AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782072733345
416 pages
Gallimard (05/10/2017)
3.79/5   64 notes
Résumé :
«J’ai vu tout ça. Nous l’avons fait, et on l’oubliera si je ne le raconte pas, personne ne le croira quand il le lira, mais nous l’avons fait. Traverser la mer inconnue, vaincre des armées, détruire nos navires, entrer dans cette ville, nous emparer du grand Montezuma, faire périr ses capitaines pendant qu’il est aux fers, et survivre. Ces grands faits incroyables, nous en sommes les acteurs, mais Dieu seul les préparait sur notre route. Car quels hommes oseraient i... >Voir plus
Que lire après La conquête des îles de la Terre FermeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 64 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis
Ce livre est une merveille. Fiévreux, magnifiquement bien écrit, et, comme toute littérature qui se respecte, capable de nous projeter dans des univers mentaux auxquels nous ne pourrions avoir accès sans elle.
Dans ce récit sur l'effondrement de l'empire aztèque, rien qui ne soit une énigme. Cette civilisation inouïe de raffinement et de cruauté mêlés tout d'abord, qui arrache le coeur des jeunes gens pour que les hommes prennent leur part du travail divin dans la marche du monde. Mais aussi la disparition inexplicable d'une société riche et organisée qui aurait pu tuer jusqu'au dernier les quelques centaines d'Espagnols partis de Cuba par désoeuvrement avant d'aborder la côte mexicaine, assoiffés d'or et imbus de gloriole. L'énigme enfin de ces Chrétiens qui furent nos semblables et qui bouleversèrent l'ordre du monde à jamais, faisant des occidentaux les vainqueurs monstrueux de la mondialisation.
Car, pas plus que de nous introduire dans la civilisation aztèque, il n'était facile d'obliger le lecteur à se reconnaître dans ces soudards imperméables à la beauté qui fondent les oeuvres d'art pour en faire des lingots mais dont il est impossible de ne pas admirer la bravoure et le goût du jeu: Jenni campe un Cortés prodigieux, bouillant comme Achille, rusé comme Ulysse. Face à lui: Montezuma. Pilier du monde, garant de son équilibre, fin stratège démuni dès lors que les Espagnols ne se sentent ni humiliés ni redevables de recevoir de somptueux cadeaux sur lesquels ils ne peuvent enchérir, Montezuma croira obéir aux volontés des dieux en refusant de mettre à mort ceux qui annoncent un nouvel ordre de l'univers.
Innocent est celui qui raconte l'histoire: il a suivi Cortés qui l'a mené jusqu'à l'or, dans un pays où il a même trouvé l'amour. Mais le récit commence par la fin, quand les désirs comblés n'apparaissent plus que comme un piège glaçant où victimes incapables de sauver leur pays et bourreaux incapables de bâtir sur les ruines engendrées par eux se rejoignent en une longue agonie.
"Nous étions partis au bord du monde, et nous avons découvert ce que personne n'aurait soupçonné: une part supplémentaire, dont nous nous sommes emparés. Il serait si doux de vivre en ce pays s'il n'était peuplé de tant de morts. Nous avons attrapé du vent. Nous avancions les mains ouvertes, nous croyions sentir quelque chose, nous l'avons saisi. Et quand nous avons rouvert nos mains, il n'y avait qu'un peu de poussière rouge qui s'est envolée."
Commenter  J’apprécie          378
« le Roi lui avait accordé le titre de Marquis de la Vallée, mais nous ne le connaissions que comme notre Capitaine, dont on pouvait entendre la majuscule quand nous la prononcions, nous autres, les survivants. »
Février 1519 : Hernán Cortés (1485-1547) affrète onze navires en partance de l'île de Cuba afin d'aller explorer la côte du Yucatan de laquelle on attend abondance d'or et de richesse. L'expédition est composée d' « (…) foule de gens dont le seul point commun était d'avoir moins que ce qu'ils désiraient, et d'en concevoir assez de hargne pour aller le prendre. Bien sûr, n'avoir presque rien, c'est vague, cela allait de vraiment rien, pour la plupart, jusqu'à manquer de pas grand-chose, si ce n'est de gloire, comme notre Capitaine. » le narrateur du voyage se nomme Juan de Luna, moinillon chassé de Castille pour affaire de moeurs, surnommé affectueusement Innocent par Cortés, dont il est à la fois le confident, le secrétaire et le notaire.
Alexis Jenni reconstitue, de manière précise et presque maniaque, ce pari fou pris par Cortés lui-même, sans l'aval du gouverneur de Cuba ni de celui du roi d'Espagne. Jouant sur les antagonismes des différentes tribus peuplant la péninsule mexicaine, Cortés et ses hommes arriveront jusqu'à la cité aztèque, semant sur leur chemin et derrière eux, chaos et désolation. « Nous avions retrouvé la part perdue de l'humanité, le continent qui manquait à notre compréhension de la Terre s'était enfin dévoilé, mais ce moment-là fut un moment de sang : à peine rencontrés, ceux que nous trouvâmes nous les tuâmes tous. »
À l'instar d'Éric Vuillard avec son récit Conquistadors, Alexis Jenni éblouit par sa verve et révulse dans un même temps sur une période historique sanglante et sauvage que l'on préférerait oublier. « (…) on laisserait tomber le livre par écoeurement, dégoût, malaise du recommencement à l'identique, chaque matin baigné de la même terreur qui toujours a le même goût et qui dure. »
Commenter  J’apprécie          200
Alexis Jenni (Prix Goncourt 2011 pour « L'art français de la guerre », son premier roman !) poursuit sa quête de vérité sur l'épopée tragique des guerres coloniales. Il nous transporte cette fois dans les cales d'un navire voguant à travers l'Atlantique vers Hispaniola et plus loin vers ce qui deviendra le Mexique.
Voici donc comment 500 guerriers d'infortune prirent part à l'expédition partie de Cuba en février 1519 sous le commandement d'Hernan Cortès et conquirent au prix d'immenses souffrances des vainqueurs comme surtout des vaincus l'empire aztèque …
Cette histoire, qui emprunte largement à la vérité mais nous fait vivre l'expédition de l'intérieur, est contée par le secrétaire du rusé et diplomate conquistador : Juan, rebaptisé Innocent par Cortès. Un jeune hidalgo devenu prêtre, chassé d'Espagne vers Cuba après avoir séduit une femme.
Innocent se souvient. « J'ai vu tout ça. Nous l'avons fait, et on l'oubliera si je ne le raconte pas, personne ne le croira quand il le lira, mais nous l'avons fait. » Il déplore déjà les ravages de la conquête parmi le peuple asservi. L'effondrement démographique dû aux combats inégaux – la supériorité technologique des conquistadors avec leurs armes à feu, la présence des chevaux, les épées d'acier face aux tranchants d'obsidienne, mais aussi l'irruption de maladies inconnues – désole les bâtisseurs d'empire fatigués.
Du sang, des flammes, des chairs consumées, des moustiques, des paysages fangeux, des chevaux pataugeant dans la boue, des victimes immolées roulant au bas des pyramides des temples, les costumes chatoyants de plumes des Amérindiens, leurs sandales d'or, leur accueil chargé de nourriture, leurs ruses éventées …
L'écriture est d'une beauté saisissante. Les descriptions de combats comme de l'ambiance des soudards au repos, les personnages féminins : la belle et calme Elvira et Marina, la Malinche, qui sert d'interprète à Cortez et devient son amante, qu'il porte sur la croupe de son cheval dans sa magnifique tunique brodée.
C'est surtout une réflexion lucide sur le pouvoir, la cupidité, la soif de l'or, l'humiliation, la disparition d'une civilisation au nom d'une religion proscrivant naturellement les sacrifices humains et le cannibalisme. C'est un livre âpre, violent, résonnant de bruit et de fureur, d'incompréhension réciproque de deux mondes, de désolation et de désenchantement des vainqueurs. Un livre qui impressionne, à tous les sens du terme.
Commenter  J’apprécie          163
Un grand livre que La conquête des îles de la Terre Ferme d'Alexi Jenni, Goncourt avec L'art français de la guerre. Beaucoup de souffle pour cet épisode postcolombien de la colonisation du Mexique au début du XVIème siècle. On sait que la conquête des Amériques a surtout été un fleuve de sang. Les Espagnols ayant grandement massacré les Indiens au nom de Don Carlos et de Jésus-Christ. Les autochtones, en l'occurrence ici les Aztèques et autres Toltèques ou Chichimèques, pratiquant avec délicatesse sacrifices humains et anthropophagie. C'est comme ça.

le roman, le récit est passionnant. L'aventure des grandes découvertes est un thème très riche duquel Alexis Jenni a su extraire la moelle de l'histoire, de chair et de sang, ce qui, lors des innombrables combats, n'est pas une simple façon de parler. Parfois un peu torrentiel c'est cependant à la mesure de l'évènement. Et dès larrivée des Espagnols on comprend bien le fossé d'incompréhension mutuelle des deux peuples. Mais tout ceci est conté sans démagogie et sans leçon de repentance. Il y avait du grandiose dans cette histoire, de l'épopée. Mais aussi bien des petitesses, bilatérales.

le scribe Juan, moine vite défroqué, est un peu notre reporter en direct de la presqu'île du Yucatan. On vit au rythme des angoisses des navigateurs, de leurs privations, on comprend la folie de l'or, et le rôle du catholicisme. Une violence débarque en un pays violent. Ces violences là n'étaient pas faites pour s'entendre. le fleuve littéraire d'Alexis Jenni ne charrie pas que du précieux minerai, mais aussi, de la boue, de la sueur et des larmes (sic). Il fait vivre tout ce monde, tant les capitaines castillans ombrageux, susceptibles et querelleurs, que les indiens misérables et très divisés. Tant les prêtres sales et dépenaillés organisant les holocaustes sacrificiels que les empereurs aztèques grandioses et grotesques. C'est aussi une jolie leçon de vocabulaire, en particulier sur l'art de la guerre, déjà, et la grande beauté des massacres.

Je l'ai écrit au début, le grand vent de l'épopée zèbre tout le livre, claquant et fouettant corps et âmes. Humains, pauvres humains, ballottés , Atlantique, îles , fièvres et moustiques, jungle et désert au coeur de ce pays au sud de l'Amérique du Nord, qui récuse le terme d'Amérique Centrale, et qui prétend à lui seul au statut de sous-continent. La conquête des îles de la Terre Ferm prétend, lui, au titre de très beau roman que je ne qualifierai pas d'historique car ce terme est souvent péjoratif. Je trouve par ailleurs qu'Alexis Jenni n'est pas très présent dans les (rares) émissions littéraires.
Commenter  J’apprécie          110
Prix Goncourt 2011 pour L'art français de la guerre, Alexis Jenni a composé, en 2017, un roman d'un peu plus de 400 pages, dans un registre à la différent et pourtant très proche de son chef d'oeuvre.

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un roman historique mais plutôt d'une biographie fictive, d'un conquistador (ou pour être encore plus précis, d'un hidalgo qui est parti au Nouveau Monde parce qu'il en a eu l'opportunité). le protagoniste va être amené à suivre Cortès dans la conquête de Mexico, au terme d'une longue quête aux Antilles, puis sur le continent américain.

Si l'expédition et le personnage de Cortès tiennent une place importante, le coeur du sujet reste ici le personnage principal Juan de Luna et cette époque bien particulière. Nous le découvrirons d'abord, alors qu'il vient de finir ses aventures, avant de lui laisser exposer une sorte de récit chronologique qui part de son enfance à son expédition.

Le premier tiers de l'ouvrage, malgré un premier chapitre prometteur, va se révéler assez ennuyeux avec le passage obligé par l'enfance puis par le voyage. Suivent deux autres parties : la première sur l'île de Cuba et la deuxième qui s'intéresse davantage à la conquête des fameuses îles de la terre ferme.

Malgré des épisodes de violence, nous découvrons ici un récit qui parvient à réaliser une sorte de réhabilitation des conquistadors. du moins, le propos parvient à replacer leurs aventures, leurs choix, dans un contexte, sans forcément chercher à condamner ou à excuser. le voyage sera donc des plus intéressants. Et les victimes des exactions commisses sont présentées d'une manière ambivalente.

Hélas, le récit se révèle long et lassant. le style de l'auteur est pourtant merveilleux, tellement merveilleux qu'il parvient à surpasser l'intérêt que l'on peut donner au sujet, aussi intéressante que soit la démarche. Nous voici séduits par une plume bien davantage que par le fond, ce qui est bien dommage.

Malgré tous les efforts que déploie l'auteur, les recherches qu'il a dû effectuer, c'est ce constat assez sommaire qui retient ici toute l'attention. Dommage car le récit est pourtant riche et le fruit d'un engagement ambitieux.
Commenter  J’apprécie          120


critiques presse (2)
LaCroix
27 novembre 2017
Dépeignant en trois dimensions la conquête du Mexique par Cortès, le Goncourt 2011 réussit un tableau de maître.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
20 octobre 2017
Le Prix Goncourt 2011 s’est lancé aux côtés de Cortés, dans un récit incarné, aussi fougueux que fiévreux.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
J’ai des terres au Mexique, au pied de montagnes dont je ne sais pas dire correctement le nom, car ma bouche est incapable d’imiter les tremblements de leur langue, mes lèvres s’embrouillent dans ces noms longs comme des phrases qu’ils donnent aux villes et aux montagnes, Popocatepetl, Iztaccíhuatl, Matlalcueitl, Dame aux jupes vertes, Princesse endormie, Montagne qui fume, Sol qui monte jusqu’au ciel, Ombilic du lac central, Cité du héron blanc, que sais-je encore, chaque mot contient d’autres mots, tous suggèrent un récit, ils voient partout des signes. Ils distinguent des formes dans les vagues sur le lac, dans le contour des rochers, dans le port des arbres remarquables, et dans les grondements du sol qui tremble : tout ici raconte une histoire que nous n’entendons pas. Et cela faisait rire Elvira quand j’essayais de prononcer le moindre de ces noms, cela faisait rire ma princesse indienne que je trébuche chaque fois que je m’y essayais, omettant des syllabes, inversant celles dont je me souvenais, les déformant toutes ; et ce que je finissais par dire racontait autre chose, qui lui paraissait très drôle. Alors elle riait de son rire éclatant qui me ravissait, elle montrait ses dents si blanches qui étincelaient sur sa peau brune, et elle les cachait de sa main, avec l’élégante pudeur des femmes de son peuple. Ici les princesses portent l’arrogance comme un vêtement de cour, mais Elvira riait de tout, et dans ses yeux très noirs et très brillants ne passait jamais cette méprisante grandeur que l’on enseignait comme un savoir-vivre : ils brillaient d’une insolence qui me la faisait aimer, pour cette liberté que donne la capacité de s’amuser d’un rien. Elle riait souvent, légère et moqueuse, mais c’était avant qu’elle ne s’endorme, avant qu’elle ne s’enfonce dans ce sommeil d’obsidienne où aucun rire n’est plus possible ; et où je ne peux pas la rejoindre.
Commenter  J’apprécie          60
Il est étrange ce réflexe que nous avons de ne pas faire souffrir, comme si nous sentions en nous-mêmes la douleur que l'on inflige. C'est peut-être la présence de notre âme immortelle qui nous suggère la douceur, et l'amour pour tout ce qui a deux bras, deux jambes et un visage. Et il est tout aussi étrange que ce sentiment si commun cède si aisément, dès que les circonstances l'éprouvent un peu, dès que les visages autour de nous ne sont plus ceux que nous avons l'habitude de reconnaître, et alors se révèle en nous une capacité d'infliger une douleur infinie, à n'importe qui, avec la plus grande indifférence, capacité dont on se demande bien où elle était, avant.
Commenter  J’apprécie          110
C'est lui qui m'a expliqué que dans les livres on trouve tout. "Si une bibliothèque est assez grande, disait-il, remplie d'une assez grande quantité de livres, tout sera écrit ; toute vie possible, tu la trouveras dans un livre, même la tienne. J'en suis persuadé mais je suis le seul à ne pas pouvoir le vérifier, car je suis aveugle." Et il riait tout doucement. C'est comme ça que l'on considère les livres : on croit, ou pas ; et moi, dès cette première nuit, je crus.
Commenter  J’apprécie          110
Car ainsi va la terreur : elle n'a ni vérité ni justice, elle est un théâtre qui s'exhibe, elle n'est efficace qu'à se montrer, il lui faut seulement une scène et des figurants, n'importe lesquels.
Commenter  J’apprécie          190
Et il en venait sans cesse d'Espagne, de Terre Ferme, de Cuba, il venait des hidalgos, des moines, des commerçants, des miséreux, des aventuriers et des curieux qui avaient entendu parler du soleil d'or et de la lune d'argent, des fabuleux trésors de l'Empereur que de longues files d'hommes portaient sur leur dos , et des richesses qu'il suffisait de saisir pour qu'elles vous appartiennent ; et si jamais un Indien s'y opposait, d'agiter une épée sans même savoir s'en servir suffisait à le mettre en fuite. Alors ils venaient, avides, nombreux, impatients. Les pauvres , comme ils étaient déçus ! Les Indiens étaient malades, les villes se dépeuplaient, les palais menaçaient ruine et nous détruisions les temples pour les remplacer par des églises et des couvents qui ressemblaient à des forteresses.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Alexis Jenni (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexis Jenni
Dans cette vidéo exclusive, plongez dans les secrets bien gardés des écrivains ! Explorez comment Caryl Férey fusionne voyages et écriture, comment DOA aborde la recherche de manière empirique, et comment Valentine Goby navigue l'exploration vertigineuse. Un voyage fascinant dans les coulisses de la création littéraire vous attend !
00:10 Caryl Férey 00:30 DOA 01:45 Alexis Jenni 02:37 Valentine Goby 04:10 DOA 05:33 Valentine Goby
Cette interview a été réalisée durant plusieurs éditions de Quais du Polar, ainsi qu'aux Artisans de la Fiction.
Chez les Artisans de la Fiction, situés à Lyon, nous valorisons l'apprentissage artisanal des techniques d'écriture pour rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Nous nous concentrons sur les bases de la narration inspirées du creative writing anglophone. Nos ateliers d'écriture vous permettent de maîtriser la structure de l'intrigue, les principes de la fiction et la construction de personnages.
Pour plus d'informations sur nos stages d'écriture, visitez notre site web : http://www.artisansdelafiction.com/
#écrire #écriture #ecrire #ecriture #écrireunroman
+ Lire la suite
autres livres classés : mexiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (165) Voir plus



Quiz Voir plus

"L'art français de la guerre" de Alexis Jenni

Les chapitres s'intitulent alternativement :

notes - roman
commentaires - roman
épisode - roman

6 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : L'Art Français de la Guerre de Alexis JenniCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..