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EAN : 9782226318107
384 pages
Albin Michel (19/08/2015)
3.61/5   22 notes
Résumé :
« Comme les Monarques, quitter le sanctuaire pour migrer sur des routes dont le souvenir n’est pas nôtre, quêter ces lieux qu’on n’imagine qu’en rêve, se sacrer soi-même souverain de monarchies nouvelles ou, en chemin, se brûler les ailes. »

1935. Augusto Solís, affichiste mexicain, brûle d’amour pour Loreleï, qu’il abreuve de lettres à l’adresse parisienne qu’elle lui a laissée en quittant Mexico. Mais c’est Jules Daumier, jeune coursier à l’Huma, qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Et si dans l'histoire d'une belle jeune fille au teint blanc comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois d'ébène on pouvait deviner les desseins expansionnistes du Reich allemand?

C'est en envoyant des lettres enflammées à sa maîtresse allemande Loreleï Luger (tout un symbole) que l'artiste mexicain Augusto Solis fait par hasard la connaissance de Jules Daumier, garçon livreur à L'Humanité. La belle a quitté son logement parisien et Jules le nouveau locataire décide de répondre à l'amant inquiet qui ronge son frein dans la capitale mexicaine.
De 1936 à 1937, les deux hommes vont correspondre et tenter de résoudre le mystère Loreleï. Cette quête va les conduire à une sombre affaire d'espionnage, des soirées parisiennes à la guerre d'Espagne, et de Berlin à Hollywood. Un complot se tramerait-il dans l'univers ouaté de Walt Disney?
Quelques soixante-dix années plus tard, c'est par courrier électronique que les descendants des deux hommes échangeront pour donner corps à ces fantômes que sont devenus Augusto et Jules. En se confiant l'un à l'autre par écran interposé, Daniel et Nieves tenteront de comprendre d'où ils viennent et qui ils sont.

Monarques est un roman à tiroir né d'une idée un peu folle que l'on doit à l'écrivain mexicain Juan Hernandez Luna, l'homme qui a rendu célèbre la ville de Puebla dans de chouettes polars, et le Français Sebastien Rutes. Cette oeuvre atypique et touchante (Luna est décédé au début du projet) mêle lettres, télégrammes, notes, récit d'aventure et envolées lyriques. On se surprend à se jeter sur des lignes griffonnées à la hâte sur une table de cuisine pour en apprendre un peu plus sur leurs aventures. "Louis, je pense que c'est le début d'une belle amitié », disait Claude Rains dans Casablanca. La relation entre Jules et Augusto tout aussi fascinante, pousse les deux hommes à braver les dangers et les distances pour trouver leur « Lorelei »...
Chaque partie du roman possède son charme. La première nous offre une belle radiographie de la France du Front populaire. Au détour d'une phrase apparaît devant nous le Paris du Vel d'Hiv', des lutteurs et des cyclistes, des bistrots, des ouvriers… La deuxième est une échappée belle où s'aventurent un nain érotomane accro aux sécrétions d'escargot, un nazi borgne,Goebbels, un Joyeux des Bat' d'Af, Maurice Tillet, le catcheur connu comme le « French Angel « (qui aurait inspiré le personnage de Shrek), Millan Astray, Walt Disney (Blanche neige était un des films préférés de Hitler), tout ça à un rythme échevelé sur fond d'"Opération Feu Magique"... . Ce feuilleton feuilletonnant s'achève sur une note d'émotion pure qui répondrait à une citation d'Antonio Porchia citée dans la seconde partie du livre, "On vit dans l'espoir de devenir un souvenir ».
Les plus grands hasards font souvent les plus belles rencontres...

La magnifique photographie imprimée sur le bandeau de cet ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse critique est une oeuvre du photographe mexicain Manuel Alvarez Bravo.

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Quand on me parle de roman épistolaire me viennent tout de suite à l'esprit le vicomte De Valmont et la marquise de Merteuil... Alors, dès que j'ai aperçu le mot "correspondance", de surcroît entre des protagonistes de deux pays si éloignés, je me suis vite inscrite à Masse critique pour écrire une critique de ce livre.

Et je peux désormais dire que j'ai eu la chance de le recevoir! J'ai été très agréablement surprise par ce livre qui m'a fait voyager, avec ses personnages loufoques, ses histoires déroutantes. Oui on évoque des matchs de catch, des espions, oui on voyage en France, au Maroc, au Mexique, aux Etats-Unis et j'en passe mais non on ne s'égare pas.
J'ai pris plaisir à être portée par ces aventures car je ne savais jamais dans quelle direction l'auteur allait m'emporter.
Je décerne une mention particulière à la première partie car c'est là que les liens se tissent entre les personnages principaux. Et puis comme je l'évoquais, le plaisir des lettres. Et le fait de savoir que deux auteurs avaient créé cette histoire m'a touchée également, j'apprécie beaucoup le mélange des identités culturelles.

Du coup, en découvrant la 2e partie narrative (horreur, ce ne sont pas que des lettres!!), il m'a fallu ravaler ma déception et poursuivre la lecture. Mais j'avais tellement envie d'en savoir plus sur les personnages et leur vie plus ou moins palpitante que je me suis accrochée et que je ne l'ai pas regretté.

Quant à la 3e partie, j'adore l'idée de passer à l'usage des mails, symboles de la modernité, et qui nous plonge dans la vie des descendants des personnages que nous avions suivis jusqu'alors.
C'est un bel hommage à l'écriture, à la mémoire.
"Voici le legs de Jules: dans ses lettres, je trouve l'origine de ce que je suis."
"Ma mémoire est de papier. Ma mémoire est un texte. Les lettres parlent de ma mère, donc de moi. Tu comprends?"

Ce fut donc une lecture riche et je remercie les éditions Albin Michel pour cette belle découverte. Je suis en revanche bien plus mitigée sur le bandeau qui entoure le livre, je dirai même que ça me dérange (peu importe la qualité de la photographie, cela n'apporte rien à ma lecture).

Les notes de l'auteur français Sébastien Rutés nous apprennent le décès de son compagnon d'écriture avant la parution du livre. Je n'avais pas du tout imaginé cela; ce qui signifie que Sébastien Rutés a surmonté cette épreuve et démontré son amitié en terminant cet ouvrage avec brio, puisque l'on ne ressent pas l'absence du deuxième auteur. On imagine la difficulté de poursuivre l'écriture sans échanges et en devant respecter l'esprit de l'autre écrivain. Très touchant. Une belle démonstration de partage.
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Voilà un récit étonnant, riche en rebondissements, d'une puissance d'évocation rare ; et qui pose des questions essentielles au-delà de l'apparente superficialité de la trame.

Cette dernière s'appuie sur un échange de correspondances entre Jules Daumier et Augusto Solis .Ce dernier, homme du monde des arts mexicains, travaille pour le cinéma ; il est fasciné par une certaine Loreleï Lüger, actrice de son état, mais dont les suites du récit vont faire de plus en plus douter de son rôle et de son identité véritables.
C'est Jules Daumier, garçon de course au journal « L'humanité » qui lui répond en lieu et place de cette Loreleï pour lui indiquer son absence de Paris et promettre dans la foulée à cet interlocuteur épistolaire de la retrouver, de lui donner des informations sur son égérie dès que Jules Daumier le pourra .Il s'ensuit un échange de correspondances passionnantes :on y découvre ainsi le Paris des années 30 , celui de la préparation du Front populaire, celui du Vél d'Hiv, lorsque ce lieu sportif n'était encore qu'un stade dans lequel on pouvait assister à des courses cyclistes, des matchs de catch qui font apparemment vibrer notre coursier : « Faut vous représenter le Vél d'Hiv .Imaginez une gare monumentale où le fracas des motrices serait la clameur de la foule survoltée. Une fabrique occupée par tous les grévistes du quartier de Grenelle et dont Gustave Eiffel aurait dessiné la charpente d'acier. (…) Une cathédrale dont le toit de la nef serait percé d'une majestueuse verrière afin que la lumière céleste illumine la performance des apôtres de la moderne foi du sport. le Vél d'Hiv est tout cela à la fois ! »

En retour, Augusto évoque le monde de ce cinéma hollywoodien pour lequel il est amené à travailler, Il se présente comme un homme détaché de la morale traditionnelle, Il avoue à Jules héberger une prostituée qui l'aide à boucler ses fins de mois ; il indique à Jules avoir été contacté par un certain Valentine Longfellow pour travailler sur un dessin animé de Walt Disney « La belle au bois dormant ».
A l'occasion de ces échanges, on assiste à une description des positions politiques du célèbre cartoonist. Aurait-il été manipulé par les nazis pour véhiculer leurs thématiques racistes dans ce film ? La question est posée et ne manque pas de troubler le lecteur du récit.
Jules Daumier, entre temps, a quitté « L'Humanité » pour cause de divergence politique et communique à Augusto ce que représente pour lui le Front populaire : « le Front populaire, c'est…c'est …comme si nous rentrions chez nous après un long voyage, sauf que nous n'avons pas bougé de place…Comme si, orphelins, nous nous découvrions des parents inconnus : pas un, deux ou trois millions, mais des millions … comme si soudain nous n'avions plus peur… »

Ce dernier avoue aussi à Augusto qu'il a rencontré une certaine Elsa, juive, et qu'il veut l'épouser .On apprend, très logiquement, que Loreleï Lüger ne s'appelle pas Loreleï, qu'elle travaille, tout comme ce Longfellow, pour l'Abwehr, ce service allemand d'espionnage et qu'autour d'elle grouillent des personnages plus suspects les uns que les autres, au rôle trouble et indéfini …
Le roman est articulé en trois parties, chrysalides, migrations, sanctuaires, ceci pour illustrer l'analogie entre la vie des papillons, les Monarques, avec la construction du récit .La troisième partie qui met en scène les petits-fils des deux personnages Augusto et jules pose des questions essentielles sur la formation de la mémoire, sur l'exactitude de sa transmission : dans quelle mesure ces lettres sont-elle crédibles ? Rendent-elles compte de la véracité et de l'authenticité de l'existence de ces individus ? Ne sont-elles pas des reconstructions de leurs vies ? Toutes questions auxquelles, bien sûr, on ne peut apporter de réponses définitives ni univoques, ce qui donne à ce roman écrit à quatre mains, mais terminé à deux suite au décès de Juan Hernandez Luna en 2010, un intérêt élevé, une singularité qui le feront aimer des lecteurs curieux de tentatives littéraires audacieuses.
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C'est une femme qui est à l'origine de la rencontre du jeune parisien Jules Daumier, livreur de journaux pour l'Humanité et d'Augusto Solís, dessinateur mexicain. La belle et troublante Loreleï après une aventure avec Augusto est partie pour la France. Mais les lettres de l'amoureux mexicain ne trouveront que le nouveau locataire de l'appartement parisien de cette captivante allemande. Jules finit par répondre et une correspondance s'engage entre les deux hommes qui se découvrent un goût commun pour le sport qui fait fureur dans cette deuxième moitié des années 1930. Appelé lucha libre d'un côté de l'Atlantique, catch de l'autre, il draine un public nombreux, bigarré et a ses stars internationales comme l'acromégale Maurice Tillet, l'Ange français.
Une solide amitié à distance lie bien vite les deux hommes, au moins autant que l'obsession pour Loreleï qu'ils finissent par partager et qui va les mener à pénétrer dans les dessous de la politique expansionniste du Reich et dans ceux de la réalisation du Blanche Neige de Walt Disney.
Plus de soixante-dix ans plus tard, ce sera au tour de leurs petits-enfants de s'écrire pour tenter de comprendre qui étaient ces étranges grands-pères qu'ils n'ont jamais connus.
Roman épistolaire, roman d'aventures, roman d'amour et réflexion sur la transmission, sur les traces que laissent nos vies, Monarques est certainement l'un des livres les plus beaux, passionnants et intelligents de cette rentrée littéraire.
D'abord parce que dans une première partie constituée uniquement des échanges de courriers d'Augusto et Jules et des billets qu'échange Jules avec sa mère sourde, Sébastien Rutés et Juan Hernández Luna arrivent à planter avec maestria à la fois leur étrange et même burlesque galerie de personnages qui vont de l'espion nazi au nain érotomane en passant par le catcheur néanderthalien et érudit et LA femme fatale, mais aussi toute une époque aussi tourmentée que fascinante par l'étendue des possibles qu'elle ouvre à ces deux personnages idéalistes et rêveurs. Ensuite parce qu'ils rebondissent dans une deuxième partie bien plus tournée vers l'action dans laquelle ils jouent avec une énergie réjouissante avec les théories du complot, les chasses au trésor et les amours contrariées. Enfin parce que, sans pour autant abandonner l'humour et la passion des deux premiers tiers du roman, la troisième partie, plus grave, arrive malgré le fait qu'elle est fondée sur des échanges de courriers électroniques à dériver lentement vers une forme de poésie tout en bouclant l'histoire lancée près de 380 pages auparavant.
Monarques n'aurait pu être qu'un exercice de style, qu'un jeu littéraire entre deux amis écrivains, mais les talents mêlés de Rutés et Hernández Luna en on fait une pépite, un récit plein de grâce et de vigueur qui se révèle aussi exaltant que poignant. D'autant plus poignant que commencé à quatre mains et achevé à deux après la mort de Juan Hernández Luna, il apparaît à la lumière de cette disparition comme une bien belle ode à l'amitié et à l'immortalité que nous confèrent nos oeuvres, nos actes et nos amours.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Au printemps, les papillons monarques nés au Mexique partent vers la région des Grands Lacs nord-américains. Ils traversent les États-Unis en six mois, soit trois générations. La quatrième, née au canada, entreprend le retour vers les forêts mexicaines en une seule génération qui vit sept mois. Ces individus, qui sont donc les arrière-petits-enfants de ceux qui en sont partis un an plus tôt, se reposent l'hiver pour se reproduire en mars et c'est reparti pour un cycle. Comment savaient-ils où se rendre, retrouver ces forêts du Michoacán, exactement là où naquirent leurs aïeux?

Une merveilleuse métaphore qui illustre l'ambition de ce roman généreux sur la mémoire initié par le tandem Sébastien Rutés ("La vespasienne") et le Mexicain Juan Hernández Luna. le thème apparaît dans l'épigraphe de Léon-Paul Fargue: "Nos ossements, prolongement des squelettes de nos grands-pères" ("Haute solitude"). Mais aussi dans une autre citation en exergue, de la chanson de Lennon-McCartney "Do you want to know a secret ? "

La première partie du roman est un échange de lettres. Augusto Solis, artiste dessinateur, homme cultivé, vit au Mexique. Il est éperdument épris de Loreleï retournée à Paris. Il lui écrit sans recevoir de réponse jusqu'au jour où un certain Jules Daumier, vendeur de journaux, qui occupe désormais l'appartement où elle vivait, informe l'amoureux du déménagement de la jeune femme : "Cette lettre n'est pas celle que vous attendiez..." Les deux hommes entreprennent une correspondance où naît l'amitié : nous sommes dans les années trente-cinq, la situation politique est tendue en Europe, il arrive que les lettres – lentes, par bateau – se croisent, Jules Daumier est de gauche, c'est le Front Populaire. Puis Loreleï réapparaît en compagnie d'un officier allemand lors de matches de lutte au Vél d'Hiv. Départ d'un vaste projet narratif, qui ira bien au-delà du conflit mondial, qui jouera presque même un rôle dans la grande Histoire où l'on convoite un trésor de guerre de l'Espagne franquiste. Blanche-Neige comme outil de propagande nazie ? Walt Disney et Hollywood, Goebbels et Hitler en personne et l'univers de la lutte libre, à travers ce catcheur atteint d'acromégalie qui fait songer à Shrek. Et bien entendu la belle Loreleï, évanescente, plus fantasmatique que réelle, projection du désir amoureux et de l'affection maternelle. Contrairement au bandeau allusif de l'éditeur, la sensualité n'occupe pas une dimension particulière dans ce roman.

La construction du livre est baroque, donnant un ensemble aussi déroutant que captivant. Au bout, j'ai trouvé cela très imaginatif, d'une belle ampleur. Il faut savoir que ce roman à quatre mains décidé par Rutés et Luna en 2008 a vu le second disparaître de maladie en 2010, laissant le français terminer seul. "Il a fallu m'approprier des personnages qui n'étaient pas les miens. [...] Nous écrivions différemment. Moi, je vais lentement, je travaille chaque phrase, j'attends d'être satisfait avant de passer à l'autre. Juan écrivait à toute vitesse... [...] Souvent, face à ces premiers jets, il m'a fallu imaginer comment il les aurait réécrits. [...]. le plus difficile fut de dépasser le statut de relique des chapitres de Juan, oublier qu'ils étaient ses derniers écrits, que j'avais la responsabilité de les préserver alors qu'il fallait aussi les modifier pour rendre l'ensemble cohérent [...]." (Note de S. Rutés).

J'au le sentiment que l'on trouve dans les pages plus avancées du livre l'harmonie d'une plume unique et l'ensemble y gagne ; ainsi cette émouvante voix derrière la dune où reposent les personnages centraux. La dernière partie du récit fait écho à la première, épistolaire, mais, autres temps, il s'agit d'échange de courriels entre les descendants de ceux qui, en monarques, nous ont transportés au fil d'un récit intuitif et intelligent.
Lien : https://christianwery.blogsp..
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critiques presse (1)
LePoint
21 août 2015
Entre Mexico et Hollywood, Paris et Berlin, les deux auteurs s'amusent à tisser des péripéties de feuilletonistes enivrés. En se souvenant à la fois des serials de seconde zone et des jeux de piste savants à la Julio Cortázar, ils donnent un livre picaresque, truculent, plein de fausses fenêtres et de clins d'œil érudits.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Faut vous représenter le Vél d’Hiv .Imaginez une gare monumentale où le fracas des motrices serait la clameur de la foule survoltée. Une fabrique occupée par tous les grévistes du quartier de Grenelle et dont Gustave Eiffel aurait dessiné la charpente d’acier. (…) Une cathédrale dont le toit de la nef serait percé d'une majestueuse verrière afin que la lumière céleste illumine la performance des apôtres de la moderne foi du sport. Le Vél d’Hiv est tout cela à la fois !
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L'Ange Bleu avant la Fée du Rhin:la dépravation des hommes , échoués sur les écueils de la passion charnelle , et la perdition de soi , l'âme en peine de ne pouvoir susciter que le vice et jamais l'amour simple et pur . La perverse fatalité de l'extrême beauté..
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