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EAN : 9782357071339
120 pages
La Fosse aux Ours (23/08/2018)
4.18/5   28 notes
Résumé :
DE L'USURE. DES QUESTIONS. DES MATINS sans lumière. Des journées qui s'empilent comme des mauvais Lego. Nos yeux se rapprochent du sol. Parfois nos bouches restent closes et le silence court comme une petite lame de rasoir sur la langue que nous inventions. Nous en perdons l'usage, jusqu'au lendemain, quand un nouveau soleil grimpe encore sur les troncs. On se mouche. On s'embrasse. Il fait trop froid pour ne pas mettre un pantalon. La course recommence. Le bébé ple... >Voir plus
Que lire après Comme un lundi (Carnet de bord assis tout au bord du temps)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Admirer l'aube naissante. Boire à grandes goulées la pluie qui tombe. Ressentir le souffle du vent.
Caresser l'ombre de la nuit. Boire le bleu du ciel. Butiner le soleil. Saupoudrer de nuage.
Écouter les premiers pas dans l'escalier. Plonger le sucre tête la première dans le café noir. Murmurer trois notes de musique.
Rattraper la vie qui galope. Le temps qui déraille. Suspendre l'instant présent.
S'asseoir au bord du temps, les pieds dans le vide...
Susurrer les mots. Cajoler le moment. Simplement profiter, s'émerveiller.
Plonger la main dans ses petits riens. Fragiles. Cotonneux. Nostalgiques.
Regarder la vie passer avant qu'elle nous échappe...
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"Comme on ferme les yeux
Je voudrais garder quelque chose de ce que je vis. Garder quelque chose
de Maintenant . D'aujourd'hui. de ce moment. le temps est en sable. (...)
Je sais que je vais tout perdre. On finit toujours par perdre ces
Maintenant. (...) Je voudrais juste en garder quelque chose. Quelque chose
de vivant. Autre chose que la conscience que j'en ai. Autre chose que la
chose que la peur de le perdre. C'est la raison pour laquelle j'écris
ces mots. Ce n'est pas de la littérature. C'est de l'amour. J'écris comme
on ferme les yeux en embrassant quelqu'un. "(p. 16)

Les rencontres avec certains livres tiennent parfois juste du miracle, du
texte qui va nous sauver du trop gros chagrin, risquant de nous étouffer ou
de nous faire basculer ! pour ce recueil de courts textes poétiques , c'est le cas...il m'a consolée...

J'ai découvert avec enchantement et émotion la prose de Thomas Vinau
avec le "Camp des autres", et ce week-end, je me suis retrouvée à Niort, la capitale de la Venise verte, avec des amis...pour m'échapper d'un départ d'un proche , trop brutal...Un homme étonnant pour lequel je
travaillais depuis quelques années...une complicité, et une affection qui vont me manquer terriblement. Comme me l'a rappelé très justement un de ses fils d'après la propre philosophie paternelle, résolument
optimiste : ne regrettons pas ce que nous avons perdu, mais seulement se réjouir de la chance de l'avoir eu un moment....

Me promenant dans la très jolie ville de Niort, je n'ai pu résister à aller fouiner dans la grande librairie de la ville, "La Librairie des Halles"; envie subite de voir si ils possédaient dans leur fonds 'autres textes
de Thomas Vinau... Non seulement je suis tombée sur ce dernier texte publié et sur un jeune libraire, enthousiaste de la prose lumineuse de cet écrivain toulousain...
Je l'ai lu immédiatement, entre bouffées d'air dans la belle campagne, les échanges et papotages avec les amis..et ces mots réconfortants...

.L'impression de retrouver un frère ou un "faux jumeau" de Christian Bobin... "faux", car même si ce qui les fait vibrer tous les deux est très proche... leur musique, leur style a une tonalité originale et toute personnelle....

L'émerveillement de l'instant, des choses les plus humbles de notre quotidien, que nous regardons négligemment, le temps qui passe, la vie des êtres , si fragile...la faculté de remercier le fait tout simple
d'EXISTER...

"Combien de couleurs, de matières, de formes et de sensations se tiennent ensemble à travers le simple espace d'une fenêtre dans un unique instant ?
Le monde est impossible à épuiser. "(p. 18)

Ce recueil de proses mélodieuses m'ont fait chaud au coeur...redonné un peu de courage... Je vais continuer ma lecture assidue de ce styliste et poète humaniste...qui ouvre, embellit les horizons les plus
anodins...une sublime célébration de la vie et de la tendresse vers tous les autres vivants...ainsi que des fulgurances sur les éclats de bonheur générés par la paternité ...!
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Recueil de textes courts. Des poèmes en prose
« mélancomineux » à la fois mélancoliques et
lumineux.

Des histoires quotidiennes d'amour, de soirs,
de matins, de ciel gris, de merveilles ordinaires.

« Fourmis sur notre bouchon de fortune » nous
savons ce que veut dire " nous ".

Et puis ce texte, au suspens insoutenable,
où l'humour, concerne, au final, un petit
bijou « fientesque ».

L'air de rien, Thomas Vinau, nous Dit les choses,
les Êtres.

Cet auteur me fait penser à cette formule de vie
légère et profonde :
    « Une fenêtre,
    «Un souffle,
    «La vie,
    «Le rêve se prolonge…


Ainsi :

" du bleu plein les doigts
Crépuscule jaune. Grosse averse. le brouhaha de
l'eau sur les tuiles et sur les feuilles. Puis le silence.
La lumière qui éclate. Les verts gorgés de l'herbe
et des taillis. le ciel rempli de bleus. J'imagine un
peintre, de la peinture plein les vêtements, les
doigts, le nez, le visage.
p.11


" Comme on ferme les yeux
Je voudrais garder quelque chose de ce que je vis.
Garder quelque chose de Maintenant. D'aujourd'hui.
De ce moment. le temps est en sable. le ciel a une
couleur de brique. Nous sommes un soir d'été.
[…]
                    Quelque chose de vivant.
Autre chose que la conscience que j'en ai. Autre
chose que la peur de le perdre. C'est la raison pour
laquelle j'écris ces mots. Ce n'est pas de la litté-
rature. C'est de l'amour. J'écris comme on ferme les
yeux en embrassant quelqu'un.
p.16


" le mystère
Le monde est complexe. D'une perversion folle et
d'une   simplicité  qui  frôle  le  métaphysique.
Objectivement je peux passer plusieurs heures à
me demander si les volets délavés de cette vieille
maison en ruine en face de ma fenêtre sont faits
pour, étant clos, découper des tranches de lumière
comme du jambon rosé par les interstices émaillés
des petits panneaux de bois qui les composent, ou,
au contraire, si leur fonction principale ne serait
pas, étant ouverts et battant aux quatre vents, de
laisser monter l'ombre magistrale de l'immense
cyprès sur les murs orphelins de la chambre aban-
donnée. Voilà presque une heure quarante-trois
minutes de passé et le mystère reste entier.
p.20


" Nous
Dire la glace sur ta joue. Nos discussions et nos
partages. Mes colères ridicules. Nos petits riens.
Nos pieds sales. Tes danses sauvages. Dire le vent
dans les arbres. Et les jets d'eau. Et les moineaux
qui s'y baignent. Et la lumière sur les pierres de la
terrasse. Dire les jouets qui ruminent à l'ombre. Le
Polux à roulettes. le ballon Spiderman. le Tigrou
dans la poussière. Dire les araignées. Les plantes
grasses qui tombent. Nos orteils dans les mau-
vaises herbes. La piqure de moustique qui trône
entre tes seins. Puisque Avoir c'est Perdre et que
le temps est un menteur, je note les éclats de rire,
les tomates-cerises, les gouttes de sueur. Nous
n'avons pas peur de la peur. Nous bricolons à
petits pas. Nous sommes fourmis dans le broyeur
et peut importe où va l'égout. Sur notre bouchon
de fortune, nous savons ce que veut dire nous.
Nous plaignons ceux qui ne savent pas.
p.23


" Ablutions
La terre craque. Horizon courbature. Les arbres
tout hurluppés se rincent les pieds dans la lumière
glacée. Grandes brassées froides de rayons sur les
boursoufflures du visage. Une flopée d'oiseaux se
brossent les nuages. Fard à grisaille au bord du
ciel. du sent-bon pour les yeux. Elle se trouve
toute ma foutue ce matin. Ce qui est vrai. Ce qui
ne l'empêche pas d'être belle.
p.27


" le bijou
Qu'elle était belle. Ronde et brillante. Pas plus
grosse qu'une perle noire. Gardant en son ex-
trémité une légère pointe blanche. Comme un oeil
trop espiègle qui regarde ce que tu es. Elle était là.
À n'attendre personne. À ne rien demander.
Minuscule. Sur la terrasse. Dans un soleil de fin de
journée. Sertie de miel. Cristallisée. On aurait pu
la manger. En faire un bijou. Un cadeau impérial.
Qu'elle était belle. Ronde et brillante. Cette
petite chiure d'oiseau toute sèche dans un soleil
de fin de journée.
p.31


" Marcher contre le vent
Marcher contre le vent. Plus ou moins droit. Plus
ou moins régulier. Jusqu'au rose viande des
oreilles. Poncer quelque chose de soi dans de
grands frottements métalliques de glace et de ciel.
Raboter ses humeurs à l'air libre. Desquamer la
camarde dans les vacarmes de la lumière. Finir par
s'installer bien au chaud à l'intérieur de soi. Entre
des couches et des couches de silence.
p.70


" Laisser fondre
… Penser que la clarté est un hamac tendu
entre hier et demain. L'essayer.
p.71
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Première petite perle de la rentrée littéraire. Je découvre, à travers la plume sensible de Thomas Vinau, la célébration du quotidien et de la banalité trop souvent dénigrés et dépouillés de leur dimension assurément poétique. L'auteur nous jette dans le tourbillon d'un prosaïsme passionné qui donne envie de s'arrêter et d'observer chaque tranche de vie, de se délecter d'un simple geste, d'un mot, d'un sourire. C'est tout doux, et ça fait du bien !
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Chaque petite chose peut nous émouvoir et enchanter notre quotidien. C'est ce que nous montre Thomas Vinau avec ce recueil de poèmes célébrant le quotidien, les petits moments anodins de la vie auxquels on ne prête finalement pas assez attention. Il réenchante ces petits moments avec ces doux mots, pour ensoleiller un peu plus nos journées, lundi compris. C'est une petite bulle de bien-être que ces petits textes qui nous font replonger en enfance, où tout n'était qu'émerveillement et découverte. On réapprend à s'extasier devant les choses les plus banales, à écouter la poésie se déverser en nous et à apprécier l'instant présent.

Un très joli recueil, offrant une poésie accessible et mélodieuse, pour mieux nous faire apprécier les petits bonheurs du quotidien.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Tout entier

Je le tiens tout entier contre moi. Je le tiens tout entier dans mes bras. Il se rendort. Sa respiration sur mon épaule. C'est comme consoler un petit soleil. C'est comme tenir entre ses doigts la nuque tremblante d'un oiseau. Il tient contre mon torse. Sa tête sur mon épaule. Je suis sa couverture. Je chasse sa frayeur. J'ai encore ce pouvoir d'effrayer sa frayeur. J'ai encore ce pouvoir de le tenir tout entier dans mes bras. Un jour je ne pourrai plus. Il sera alors irrémédiablement seul. Connaîtra le froid, le vrai, celui de l'intérieur. Le noir dedans. Pour l'instant, je le tiens serré contre moi. J'ai mal au dos et à la nuque. Mon bras gauche est ankylosé. Je n'ai mal nulle part. J'ai le pouvoir de le consoler. Je ne connais pas de plus grand pouvoir.
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Les étoiles sont déjà mortes quand leur lumière atteint nos yeux. Je me la répète parfois. Pas souvent. C'est comme regarder un vieux film super 8 sur un parent disparu. Il y a de la nostalgie là-dedans. De la douceur résignée. Une forme de paix après la tempête. Une envie de jus de tomate aussi. D'aller asseoir son cul sur le perron en sirotant un jus de tomate. De garder le goût dans la bouche. De sentir la pierre sous les fesses. De rester là. À se regarder disparaître. À devenir un souvenir de la lumière.
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L'ombre pétille sous les grands arbres. Le vent chuchote quelque chose. Je m'assois et tente de repasser par le menu nos petites joies. La rivière. Le frelon. Les galettes de miel et d'épeautre. Le vide-grenier. La glace. Les pâtes dans le jus de poulet. La sieste. Le rhinocéros en plastique. Les coups de fil. Les copains. Le bain. L'orage. La paix après l'orage. Une liste vaine. Parfaitement incomplète et relative. Drôle d'intendance de ce que le jour nous offre. De ce que la vie nous prend. Inutile. Grotesque. Sublime. Je tiens les comptes puisque dieu est un épicier. Je vis à crédit et n'ai nullement l'intention de rembourser.
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Le numéro de téléphone

Ce n’est pas un lieu. C’est une brèche. Une crevasse dans la glace. Une couleur qui nous traverse mais qu’on ne reconnaîtrait pas. C’est quelque chose derrière les yeux. Un petit flottement sombre. Par hasard retomber sur le numéro de téléphone. On n’appelle pas. C’est trop tard. On n’efface pas non plus. Ces serait comme murer un passage secret. On laisse nos souvenirs, un panier de cerises, devant la porte close. On promet en silence de revenir un jour s’asseoir sur le perron. Même si la porte ne s’ouvre plus.
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On vieillit bien, non ?

Levé tôt pour écrire un poème sur la rencontre fortuite de notre amour et de notre jeunesse (suis comme ça, moi, je me lève tôt pour écrire un poème sur la rencontre fortuite de notre amour et de notre jeunesse). Pourquoi est-ce qu'en plein milieu de l'obscurité je me suis souvenu de ce moment il y a quinze ans où une aube de juillet coulait par-dessus les toits de Montpellier comme une ribambelle de saumons excités ? Nous étions les deux rescapés de la nuit, couché sur les tuiles roses, tu avais une robe blanche et j'avais posé ma main sur ton ventre pendant que tu t'endormais. Avec le peu de neurones qu'il me restait, je m'étais dit ça y est, j'aime quelqu'un qui m'aime. Sans savoir encore mais en sentant déjà que ma vie d'adulte, la vraie, allait commencer là. Dans cette façon d'assumer le risque de vivre qu'autorise parfois l'amour. A présent le jour est levé, tu es partie vite, en retard, à ton nouveau travail. A peine le temps de mal se comprendre. Je regarde les photos sur les murs en buvant à petites gorgées ma vielle compagne la solitude au fond du bol de café. On a avancé. On a pris des coups. On s'en est donné. On sait bien à présent que personne ne s'aime jamais comme il faudrait. Qu'à chaque instant on doit se retrouver. Le jour est bien levé maintenant, sa bataille habituelle commence. J'entends à la radio qu'on vieillit plus vite dans l'espace. O.K. mais à condition d'y être ensemble. Vieillir, c'est savoir que ça vaut le coup d'essayer.

(P112-113)
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Vidéo de Thomas Vinau
« Nul dieu ne t'aidera, nul programme, nul parti, nul bulletin de vote, nulle masse, nulle unité. Je suis le seul capable de m'aider. Et c'est en moi-même que j'aiderai tous les hommes dont les larmes débordent. » B. Traven est Traven Torsvan qui est Berick Torsvan qui est Otto Feige qui est Hal Croves, qui est Ret Marut, enfin, je crois. B. Traven est né un an avant la mort de Karl Marx, enfin, je crois. B. Traven est un romancier allemand et un activiste anarchiste, un de ces hommes de l'ombre au petit chapeau rond qui font bouger l'histoire sans perche à selfie. […] Il a pris un nom différent partout où il a fait de la prison. Il a fait de la prison partout où il a incité à la révolution. […] » (Thomas Vinau, 76 clochards célestes ou presque, Éditions le Castor Astral, 2016)
« L'homme qui a tant fait couler d'encre dans les dernières décennies de sa vie est mort le 26 mars 1969 dans la ville de Mexico à des âges différents, non sans avoir épuisé plusieurs identités dont aucune ne paraît être la vraie. le succès des romans de Traven […] a déclenché une « chasse » à un individu qui ne se laissait pas photographier […]. La seule chose prouvée est que B. Traven ne fait qu'un avec Ret Marut […]. […] le proscrit réussira à débarquer, dans des conditions ignorées, sur les côtes du Mexique au cours de l'été 1924. La vie qu'il va mener sous le nom de Torsvan, ingénieur américain, pour être moins mystérieuse, n'en reste pas moins secrète […]. […] Cet apatride sans identité obtient finalement la nationalité mexicaine en 1951. […] Il faut considérer le romancier […] comme un aventurier écrivain qui a passé la majeure partie de sa vie à égarer les soupçons – pour mieux enfoncer les preuves de son humanité comme autant de clous dans les têtes molles du siècle. […] » (B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018)
« […] Quoique mes oeuvres soient traduites en dix-sept langues, je n'ai ni maison ni argent et je ne possède qu'un minimum de vêtements indispensables. […] » (B. Traven, Lettre à Solidaridad Internacional Antifascista)
0:00 - L'art des Indiens 4:27 - 2e extrait 4:45 - 3e extrait 4:59 - 4e extrait 5:32 - Générique
Référence bibliographique : B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018
Image d'illustration : https://www.gettyimages.fi/detail/news-photo/traven-schriftsteller-d-portrait-im-profil-undatiert-news-photo/537147851
Bande sonore originale : Bensound - Tomorrow Tomorrow by Bensound is licensed under a CC BY 4.0 Attribution International license.
Site : https://www.bensound.com/royalty-free-music/track/tomorrow
#BTraven #LeGrosCapitaliste&AutresTextes #LittératureAllemande
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