A quoi ressemblerait le cinéma si on n'y trouvait que des blockbusters, des films d'auteurs ennuyeux ou des comédies grand public ? le cinéma « bis » regroupe toutes ces oeuvres, souvent à petit budget, qui ont marché dans les pas des grands studios et ont parfois réussi à remplir les salles. Purs produits d'exploitation surfant sur des thèmes à la mode, films avant-gardistes qui osent ce qui n'a jamais été osé avant, navets ou « nanars » comme on dit aujourd'hui, faits de bric et de broc… le cinéma bis, pléthorique dans la seconde moitié du vingtième siècle, a révélé des talents, acteurs, réalisateurs, producteurs, musiciens, et a alimenté la contre-culture face à la standardisation en marche. Les plus de 500 films présentés ici brossent un riche tableau de l'arrière-cour du septième art : du péplum au western italien, en passant par la science-fiction fauchée et les films d'horreur de la Hammer, avec un détour par les comédies érotiques et les premiers pornos. Certaines bobines sont devenues cultes, d'autres ont complètement sombré dans l'oubli. Quoi qu'il leur soit advenu, la lecture de ce pavé est un régal. Chaque fiche est une mine d'informations qui donne envie de découvrir le film, chef d'oeuvre méconnu ou parfait ratage, qui se cache derrière.
Commenter  J’apprécie         20
Au fil des pages, on peut aller à la découverte de titres extrêmement divers. 101 films c'est peu vu une production énorme. Ainsi on se confronte au film d'aventure, au western et bien sûr au genre horrifique. Une façon de mesurer la quantité de longs métrages réalisés sans grande ambition, avec des moyens rikiki et des acteurs qui s'époumonent à faire au mieux. Disons-le, ces films étaient particulièrement cantonnés dans les cinémas de quartier, avant de faire les belles heures de la location vidéo. Aujourd'hui, toujours, des chaînes alimentent leur grille de programmation en faisant appel à ces titres (souvent oubliés). Bon livre, même si forcément subjectif. Pourquoi 101 films et pas davantage. Réponse : il s'agit d'un concept !
Commenter  J’apprécie         00
(A propos du film Jesse James contre Frankenstein )
Le scénario abracadabrant et les dialogues très sérieux classent cette œuvre dans la catégorie picaresque des films "tellement mauvais qu'ils en sont géniaux".
LIVE Guerre et Trauma dans le cinéma américain feat. LAURENT AKNIN