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Le Scorpion tome 10 sur 14
EAN : 9782505015031
46 pages
Dargaud (01/11/2012)
3.96/5   134 notes
Résumé :
Dans ce dixième tome, Stephen Desberg et Enrico Marini ne reculent devant rien pour mener le Scorpion au plus près de la vérité. Les intrigues entre les Latal et les Trebaldi s'intensifient, le pape est de plus en plus isolé et le Scorpion n'a qu'un seul but : rendre justice à sa mère. Le Scorpion saura-t-il enfin qui est son père ? Flash-back et révélations au cœur même du pouvoir, à Saint-Pierre...
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Au nom du Fils n'est pas couronné par le Saint-Esprit, c'est le moins que nous puissions dire. le dixième tome de la série du Scorpion met un point final à un grand pan des intrigues en s'affichant comme une conclusion d'un premier cycle.

Ce simple état de fait est déjà symptomatique de la déception générale laissée par ce dixième tome, et ce pour de nombreuses raisons. Après le règlement de plusieurs intrigues secondaires dans le tome précédent, l'heure est venue de s'intéresser vraiment à ce qui a soutenu le suspense depuis le début de la série, l'ascendance mâle du Scorpion. Et de ce côté-là, reconnaissons que Stephen Desberg tente de résoudre la question. de là à dire que nous sommes surpris par les révélations, ce serait y aller un peu fort, mais au moins nous avons des réponses. Mais ce qui gêne, ce sont les conclusions de ce tome, puisque le scénariste se permet avant tout de préparer d'autres voies vers une éventuelle suite et avouons que cela devient très vite énervant quand nous attendons autre chose de plus centré sur les intrigues déjà ouvertes.
Du point de vue du dessin, heureusement, nous ne sommes pas déçus par la prestation d'Enrico Marini, tellement il connaît désormais ses personnages par coeur. Vigueur, éclat et mouvement sont parfaitement mis en lumière et en action dans ces ultimes soubresauts dans la Cité vaticane. C'est l'avantage d'une série de cape et d'épée, le mouvement et l'aventure sont primordiaux, deux aspects visiblement très inspirants pour le dessinateur italien, qui en profite toujours pour y mêler quelques scènes érotiques et un peu violentes, sans faire passer la série dans une catégorie trop adulte.
Pour les aspects positifs comme négatifs, nous pourrons toujours dire qu'un avis négatif sur ce dixième tome est forcément celui d'un fan aigri ou blasé, mais en même temps un tel avis se fait forcément après avoir consommé les neuf premiers avec suffisamment de plaisir et d'avidité pour persister.

Fumeux, tel est donc le final de la fameuse série du Scorpion, qui aurait pu s'organiser en six tomes quasi parfaits, mais qui pêche quelque peu par un excès de zèle dans l'étalage des intrigues principales et secondaires.

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Par son contexte historique, par son mélange de genres à la fois roman de cape et d'épée et roman-feuilleton , par la beauté et le mouvement de ses dessins, les aventures du Scorpion sont un très grand moment de BD, à l'histoire riche et complexe, qui rappelle à la fois Alexandre Dumas, Eugène Sue et Ponson du Terrail, sans parler de ces personnages réels que furent les Borgia. Dans cette Rome violente où l'aristocratie fait la loi -mais Rome fut-elle autre chose que violente, née sous le signe de la louve comme nous le rappelle ce volume- le Scorpion, sorte de Zorro démasqué à la recherche de ses origines et de son identité, joue les mousquetaires à sa manière : un contre tous et tous contre un. Beaucoup de références donc, pour un seul personnage, et c'est ce qui le rend passionnant, en dépit d'un scénario, qui, à force d'être riche est quelquefois un peu confus. Mais pour faire bref, j'adore !
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Cette bédé se trouvait sur ma liste "anniversaire" et j'ai commencé la lecture de ma pile par celle-ci. Enfin j'allais savoir QUI était le père du Scorpion !

Commencée au tome 1, presque à sa sortie, j'ai toujours un gros faible pour le Scorpion, son univers, son ami le Hussard (toujours à nous sortir un bon mot), la gitane Mejaï et son chat noir, sans oublier les intrigues familiales, les coups bas, les trahisons, les bassesses, la "folie" du pape Trébaldi (qui ferait mieux de voir un psy pour ses problèmes avec son père), et la religion qui n'est pas toujours en odeur de sainteté.

Lorsque je compris QUI était son géniteur - bien avant qu'il ne soit nommé dans l'album - j'ai posé mon front sur la table et je me suis demandée si j'allais me taper la tête dessus ou attendre un peu...

Mais comment j'avais pu passer à côté, moi ?? Plus ça crève les yeux et moins on voit.

A ma décharge, je dirai que l'inconvénient des séries bédés, c'est que je les lis de manière décousue, au fur et à mesure de leur sortie. Là, si j'avais fait un peu plus attention, si j'avais mieux observé certains dessins (toujours très beaux), j'aurais vu !

Là, je suis en train de relire toute la série et je remarque certains détails dans le dessin que je n'avais point vu.

Bon, au moins, ça m'a laissé de la surprise. Oui, je sais, les excuses sont faites pour s'en servir.

Vivement la suite des aventures du Scorpion !
Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Pour ce dixième album de BD véritable (exception faite du tome hors série), Enrico Marini fait ce qu'il sait si bien faire : éblouir un lecteur totalement impressionné par son coup de crayon. Il met un terme au dualisme des couleurs, sa palette s'enrichit, même si les teintes rappellent les ambiances particulières des derniers tomes.
Pour ce qui est du scénario, les choses sont plus compliquées. Les flashback sont les temps forts de l'histoire, Stephen Desberg utilisant les non-dits des tomes précédents pour apporter des nouveautés. Il va également être question de révélations. Enfin ! Et comme par le passé Armando est mené du bout du nez jusqu'au dernier instant. Aura-t-il mûri ? Oui, il est même devenu plus sombre, plus violent mais toujours aussi insouciant, du moins dans les dernières planches. le scénario est équilibré : de l'action, des révélations, des seconds couteaux et des ennemis malmenés.
Quelques passages laissent un curieux doute. Hussard rêve-t-il ou s'agit-il là d'une incohérence portée dès l'incipit ? le passage par Saint-Pierre est théâtral à souhait, long aussi, trop long. Quand au dénouement, est-il annonciateur d'un nouveau cycle ? Espérons que non, qu'un ou deux tomes de qualité apporteront une fin travaillée à cette saga qui le mérite.
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Ce n'est pas parce que je connais la fin que je n'apprécie pas un bon film avec Douglas Fairbanks ou Erroll Flynn.

De même, ce n'est pas parce que Desberg a dilué l'intrigue de la Croix de Pierre en trop d'albums et mis du temps à remettre le Scorpion sur les rails à son retour de Rome (épisodes 7 et 8) que je dois bouder cet épisode 10 qui conclut visiblement le premier cycle.

Non, c'est parce qu'il y a des manques évidents dans le traitement de la Famille Trebaldi. le personnage du père est insuffisamment traité pour le rôle qui lui est confié. On a droit à des flashbacks pour rien et là, on en aurait besoin. Et la mère... rien. On dit qu'il y a 9 Familles... on n'en voit que 2... Ne prendre la vie romaine que par le bout de l'antagonisme Scorpion-Ozario Trebaldi, c'est donc forcer le lecteur à regarder une fourmi au téléscope. Et je n'ai pas l'âme d'un astro-entomologue.

C'est aussi parce que la folie d'Ozario Trebaldi m'a exaspéré dans ce tome 10. Autant elle me paraissait bien présentée dans le tome 9, autant elle m'a gonflé ici.

C'est encore par ce final que je ne dévoilerai pas où Desberg nous refile une énième scène de coucherie inutile et à laquelle on a beaucoup de mal à croire.

C'est dommage, me dis-je. Il y avait de la matière à produire un truc ébouripoustoufflant...

La sortie des lépreux, j'ai kiffé. Mais il manque du glauque. C'est trop léger. Pas assez appuyé. le Hussard blessé, torturé et absent du tome... je me tâte... le rôle léger de Mejaï, idem.

Alors, on fait le compte des rendes-vous manqués, des cases inutiles, celles qui n'apportent rien au récit. Comme si on filmait le coude d'Erroll Flynn... le coude ! Ou les petits oiseaux qui s'ébattent dans une mare... Des petits oiseaux, je vous demande un peu ! On est là, dans un 10è tome, pour de l'action. de la sueur, des tripes, de la rate, du cerveau... Car tout lecteur qui se respecte a deviné le fin mot de la paternité. le lecteur qui est arrivé à la page 40 du 10è tome d'une série comme le Scorpion, il se moque du nom du père (du fils et du saint esprit, aussi), ce qu'il veut, c'est être déstabilisé, bousculé, dérangé... et cela n'arrive pas. C'est là que j'ai un souci avec ce tome. Un final, c'est grandiose. Au cinéma.
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critiques presse (4)
ActuaBD
31 janvier 2013
Avec ce dixième tome des aventures de leur héros, Marini et Desberg dénouent (enfin) les derniers fils de leur intrigue.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BullesEtOnomatopees
23 novembre 2012
L'histoire du Scorpion n'est pas encore arrivée à son terme et c'est dans un tout nouveau contexte que nous poursuivrons maintenant la suite de ses aventures.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
19 novembre 2012
D’aucuns regretteront la psychologie quelque peu stéréotypée des personnages, ou la minceur d’un scénario qui surfe sur les rebondissements et les duels.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
15 novembre 2012
Desberg […] nous régale d'un récit dans la plus grande tradition du film de cape et d'épée et du feuilleton avec rebondissements, trahisons, amours et de nombreux combats.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Dans le meilleur des cas, la vie ne nous offre que deux ou trois choix.
Ces choix qui font toute la différence entre les regrets et les remords.
Nous prenons l'amour ou nous le laissons passer. Nous donnons l'amour ou nous refusons de le voir. Souvent, ce choix n'existe qu'un instant.
Après, ce sont les autres qui nous imposent le leur !
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- Pour atteindre le pape, il faudra nous passer sur le corps ! (Un moine guerrier)
- D'ordinaire, voilà le genre de proposition qui nous affole. Mais vu les circonstances (Un compère de Nelio)
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-Est-ce que je lui ressemble?
-Oui. Quand tu te bats à l'épée, tu te comportes comme une femme.
-Je... J'applique tout ce que vous m'apprenez, grand-père. Je fais de mon mieux.
-Les cimetières sont emplis de gens qui ont fait de leur mieux!
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Je suis désormais, et de plein droit, l'héritier des Trebaldi. J'ai la fortune et la puissance pour acheter tous les actes sacrés que je désire!
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Tu as dû tant souffrir, Magdalena. Brûlée par les flammes, étouffée par les mensonges. Asphyxiée par l'injustice.
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