Les
aventures d'Arthur Gordon Pym : je n'ai pas le pied marin, et ce n'est pas ce roman qui va m'y aider. J'ai beaucoup aimé la première partie du périple, mais je me suis ennuyée à mourir à partir moment où l'auteur nous a noyé sous les latitudes et les longitudes.
Double assassinat dans la rue Morgue : Après un début un peu longuet, on se retrouve dans une aventure que
Conan Doyle aurait pu écrire, mais après avoir un peu forcé sur l'opium et l'absinthe.
La lettre volée : Encore une fois je trouve des similitudes avec
Sherlock Holmes et encore une fois j'ai une préférence pour la version anglaise.
Le scarabée d'or : l'auteur nous mène en bateau du début à la fin et j'ai adoré ça.
Le canard au ballon : tout le sel du texte repose sur le fait que ce soit un canular publié dans un journal. Sinon en soi ce n'est pas le meilleur de l'auteur.
Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaal : Après une vingtaine de pages, j'abandonne. Cette lecture m'ennuie à mourir. Toutes les explications scientifiques, dont j'ignore si elles sont justes ou non, sont autant de pavés qui ont empêché mon embarquement dans l'aventure.
Manuscrit trouvé dans une bouteille : Je crois que les récits d'
Edgar Allan Poe vont me rendre phobique de la navigation maritime. Et puis c'est vraiment perché comme récit.
Une descente dans le Maelström : Une histoire qui pourrait se raconter aux touristes dans les départements du littoral. Pas déplaisant.
La vérité sur le cas de M. Valdemar : Ah ben voilà le
Edgar Allan Poe que j'avais envie de lire ! Ça c'est de la vraie histoire d'horreur !
Révélation magnétique : On va être clair, je ne suis clairement pas assez intelligente pour comprendre ce genre d'écrit.
Les souvenirs de M Auguste Bedloe : Expérience paranormale passionnante que cette induction de souvenirs.
Morella :Une nouvelle si courte que je n'ai pas grand-chose à en dire tant elle ne me marquera pas.
Ligeia : Plus abouti que
Morella, je soupçonne que ce texte ait été écrit en hommage à l'épouse de l'auteur.
Metzengerstein : Avec cette histoire, on peut facilement voir comment l'idée du chien des Baskerville est venu à
Sir Arthur Conan Doyle.
Le démon de la perversité : Clairement pas le meilleur texte de l'auteur.
Le chat noir : Je n'ai pas pu aller au bout tant j'éxcècre la violence faite aux animaux, d'autant plus que j'ai moi même un chat noir.
William Wilson : Délire schizophrène ? Conscience ayant pris chair ? Difficile de savoir où nous sommes dans ce récit très capilotracté.
L'homme des foules : une nouvelle très cinématographique mais dont j'ai du mal à saisir l'intérêt.
Le coeur révélateur : Je reste clairement sur ma faim avec cette histoire qui aurait mérité plus de développement.
Berenice : À sa sortie, ce texte à choqué les lecteurs. Personnellement je ne suis pas plus tourneboulée que ça.
La chute de la maison Usher : Une ambiance oppressante à souhait pour une nouvelle qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Le puits et le pendule : C'est presque au bord de la nausée que je finis cette nouvelle qui va me marquer pour longtemps.
Hop-frog : Une très jolie nouvelle sur la réparation d'injustices répétées.
La barrique d'Amontillado : La force du texte est amoindrie par le fait qu'on ne sache pas de quoi veut se venger le narrateur.
Le masque de la mort rouge : Une histoire un peu lente au démarrage mais à l'épilogue délicieusement philosophique.
Le roi peste : une nouvelle très cinématographique dont j'adorerais que
Tim Burton l'adapte au cinéma.
Le diable dans le beffroi : je n'ai pas compris là où l'auteur voulait en venir. Si c'est une tentative d'humour c'est une belle foirade.
Lionnerie : une jolie petite histoire absurde.
Quatre bêtes en une : critique du pouvoir temporel et religieux qui ne me restera pas en tête très longtemps car elle ne m'a pas emballée.
Petite discussion avec une momie :
Poe brocarde la société de son époque, et c'est réjouissant à lire.
Puissance de la parole : c'était bien trop philosophique pour moi tout ça.
Colloque entre Monos et Una : conte gothique à portée philosophique que j'ai trouvé un peu longuet.
Conversation d'Eiros avec Charmion : Ce dialogue philosophique m'a plus parlé, sans doute car on parle d'astronomie et que c'est un sujet qui me passionne.
Ombre : une nouvelle qui m'a un peu rappelé la scène où Lombard, Vera, Armstrong et Blore font la fête dans Les... Ils étaient dix.
Silence : "jumelle" d'
ombre, elle m'a semblé bien plus nébuleuse à comprendre.
L'île de la fée : un bel hommage à la nature et au temps qui passe.
Le portrait ovale : Ambiance Beata Beatrix pour cette nouvelle sur l'art et sa façon de consumer ceux qui la pratique.
Ressenti final : déjà, j'éprouve une joie immense car je suis enfin venue à bout de cette anthologie. S'il a posé beaucoup de bases en matière de littérature moderne, j'ai tout de même l'impression que les élèves ont parfois dépassé le maître.