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EAN : 9782267031942
192 pages
Christian Bourgois Editeur (13/02/2020)
3.41/5   23 notes
Résumé :
Nous sommes à Paris, en 1927. Dans une sombre ruelle près de Montparnasse, on découvre le cadavre d’un homme probablement assassiné. Les circonstances sont troubles, et les causes de la mort le sont tout autant. Il n’y a qu’à voir l’aspect du corps : sa peau a une couleur inhabituelle… et quelles sont les marques curieuses qu’il a sur le cou ? Quatorze points, comme autant de morsures…
Un jeune policier est chargé de l’enquête. Son nom ? Pierre Lenoir. Il app... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Paris, 1927. Le cadavre d'un homme git dans le quartier du Marais, avec sur son cou quatorze points qui ressemblent à des morsures. Une division spéciale de la police parisienne, la Brigade Nocturne, est chargée de l'enquête. Car ce Paris-là n'est pas celui que nous connaissons. Il est peuplé de spectres, de créatures surnaturelles, traqués par des policiers aux dons très particuliers. Magie, hypnôse, informateurs fantastiques leurs permettent de mener à bien les enquêtes.
La jeune recrue Pierre Le Noir (clin d'oeil à Pierre Le Noir, lieutenant général de police, sous Louis XVI?) mène les investigations dans la nuit parisienne, s'intéresse de près aux Surréalistes et aux Dadaïstes qui organisent des soirées très particulières et infiltre le milieu artistique. Man Ray, Breton, Eluard, Tzara, Kiki de Montparnasse se mêlent aux métamorphes et autres vampires.

Avec Quatorze crocs, Martín Solares quitte le Mexique (Les Minutes noires, N'envoyez pas de fleurs) et le roman noir pour le roman fantastique au parfum de roman feuilleton. Dans le Paris de Solares, celui de la nuit, des bas-fonds, des ruelles, celui de la littérature, de la poésie, de la photographie, le Surréalisme mène une révolution. L'art est une passerelle entre les vivants et les morts, ces morts qui errent dans la capitale française depuis tellement de siècles que Charles le Chauve fit construire le pont au Change pour les contenir.

Si Quatorze crocs est un étrange voyage dans les rues parisiennes, le Mexique natal de Solares se rappelle à notre bon souvenir: la tombe de Porfirio Diaz au cimetière Montparnasse est une porte d'entrée pour le monde des morts, et la Llorona, qui prétend chercher des enfants et se nourrir de larmes a débarqué du Nouveau Monde.
Je remercie les Editions Christian Bourgois pour l'envoi de ce roman, qui semble-t-il, laisse présager une suite, dans le cadre de l'Opération Masse Critique.
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« La nuit promet d'être belle, car voici qu'au fond du ciel
Apparaît la lune rousse ….
Saisi d'une sainte frousse, tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses…
Valets volages et vulgaires, ouvrez mon sarcophage
Et vous pages pervers, courrez au cimetière
Prévenez de ma part, mes amis nécrophages
Que ce soir nous sommes attendus dans les marécages…..
Voici mon message ;
Cauchemars, fantômes et squelettes
Laissez flotter vos idées noires, près de la mare aux oubliettes
Tenue du suaire obligatoire »
….. extrait de Jacques Higelin……

1927…. Par une nuit noire, un cadavre est découvert rue Vieille du temple à Paris
A crime hors normes, enquêteur hors normes ;
Pierre le Noir, agent à la brigade nocturne de Paris, est nommé pour décrypter et résoudre cette affaire macabre qui cache bien des secrets.
Un livre très vite lu, aux manifestations d'outre-tombe et aux phénomènes ésotériques qui nous conduit jusqu'au dénouement sombre et singulier.
Réel et illusion s'entremêlent dans ce Roman gothique-fantastico-policier, « quatorze crocs » écrit par Martin Solares.
Je remercie Babelio et les éditions Christian Bourgois pour l'envoi et la découverte de ce roman dans le cadre de masse critique.
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« Roman policier et fantastique » est inscrit sur le quatrième de couverture. Voilà comment est présenté ce livre par l'éditeur. Et en effet, je crois que l'on ne peut pas mieux le définir. A ceci près, qu'il aurait pu ajouter « historique » aux caractéristiques pour être encore plus précis.

Cette histoire est un grand mélange des genres. le narrateur est un policier qui va enquêter sur un meurtre, commis en plein Paris. Jusque-là, un polar des plus classiques. Sauf que ce protagoniste fait partie d'une section un peu spéciale, qui agit uniquement la nuit. Elle a aussi une particularité, et pas des moindres, de pouvoir voir et interagir avec les morts. Dès lors, les investigations prennent une autre dimension, les échanges deviennent surréalistes et les scènes d'action débordent d'imagination. Tout est possible et l'auteur s'en donne à coeur joie.

Seulement, ce roman a un petit défaut, sa brièveté. Il est très court et manque de fait d'approfondissement. le rythme est élevé et les évènements pleins de surprises, mais le traitement est un peu superficiel, à la manière d'un roman jeunesse. On reste en dehors de l'histoire, qui file sous nos yeux.

Heureusement, Martin Solares fait intervenir dans son récit des personnages historiques ayant réellement existés. Dans les soirées mondaines, on croise Pablo Picasso, Oscar Wild, Marcel Duchamp, Emmanuel Radnitsky… une multitude d'icônes de la culture qui ont fait le Paris culturel des années 20. Les références sont multiples et documentées. Elles apportent une véritable plus-value, et complétées d'une petite touche d'humour décalé, elles sauvegardent l'intérêt des réjouissances.

Vous aurez compris que j'ai passé un moment agréable avec ce livre inventif et récréatif, mais rien de transcendant. Si vous cherchez un divertissement simple, vous serez comblés. Pour ma part, je réserve mon avis définitif pour la prochaine aventure de la Brigade nocturne, qui je l'espère, saura me convaincre.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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QUATORZE CROCS de MARTIN SOLARES
Paris 1927, Karim vient réveiller Pierre, il y a urgence, un corps a été retrouvé rue Vieille du Temple dans le Marais. Pierre est surpris qu'on fasse appel à lui, il est jeune tout comme Karim et le photographe, on ne les apprécie pas trop. Sur place, le commissaire McGear lui montre le corps et surtout le cou, marqué de 14 points rouges alignés de la taille d'un clou. le visage du mort est couleur vert olive et surtout, pas une goutte de sang sur le corps! Pierre le noir, qui fait partie de la brigade nocturne, commence son enquête au bar d'en face, La Perla, fréquenté par d'étranges personnages, comme cet homme en costume vert à carreaux, canne à pommeau dorée, un dandy nommé Horacio Wiseman, un des nombreux fantômes anglais qui hantent le quartier du Marais. Il n'a rien vu mais oriente Pierre vers une somptueuse femme en noir qui quitte le bistrot. Il va suivre la belle Mariska de Hongrie, avec ses canines très blanches et un peu trop longues qui, si elle non plus n'a rien vu, va lui donner quelques pistes et le guider vers le cimetière de Montparnasse, lieu privilégié vers l'inframonde.
Auteur mexicain, Solares pour son premier roman propose un genre original, véritable polar qui mêle le fantastique et l'histoire. Quand le meurtrier qui s'active en 1927 à Paris ressemble à s'y méprendre au célèbre Jack l'éventreur du Londres de 1888, la brigade nocturne aura besoin de toutes les aides que pourront lui fournir les êtres fantastiques de la nuit parisienne.
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Martin Solares est né en 1970 à Tampico au Mexique. Parallèlement à son travail de recherche et d'écriture, il travaille depuis 1989 comme critique, professeur et éditeur de littérature. de 2000 à 2007, il a vécu à Paris où il a effectué un doctorat en littérature à la Sorbonne. Ses nouvelles et ses travaux critiques ont été publiés dans de nombreuses revues et anthologies au Mexique mais aussi en Angleterre, en France, aux Etats-Unis et en Espagne.
Quatorze crocs, son dernier roman, vient de paraître. Il s'agit d'un polar, mais d'un type très particulier puisqu'il évolue dans le genre fantastique (d'où le sous-titre du roman : Mémoires de l'agent Pierre le Noir à propos des évènements surnaturels survenus à Paris en 1927). On peut aussi ajouter, sans grand risque de se tromper, que la fin laisse augurer de volumes à suivre et d'une série dont voici le premier tome.
Nous sommes donc à Paris en 1927 et le cadavre d'un homme vient d'être découvert dans une petite rue du Marais. Signe particulier, le cadavre porte au cou la marque de quatorze trous sans aucune trace de sang. le jeune agent Pierre le Noir, membre de la Brigade nocturne (« Les nouveaux policiers qui peuvent parler aux fantômes »), une division secrète de la Préfecture de police, est chargé de l'enquête. Une enquête déroutante - tant pour le policier que pour le lecteur - dans laquelle le Noir aura bien besoin de l'aide de Mariska, une troublante et mystérieuse créature, très au fait des us, coutumes et dangers des mondes parallèles où nous allons pénétrer…
Pour que les choses soient bien claires, il ne s'agit pas d'un grand roman, tout superlatif serait déplacé, néanmoins je vous en recommande chaudement la lecture : parce qu'il est original, parce qu'il est particulièrement frais et très amusant par son ton léger. Une lecture rapide, sans prétentions, dont on retire beaucoup de plaisir. Pour autant, je n'attends pas les prochains épisodes avec impatience…
Le roman est construit sur deux axes. L'un concerne l'intrigue proprement dite avec ses fantômes, vampires, monstres, cimetière ouvrant vers un autre monde… Tandis que l'autre, le plus intéressant il va sans dire, nous plonge dans la sphère des dadaïstes (Tzara, Salvador Dalí, Man Ray…) et des surréalistes (Salvador Dalí, René Magritte, Pablo Picasso, Frida Kahlo…) avec un focus plus particulier sur Man Ray. Même le jeune Georges Simenon encore journaliste, est évoqué, et bien d'autres !
Chaque lecteur trouvera dans ce roman des allusions ou clins d'yeux au cinéma (Men In Black…) ou à la littérature (Harry Potter…), références toujours souriantes/légères, nous sommes loin de Bram Stoker ou Lovecraft… le sujet et le ton du roman permettent de se passer de crédibilité, ce qui ôte une épine du pied à l'auteur et soulage le lecteur pointilleux.
Donc, je le répète, rien de faramineux ici, mais un excellent moment de lecture. Un bouquin que je verrais bien adapté au cinéma par Tim Burton.

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Depuis quelques temps, des êtres surnaturels de toute sorte venaient vivre ici, en provenance de toute l'Europe. Ils n'étaient pas seulement attirés par le magnifique climat français, plus agréable que celui de Londres ou de la Roumanie, mais aussi par les restaurants, les bars et les cafés qui servent à toute heure et sans poser de questions des clients au visage blafard.
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Vers quatre heures et demie d’une nuit sans lune, l’agent Karim Khayam, qui était de garde, a frappé à la porte de ma chambre.
« Pierre, le patron a appelé la Brigade nocturne. Ça urge. »
Je ne m’attendais pas à ce qu’on m’appelle pour une enquête car, ces dernières semaines, j’avais surtout été chargé de classer les dossiers du commissariat pendant le service de jour, comme si le chef ne me faisait pas confiance ou ne voulait pas me savoir dans la rue. Et puis les anciens voyaient d’un mauvais œil l’arrivée dans la Brigade de personnes de mon âge et de mon origine, habitués qu’ils étaient aux policiers vétérans, qui n’avaient fait qu’un passage éclair à l’école, et aux survivants de la dernière guerre, qui avaient de nombreux contacts dans les bas-fonds. J’ai donc sauté dans mes vêtements en un temps record et j’ai attendu que nous soyons en chemin pour tenter de soutirer quelques informations à Karim :
« Où est-ce qu’on va ?
– Au bar La Perla, dans le Marais.
– Le Rouquin est de retour ?
– Non, on ne sait toujours rien de lui.
– Et le Photographe ?
– Il doit déjà y être.
– Qu’est-ce qui s’est passé ? Encore un coup des anarchistes ? »
Presque à bout de souffle, Karim a crié :
« Le Blanc faisait sa ronde dans le Marais, han, et il a vu un homme allongé dans la ruelle, han, j’en peux plus de ces rues en pente, han. Il a d’abord cru qu’il était ivre, il l’a secoué, han, et le corps a roulé sur le côté.
– Des traces de coups de feu ?
– Non, han, han… Han… Il a une blessure au cou… »
Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, la foule encerclait encore le cadavre. Karim s’est agenouillé.
« Va te, han, présenter pendant que moi, je reprends, han, mon souffle. Han. »
Nous nous trouvions dans la rue Vieille-du-Temple, qui abrite tous les lieux de perdition du quartier. À en juger par la foule présente, le corps avait été jeté presque aux portes du bar La Perla, dans la ruelle d’à côté.
L’un des collègues m’a bousculé en passant.
« Espèce de morveux ».
Rares sont ceux qui tolèrent notre présence. Karim, le Photographe et moi sommes les plus jeunes de la maison. Pas facile de faire ses débuts chez les policiers de Paris.
« Allez, messieurs. Les coupables, vous restez ici ; les autres, vous rentrez chez vous ! »
C’est le commissaire McGrau qui venait de hurler, le directeur de la Brigade des homicides. Il est toujours le premier à débarquer sur la scène du crime. Encore dans un demi-sommeil, il m’a semblé que le patron était auréolé de cette brume que l’on distingue au-dessus de la Seine au petit matin, j’en ai déduit que j’allais peut-être devoir porter des lunettes.
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« Je vais te charger d’une autre mission. Observe la blessure attentivement. »
Le commissaire a soulevé du bout de sa canne la nappe à carreaux rouges et blancs, prêtée par un restaurant voisin, dont on avait recouvert le cadavre. Le mort était un homme d’une trentaine d’années arborant de longues moustaches blondes et un sourire narquois, comme si juste avant de mourir il s’était moqué de son assassin. Mais il y avait autre chose, bien plus impressionnant : le visage de la victime était vert olive. Et, pour couronner le tout, il y avait sur le côté gauche de son cou une série de points rouges de la taille d’un clou. Comme une déchirure. Ou plutôt une morsure. Je n’avais jamais rien vu de tel.
« Quatorze orifices bien alignés, a précisé le commissaire.
– Quel genre d’arme peut faire ça ? » ai-je balbutié.
Le commissaire a craché un nuage de fumée vers le ciel.
« Observe mieux, il y a quelque chose d’encore plus étrange, Le Noir, regarde : la blessure a été faite au cou, au niveau de la jugulaire, pourtant le cadavre n’a pas une seule goutte de sang sur ses vêtements. »
Il avait raison. J’ai dit la première chose qui m’est venue à l’esprit :
« Ils l’ont tué ailleurs et ils sont venus le larguer ici ? Vous croyez qu’ils l’ont transporté dans un véhicule ? »
Le commissaire a examiné son cigare, presque entièrement consumé, et a jeté ce qu’il en restait au fond de la ruelle.
« Tu raisonnes toujours comme un humain, Le Noir. Réfléchis aux autres possibilités : c’est ça qui nous distingue, à la Nocturne. Je t’ai appelé parce que tu connais pas mal de monde par ici. Dépêche-toi d’aller leur demander s’ils ont vu quelque chose. »
Je suis reparti la queue entre les jambes et je me suis mis au boulot.
Il n’existe pas de manuel à l’usage de ceux qui travaillent dans cette brigade, et c’est bien dommage. Tout serait plus simple, mais non, il faut se laisser guider par l’intuition. Ou par les frissons.
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J’ai senti quelque chose qui me gênait dans l’une des poches avant de mon pantalon : c’était le talisman offert par ma grand-mère, et il n’aurait pas dû se trouver là. Il est censé me protéger, c’est du moins ce qu’elle m’avait annoncé, mais depuis quelque temps il semble plutôt m’embarrasser.
Bon, je me suis dit en le fourrant à l’intérieur de ma veste, si tu as l’intention de m’aider, c’est le moment où jamais. J’aurais mieux fait de me taire, car une vague de chaleur est montée dans ma poitrine et mon cœur s’est mis à battre avec une force que je ne lui connaissais pas.
J’ai compté jusqu’à dix. Puis, comme je le fais souvent dans ce genre de situation, j’ai examiné les personnes présentes, en grande majorité des serveurs et des clients des bistrots du coin, quelques ivrognes égarés, les habituels piliers de bar, ou des collègues du commissariat. Tous des vivants, sauf un, et non des moindres.
Assis sur une banquette du bar La Perla, à la dernière table libre, un être hors du commun était en train de boire un café au lait. N’importe quel observateur attentif et à peu près sobre aurait pu remarquer que, de temps à autre, ses mains passaient au travers des objets à leur portée (le sucrier, la petite carafe de lait, les cuillers), et même de la table en bois. Mais les gens autour étaient bien trop éméchés ou occupés pour y prêter attention, les regards se concentraient non pas sur lui mais sur le cadavre ou les suspects. Je me suis donc approché de l’individu en question, en prenant un maximum de précautions. Quand je me suis retrouvé tout près de lui, il a perçu ma présence et a levé les yeux vers moi, visiblement offusqué : les fantômes n’aiment guère se faire surprendre.
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Je n'en croyais pas mes oreilles.
"Les morts aussi émigrent ?"
Mariska eut l'air vexé.
"Évidemment ! Nous voyageons beaucoup plus que les vivants !
- Et vous avez un service pour ça ?
- Pas moyen d'échapper à la bureaucratie, très cher ; nous sommes en France."
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