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EAN : 978B086LK6ZMD
182 pages
(30/03/2020)
4.34/5   19 notes
Résumé :
L e 5 décembre 2017, Johnny Hallyday meurt. La France est en deuil. Quelques heures plus tard, au fin fond de l’Aquitaine, Bernard Langlois meurt à son tour, dans l’indifférence la plus totale. Comme un con.


Pourquoi l’auto-publication : https://www.rostercon.com/fr/mag/litterature/elsa-levy-envie-experimenter-auto-publication-210755
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Louise Langlois enterre son père au même moment où Johnny né Smet et dit Halliday cesse d'exister pour les siens et surtout pour les autres. Ses fans et ceux qui, jusque là l'ignoraient, ne l'appréciaient pas, se trompaient sur lui, bref le reste du pays, et plus encore.

Entre funérailles nationales, pour l'un, retranscrites sur presque tous les écrans, et, enterrement orchestré au rythme d'un concerto pour quelques instruments seulement chez les autres, ce petit roman nous promène d'un groupe à l'autre grâce aux réflexions de la douce Louise.

LE père était proviseur, un pur produit de la bureaucratie bien pensante de la grande Education Nationale, et de surcroît détestait Johnny, ou plutôt non … le méprisait, pensait n'avoir aucun point commun avec lui, etc…

Les quelques heures qui ont séparé ces deux morts respectives sont l'occasion à cette jeune fille de faire un arrêt sur images, d'observer les gens qui l'entourent, ceux qui sont sur l'écran, mort ou vifs, puis, au-delà du chagrin, de s'auto-analyser suffisamment fort pour dresser des portraits sans concession. Y compris le sien.

Comme avec sa précédente narratrice (dans le très bon « Bouddha boudoir »), Elsa Levy nous offre ici aussi une déambulation réflexive pour une jeune femme quelque peu désabusée.
" En fait, tout m'épuise. J'ai 25 ans et la vie m'épuise".
Sans tristesse, sans pathos, la jeune femme se questionne et nous renvoie à nos pseudo certitudes. Tout le monde en prend pour son grade, et ça fait un bien fou. Son style souvent oralisé, et cash parfois, me plaît toujours autant.

Tout en regardant ses proches et les autres, mais aussi ce qu'elle a vécu avec son père, la douleur et le choc mettent à jour – subrepticement -une pénible sensation de ne pas s'appartenir, d'oppression à soi et au monde qui détonne.

Entre effondrement dû au deuil et petites mesquineries du quotidien, entre souvenirs d'une vie manquée et aspirations masquées d'une (bientôt) trentenaire, la façon, presque psychanalytique qu'Elsa Lévy a de lier ces deux événements est originale. Quand la mort d'une vedette éclaire un décès intime et révèle une fille chagrinée à soi-même. Comment le rock de Johnny et tout le cérémonial télévisé de sa mort réactive ou annihile les douleurs, aide au travail de deuil.

Écrasée par cette perte paternelle, dans ce périple mortifère, la vision du tralala autour du rocker national à la télé permet en quelque sorte à une jeune fille de comprendre les événements autrement.

Évidemment, il y a encore l'écriture à la fois simple et appuyée d'Elsa Lévy qui m'a ravie. Seul regret dans cette lecture, une baisse d'intérêt de ma part au milieu du texte. Peut-être est-ce simplement dû au fait que je suis devenue (particulièrement) allergique aux enterrements ?
J'aurais aussi apprécié un peu plus de mordant.
Mais n'est-ce pas ce arrive parfois quand on lit énormément ?

Dans chacun de ses romans, Elsa Levy crie le besoin de " délivrance absolue " des êtres humains, et j'apprécie cet aspect.

Dans « Johnny a tué mon père », les reproches abondent en filigrane...et Freud sera satisfait, la vie peut commencer pour Louise (encore faudra-t-il mettre de la distance avec la maman !!!).

J'espère d'autres héroïnes dans cette veine, parce qu'elles me plaisent toujours autant !

Dans ce verdict implacable, Elsa Levy fait de nos moeurs étranges, à l'occasion des funérailles, une invitation à lâcher prise et à chérir notre indépendance. Sans rébellion mais assurément !
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Louise Langlois, une jeune femme employée d'une petite librairie parisienne, perd son père Bernard, sévère et inflexible proviseur d'un lycée bordelais, le même jour que Johnny Hallyday perd la vie. Cela va être l'occasion de dresser de multiples parallèles entre la mort du « taulier » et celle de son père, de réévaluer son rejet du chanteur « super beauf », et de donner à toute sa vie, libérée du surmoi paternel, une nouvelle impulsion. ● Le début est très primesautier et plein d'humour, et, si la suite de l'histoire se fait parfois plus grave, le ton guilleret, direct et énergique fonctionne à merveille pendant tout le roman. Certes, il raconte un deuil – et même deux, avec celui de Johnny –, mais le livre n'est pas triste pour un sou et on ne s'y ennuie pas un instant. Les remarques sur Johnny sont souvent très bien vues et la transformation du regard de la narratrice envers le chanteur subtilement mise en place. L'ambivalence de ses sentiments, entre chagrin fou et libération d'un homme qui, à force de normes scolaires et en raison d'une vision étriquée de la vie, empêchait littéralement l'épanouissement de la féminité de sa fille, est également très bien dépeinte. ● Je ne regrette qu'une chose, c'est l'abondance navrante des fautes d'orthographe souvent énormes, qui pullulent tout au long de ce livre auto-édité. ● Merci à Harioutz grâce à qui j'ai découvert ce roman !
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Je ne remercierai jamais assez Babelio et Harioutz pour son excellent conseil de lecture. J'ai adoré ce livre qui vient d'être auto-publié en plein confinement par Elsa Levy.
Mon père vient d'être emporté par le Covid et je dois dire qu'en ces temps de deuil lire un livre qui dédramatise la mort m'a fait beaucoup de bien. C'est le pouvoir magique de la littérature !

Entre Bordeaux, où ses parents vivent, et Paris où Louise travaille à librairie Des pages & des pages, la jeune fille va apprendre le décès brutal de son père qui n'a que 50 ans. Il est déjà très douloureux d'apprendre ce genre de nouvelle mais quand cela arrive le même jour que la mort de Johnny Hallyday, le 5 décembre 2017, on a l'impression de n'être pas grand-chose vu le ramdam que font les médias. Alors que Louise est choquée de voir la librairie où elle travaille se transformer en point de vente de biographies diverses et variées de l'idole des jeunes qu'elle considère plutôt comme un plouc, elle rentre à Bordeaux pour épauler sa mère. C'est l'occasion pour la jeune fille de penser aux bons moments passés avec son père, le proviseur Bernard Langlois. Mais celui qui a été professeur d'anglais à la fac et qui faisait chanter ses élèves sur John Baez, les Cure ou David Bowie se fait voler la vedette par Johnny.
Alors que Louise aurait aimé rendre le moment unique, elle se surprend elle-même en s'intéressant au taulier et surtout à s'y attacher. Il faut dire que les documentaires sur Johnny sont nombreux et présentés comme une série difficile à lâcher.
Petit à petit, Louise, qui a de terribles montées de tristesse parce qu'elle ne reverra jamais son père, se sent aussi libérée de l'autorité paternelle. Il faut dire qu'en tant que proviseur, il avait érigé l'école comme une religion pour Louise dont le seul projet devait être la réussite scolaire. Alors forcément, voir sa fille passer des heures devant la télé à écouter Johnny Hallyday aurait été inconcevable et donc interdit par Bernard Langlois, mais maintenant qu'il va être incinéré il ne risque plus de se retourner dans sa tombe.
Cet humour m'a enchantée car le ton est juste et même si la version numérique comporte beaucoup de coquilles cela ne retire rien est la qualité d'écriture d'Elsa Levy.


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J'achève à l'instant la lecture de Johnny a tué mon père que j'ai lue assez rapidement car je me suis attachée au personnage de Louise et je voulais savoir comment elle allait se dépêtrer de ce deuil du père qui lui est tombé dessus sans qu'elle s'y attende et qui était d'autant plus lourd à porter qu'elle ne pouvait compter sur l'appui ni de sa mère ni des autres membres de sa famille, si ce n'est sur sa marraine qui lui avait proposé de rentrer avec elle après l'enterrement pour ne pas avoir à affronter sa peine toute seule. Elle avait décliné l'invitation pour ne pas laisser sa mère qui, au final, était peu présente pour elle si ce n'est pour lui faire des reproches en impliquant son père ou pour l'envoyer faire des courses.

J'ai beaucoup aimé ce roman car c'est bien écrit et j'apprécie vraiment l'écriture fluide et imagée d'Elsa Lévy.
J'ai également beaucoup apprécié les passages touchants, émouvants car ils raisonnaient par moment en moi.

J'ai également retrouvé le sens de l'humour de l'auteure (ce qui m'avait déjà bien plu dans son précédent roman : Bouddha boudoir) et la façon qu'a Louise de tout tourner à la dérision, ce qui permet sans doute d'alléger ce fardeau du deuil trop lourd à porter pour elle et ce qui lui évite de faire une crise devant toute la famille, comme sa mère.

Quant au parallèle entre le décès de son père et celui de "notre Jojo national", comme disaient certains 😁, je l'ai trouvé très judicieux car, à l'époque, je m'étais fait la remarque que le décès de Jean D'Ormeson était passé quasiment inaperçu puisqu'il était survenu peu avant celui de Johnny car les hommages monopolisaient toutes les télés et radios et on audrait dit que le temps s'était arrêté et que tout tournait autour du rocker défunt.


J'ai également beaucoup apprécié les dernières lignes car le livre se termine sur une note positive puisque Louise a réussi à se libérer toute seule du poids de son père et qu'elle va enfin pouvoir voler de ses propres ailes puisqu'elle ose se mettre à écrire car elle est parvenue à se libérer du jugement de son père qui attendait d'elle l'excellence dans tous les domaines et qui lui mettait la pression pour qu'elle y parvienne.

C'est en lisant les quelques lignes banales ébauchées et cachées par son père, que Louise a jugé qu'elle pouvait se lancer dans l'écriture car elle n'avait pas moins de talent que son père qui s'était moqué d'elle lorsqu'elle avait voulu lui faire lire son manuscrit des années plus tôt et qui n'avait même pas daigné y jeter un coup d'oeil persuadé qu'il était que cela ne valait rien.

J'ai beaucoup apprécié ce roman car il m'a fait passer un bon moment et m'a extraite du confinement durant quelques heures.
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Mots de l'auteur :

Je travaille sur Johnny a tué mon père (Le prochain roman) depuis onze ans. Depuis la mort de mon père, qui est parti sans prévenir de façon très brutale, je questionne la mort. Je m'interroge sur le rapport que nous avons à elle, notamment en Occident, et sur la posture du père dans le déroulement et la construction d'une vie, d'une identité. Si la mort de mon père m'a plongée dans une tristesse profonde à laquelle je n'aurais jamais pu me préparer, j'ai également vécu cette disparition comme une délivrance à laquelle j'étais encore moins préparée. le jour de sa mort a été le pire jour de ma vie, enfin, de mon ancienne vie, aussitôt relayé par une vérité troublante, le jour de sa mort est devenu le plus beau jour de ma nouvelle vie.

Ce constat, à la fois inexplicable, indigne et malvenu, m'a forcée à creuser la question de la mort que je n'avais abordée jusqu'à présent que de manière très superficielle. Des lectures philosophiques, puis dans un deuxième temps, plus spirituelles, m'ont aidée à comprendre les sentiments ambivalents qui m'habitaient. Je culpabilisais d'être heureuse, de me sentir libre, de me réjouir de la mort de mon père mais de n'avoir rien de concret à lui reprocher. Ni actes de violence, ni abus sexuels, ou problèmes d'alcoolisme. Rien. de telles problématiques auraient pourtant été de bonnes raisons me permettant de légitimer mon sentiment de joie lié à sa mort, surtout socialement. Mais je n'ai rien vécu de tout ça, j'ai simplement vécu sous une emprise paternelle banale, avec la volonté classique de souhaiter rendre mon père heureux et fier. Mais j'ignorais que ce système fonctionnait au détriment de ce qui pouvait me rendre vraiment heureuse. J'ignorais que j'étais aliénée. le décalage social et l'ambivalence de mes émotions m'empêchaient de partager ce que je ressentais. Je vivais dans une sorte de silence et me suis retrouvée malgré moi face à un tabou : a-t-on le droit de se réjouir de la mort d'un parent ? de surcroît, un parent aimant ? Mon deuil a été long et douloureux, et je pense qu'il me faudra toute ma vie pour m'en remettre. Cependant, même si la blessure reste ouverte, j'aborde cette expérience comme la plus édifiante qui soit et bien que mon constat reste rare, voir tabou, je souhaite le partager.

Dans Johnny a tué mon père (Le prochain roman), après de longs travaux pour chercher comment aborder et romancer cette thématique qu'est la mort, et pour trouver la bonne distance avec du vécu, j'ai décidé de corréler la mort d'un illustre anonyme (Bernard Langlois, le père de Louise) à celle d'une personnalité (Johnny Hallyday) afin de ramener tout un chacun au destin commun qui nous est promis. le texte s'articule autour de la confrontation d'une idole à sa propre idole : le décès d'une star, libre, fantasque et décomplexée, versus le décès d'un proviseur, fonctionnaire dans l'âme, rigide et stricte. Ces deux mondes s'opposent dans leur rapport à la vie, dans leur quotidien, dans leurs priorités, mais face à la mort, tout ceci disparaît. Les obsèques restent le dernier moment de dyslexie entre deux individus aux vies opposées, au point où le décès d'une star laisse souvent penser que celui d'un inconnu a beaucoup moins d'importance.

Dans la société telle qu'elle fonctionne, et particulièrement avec l'arrivée d'Internet et des réseaux sociaux, je ressens de part et d'autre, une volonté, voir un besoin, plus fort que jamais, d'exister. Même si ce n'est que virtuellement, il faut exister, sans forcément vivre. Je pense que si notre rapport à la mort était plus simple et frontal, notre société ne fonctionnerait plus de la même manière. Faire un déni permanent de notre condition, cacher les personnes âgées et les morts, me paraît être la meilleure des façons de ne jamais entrer en contact avec l'essence même de la vie. Et ainsi continuer de traverser l'existence de manière futile, et marcher à côté de soi.

La mort fait peur, en parler déprime. La mort d'un parent bouleverse, la saluer choque ou transcende. Aborder cette problématique dans un roman sur un ton léger et décalé, me permet de poser un constat simple sans flirter avec le pathos : un jour on naît, un jour on meurt. On ignore quand et comment, mais on ne peut pas ignorer pourquoi. On meurt parce que l'on naît. Et parfois, la vie nous offre des surprises : on renaît. Dès lors qu'on accepte cette simple réalité « un jour je vais mourir », et dès l'instant où l'on vit avec, plutôt que de la fuir et de la craindre, je crois que nos passages respectifs sur Terre deviennent infiniment plus intéressants, joyeux et édifiants. Dans certaines cultures, la mort est une fête, célébrée au même titre qu'une naissance. Si changer notre rapport à la mort socialement me semble compliqué, en revanche, inviter chacun à mieux apprivoiser sa condition d'humain me paraît accessible.

Le message de ce livre, s'il y en a un, est le message le plus banal mais le plus compliqué à mettre en oeuvre : profiter de l'instant présent. À mes yeux, se rappeler aussi souvent que possible que notre passage est éphémère et que nous allons mourir, ne peut que nous permettre de vivre davantage.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je suis retournée dans la librairie et me suis plantée devant la grande table de l’entrée. Lionel avait déjà réorganisé tout l’étale. Des piles de bouquins plus tape-à-l’œil les uns que les autres étaient venues s’imposer en un claquement de doigt. Et des titres on ne peut plus craignos « Johnny la légende », « Johnny le guerrier », « Johnny, le rock dans le sang », et j’en passe. Dans un coin, empilés par terre comme un tas de merde, des Sagan, Carrère, Bukowski, Gaudet, réduits à l’état de poussière. Ça faisait tout drôle. J’ai regardé les bouquins sur Johnny, aux couvertures épaisses et plastifiées avec des images grotesques qui trônaient sur la table et faisaient un sacré pied de nez à tous les grands de la littérature. J’avais du mal à qualifier la situation. Étonnante, absurde, déroutante ? Folle.
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"Autant, quelques heures plus tôt, la mort de Johnny me semblait dérisoire autant maintenant, elle donnait un écho désagréable à ce que j'étais en train de vivre. J4ai eu la sensation qu'on me volait la vedette. Pire, qu'en ce jour sacré, il était ridicule, voire interdit de pleurer quelques d'autre que Jean-Philippe Smet. Tout ce qui n'avait pas de lien avec Johnny, n'avais pas sa place."
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J’ai pensé à Laeticia Hallyday. Elle devait avoir rendez-vous à l’Élysée, avec Brigitte et Emmanuel Macron, pour s’entretenir de la cérémonie. C’est là qu’ils allaient décider ensemble de La Madeleine, du protocole, des discours, du dispositif. Dans la petite église Sainte-Thérèse du fin fond de l’Aquitaine, on se questionnait sur un choix de trois chansons et deux prières, et on estimait les convives à cinquante, riverains inclus.
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Ma mère n’a aucune de ses horloges à la bonne heure, elles avancent toutes d’environ 10 à 15 minutes. Pour elle, c’est une garantie de ne jamais être en retard. À mes yeux, c’est surtout une façon de se mettre en permanence sous pression et de chercher à tout contrôler, même le temps. C’est une curieuse manière d’avoir comme une emprise sur le temps et de penser qu’on peut le dominer.
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... J'avais vécu 25 ans dans le même pays que ces gens, je regardais les mêmes chaînes télé, faisais mes courses dans les mêmes supermarchés, vivais sous les mêmes lois, mais j'ignorais que ce monde parallèle cohabitait avec le mien.
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