AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Commandant Martin Servaz tome 1 sur 8

Hugues Martel (Autre)
EAN : 9791036611469
Lizzie (08/10/2020)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
4.12/5   6675 notes
Résumé :
Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise.
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.
>Voir plus
Que lire après GlacéVoir plus
L'heure des fous par Lebel

Capitaine Mehrlicht

Nicolas Lebel

4.14★ (4791)

5 tomes

La fille de Kali par Denjean

Eloïse Bouquet

Céline Denjean

4.27★ (5344)

4 tomes

W3, tome 1 : Le sourire des pendus  par Camut

W3

Jérôme Camut

4.34★ (3106)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (810) Voir plus Ajouter une critique
4,12

sur 6675 notes
"Trop de colle ne colle plus, trop de sucre n'adoucit plus."
(proverbe chinois)

L'auteur tchèque Karel Capek a écrit une jolie histoire pour enfants : elle raconte comment le petit Chien et le petit Chat ont décidé de cuisiner un énorme gâteau. Ils y ont mis plein de bonnes choses, mais après l'avoir mangé, ils avaient très, très mal au ventre...

J'ai presque envie de m'excuser devant tous les inconditionnels de Bernard Minier ici-présents, mais je ne peux pas m'empêcher de comparer ce roman à un énorme gâteau sorti tout droit d'un four du marketing, recouvert de sucre glace et parsemé de chocolats "Pyrénéens".
Dieu sait que j'aime les thrillers tordus, mais à vouloir trop bien faire, Minier a fait tout simplement trop. Vraiment, rien ne manque ! L'atmosphère oppressante et glaciale de la montagne. Un château "cyclopéen" rempli de psychopathes. Un malfrat génial, une fragile jeune psychologue, un flic pas commun, une infirmière maléfique. Meurtres terrifiants, ordinateurs à infiltrer, anciens traumas, rancunes et silences, vengeance perfide. Lesbiennes, signes mystérieux, cachettes sous le lit, chiens écrasés et avalanches. On dirait "Fantomas" !
Malgré tout, pour une vielle routarde du thriller que je suis, cela pourrait passer, voire plaire... Mais je crois que j'ai commis une erreur stratégique dès le début, en me posant trop de questions. Comment quelqu'un a-t-il réussi à accrocher ce cadavre de cheval de 500 kilos aussi haut, pourquoi cette mise en scène théâtrale, et pourquoi ça me fait penser au "Parrain" de Puzzo ? Et cette étrange maladie de montagne dont semblent souffrir les employés du téléphérique ? (à 2000m, même un frêle petit retraité peut randonner sans soucis, ou je me trompe ?)
Mais il était déjà trop tard, et la suite de cette lecture a pris "l'effet domino". Je conviens que cela se lit très vite et bien, mais il faut faire abstraction de toutes les choses illogiques, improbables et parfois carrément absurdes, et je n'y suis pas arrivée.

Regardons le commandant Servaz : les femmes le comprennent et les hommes l'admirent, mais Minier élucide toute explication du pourquoi, ni comment un homme pareil a-t-il pu se retrouver au poste de commandant à Toulouse. Mais... il a peur de tout !! Comptez avec moi : hauteurs, voitures (y compris la lumière des phares), vitesse, appareils électroniques, montagne, chevaux, cadavres (même sur les photos) et armes à feu. Il n'arrête pas de trembler, frissonner, suer, son coeur cogne dans sa poitrine et parfois il a aussi des vertiges. Il ne sait même pas recharger son portable (peu importe, car trois pages plus tard il passe un coup de fil d'un téléphone déchargé) et il est tout le temps en train de ronchonner que les gens sont affreux, affreux, avant ce n'était pas comme ça, non et non ! Ses sempiternelles citations latines et son amour inconditionnel pour Mahler (que, normalement, j'aurais plutôt apprécié) ont fini par m'agacer au point de me donner envie de le frapper sur la tête avec une manivelle de gramophone.
Heureusement pour lui, il y a son indispensable alter-ego, une Catwoman qui sait tirer, recharger les appareils et conduire une moto sur le verglas, sinon ses chances de survie seraient vraiment minimes.

Je pourrais m'attarder sur cet institut psychiatrique qui regroupe la crème des psychopathes les plus dangereux d'Europe, tous bien ensemble. Même en admettant qu'un tel établissement puisse exister, serait-il possible que Diane la psychologue arpente allègrement ses couloirs pendant la nuit, ni vue, ni connue ?
Je pourrais m'attarder sur le fait que la victime puisse participer à l'enquête.
Je pourrais longuement m'attarder sur les longueurs, mais je vais faire court : pourquoi tous ces titres de chansons et marques de mode inutiles, et à quoi cela me sert de savoir avec quoi Servaz va tartiner hic et nunc son pain et tous les autres pains potentiels quelque part dans l'avenir ? Ca, on le saura...
Mais on ne saura pas pourquoi un Hongrois parle avec un accent slave, pourquoi cette tête manquait, pourquoi cette vengeance maintenant, après toutes ces années de silence, pourquoi il a fallu massacrer la moitié de la vallée (il aurait suffi d'effacer quelques mails, non ?). Et cette histoire de sans-abri et ce méchant sous l'avalanche ? Il y est encore ?
La fin est digne d'un bon film de Bollywood, mais en laissant plein de questions sans réponse, on a l'impression finale d'un va-à-l'eau total, ce qui ne fait qu'accentuer le désespoir de lecteur.

Oui, parfois il arrive qu'un petit grain de sable coince les rouages d'un thriller, mais en général la machine se remet en marche et tout va bien. Ici, la machine est ensevelie sous des tonnes de sable.
Mais vu que j'ai réussi à trancher ces 700 pages à une vitesse prodigieuse, que l'atmosphère glaciale de la montagne a été bien rendue et allait bien avec le reste, et que j'ai réussi à deviner qui est le meurtrier malgré le fait que là où certains auteurs laissent de véritables indices pour le lecteur, Minier laisse un indescriptible fouillis, je lui attribue deux flocons de neige et demi, et on n'en parle plus.
Commenter  J’apprécie          13757
Indridason, Mankell ou Nesbo n’ont pas leur pareil pour envelopper leurs histoires d’une atmosphère frissonnante ; quel bonheur de découvrir un écrivain français du même acabit !
Avec Bernard Minier point de paysages scandinaves mais nos belles Pyrénées dépeintes avec la passion de l’autochtone.

Pour captiver l’amateur de polars sur plus de 700 pages, un cadre, fût-il aussi grandiose, ne suffit pas. Il faut de surcroît un enquêteur à forte personnalité voire atypique et bien sûr une intrigue savamment distillée où phases de réflexion et rebondissements alternent comme pluie et soleil à la pointe bretonne.
Le commandant Martin Servaz est un homme entre deux âges, séparé de sa femme. Le comportement bizarre de Margot, leur fille adolescente vivant chez sa mère, présentement le contrarie. Quelque peu désabusé par la médiocrité du monde qui l’entoure, il serait plutôt de la vieille école appréciant les symphonies au romantisme crépusculaire de Gustav Mahler et jurant de temps à autre en latin.
“Glacé” débute alors même que le corps décapité d’un magnifique yearling, appartenant à un homme d'affaires immensément riche, est retrouvé pendu au plus haut point d'un téléphérique. Cet acte pour le moins barbare a été commis à proximité de l'Institut Wargnier basé en périphérie d’un patelin enneigé et abritant un panel de psychopathes européens parmi les plus dangereux.
La perplexité de Servaz et de ses collègues n’en est qu’à ses débuts : les crimes par pendaison bien vite s’enchaînent et frappent des personnalités de ce petit village jusque-là sans histoire.

Paru en 2011, "Glacé" est le premier roman policier de Bernard Minier.
Au vu du talent de l’auteur, les enquêtes du commandant Servaz pourraient bien au fil du temps devenir aussi prisées que celles de ses confrères islandais, suédois ou norvégien.



P.-S. (1) : Merci Janine pour ton présent qui en dépit du titre m’a fait chaud au cœur !

P.-S. (2) : Les infos de la mi-journée font état de la disparition de l’écrivain suédois Henning Mankell. Ce papier posté de bon matin faisait référence à ce grand maître du roman policier et allusion à son taciturne inspecteur Kurt Wallander. Il est des coïncidences surprenantes !
Commenter  J’apprécie          1251
J'avais vu la série éponyme en son temps et j'hésitais donc à lire un livre dont je connaissais la globalité de l'histoire. Et pourtant je n'ai pas ressenti le moindre ennui à lire ce gros pavé en très peu de temps.

Pour développer un tout petit peu, je dirais que l'intrigue est assez originale, que les intrigues parallèles pourraient permettre de raccourcir considérablement ce roman, mais que finalement elles ne cassent pas le rythme même si elles ne sont pas autant abouties que l'histoire principale.

Pour développer davantage, je dirais que bien sûr il y a des invraisemblances mais, pour ma part, j'apprécie ce côté de certains romans policiers, avec leur chargement en événements qui se télescopent, incitant le lecteur à tourner les pages assez rapidement pour découvrir leur évolution.

Enfin un dernier développement bref : la fin m'a paru différente de celle de la série. Elle est aussi incomplète car il me semble que l'on ne connaît pas le sort de certains personnages, l'infirmière en chef par exemple.

Alors cinq étoiles, c'est peut-être généreux, car en écrivant je me rends compte de différentes imperfections telles que les suites de la rencontre du père de Margot avec l'avocat, le devenir des jeunes auteurs du meurtre du SDF, mais tout cela ce n'est pas l'histoire principale, donc je laisse les cinq étoiles.

J'aime bien le style de Bernard Minier, l'implantation de cette histoire dans le décor pyrénéen, même s'il n'y a pas de glaciers dans le Comminges alors que Servaz les voit briller. C'est un premier roman dont on sent qu'il a été travaillé et même si je préfère des histoires plus condensées, j'ai passé un très bon moment glacé.
Commenter  J’apprécie          944
Un vent de fraîcheur dans la littérature policière française, "Glacé" se dévore de bout en bout et avec un plaisir évident.
Bernard Minier nous plonge avec délice dans des bains de frissons glacés. Les claquements de dents sont garantis.
Et pourtant, il règne une douce chaleur dans cet enfer hivernal. L'intrigue est chaude (la fièvre sans doute) et haletante, le style simple et lumineux. Loin de certains styles tristes et pompeux qui parfois affadissent les journées de lecture.

Quant aux personnages, même si certains semblent vraiment excentriques et peuvent même paraître peu crédibles (surtout dans leur accoutrement de flic ou de policiers -en même temps qu'est-ce que j'en sais ?), ils ont l'avantage d'être ancrés dans le réel et l'immersion est immédiate.
Attachants, uniques, typés (mais pas stéréotypés), ils donnent souffle et corps au récit. Ils donnent surtout envie de les revoir. Ça tombe bien, le roman suivant poursuit leurs aventures.

L'endroit de l'action, les Pyrénées, est partie prenante dans la lourdeur et l'épaisseur de l'atmosphère. Tantôt paisibles, tantôt inquiétantes, personnage à la fois subsidiaire et principal du récit, les Pyrénées distillent leur lot d'angoisses. Même bucoliques, elles donnent naissance à des flots de tourments. L'immensité drainant souvent des peurs irrationnelles et amplifiant les rationnelles.

L'histoire est du cousue main, avec un côté soie et un côté rêche. le joli tissu caresse les joues mais la rigueur les frotte à sang.
Bernard n'est pas un tendre. Ça non ! Ça défouraille sec, ça viole, ça pend, ça punit, ça découpe et ça ne fait pas de quartier. Un premier roman qui claque comme un coup de feu dans la nuit avec ses rebondissements étourdissants et son final cohérent. Allez quelques glaçons de plus dans mon verre !
3,5/5
Commenter  J’apprécie          825
Aurais-lu trop de thrillers pour ne pas me sentir d'état d'âme particulier à la lecture de "glacé" qui contient tous les ingrédients d'un bon roman ?
Il faut dire que j'ai trouvé le début très long, entre la description du cadre, la mise en place des personnages, l'intrigue naissante parfois confuse : Servaz à cheval (c'est le cas de le dire !) sur histoire d'ados perturbés et qui se voit confier une enquête de plus grande ampleur, ses difficultés familiales… tout cela il faut l'ingurgiter.



J'ai malgré tout douté pas mal de l'identité du ou des criminels parce que Bernard Minier a su inclure dans son roman des personnages ambigus à souhait, brouiller les pistes voire amener le lecteur sur des fausse pistes générant quelques rebondissements intéressants.

Toutefois il s'est servi d'élément largement exploités déjà dans les thrillers :
- le policier pas très équilibrés et qui essaie de résoudre ses problèmes psys mais qui malgré tout possède un pif hors du commun (quoique j'ai eu l'impression que Servaz est parvenu à démasquer le vrai criminel par intuition plus que par analyse des indices).

- les crimes bien gores chers à Granger et bien d'autres auteurs de thrillers,

- le suspens amené par les coupures de chapitre au bon moment,

- Une sorte de loi du silence autours de suicides en série qui ont eu lieu des années auparavant.

Ma liste n'est certainement pas exhaustive, mais je voulais montrer que ce roman peut contenir tout ce qu'il faut pour captiver le lecteur, et je ne peux m'empêcher de penser qu'il manque un « je ne sais petit quoi en plus" pour en faire un livre dont on ne peut interrompre la lecture jusqu'à la fin. Un sorte de coup de baguette magique final qui donnerait plus de relief aux ingrédients.


Si je ne me suis pas ruée sur mon livre dès que j'avais un moment comme cela peut souvent m'arriver, j'ai malgré tout passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          711

Citations et extraits (286) Voir plus Ajouter une citation
Cimes des sapins enneigés. Vues d'en haut, selon une verticale et vertigineuse perspective. Ruban de la route qui file, droite et profonde, entre ces mêmes sapins aux troncs cernés de brume. Défilement des cimes à grande vitesse.
Commenter  J’apprécie          70
- Vous croyez que mes crimes rendent vos mauvaises actions moins condamnables ? Vos petitesses et vos vices moins hideux ? Vous croyez qu'il y a les meurtriers, les violeurs, les criminels d'un côté et vous de l'autre ? C'est cela qu'il vous faut comprendre : il n'y a pas une membrane étanche qui empêcherait le mal de circuler. Il n'y a pas deux sortes d'humanité. Quand vous mentez à votre femme et à vos enfants, quand vous abandonnez votre vieille mère dans une maison de retraite pour être plus libre de vos mouvements, quand vous vous enrichissez sur le dos des autres, quand vous rechignez à verser une partie de votre salaire à ceux qui n'ont rien, quand vous faites souffrir par égoïsme ou par indifférence, vous vous rapprochez de ce que je suis. Au fond, vous êtes beaucoup plus proches de moi et des autres pensionnaires que vous ne le croyez. C'est une question de degré, pas une question de nature. Notre nature est commune : c'est celle de l'humanité toute entière.
Commenter  J’apprécie          560
- Tu crois ça ? Alors, pour toi, les choses sont simples : il y a les bons et les méchants ? Quelle chance tu as ! Tiens, si tu avais le choix au moment des élections entre trois candidats : le premier à moitié paralysé par la polio, souffrant d'hypertension, d'anémie et de nombreuses pathologies lourdes, menteur à l'occasion, consultant une astrologue, trompant sa femme, fumant des cigarettes à la chaîne et buvant trop de martinis ; le deuxième obèse, ayant déjà perdu trois élections, fait une dépression et deux crises cardiaques, fumant des cigares et s'imbibant le soir au champagne, au porto, au cognac et au whisky avant de prendre deux somnifères ; le troisième enfin un héros de guerre décoré, respectant les femmes, aimant les animaux, ne buvant qu'une bière de temps en temps et ne fumant pas, lequel choisirais-tu ?
Servaz sourit.
- Je suppose que vous vous attendez à ce que je réponde le troisième ?
- Eh bien bravo, tu viens de rejeter Roosevelt et Churchill et d'élire Adolf Hitler. Tu vois : les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent.
Commenter  J’apprécie          494
Tiens, si tu avais le choix au moment des élections entre trois candidats : le premier à moitié paralysé par la polio, souffrant d'hypertension, d'anémie et de nombreuses autres pathologies lourdes, menteur à l'occasion, consultant une astrologue, trompant sa femme, fumant des cigarettes à la chaîne et buvant trop de martinis ; le deuxième obèse, ayant déjà perdu trois élections, fait une dépression et deux crises cardiaques, fumant des cigares et s'imbibant le soir au champagne, au porto, au cognac et au whisky avant de prendre deux somnifères ; le troisième enfin un héros de guerre décoré, respectant les femmes, aimant les animaux, ne buvant qu'une bière de temps en temps et ne fumant pas, lequel choisirais-tu ?
Servaz sourit.
- je suppose que vous vous attendez à ce que je réponde le troisième ?
- Et bien bravo, tu viens de rejeter Roosevelt et Churchill et d'élire Adolf Hitler. Tu vois : les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent.
Commenter  J’apprécie          382
Les malades mentaux - et même ceux qui sont simplement supposés l'être - ont moins de droits que les citoyens normaux. Vous voulez arrêter un criminel ? Il vous faut attendre 6 heures du matin. En revanche, s'il s'agit d'un type accusé d'être cinglé par son voisin qui a signé une HDT, une hospitalisation à la demande d'un tiers, la police peut débarquer jour et nuit. La justice n'interviendra qu'une fois que la personne aura déjà été privée de sa liberté. Et encore... seulement si cette personne a connaissance de ses droits et sait comment les faire respecter... C'est ça, la psychiatrie, dans ce pays. Ca et l'absence de moyens, l'abus de neuroleptiques, les mauvais traitements... Nos hôpitaux psychiatriques sont des zones de non-droit.
Commenter  J’apprécie          322

Videos de Bernard Minier (80) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Minier
Bernard Minier - Les effacées
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (18411) Voir plus



Quiz Voir plus

Glacé (Bernard Minier)

Où se déroule l’histoire ?

Dans les Alpes
Dans les Pyrénées

14 questions
27 lecteurs ont répondu
Thème : Glacé de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}