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Le nom de la rose tome 1 sur 1

Umberto Eco (Autre)
EAN : 9782344049754
72 pages
Glénat (20/09/2023)
3.99/5   178 notes
Résumé :
Quand le maître italien du Neuvième art revisite le chef-d’œuvre d’Umberto Eco.

En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l'Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts. Pour mettre un terme à ces inquiétantes disparitions avant l’arrivée d’une importante délégation de l’Église, le frère Guillaume de Baskerville tente de lever le voile sur ce mystère qui attise toutes les superstitions. Assisté par son jeune secrétaire Adso de Melk, il va ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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J'aurai fait le tour, après le livre, le film, maintenant la BD ou plutôt ce magnifique objet, car l'album est réellement superbe, un cadeau de choix pour les petits souliers de l'âtre.

Chacun connait, plus ou moins, cette histoire qui se passe dans une abbaye bénédictine du nord de l'Italie en l'an de grâce 1327. Pendant un hiver neigeux et froid.
Un moine est retrouvé mort et d'autres suivront...
L'arrivée de Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur, accompagné de son novice Adso, connu pour sa science de la déduction et pour la façon dont il résout les épineux mystères, fait bien l'affaire du père abbé.

Dans ma tête Baskerville avait le visage et les lunettes de Sean Connery; ici, Manara, le dessinateur lui a fait les traits de...Marlon Brando. Si, si, c'est clair et même franchement bien dessiné.
Bon la présentation de Umberto Eco, du pourquoi du comment, de l'endroit, son choix, etc. est parfaite superbement dessinée y compris le portrait du maître italien. Il faut noter que pour la présentation et les récits des protagonistes, Manara utilise le bi-colorisme (néologisme qui dit bien ce qu'il veut dire), ce qui passe bien et donne un bon relief au crayon. Pour la partie de l'histoire en elle même la couleur est sobre, presque inexistante - en fait, la couleur s'adapte à l'intrigue, à l'endroit, au moment, c-à-d s'il y a des fresques, la couleur s'y adapte quitte à être violente, rouge aussi pour une scène qui le demande, sang, cochon écorché, etc.
Il faut dire que colorier des moines tous habillés de la même façon ainsi qu'une abbaye et ses murs identiques laisse peu de place à la fantaisie.

Il m'est difficile de juger plus en avant car je me suis "ennuyé" dans cette histoire que je connaissais que trop et je ne jette pas la pierre à Manara qui ne m'a pas attendu pour avoir du talent et du succès, ce qu'il démontre ici.

Un cahier graphique de recherches sur les visages clôt l'album.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Parfois tout est question de chiffres
Deux légendes, Milo Manara et le regretté Umberto Eco ;
Une oeuvre : le nom de le rose ;
Après avoir embrassé le 3 ème art avec son Caravage, tout en magnificence ;
Manara, vénérable maitre du neuvième art, s'attaque au 5 ème Art, la littérature ;

Alors quand on aborde le Nom de la Rose, vient très vite à l'esprit l'adaptation cinématographique qui date de 1986, mais c'est surtout et avant ce chef d'oeuvre d'Umberto Eco, sorti en 1982 en France, remarquablement traduit par Jean-Noël Schifano et auréolé la même année du Prix Médicis étranger.

1982....2022
Anniversaire salué, l'année dernier par la parution chez Grasset d'une version qui pour marquer le 40 ème anniversaire de sa publication. Cette version intégre les croquis et les notes préparatoires de l'auteur ainsi qu'une postface de son éditeur italien Mario Andréose.
C'est également en 2022, que le magazine Italien Linus (qui publia en 1965 en autres interviews une d'Umberto Eco) diffuse les deux premières planches dans sa version préliminaire sans textes, de ce qui deviendra presque un an plus tard une BD qui se déclinera en 2 volumes. Et l'attente est déjà là...

Manara a dit  "Le Nom de la rose est un livre qui a connu un succès mondial et a déjà eu des adaptations à la fois au cinéma et à la télévision, donc faire une nouvelle transposition est sans aucun doute un grand défi. Bien sûr, j'ai tout de suite pensé que la bande dessinée elle-même est un livre et, le Nom de la rose, dans un certain sens, est un livre sur les livres. J'ai pensé que, contrairement aux transpositions précédentes, on pouvait élargir le sujet en créant un livre sur un livre qui parle de livres, en poursuivant ce croisement de citations dans un jeu de matriochkas intéressant."

Car autant le dire toute de suite c'est à une adaptation extrêmement complexe à laquelle il s'est attaché et il fait montre d'une extraordinaire preuve de polyvalence artistique.

Il en émane de Les scénarii forcément imbriqués  : internes (ceux du monastère bénédictin et ses salles secrètes), externes (les paysages enneigés qui entourent le bâtiment) et oniriques (avec des dessins animés entiers à la manière de Jérôme Bosch dédiés à la représentation des diables, des pécheurs et des rêves infernaux nés issus des fantasmes des différents personnages), pour lesquels le dessinateur adapte son coup de crayon..

Adapter une oeuvre colossale, est un exercice complexe, pour laquelle Manara fait preuve d'une réelle polyvalence artistique.
Il a réussi à épurer le récit de la bonne manière et aux bons endroits pour pouvoir en faire une synthèse nécessaire qui n'enlève rien à l'essence de l'oeuvre originale. L'histoire de Guillaume de Baskerville et d'Adso de Melk, de leur arrivée dans l'abbaye des Alpes piémontaises entachée par une série de meurtres, de leurs enquêtes et de la formation du plus jeune des deux est introduite, comme dans le roman, par le prologue dans lequel Eco raconte la découverte du manuscrit original, et est accompagné de digressions historiques fondamentales pour reconstruire le contexte dans lequel sont immergés les faits racontés.

L'aspect le plus étonnant et le plus merveilleux de cette BD est sans aucun doute le parti pris artistique. Manara navigue avec aisance et élégance entre trois styles graphiques différents :
Un graphisme traditionnel pour l'intrigue principale celle d'Adso et de Guillaume, de leurs enquêtes, de la formation du plus jeune des deux ;
Une ligne picturale d'influence de fin du Moyen Âge et de Renaissance pour les digressions historiques sur l'hérésie dolcinienne ;
Et enfin quand il s'agit des fantaisies d'Adelme qui rappellent le style grotesque des miniatures, tout comme les bas-reliefs du portail de l'abbaye les dessins, s'animent de milles couleurs - de milles details - qui peuvent faire penser au Jardin des délices de Jérôme Bosch.

Les scénarios sont également remarquables : internes (ceux du monastère bénédictin et ses salles secrètes), externes (les paysages enneigés qui entourent le bâtiment) et oniriques (dédiés à la représentation des diables, des pécheurs et des rêves infernaux nés issus des fantasmes des différents personnages). Et Manara d'adapter son coup de crayon...

Car l'aspect le plus étonnant et le plus merveilleux de cette BD est sans aucun doute le parti pris artistique. Manara navigue avec aisance et élégance entre trois styles graphiques différents :
Un graphisme traditionnel pour l'intrigue principale celle d'Adso et de Guillaume, de leurs enquêtes, de la formation du plus jeune des deux ;
Une ligne picturale d'influence de fin du Moyen Âge et de Renaissance pour les digressions historiques sur l'hérésie dolcinienne ;
Et enfin quand il s'agit des fantaisies d'Adelme qui rappellent le style grotesque des miniatures, tout comme les bas-reliefs du portail de l'abbaye les dessins, s'animent de milles couleurs - de milles details - qui peuvent faire penser au Jardin des délices de Jérôme Bosch.

En parlant de son adaptation Manara confie que :" le fait qu'il s'agisse d'une histoire presque entièrement réalisée dans un monastère, avec des personnages tous habillés de la même manière, est sans aucun doute un défi pour un dessinateur, qui a pour priorité de toujours garder l'aspect visuel du récit intéressant. le thème de la censure, ou comment les pages de la Poétique aristotélicienne consacrées au rire déclenchent la folie meurtrière du fanatisme religieux, je le traduirais d'un point de vue visuel, en dédiant plus d'espace aux marginalia, les miniatures qui offraient une vision à l'envers de la réalité conventionnelle, considérée dans le livre d'Eco comme le déclencheur de l'enquête."

L'utilisation de la couleur est très particulière, douce, silencieuse voire désaturée qu'elle en semble presque absente.
Manara, ou plutôt sa fille, utilise des tons où l'équilibre se joue sur le blanc et le gris, avec des nuances subtiles qui donnent vie à l'atmosphère rigoureuse de l'abbaye bénédictine et à ses règles rigides de vie, de prière et d'abstinence, parvenant à interpréter au mieux les éléments naturels, c'est-à-dire les lumières et les ombres de l'hiver enneigé.
Les seules exceptions sont les tons clairs, les rouges du feu, du sang et du vin, et l'apparition féminine finale...

Le talent de Manara ressort tant dans les portraits que dans les décors qui accueillent les scènes ; dans ce cas, le sujet du "corps" - qui a toujours été propre au dessinateur - est caché derrière les longues robes qui cachent les formes, et l'attention de l'artiste se concentre alors sur les visages et les expressions faciales des personnages.
À la lumière de tous ces mécanismes artistiques, qui ne sont pas sans rappeler SON Caravage, tous les ressorts en font une d'adaptation réussie, et pourtant adapter un tel livre était une gageure....

Mais quand l'un des plus grands crayons du monde se met au service de l'un des plus grands stylos du monde, pouvait-il en être autrement....
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Club N°54 : BD sélectionnée ❤️
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Milo Manara, auteur de BD érotiques, adapte ici le roman d'Umberto Eco, sur invitation du fils de ce dernier.

Pour se faire, il s'inspire de gravures médiévales et surtout des croquis laissés par Eco.

Les dessins sont remarquables dans leurs détails et leur finesse.

On retrouve l'atmosphère oppressante du roman.

Néanmoins, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et, paradoxalement j'ai trouvé des longueurs, tout en regrettant que certains passages du roman soient supprimés.

Virginie
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Manara sait nous conter avec talent une histoire de robes moins enlevées...

Vincent
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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J'avoue, je n'ai jamais rien lu d'Umberto Eco, bien qu'ayant aimé le film le nom de la Rose il y a fort longtemps!
Dans cette magnifique adaptation de Milo Manara, le récit coule tout seul.
Après un prologue présentant Umberto Eco qui, tel Borges, parcourt villes et antiquaires à la recherche du Manuscrit de dom Adson de Melk où celui-ci relate comment, dans sa jeunesse en 1327, il assista à des événements étranges, commence le récit en lui-même, au coeur de la montagne italienne.
Le jeune Adson est alors le disciple de frère Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur et connu pour ses talents de déduction et d'analyse, un Sherlock Holmes précurseur quoi.
Avec eux, on évolue dans ce monsatère haut perché et aux règles strictes, on découvre les illustrations profanes du jeune frère retrouvé mort peu auparavant et pour lequel Baskerville est convié à enquêter.
Bien sûr, le récit est bien ficelé et les illustrations sont superbes, mais on a affaire à deux très grands auteurs, Manara et Eco.
La plume de Manara se fait très discrètement érotique mais d'une grande érudition dans ses représentations d'un monastère du 13ème siècle.
J'ai maintenant hâte de lire la suite, et peut-être même, qui sait, de lire le roman lui-même!

Petit coup de coeur pour la citation d'Eco:
"Quand j'ai envie de me détendre, je lis un essai d'Engels; si, au contraire, je veux me pencher sur quelque chose de sérieux, je lis Corto Maltese": j'adore!
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L'oeuvre éponyme d'Umberto Eco fait partie des romans qui m'ont le plus marqué, tout comme l'adaptation de Jean-Jacques Annaud figure parmi ces films que je ne me lasse pas de revoir. C'est donc sans hésitation que je me suis penché sur cette adaptation en bande dessinée par Milo Manara, dont j'avais plutôt apprécié la retranscription en deux tomes de la vie et de l'oeuvre du Caravage, mon peintre fétiche de la Renaissance.

Impression initiale, je n'adhère pas vraiment à cette première de couverture trop fade et dispersée à mon goût, même si les lettres d'or du titre et de quatrième de couverture apportent de jolis effets. le trait de Manara est toujours aussi précis et les visages sont particulièrement bien travaillés. On retrouve d'ailleurs les figures bien identifiables de cette histoire, même si l'auteur s'écarte pour certaines des images que le film a implantées dans la mémoire collective. Manara alterne habilement les styles graphiques, adoptant le monochrome au lavis pour les retours en arrière historiques, retraçant notamment la croisade des pastoureaux de 1320 et les dérives hérétiques de Fra Dolcino. Les décors de la mystérieuse et austère abbaye sont bien rendus, mais je regrette tout de même le manque de profondeur et de contrastes dans le dessin. Un travail plus marqué des ombres et de l'obscurité aurait permis de conférer à cet ouvrage une ambiance plus inquiétante et pesante. La mise en couleurs par la fille de l'auteur reste judicieuse cependant, avec des dominantes sépia et gris bleuté, suivant l'identité graphique adoptée pour le Caravage. Ici et là, Manara s'amuse à reproduire des enluminures grotesques et scabreuses à la manière des moines copistes, tout en glissant des références à certains auteurs philosophes, car le sujet des livres et de leur savoir reste au centre de l'intrigue. le premier tome s'achève sur une rencontre clef pour le jeune narrateur Adso de Melk, naïf novice accompagnant le sémillant Guillaume de Baskerville. le parti pris de Manara est aux antipodes de ce que j'attendais pour cette scène, mais cela ne m'empêchera pas de guetter la suite…
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critiques presse (3)
BDGest
29 septembre 2023
Milo Manara sait - sans pour autant renier ses démons intérieurs - conserver une partie du sacré consubstantiel de l’œuvre originelle, ne serait-ce qu’au travers des lavis et de la mise en couleurs de Simona Manara.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
28 septembre 2023
Ce livre premier (sur deux) adapte avec brio le roman historique et — disons-le — presque policier. Pour nous, c’est d’abord une rencontre au sommet entre les grands artistes italiens Eco et Manara : « Veramente delizioso, molto bello ! »
Lire la critique sur le site : BDZoom
LigneClaire
22 septembre 2023
Le tout donne avec le talent de Manara, des oppositions volontaires de trait pour marquer les époques ou les retours en arrière historiques, un remarquable travail pour un album qui marquera son œuvre et ses lecteurs.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Ne ris donc pas.

tu as bien vu qu'à l’intérieur de ces murs, le rire ne jouit pas d'une bonne réputation.
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Thomas A Kempis, moine néerlandais du XVs : j’ai cherché le repos partout et l’ai trouvé que dans un coin avec un livre.
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À pic sur une boucle du Danube, à proximité de Melk, se dresse le très beau Stift, un monastère plus d'une fois restauré au cours des siècles
Je m'y rendis vers la fin août 1968 pour dénicher quelque trace d'un manuscrit ancien - naturellement. J'en avais trouvé mention dans un livre dû Ala plume D'un certain abbé Vallet...
Le livre s'intitulait Le manuscrit de Dom Adsom de Melk traduit en français d'après l'édition de Dom J. Mabillon, et on me le mit dans les mains à Prague, le 16 août 1968.
Dans l'attente d'une personne chère, j'en rédigeai presque d'un seul jet, une traduction sur ces grands cahiers de la papeterie Joseph Gilbert où îles si agréable d'écrire avec un plume douce.

Six jours après, les troupes soviétiques envahissaient la malheureuse ville, en suivant un parcours hasardeux, je parviens à atteindre la frontière autrichienne à Linz...
... De là je me dirigeai vers Vienne où je rejoignais la personne attendue, et nous remontâmes le cours du fleuve, avant d'arriver à Salzbourg, une nuit tragique dans un petit hôtel sur les rives du Mondsee...
... La personne avec qui je voyageais disparut en emportant dans son bagage le livre de l'abbé Ballet. Il ne me resta ainsi qu'une série de cahiers écrits de ma propre main, et un grand vide dans le cœur.

Quelques mois plus tard à Paris, à la bibliothèque Sainte-Geneviève. Je trouvais les vetera analecta auxquels faisait référence Vallet. Inutile de dire qu'ils ne contenaient aucun manuscrit d'Adso ou Adson de Melk.
J'en serais probablement encore à me demander d'où pouvait bien venir l'histoire d'Adso de Melk si en 1970, à Buenos Aires, ne m'était aussi tombé entre les mains un opuscule de Milo Temesvar, trouvé sur les étagères d'un petit libraire  antiquaire dans la Corrientes...
Il s'agissait de la traduction introuvable de l'original en langue géorgienne du "de l'utilisation des miroirs dans le jeu des échecs" et, à ma grande surprise, j'y lude copieuses citations du manuscrit d'Adso, sauf que la source n'en était pas Vallet, mais bien le père Athanasius Kircher.

Les épisodes auxquels il se référait étaient absolument analogues à ceux du manuscrit traduit par Vallet.

C'est ainsi à présent que je me sens libre de raconter, par simple goût fabulateur, l'histoire d'Adso de Melk, si glorieusement éloignée des temps où nous vivons, parce que c'est là une histoire de livres, non de misères quotidiennes, et sa lecture peut incliner à réciter avec le grand imitateur a Kempis : in omnibus requiem quaesivi, et nusquam inveni nisi in angulo cum libro.

(INCIPIT) dans lequel Umberto Eco s'adresse au lecteur
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Monasterium sine libris est sicut civitas sine opibus, castrum sine numeris, coquina sine suppellectili, mensa sine cibis, hortus sine herbis, pratum sine floribus, arbor sine foliis... Ce fut la ferme et sainte conviction que même dans les livres mensongers puisse transparaître une pâle lumière de la sagesse divine. C'est pourquoi fût-ce à ces livres que la bibliothèque fait écrin.[...] En outre, le livre est créature fragile, il souffre de l'usure du temps. Le bibliothécaire les défend donc non seulement des hommes mais aussi de la nature et des forces de l'oubli, ennemi de la vérité.
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Si j'ai envie de me détendre, je lis un essai d'Engels; si, au contraire, je veux me pencher sur quelque chose de sérieux, je lis Corto Maltese.

Umberto Eco
Cité in "Le nom de la rose"
BD de Manara
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