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EAN : 9782355847561
336 pages
Sonatine (19/09/2019)
3.08/5   77 notes
Résumé :
Avocat respectable dans une petite ville alsacienne, Bertrand Barthelme, trouve la mort une nuit dans un accident de voiture. Lorsque l’inspecteur Georges Gorski vient annoncer la triste nouvelle à sa femme, celle-ci lui apparaît peu affectée. Une seule question semble l’intriguer : que faisait son mari sur cette route au milieu de la nuit ? Question banale en apparence, mais qui va vite mener Gorski à s’interroger sur la vie de cet homme et de ce couple de notables... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,08

sur 77 notes
Bertrand Barthelme, personnalité locale mais peu appréciée d'une bourgade alsacienne, est victime d'un accident de voiture et sa veuve ne parait pas particulièrement bouleversée.

L'inspecteur Gorski voit plus qu'un simple accident dans cette perte et va alors dans se lancer dans une enquête pour aller creuser dans cette vie plus tortueuse qu'il en a l'air.

Le roman prend le soin et le temps de raconter l'investigation de Gorski et celle de Raymond, le fils ado du défunt.

On se souvient bien des précédents romans du romancier britannique Graeme Macrae Burnet comme L'accusé de Ross Shire ou bien encore son dernier en date, "La disparition d'Adèle Bedeau."

Des romans qui n'aimaient rien de plus que de tisser lentement mais surement une atmosphère un peu surannée, proche de Simenon ou des films de Claude Chabrol, pour sonder les tréfonds d'une petite ville de province, avec ses secrets et sa torpeur mélancolique et cette mesquinerie dissimulée derrière les attitudes de circonstance,

Polar psychologique par nature, cette nouvelle enquête du ténébreux commissaire Gorski ne conviendra certes pas aux amateurs de violence et d'action en tous genres tant le rythme est assez lent, voire nonchalant, et l''hémoglobine quasi absente de l'intrigue

Mais les autres se régaleront de leur lecture : L'écriture fluide de Macrae Burnet est d'une redoutable efficacité, il offre au lecteur une habile, impertinente et précise description de la vie dans la province de l'est francais , cet ennui, et tristesse porté par des personnages largement faillibles et aussi profondément attachants .Un roman policier qui se savoure lentement avec modération mais delectation, un peu comme un bon vin alsacien !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'ai déjà lu pas mal de romans policiers dans lesquels il ne se passait pas grand-chose… Et à vrai dire, j'aime assez le concept ! Je ne suis pas vraiment une adepte de l'hémoglobine, de la violence, des courses-poursuites… J'aime le propre, le net, le pas compliqué en terme d'intrigue (autrement je ne comprends rien) et moins il y a de mouvements, d'agitation, mieux c'est.
Bref, j'aime qu'on assassine et qu'on enquête... sans se salir, sans courir, et en prenant le temps de déguster régulièrement une tasse de café (j'suis pas très thé et encore moins tisane) ou une p'tite pression (même si, pour ma part, j'aime mieux le cidre...)
Eh bien là, j'ai été servie ! Disons-le : il ne se passe absolument RIEN, mais RIEN de RIEN dans le dernier roman de Graeme Macrae Burnet ! Degré zéro de l'intrigue... Franchement, à ce point, je n'aurais pas osé ! Surtout que le roman est publié chez Sonatine, maison d'édition spécialisée dans la littérature policière… Je pense que certains lecteurs vont tomber des nues… Au moins, vous, vous serez prévenus ! J'aime beaucoup d'ailleurs la phrase inaugurale, et augurale par la même occasion puisqu'elle annonce immédiatement le programme : « Il semblait n'y avoir rien de particulier à signaler au sujet de cet accident sur l'A35. ») Ah, ah… C'est exactement ça ! Flaubert qui voulait écrire un livre sur rien peut aller se rhabiller… (Oui, je sais, chez Flaubert, il y a l'écriture…)
Ce roman manque-t-il pour autant d'intérêt ? Eh bien non ! Et c'est peut-être cela le plus extraordinaire ! J'ai lu ce récit avec plaisir, élaborant mille dénouements, douze mille renversements de situation, cent mille rebondissements plus fous les uns que les autres et qui ne se sont jamais présentés… Ce texte est une espèce d'O.V.N.I de la littérature policière qui tient des romans de Simenon (un bandeau rouge nous apprend d'ailleurs que l'auteur est le Simenon du XXIe siècle - ce qui est très juste!) On y retrouve aussi l'atmosphère étouffante et oppressante des films de Chabrol : les petites villes de province où règnent l'ennui, les non-dits et où les commérages vont bon train. Mais vous pouvez aussi ajouter une cuillère à café de Camus et notamment du personnage de Meursault (oui oui de L'Étranger!) et du sentiment d'absurde…
Mélangez le tout et vous voilà à... Saint-Louis en Alsace, à une quarantaine de kilomètres de Mulhouse (où, après cette lecture, vous ne louerez à coup sûr aucun airbnb). À lire sur Internet les commentaires des habitants (actuels), c'est plutôt pas franchement attirant comme coin : froid (dans tous les sens du terme), cher (la Suisse n'est pas loin), un peu coincé, bref… nombreux sont ceux qui rêvent d'en partir… le roman d'ailleurs nous en parle en ces termes : « Saint-Louis est une commune relativement insignifiante située dans la région des Trois-Frontières, au carrefour de l'Allemagne, de la Suisse et de l'est de la France. Ses vingt mille habitants peuvent se répartir en trois groupes : ceux qui n'aspirent pas spécialement à vivre dans un endroit moins terne ; ceux qui n'ont pas les moyens de partir ; et ceux qui, pour des raisons connues d'eux seuls, s'y plaisent. »
Georges Gorski, inspecteur dans cette ville, est amené à enquêter sur un banal accident de voiture : un certain Bertrand Barthelme, notaire du coin, a trouvé la mort brutalement une nuit tandis qu'il se rendait… Eh oui, c'est bien ça le problème… C'est qu'on ne sait pas où il se rendait ni précisément ce qu'il faisait sur cette route et à cette heure-là. Et c'est sa femme qui va discrètement demander à l'inspecteur d'enquêter, car elle s'interroge… Oui, normalement, tous les mardis soirs, son mari va dîner avec ses collègues… Et il n'avait donc rien à faire sur cette route !
Le problème c'est que Gorski n'a aucun doute : c'est un accident. Point barre. Maintenant, Madame Lucette Barthelme est plutôt jolie et son décolleté plongeant assez tentant… Gorski veut bien faire un petit effort mais il a lui-même pas mal de soucis et une belle dépression à peine contenue qu'il noie régulièrement dans l'alcool  : sa femme l'a quitté, ses collègues l'apprécient peu et sa mère perd la tête… (J'aime bien cet inspecteur qui a encore un brin de morale, d'humanité et n'aime rien tant que de s'asseoir derrière un bar pour siroter un demi…)
Que dire encore ? (Pas la peine de me prier de ne rien dévoiler… Là-dessus, il n'y a pas grand risque… ah, ah, ah…) Bon, finalement, celui que nous allons suivre de près s'appelle Raymond Barthelme, fils du défunt… Oui, c'est lui qui va passer sur le devant de la scène… C'est lui aussi qui m'a fait penser à Meursault… Il est assez étrange ce garçon, un peu paumé… On ne sait pas trop ce qu'il cherche ni comment il va réagir… En tout cas, la mort de son père ne semble pas beaucoup le peiner… Il va trouver dans un tiroir du bureau paternel un mot sur lequel est notée une adresse… Qui a pu écrire cela ? Et pourquoi ? Roulements de tambour… Suspense insoutenable…
L'écriture extrêmement minutieuse dans les descriptions crée, je trouve, plein de leurres : on se dit qu'en effet, si deux pages (ou plus) sont consacrées à la description d'une femme qui entre dans un bar avec son petit chien, boit un cognac puis ressort, oui, on se dit que cette femme a forcément quelque chose à voir avec l'intrigue… Eh bien non ! Les détails abondent sans qu'ils aient de lien avec l'intrigue. Les portraits à la Degas (vous savez la femme devant son verre, « l'Absinthe ») sont nombreux et franchement assez réussis et l'atmosphère étouffante de la petite ville, la mélancolie, la tristesse, l'ennui qui pèse comme un couvercle sur les esprits (etc, etc.) assez génialement rendus, il faut bien le dire… Chacun semble traîner sa misérable vie comme un fardeau... Une éventuelle enquête policière sur un éventuel meurtre aurait pu divertir, distraire un tant soit peu les âmes en peine… Mais il n'en est rien. le vide demeure, aucune issue ne se présente et chacun reste à sa place. Plus qu'un roman policier, L'Accident de l'A35 présente un tableau d'une province française tristounette aux décors surannés et de ses habitants dans les années 80/90 (pas de portables etc, etc, un autre monde quoi...)
Pas désagréable à lire mais il manque quand même, à mon avis, un petit quelque chose…
(Cela dit, j'aime bien Gorski, oui, lui, je l'aime bien...)

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Comme dans La Disparition d'Adèle Bedeau, Graeme Macrae Burnet nous entraîne dans une vertigineuse mise en abyme : un roman dans le roman, un écrivain qui se prétend un autre. La première de couverture nous annonce un roman de Graeme Macrae Burnet, L'Accident de l'A35, alors que la page de titre indique que l'auteur de ce roman se nomme Raymond Brunet et que Macrae Burnet et Julie Sibony (la traductrice) ont, pour leur part, établi la nouvelle édition de cet ouvrage. Je salue au passage l'élégance de Burnet/Brunet qui associe de cette manière sa traductrice au processus de création.
***
Avant-propos et postface sont ici indissociables du roman lui-même : ils accentuent l'effet de réel en proposant des explications qui se révèlent nécessaires à la compréhension et à l'appréciation du jeu littéraire dans lequel l'auteur entraîne son lecteur. L'avant-propos annonce d'ailleurs un troisième ouvrage du même Raymond Brunet. En effet, le notaire détenteur des manuscrits en a envoyé deux à la maison d'édition Gaspard-Moreau, mais pour ce faire, selon la volonté de Raymond Brunet, il a attendu la mort de Marie Brunet, la mère de ce dernier. Ce détail laisse supposer que les deux manuscrits contiennent le récit d'événements probablement choquants pour elle. Remarquons au passage que l'un des deux personnages principaux s'appelle Raymond, comme l'auteur… Un roman autobiographique ? La postface apporte des réponses.
***
Nous retrouvons ici l'inspecteur Georges Gorsky, de la police de Saint-Louis, calme et ennuyeuse petite ville frontalière avec la Suisse. Notre inspecteur est toujours le même, un peu maladroit, peu sûr de lui, mal intégré au commissariat, mal adapté à ce milieu de notables provinciaux que son métier, ses enquêtes et sa femme lui imposent de fréquenter. Ce n'est pas un hasard, l'inspecteur est en plein déconfiture conjugale, ce qui semble le pousser à s'alcooliser, lentement mais consciencieusement dans tous les endroits, où il passe. Il enquête sur un accident de voiture. La victime, Bertrand Barthelme, notaire, n'avait rien à faire sur l'A35 qui relie Saint-Louis à Strasbourg ce mardi soir. Pour faire plaisir à la veuve qui ne lui est pas indifférente, Gorsky va mener l'enquête. Parallèlement, Raymond, le fils adolescent du défunt, trouve dans le bureau de son père un papier avec une adresse à Strasbourg et décide de s'y rendre. Nous suivrons tantôt l'inspecteur, tantôt l'adolescent et nous réaliserons que ces deux-là, malgré leur différence d'âge et de statut social, se ressemblent beaucoup.
***
J'ai aimé ce roman comme j'avais aimé le précédent. La mise en abyme, la complicité établie avec le lecteur, la grande connaissance de la littérature française et les différents hommages rendus à certains auteurs français me séduisent. Comme dans La Disparition d'Adèle Bedeau, le coup de chapeau à Simenon impose certains thèmes qui lui étaient chers : la vie étriquée de province, le manque de confiance en soi, la peur du ridicule, le souci du qu'en-dira-t-on, la médisance et la calomnie, etc. L'écriture aussi traduit l'admiration portée à cet auteur tant dans la précision des descriptions que dans la finesse de l'analyse psychologique des personnages. Vivement la suite !
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Troisième roman de Graeme Macrae Burnet , et deuxième que je lis : L'Accient de l'A35 met en scène l'inspecteur Gorski dans un petit village d'Alsace. Celuic-i cherche à vérifier que la mort de Bertrand Barthelme est bien ce qu'il y paraît : un accident de la route. Mais lorsqu'il fait des visites dans la famille et le voisinnage, des éléments le troublent et lui font dire que cette affaire est bien trop simple pour être vraie.

Une fois de plus la lecture de cet auteur a été un délice, et je le redit cette fois aussi j'ai été sciée par la qualité de la traduction de Julie Sibony !
C'est un roman que j'ai trouvé très vivant, très visuel, sans fioriture et avec une analyse et un regard très justes sur la vie dans les petites villes. Et bien sûr, les petites touches humoristiques relèvent la saveur globale du récit.
La comparaison avec Simenon n'est pas si incongrue qu'on pourrait le penser car c'est vrai que c'est un roman très réflexif, qui prend son temps. Pour les mateurs de thrillers haletants misant tout sur l'action, passez votre chemin.
Pour ceux qui savent appréciser la mise en place des personnages, des lieux et des erreurs : n'hésitéez pas !

Je remercie donc très chaleureusement Babelio et les éditions Sonatine de m'avoir permis de découvrir l'univers de Georges Gorski !
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Je remercie avant tout Babelio et les éditions Sonatine, que j'affectionne particulièrement, pour l'envoi de ce livre.
Le point de départ de l'intrigue est un accident mortel qui se produit sur l'A35. La victime est un notable d'un petit village alsacien, marié et père d'un adolescent. A priori, un tragique accident, donc, mais somme toute banal. Tristement banal.
Gorski, commissaire de police, se retrouve en charge du dossier. Etre commissaire dans cette petite ville ce n'est pas la joie, c'est même un peu la honte par rapport aux collègues de Strasbourg...Son couple est terminé, il boit beaucoup. Ses collègues ne l'affectionnent pas particulièrement.
Mais pourquoi la veuve de l'accidenté ne semble-t-elle pas éplorée? Pourquoi personne ne semble regretter le défunt?
Bien malgré lui, le commissaire va se retrouver à fouiner dans la vie de cette famille apparemment sans histoires.

J'avais déjà lu quelques critiques sur le livre aussi je ne m'attendais pas à lire un thriller haletant et plein de suspens. C'est au contraire une véritable autopsie de la vie des gens, une plongée dans les secrets de Monsieur et Madame Tout-Le-Monde.
Non-dits, mensonges, suspicion m'ont souvent mise mal à l'aise, je dois l'avouer. Je n'ai pas du tout aimé le fils, Raymond, même si je comprenais son mal-être. Quant à la femme de la victime, son inertie m'a agacée.
Les autres personnages, du commissaire au barman, sont criants de vérité et c'est là la force du roman.

Un roman très bien mené, bien écrit, extrêmement réaliste.
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critiques presse (1)
LePoint
20 septembre 2019
Finaliste du Man Booker Prize pour « L'Accusé du Ross-shire », l'Écossais publie un réjouissant polar simenonien dans la bourgeoisie de province.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mme Barthelme se laissa retomber en arrière et baissa les yeux. Gorski se demanda si elle était consciente qu'il pouvait la voir dans le rétroviseur. Il l'avait déçue. Son fils avait le regard rivé vers la vitre, comme s'il n'avait rien entendu de la conversation ou, du moins, comme si ça ne l'intéressait absolument pas. Ils arrivèrent au niveau de l'accident. La Mercedes était en train d'être chargée sur la remorque de la dépanneuse. Gorski augmenta subtilement la pression sur l'accélérateur. Mme Barthelme détourna le regard puis se tamponna les yeux avec un petit mouchoir.
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If asked how one’s business is doing, the customary response is: ‘Could be worse,’ or ‘Just about surviving.’ Anything more upbeat is reckoned insufferable boasting. Personal achievements should be dismissed as flukery and mentioned only after an extended period of arm-twisting. It is regarded as a great misfortune for one’s daughter to be too pretty or one’s son to be too bright. In Saint-Louis, as in all provincial backwaters, the inhabitants are most comfortable with failure. Success serves only to remind the citizenry of their own shortcomings and is thus to be enthusiastically resented.
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Quand quelqu’un demande comment vont les affaires, la réponse habituelle est « Ça pourrait être pire » ou « On survit ». Toute réaction plus positive serait interprétée comme de la vantardise. La réussite personnelle se doit d’être présentée comme un incroyable coup de chance, et mentionnée seulement sous la contrainte. C’est considéré comme une grande infortune que d’avoir une fille trop jolie ou un fils trop intelligent. À Saint-Louis, comme dans tous les trous perdus de province, les habitants sont plus à l’aise avec l’échec. Le succès ne sert qu’à rappeler aux autres leurs propres déficiences et doit donc être vivement condamné.
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Plus une ville est de taille modeste, plus ses résidents ont tendance au repli sur soi. Moins de gens viennent s’y installer. Le changement, si tant est qu’il y en ait, se produit sur plusieurs générations. Les habitants s’enracinent dans leurs habitudes, et quiconque dévie de ces normes se voit signifier – d’une façon ou d’une autre – qu’il n’est pas le bienvenu. Voilà pourquoi les plus grandes villes attirent tous ceux qui ne trouvent leur place nulle part ailleurs.
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Mme Barthelme , lui dit elle, allait le recevoir dans sa chambre. Gorski avait plutôt imaginé que la maitresse de maison le recevrait au rez de chaussée. L'idée d'informer une femme de la mort de son mari dans sa chambre à coucher lui semblait vaguement indécente. Mais il n'avait pas le choix. il suivit la gouvernante à l'étage. Elle llui désigna la porte d'un geste de la main et lui emboita le pas."
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Videos de Graeme Macrae Burnet (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Graeme Macrae Burnet
L'Accident de l'A35 de Graeme MacRae Burnet et Julie Sibony aux éditions Sonatine https://www.lagriffenoire.com/1015841-nouveautes-polar-l-accident-de-l-a35.html
La Disparition d'Adèle Bedeau de Graeme MACRAE BURNET et Julie SIBONY aux éditions 10-18 https://www.lagriffenoire.com/1010654-nouveautes-polar-la-disparition-d-adele-bedeau.html
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