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Critiques sur le theme : bande dessinée (53)
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Des maux à dire

Au sein de sa famille, Véra , petite fille sage, doit rassurer sa maman. En effet, celle-ci voit des démons, consulte des rebouteuses et soupçonne son entourage. On découvre d'abord les symptômes de sa maladie, on suit le parcours jusqu'au diagnostic et on comprend enfin les sombres secrets à l'origine de ce mal. La dépression, l'alcool , les hallucinations de la mère pèsent sur la famille. Mais chaque membre réagit différemment . le père se réfugie dans le travail, le frère, qui subit la paranoïa de sa mère, est en colère, reste la fillette qui assume comme elle peut. C'est aussi l'histoire du lien filial qui résiste malgré les crises et les manquements.
Beatriz Lema, autrice espagnole, nous livre avec pudeur, à l'aide de procédés graphiques originaux, l'histoire de sa famille et plus particulièrement celle de sa mère. Elle alterne des planches faites de tissus cousus et brodés en couleur, d'autres tissés d'un simple fil noir, et enfin de dessins enfantins aux feutres. Ceux-ci indiquent judicieusement les points de vue des personnages, conscients ou délirants, illustrent leurs univers mentaux et leurs émotions. Ils signalent aussi les sauts dans le temps et le passage du récit de l'enfance de l'autrice à celui de sa mère. En plus d'être une évocation de l'enfance, le procédé est un hommage à la transmission familiale de la couture. A côté des éléments du réel, une iconographie religieuse faite de démons et de madones mettent à distance la violence du propos et nous livre à la fois le monde imaginaire de la fillette et les hallucinations délirantes de la mère.
Pour la beauté des illustrations, la force du récit et la réussite du rapport texte/image.
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Alice Guy

De nos jours, avoir « sa bande dessinée » est devenu le signe d'une reconnaissance, cela inscrit définitivement une existence dans l'inconscient collectif et la grande Histoire. Il est donc tout à fait légitime et heureux qu'Alice Guy, première femme cinéaste, reprenne vie sous les mains de la dessinatrice Catel et de l'auteur José-Louis Bocquet. Leur travail hyper documenté restitue librement l'histoire de cette femme pleine de fougue, intelligente et déterminée, qui a collaboré avec tous les grands noms liés à l'invention du cinématographe : Georges Demenÿ, les frères Gaumont et les frères Lumière, Georges Méliès… de sténodactylo chez Gaumont à ses propres tournages aux États-Unis, Alice Guy fait ses armes et ses preuves au milieu de tous ces hommes, « légitimée » par sa finesse d'esprit, sa répartie et son intérêt immense pour le cinéma dont elle comprend très vite les enjeux artistiques et économiques.
Il n'est pas une vignette où Alice Guy ne soit présente, tel un fil rouge au coeur de chaque événement historique. Évincée pendant des décennies de l'histoire du cinéma, Alice Guy retrouve enfin sa place au Panthéon du 7e Art parmi Méliès, Feuillade, Chaplin ou Keaton.
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Le secret de la force surhumaine

Inconditionnelle du sport, la narratrice Alison raconte comment ce dernier est entré dans sa vie. Depuis l'enfance, elle est initiée par sa famille à l'endurance. Dès l'adolescence, elle prend conscience que les sports lui servent à s'affirmer, mais plus tard, ils lui permettent aussi de nourrir son inspiration en tant qu'écrivaine. le sport la rapproche de la nature et de la littérature comme celles et ceux qui ont poursuivi une quête de soi, des transcendentalistes à Jack Kerouac. Au fil des âges et des relations amoureuses, l'autrice assouvira-t-elle sa recherche d'apaisement ? Découvrira-t-elle ce qu'elle nomme « le secret de la force surhumaine » ?
Alison Bechdel aborde ici un thème peu commun en littérature, celui du sport comme essence de la vie et auquel on s'adonne sans compter. Ce récit haut en couleurs s'apparente à un manuel technique d'initiation aux sports. Sur le mode de l'autobiographie, l'autrice se confie sur ses angoisses, à l'image des tomes précédents relatant le parcours de ses parents. Agrémenté de références littéraires, comme à son habitude, le récit composé par l'autrice est celui de la recherche d'une voie intermédiaire et réconciliatrice entre le corps et l'esprit.
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Asylum

Née en 1921 dans un village du Pays basque espagnol, Marina est aujourd'hui une vieille dame vivant en maison de retraite. Elle raconte la guerre civile – la tentative de coup d'État de 1936, le déménagement chez une tante à Barcelone – puis l'exil en France – le passage de la frontière sous les bombardements, le camp de concentration d'Argelès-sur-Mer – et enfin l'asile au Venezuela – la reconstitution d'une communauté basque, le mouvement antifasciste durant la Seconde Guerre mondiale. Son destin s'entrecroise avec ceux d'autres protagonistes qui, de nos jours, prennent la route de l'exil : Aina, une lycéenne nigériane tentant d'échapper à un mariage arrangé, Christopher, un jeune homme fuyant les persécutions homophobes de son Ouganda natal, Sanza, une femme ayant quitté le Congo en guerre pour l'enclave espagnole de Melilla, et Imelda, une journaliste mexicaine menacée de mort après ses articles sur les féminicides. À travers ce récit choral, décliné pour chaque personnage en une nouvelle gamme de couleurs, Javier de Isusi rend hommage à tous ceux qui, par-delà les frontières et les époques, affrontent l'incertitude et la douleur du déracinement. Ce roman graphique émouvant, parsemé d'espoir, réaffirme l'importance de l'accueil et du droit d'asile.
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Les ignorants

En 2010, l'auteur de bandes dessinées Etienne Davodeau a proposé un marché au vigneron Richard Leroy : ils vont se côtoyer pendant plus d'un an et montrer à l'autre son travail et sa passion. Au rythme des saisons, Etienne découvre le rapport fusionnel du vigneron à sa vigne, à son terroir, et toutes les étapes du travail manuel et exigeant d'une vigne biodynamique, de la taille à la récolte en passant par l'ébourgeonnage. Sur les conseils d'Etienne, Richard se plonge dans des BD d'auteurs aussi variés que Jean-Pierre Gibrat, Lewis Trondheim ou Emmanuel Guibert, et rencontre différents acteurs de la chaîne du livre : auteurs, éditeurs, maquettistes, imprimeurs.
Les Ignorants est le récit de cette initiation croisée entre Etienne et Richard : chacun partage sa passion avec l'autre et avec le lecteur. A travers des dessins délicats, des commentaires poétiques et des dialogues savoureux, cette oeuvre nous montre que la qualité du livre et du vin viennent non seulement d'un travail artisanal et attentif, d'une lente maturation, mais aussi du fait que le vigneron et l'auteur s'impliquent avec leurs idées, leur sensibilité, leur personnalité dans le processus de création.
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Écoute, jolie Márcia

Ce roman graphique est un reportage social au coeur des favelas de Rio de Janeiro. À travers la vie de Marcia, infirmière et mère célibataire, il explore la société brésilienne des couches populaires, dont l'existence est faite de débrouilles quotidiennes, et est polluée par l'emprise destructrice des gangs. Jacqueline, la fille de Marcia, est l'illustration de cette violence des quartiers et de l'inexorable déliquescence qui affecte même les rapports familiaux. Marcia, quant à elle, personnage solaire et généreux, montre une extraordinaire résistance au cynisme ambiant en luttant pour maintenir le corps social par son travail et le lien familial par son amour inconditionnel.
Le dessin brut aux couleurs acidulées tranche avec la noirceur du propos, servi par des dialogues crus mais percutants de réalisme. L'auteur, Marcello Quintanilha, est un habitué du polar. Dans ce livre, il parvient à entretenir la tension et à tenir le lecteur en haleine. le scénario est brillant, original et maîtrisé, avec une fin en demi-teinte mais ouverte où l'espoir est encore permis.
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Le Spirou de..., tome 18 : L'espoir malgré to..

Dans cette saga, Spirou, adolescent, est placé au coeur de la Seconde Guerre mondiale qui bouleverse le quotidien de Bruxelles comme du monde entier. Si les temps sont durs, Spirou et Fantasio ne se laissent pas abattre : ils vont monter un spectacle de marionnettes itinérant pour égayer un peu la vie des enfants dans cette guerre qui n'en finit pas. Cela les amène à rencontrer de nombreux personnages, collabos ou résistants, qui semblent trouver un étrange intérêt à leur spectacle…
Émile Bravo réussit le tour de force de raconter la Seconde Guerre mondiale, avec délicatesse mais sans rien ignorer des aspects les plus sombres de l'Occupation. Si Spirou, entre enfance et âge adulte, ne comprend pas tout au monde qui l'entoure, ses principes de générosité et de courage ont pourtant raison de sa naïveté. le graphisme « rétro » d'Émile Bravo permet de retranscrire parfaitement l'époque de la guerre. L'auteur évite le manichéisme ou le pathos facile et livre une image juste de cette période sombre, qu'il parvient pourtant à raconter avec ce qu'il faut de légèreté
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Le jeune acteur, tome 1 : Aventures de Vinc..

Après une carrière fulgurante dans le monde de la BD, Riad Sattouf n'a pas encore accompli tous ses rêves d'artiste et de création. D'une passion d'enfance pour la SF, il a finalement orienté son trait et son récit vers le réel et en particulier la jeunesse, dans tout son charme et dans toutes ses imperfections. Pour en faire un film, il doit composer un casting et notamment trouver l'acteur pour incarner Hervé, son héros adolescent, « moche », mal dans sa peau et plein de gaucherie. Ce sera Vincent Lacoste. Il va nous faire le récit dessiné de cette rencontre et de leur découverte conjointe du cinéma et de la célébrité. En alternant les points de vue de l'auteur et de l'acteur, Riad Sattouf lance une nouvelle série qui reprend les principes et le ton de l'Arabe du Futur ou des Cahiers d'Esther. Basée sur le réel, d'inspiration autobiographique, on y retrouve l'ironie et la tendresse qui caractérisent l'écriture de Sattouf. du « bleu Riad » au « jaune Vincent », la précision et parfois la fulgurance du trait, l'usage des couleurs, viennent renforcer l'humour, la violence de certaines situations et surtout les doutes de l'artiste de 30 ans comme de l'acteur de 15 ans. Tout en délicatesse, en fine dérision et en sobriété, ce premier tome réussit à nous charmer par son humilité et sa fraicheur.
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Megg, Mogg & Owl, tome 1 : Maximal Spleen

Originaire de Tasmanie et vivant à Seattle, Simon Hanselmann est surtout connu pour sa série de bandes dessinées Megg, Mogg & Owl, dont le 4ème tome a obtenu un prix au festival d'Angoulême en 2018. Clin d'oeil à une série anglaise de livres pour enfants des années 70, l'oeuvre de Simon Hanselmann s'adresse carrément aux adultes. On y suit les histoires de Megg, une sorcière dépressive, Mogg, un chat dépravé, et Owl, un hibou qui tente de maintenir un semblant de normalité, ainsi qu'une galerie de personnages satellites, tous plus “freak” les uns que les autres. Cherchant à tromper l'ennui de leur vie de pavillon dans une morne banlieue, principalement en prenant des drogues, ces personnages déprimés et cyniques nous laissent d'abord désabusés et finissent par nous rendre accro. L'humour trash et le non-sens existentiel de cette oeuvre ne ressemblent à rien d'autre !
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne (BD)

le bicentenaire de la publication de Frankenstein (1818) est l'occasion de redécouvrir ce classique du roman gothique anglais. Cette version illustrée en noir et blanc au crayon et à l'encre par Bernie Wrightson est un cadeau tout trouvé pour les amateurs d'épouvante, les dessins retranscrivant à merveille les épisodes horrifiques de l'histoire tout en soulignant le romantisme teinté de pessimisme du récit. Fidèle au roman, Wrightson traduit en image la détresse de la créature abandonnée par son créateur qui la juge trop effrayante. Considérée comme un monstre et rejetée malgré ses efforts pour être acceptée, la créature finit par se venger et répand la terreur. La violence et les meurtres qui s'ensuivent donnent lieu à une réflexion philosophique sur le mal et les limites de la science. Dans la préface, Stephen King rappelle l'influence du mythe de Frankenstein, le savant qui ose se substituer à Dieu, sur toute la littérature fantastique et de science-fiction. Il rend hommage au talent de cet illustrateur familier des univers fantastiques d'Edgar Poe et de Lovecraft qui a aussi adapté et illustré certains de ses romans.
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Les petits Monarques

Etats-Unis, année 2101, l'Humanité est au bord de l'extinction suite à la catastrophe climatique qui a provoqué la maladie du Soleil. Seul espoir pour les survivants : fabriquer un sérum à partir des écailles des papillons Monarques. Flora, biologiste, accompagnée d'Elvie, une enfant de 10 ans, suivent leur migration à travers l'Ouest américain, ce qui n'est pas sans péril !
Raconté du point de vue de la fillette, le ton ne manque pas de légèreté. le récit mêle journal intime, carnet de voyage et scènes d'aventures. L'angoissante question du réchauffement climatique est abordée comme une quête initiatique et le traitement du sujet sous l'angle de la science-fiction permet de s'adresser à un large public. La thématique est grave mais ce road trip post-apocalyptique constitue paradoxalement un véritable hymne à la vie.
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Alpha : Abidjan-Gare du Nord

Alpha est ébéniste à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il pense à sa femme et à son fils partis pour Paris, dont il est sans nouvelle. Alors il prend la route : direction Gao, au Mali, dans une camionnette surchargée dont les passagers espèrent rejoindre l'Europe. Puis il poursuit son voyage vers le nord, alternant trajets en voiture dans le désert, arrêts involontaires dans des camps de réfugiés, et petits boulots mal payés. Son chemin croise celui d'autres « aventuriers » : Antoine, un Camerounais qui rêve de jouer pour le FC Barcelone, Abebi, une Nigériane contrainte de se prostituer pour survivre, et Augustin, un petit garçon que leur confie sa soeur. le texte écrit à la première personne est accompagné de dessins sobres dans lesquels dominent le noir et le blanc. Ce roman graphique d'une grande pudeur donne ainsi à voir et à ressentir les espoirs, puis les désillusions, des migrants d'Afrique subsaharienne – une détresse dont profitent militaires corrompus, passeurs malhonnêtes et trafiquants en tout genre. le récit interroge aussi les responsabilités individuelles face aux mesures répressives et à la coopération entre États : l'Europe aux côtes si lointaines est omniprésente dans les demandes absurdes des consulats, dans les circuits touristiques aperçus en cours de route, et dans les contrôles instaurés par les pays du Maghreb en échange d'une « aide au développement ».
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Tunnels

Après des études et un parcours professionnel chaotique aux États-Unis, Nilli est de retour en Israël, avec son jeune fils Doc. Quand son frère lui apprend qu'Émile Abouloff lègue sa collection au Département Archéologie, Nilli tente de récupérer une tablette d'argile couverte d'écriture cunéiforme que possède le collectionneur. le père de Nilli, brillant archéologue, prétendait que cette tablette menait à l'Arche d'alliance, un coffre contenant les tables de loi des chrétiens, et avait entraîné sa fille, âgée de 5 ans à l'époque, à la recherche de ce trésor. Nilli monte une expédition en secret pour reprendre les fouilles dans le tunnel creusé par son père. Mais le tunnel se trouve désormais sous la frontière entre Israël et les territoires palestiniens, ce qui complique les choses. Nilli va devoir faire preuve de diplomatie et d'imagination pour que les différents protagonistes, aux intérêts divergents, travaillent de concert à sa cause. le récit est rythmé, rocambolesque et plein d'un humour qui flirte avec l'absurde pour mieux égratigner le petit monde de l'archéologie dont Rutu Modan dénonce les fraudes, les marchandages et les rivalités. L'autrice nous fait également rire des nombreux travers de la société israélienne comme dans ses albums précédents et nous émeut quand elle évoque les relations familiales. La ligne claire et l'harmonie des couleurs par scènes permettent de se retrouver facilement dans ce récit foisonnant de personnages et d'actions.
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Le Choeur des femmes (BD)

Jean (prononcez Gene), jeune interne en chirurgie obstétrique, doit valider son stage dans un service de gynécologie. Très douée pour les gestes techniques, elle rechigne à adopter la méthode du docteur Franz : écouter les patientes, puis leur poser des questions pour mieux les écouter encore. Pourtant, au fil des témoignages particulièrement poignants, Jean s'adoucit et se reconnaît même dans leurs souffrances.
Aude Mermilliod adapte le roman de Martin Winckler avec brio. Si, dans l'ensemble, elle utilise un découpage classique à la BD, quand il s'agit de la parole des femmes, elle garde le texte brut accompagné d'une illustration, donnant ainsi plus de force à leur récit livré frontalement. Par ailleurs, cette BD nous rappelle les principes d'une consultation gynécologique éthique et bienveillante. L'intersexualité y est évoquée, ainsi que la question de l'assignation de l'identité à la naissance et les tragédies des gestes chirurgicaux qui les accompagnent. Sont expliqués aussi les méthodes expérimentales d'auscultation et d'accouchement qui font passer le confort de la patiente avant celui du médecin. Un roman graphique bienveillant et instructif qui offre une lecture salutaire et réconfortante.
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Voleuse

Ella et Madeleine, deux adolescentes, s'entrecroisent au gré des cours de lycée et des soirées festives, sans jamais se parler. Il ne faut qu'un pas pour que leur attirance se concrétise enfin ; Ella, la plus audacieuse, tente d'approcher Madeleine, mais une soirée très arrosée la plonge dans l'oubli. Au matin, elle se réveille entourée d'objets que Madeleine entasse et vole pour conjurer sa timidité. À la faveur de cette mésaventure, Ella pousse Madeleine à rendre tous les objets volés à leurs propriétaires. Ce « jeu » leur permet de mieux se connaître et de vivre leur relation amoureuse, en même temps que Madeleine assume peu à peu son homosexualité.
Ce roman graphique relate deux vies aussi opposées que les caractères d'Ella et de Madeleine. Lucie Bryon s'emploie à décrire de manière très expressive les émotions des jeunes filles, avec un visuel un brin manga, notamment dans le visage de la joyeuse Ella. La mise en page est faite de rebondissements, de sauts dans le temps. Les vignettes se remplissent de teintes pleines comme si nos protagonistes tentaient de surnager face à leur tristesse. Avec un trait léger, l'autrice aborde l'acceptation de soi et les premières amours adolescentes.
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