèrent d’un même mouvement.
— Il y a des rencontres qui marquent plus que d’autres…, avoua-t-elle.
Elle fixa avec tendresse le septuagénaire qui lui souriait. Antoine Dupin, libraire de son état, l’avait accueillie à bras ouverts dans sa boutique pendant ses trois années de lycée.
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— OK… Bon, Pixel, on montre notre petit coin de paradis à la Parisienne ?
— Hé ! Ne m’appelle pas comme ça ! s’insurgea-t-elle en lançant son poing libre à l’aveuglette en direction de ce qu’elle croyait être le bras de Julien.
— Ah, non, là tu as mal visé, c’est un peu plus haut que sous la ceinture…, se moqua-t-il.
— Que… quoi ?! s’affola-t-elle en remontant l’écharpe sur son front.
Julien se tordait de rire. Il la faisait marcher, comme d’habitude, et elle courait… comme d’habitude.
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