Un trio de tête qui n'éclipse pas les autres mais qui m'a conduit à apprécier cette littérature et avoir envie d'aller plus loin,
Yasunari Kawabata, Yashushi
Inoué et
Junichiro Tanizaki. J'ai découvert tout récemment
Kenzaburo Oé, que j'ai beaucoup aimé malgré que les sujets qu'il traite soient particulièrement durs (au moins pour les titres que j'ai lu, dont "
Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants").
Côté poésie, il me semble que l'accès aux Haïkus se fait facilement tant il existe, maintenant, d'éditions élégantes. Il me semble aussi qu'il ne faut pas hésiter à aller voir côté art, car je trouve qu'il y a tellement de liens à tirer entre certains romans et certaines
oeuvres picturales...
Avant de conclure, j'aurais aussi envie de vous proposer une incursion dans la littérature faite par les femmes, non par engagement féminisme, mais simplement parce que les références données précédemment auraient pu laisser accroire que seuls les hommes produisaient la littérature japonaise.
Jacqueline Pigeot "L'Âge d'or de la prose féminine au Japon (Xe-XIe siècle)" publié aux
Belles Lettres en 2017 rend hommage aux pionnières de l'écriture au Japon, publiant et publiées dès l'an mil. Nombreuses sont, depuis, les écrivains femmes au Japon, pour n'en citer que quelques-unes
Ichiyô Higuchi,
Akiko Yosano,
Uno Chiyo. Il y en a beaucoup d'autres et de contemporaines.