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EAN : 9782266121521
256 pages
Pocket (13/10/2005)
3.83/5   98 notes
Résumé :
A Saint-Martial, on l'avait baptisée " Idéïoune ", celle qui a de drôles d'idées.

Elle, c'est Aurore, la mère de Vincent, écolier de dix ans né de père inconnu. Enfant trop vite mûri qui passe sa vie à défendre sa mère contre les moqueries des enfants et des adultes, contre elle-même parfois, aussi. Quand il a le temps, entre l'école et les travaux à la ferme, Vincent cherche à percer le secret qui entoure sa naissance. Mais au village, personne n'ose... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Décidément, Christian Signol semble bien décidé à ne jamais décevoir le lecteur. Je viens de terminer la lecture " l'enfant des terres blondes et je me suis régalée. Monsieur Signol sait nous décrire son amour pour la terre, la nature, tout ce que nos yeux oublient souvent de regarder, ces petits bonheurs simples qui font le charme de la vie pour qui sait ouvrir les yeux et écouter avec son coeur. Mais parlons du livre :

Le jeune Vincent âgé de dix ans coure sans cesse pour protéger la personne qui l'aime le plus au monde : Sa mère. Et pour cause, cette mère qu'il aime tant a perdu l'usage de la parole depuis bien longtemps. A sa naissance, elle ne disait déjà plus un mot. Vincent se pose mille questions à son sujet. Pour quelle raison caresse-t-elle les arbres avec tant d'amour ? Personne ne veut lui dévoiler la raison de son mutisme et ses yeux délavés reflètent tant de tristesse. Il faudra atteindre les dernières pages du récit pour que le jeune Vincent connaisse enfin la vérité.

Je ne dirai pas que l'histoire m'a happée dès le début, mais plus on avance, plus l'émotion nous gagne et c'est bien là le talent de Christian Signol.
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Un livre rangé depuis un moment dans ma bibliothèque entre Vincenot et Pagnol. Profitant du printemps renaissant, je me suis décidé à le lire en transition entre deux livres plus importants, comme un bol d'air, une respiration entre deux plongées en eaux profondes. le style est fluide, la description des paysages et du monde agricole de ce coin de Dordogne soignée. L'intrigue quant à elle, est un peu légère, on sent le truc bien lourd arriver, les non-dits à chaque page, l'attente créée chez le lecteur est un peu grossière. Si bien que quand le dénouement arrive dans les dix dernières pages, la surprise est mitigée. Bref, j'en garde de belles descriptions d'une France rurale des années 50, ses traditions, ses fêtes et surtout son rythme si loin de nos agitations actuelles mais un peu de déception sur le fond.
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Vincent, 10 ans, aime sa mère Aurore au delà de tout. Il la défend envers et contre tous. Car dans le village de Saint-Marial, là où ils vivent, tout le monde se moque d'elle, parce qu'elle n'est pas comme les autres mamans, tout le monde se raille de lui aussi. Mais Vincent n'a qu'une idée, protéger sa mère, lui rendre la vie plus facile, sans comprendre vraiment la raison de cette mise à l'écart, jusqu'à ce qu'un jour, le secret qui entoure sa venue au monde lui soit révélée. Un roman magnifique, poignant. Un hymne à l'Amour maternel. du grand Christian Signol
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Un excellent livre où l'auteur nous livre une très belle histoire bien que très triste aussi. Je me suis très vite attachée à ce garçon de 10 ans né de père inconnu et qui aime sa mère plus que tous.
J'ai aimé tout cet amour qu'il portait à sa mère et j'ai trouvé très beau tous ses agissements pour qu'elle ai une belle vie.
Un très bon roman du terroir qui fait découvrir la vie de nos ancêtres dans les campagnes et combien les non-dits et les secrets de famille peuvent nuire.
Grâce à sa plume l'auteur a su me transporter à cette époque et dévoiler en toute dernière page ce secret, né de la seconde guerre mondiale, qui a fait tant de dégats dans la vie de ce jeune garçon et de sa mère.
Un très beau roman du terroir à découvrir.
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Livre lu du temps où je dévorais tous les romans de SIGNOL et autres romans du terroir. . C'est l'histoire d'un petit garçon après la seconde guerre mondiale et du mystère qui entoure sa naissance. Très beau et émouvant roman.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Moi aussi, parfois, au moment des grands travaux, l'été, j'allais me cacher pour dormir dans le fenil, au-dessus de l'étable. J'aimais beaucoup cet endroit plein d'ombres et de secrets. Je m'enfonçais dans le foin, je fermais les yeux et j'imaginais que ma mère était près de moi, respirant doucement comme je l'avais entendue respirer un jour où j'étais malade et qu'elle m'avait accepté dans son lit. Il y avait longtemps, très longtemps. Et pourtant je n'avais pas oublié sa chaleur et le mouvement de sa poitrine qui se soulevait doucement. Ce jour-là, il m'avait semblé qu'il n'y aurait plus jamais de nuits ni d'orages, et que nous étions seuls, tous les deux, pour toujours.
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Sur le bord de la route, dans un tournant, il y avait un grand chêne au tronc épais, aux branches basses. Quand elle s'est dirigée droit vers lui et qu'elle a poussé cette plainte que je connaissais si bien et dont j'avais si peur, j'ai tenté de la retenir en disant:
- Ah non! tu ne vas pas recommencer!
Mais elle ne m'a pas entendu et, au contraire, elle a entouré le tronc de ses bras, frottant sa joue contre l'écorce rude en gémissant.
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Chaque fois que je me retrouvais seul avec ma mère, j'essayais de la raisonner, de la ramener vers moi, de lui changer les idées. En la prenant par les épaules, la forçant à me regarder, je lui disais :
- On va partir tous les deux loin d'ici, tu veux bien ? On ira voir l'océan, on prendra un bateau et on le trouvera là-bas, lui. tu oubliera tout ce qu'il y a ici, tu seras contente, tu verras tu verras...
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Cet après-midi là, j'ai marché derrière le corbillard tiré par la toinoune en tenant la main de ma mère avec un seul souci en moi : qu'elle ne cherche pas à s'enfuir. Il faisait toujours aussi chaud. Les sabots de la Toinoune et les roues du corbillard soulevaient une poussière qui semblait ne jamais retomber. Je n'avais pas envie de pleurer. J'avais seulement envie que tout ça se termine et de me retrouver chez moi, enfin seul avec ma mère comme nous l'avions été pendant les battages.
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Sans me retourner, à la manière qu'elle avait d'avancer sans à-coups, je savais qu'elle souriait, la tête levée vers les étoiles qui s'allumaient une à une, projetant sur les champs et les prés cette pure lumière qui, parfois, s'allumait aussi dans ses yeux.
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Vidéo de Christian Signol
Extrait du livre audio « Une famille française » de Christian Signol lu par Cyril Romoli. Parution CD et numérique le 18 octobre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/une-famille-francaise-9791035414382/
Commander sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/2258/9791035414382/une-famille-francaise
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