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Alex Lhermillier (Traducteur)Nelly Lhermillier (Traducteur)
EAN : 9782246686910
458 pages
Grasset (01/05/2005)
3.8/5   161 notes
Résumé :
Qui est Diego de la Vega, alias Zorro, le justicier masqué que nous connaissons tous ? Isabel Allende, avec l’humour qui la caractérise, nous emmène dans les coulisses de la légende. Né dans le sud de la Californie à la fin du XVIIIe siècle, Diego de la Vega est l’enfant de deux mondes. Son père, un gentilhomme espagnol, et sa ravissante mère à moitié indienne façonnent sa double personnalité. Formé au maniement de l’épée et initié aux rites de sa tribu, il embarque... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Zorro démasqué !
Isabelle Allende nous raconte la jeunesse de Diego de la Vega...


Présenté à Juliana," Diego sentit ses genoux flageoler et son coeur lui manquer."
L'aînée de Tomás de Romeu était une des beautés de Barcelone. "Son port élégant, sa peau laiteuse et ses yeux vert jade la rendaient inoubliable."


Il s'inclina pour baiser la main de Juliana et la couvrit... de salive. Horrifié, il bredouilla une excuse..."
La jeune fille souriait comme un ange et essuya discrètement le dos de sa main...


Isabel, (la petite soeur de Juliana, que Diego ignora toute la soirée) soupirait.
Ce jeune homme, de 17 ans, serait un projet à long terme... Très long terme... pour pouvoir changer ce "paysan" en gentilhomme.
Surtout s'il espérait séduire Juliana... avec ses oreilles décollées, son habit démodé, son accent étranger et ses manières passées de mode...

Zorro gauche et malhabile?
Diego sait se battre à l'épée (comme un corsaire selon le maître d'armes , Manuel Escalante)
Il va lui apprendre à se contrôler, et acquérir de l'élégance.
- "On ne doit jamais combattre avec colère. "


Diego a beaucoup appris de sa grand mère indienne, de sa mère indienne (Tête de Loup-Gris) et de son père Alejandro de la Vega.
Et aussi de... Bernardo, son "frère de sang" ( le langage par signes des indiens).
Tous deux ont côtoyé le gros Garcia, sur les bancs de l'école ( il était déjà grassouillet...)


Diego est maniéré tandis que Zorro est... toujours Zorro!
L'auteure a accepté d'écrire ce livre après avoir vu Antonio Banderas dans " Le masque de Zorro", sorti en 1988.


Dans le film, Zorro, Antony Hopskins forme Banderas, (le frère de Joaquim Murieta tué par le capitaine Love) pour lui succéder.
Historiquement, ce Joaquim qui a existé, était un bandit au grand coeur en Californie, le "Zorro" qui a inspiré l'auteur Johnston Mcculley pour les premières aventures de Zorro...


Retrouvez le jeune Diego "qui surgit hors de la nuit" et vous apprendrez pourquoi Bernardo est devenu muet.
Et pourquoi Diego a voulu devenir Zorro...
Et pour Juliana et Isabel?
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Encore une fois je suis conquise par la merveilleuse plume d'Isabel Allende. Elle se livre ici a une exercice difficile, écrire un roman mi-biographique, mi-aventure sur un personnage de fiction, j'ai nommé le grand Zorro. Vous devez (ou alors les plus anciens), tous vous souvenirs de la série qui commencé par :
♪♫ Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l'aventure au galop
Son nom, il le signe à la pointe de l'épée
D'un Z qui veut dire Zorro ♪♫
Et bien c'est bien ce Zorro, que l'on retrouve ici et l'auteur a choisi de nous raconter sa vie, de retracer son parcours.

Le livre s'ouvre en Haute-Californie, à la mission San Gabriel, en 1790. On y fait la connaissance du père Mendoza et des parents de Diego : son père un riche espagnol et sa mère, une indienne. le père Mendoza essaie de convertir les Indiens d'Amérique au Catholicisme :
"En Californie plusieurs autres religieux, exerçant dans vingt-trois missions, étaient chargés de répandre la doctrine du Christ chez plusieurs milliers de gentils des tribus chumash, shoshone et autres, qui ne se prêtaient pas toujours de bonne grâce a la recevoir. Les natifs de la côte californienne avaient un réseau de troc et de commerce qui fonctionnait depuis des milliers d'années. Leur environnement, très riche en ressources naturelles, avait permis à chaque tribu de développer des spécialités différentes. Les Espagnols étaient impressionnés par l'économie chumash, si complexe qu'elle pouvait se comparer avec celle de la Chine. Les Indiens utilisaient des coquillages comme monnaie et organisaient régulièrement des foires où, en plus d'échanger des biens, on arrangeait les mariages.
Déconcertés par le mystère de l'homme torturé sur une croix que les Blancs adoraient, les Indiens ne voyaient pas l'intérêt de vivre mal en ce monde pour jouir d'un hypothétique bien-être dans l'au-delà. Au paradis chrétien, ils pourraient s'installer sur un nuage et jouer de la harpe avec les anges, mais la majorité d'entre eux préférait en réalité, après la mort, chasser l'ours avec leurs ancêtres sur les terres du Grand-Esprit. Ils ne comprenaient pas non plus pourquoi les étrangers plantaient un drapeau en terre, marquaient des lignes imaginaires, la déclaraient leur propriété et s'offensaient si quelqu'un y entrait en poursuivant un cerf. L'idée de posséder la terre leur paraissait aussi invraisemblable que celle de se partager la mer."

Diego vient au monde en même tant que Bernardo, le fils d'une autre indienne, et vont devenir frère de lait et ne plus se quitter. Ils vont passer leur enfance, en Californie, faire plein de bêtises et passer un rite indien pour devenir adulte. Puis à l'âge de 15 ans, ils vont embarquer pour Barcelone pour parfaire leur éducation. La traversée est périlleuse mais après plusieurs mois de voyage, ils vont découvrir une vie bien différente de la leur.

Diego passera cinq ans avant de revenir en Californie. Cinq ans ou il va commencer a se travestir et créer son personnage de Zorro au nom de la justice. Ses aventures sont vraiment passionnante et le récit ne nous laisse pas une minute de répit. Les références a l'histoire sont nombreuses et le ton porte toujours une petite pointe d'humour :
"Les hommes portèrent un toast à la lointaine patrie et à leur amitié, commençant la révolution qui avait soulevé en armes le peuple de France. L'événement avait eu lieu voilà plus d'un an, mais la nouvelle venait d'arriver à Monterrey. Ils tombèrent d'accord sur le fait qu'il n'y avait pas de raison de s'alarmer : L'ordre avait sûrement été rétabli dans ce pays et le roi Louis XVI devait être de nouveau sur son trône, même s'il le considéraient comme une homme pusillanime, peu digne de pitié."

Les chapitres se succèdent, avec entre chacun, quelques lignes d'Isabel Allende pour introduire la suite ou elle s'adresse directement à ses lecteurs :
"Nous sommes arrivés à la cinquième et dernière partie de ce livre. Nous devrons bientôt nous dire adieu, chers lecteurs, car l'histoire prend fin au moment ou le héros revient au point de départ, transformé par ses aventures et par les obstacles surmontés. C'est ce qui se passe habillement dans les récits épiques, de l'Odysée aux contes de fées, et je n'ai pas l'intention d'innover en la matière."

Bref c'est un roman passionnant, qui mélange le coté historique, l'aventure, avec une petit pointe d'amour. Il y a bien sur aussi comme dans beaucoup de roman sud-américain, ce coté réalisme magique ou certain fait imaginaire, magique viennent s'insérer dans le récit. C'est un excellent roman et si vous ne l'avez pas encore lu, il faut vite vous y plonger.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Premier roman d'Allende dont je m'imagine qu'il n'est pas représentatif de l'oeuvre, ou de la production habituelle, de la romancière. En fait, je n'en sais rien, mais je suppose. Cela dit, je compte bien lire d'autres romans d'Isabel Allende, car j'ai vraiment apprécié cette exploration de l'origine de Zorro.

Au départ, je me suis fait une petite réflexion (que l'on pourrait taxer de sexiste) car Zorro me semblait un héros de "petits garçons"... et en fait, pas du tout, Zorro, c'est le "latin lover mystérieux", l'homme que les jeunes filles rêvent de voir venir les emmener sur son fier destrier, Tornade, en l'occurrence. Eh bien, c'est très réducteur comme vision...

On démarre à la naissance de Diego, le même jour que Bernardo. Frères de sang, frères d'armes. Ils vont développer un lien qui survivra au temps et à la distance. Belle leçon de vie que nous donne Isabel Allende. Un roman basé sur l'amitié indéfectible, le respect. Ils vont aller en Espagne, et Allende nous ajoute une couche de roman historique. Là, Diego de la Vega découvre sa vraie nature, celle de redresseur de torts. Car Allende fait mieux, elle transforme son roman en épopée, en roman d'aventures. Car en Espagne naît Zorro...

On a beau "connaître la fin", on tremble et palpite quand même. En effet vu qu'Allende ne raconte que la naissance d'un mythe, on sait que Zorro et Bernardo rentreront un jour aux USA et qu'ils connaîtront une grande "carrière" à deux... Mais cela est extérieur au roman.

En Espagne, Diego va rencontrer Juliana et Isabel, les deux filles du gentilhomme qui l'héberge. Il tombe amoureux de Juliana, qui ne l'aime que comme un frère, contrairement à Isabel, trop jeune au goût de Diego. On a une couche supplémentaire donnée par Isabel Allende... un roman d'amour. Dont l'autrice se moque un peu, vu que Juliana lit des "bleuettes" à la pelle... Ils rencontreront aussi le méchant de l'histoire... qui les forcera à la ruine et l'exil, allant même jusqu'à les poursuivre aux USA. Chemin faisant, Diego, Juliana et Isabel croiseront les pas d'un corsaire français, personnage haut en couleur. Dans la fuite en Espagne, on n'est pas loin du rman picaresque.

Ajoutons une forte imprégnation de la nature, des coutumes indiennes, et on a un petit côté "nature writing" pas déplaisant du tout. Très respectueux des peuples, très humain.

Une des forces du roman, véritable exploit d'Isabel Allende, c'est de maîtriser l'ensemble de ces couches romanesques, tout en ajoutant humour et poésie. Et l'émotion aussi. J'avoue... j'ai eu la larme à l'oeil quelques fois. Pris par surprise, j'ai eu quelques bouffées d'émotion, car Allende multiplie les effets, prenant le lecteur par surprise.

J'ai vraiment pris du plaisir à lire Zorro... cela m'a replongé dans mon enfance, d'une certaine manière. Et maintenant, je ne comprends pas pourquoi davantage de petites filles ne se déguisent pas en Zorro...
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on connait tous zorro le justicier masqué par les films au séries télévisées.
mais Isabel Allende nous emmène dans les coulisses de la légende.
on apprend que le père de Diego avant d'être un riche ranchero était soldat
que sa mère et une indienne,que lui et Bernardo sont nés le même jour, qu'il ont construit ensemble le passage secret,que Bernardo et devenu muet après l assassina de sa mère, et qu'il on connue le futur sergent Garcia a l, école.
un scénario efficace, avec son lot d, aventure pour toute la famille.
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Une double découverte !

D'abord l'histoire de l'enfance imaginaire de ce personnage de légende, tout de noir vêtu, "qui signe à la pointe de son épée, etc etc".

Et puis cette romancière chilienne Isabel Allende qui est une véritable conteuse (j'espère que ça se dit) qui sait ménager ses effets et qui parvient à rendre captivant ce livre de plus de 500 pages …

Isabel Allende, nièce du président Salvador Allende, vit en exil depuis 1975 et, actuellement, en Californie.

Tiens, tiens, la Californie, justement, du temps où elle dépendait de l'Espagne au début du XIXème siècle, nous ramène au sujet du roman.

Isabel Allende a fait un roman qui raconte, exclusivement, la jeunesse de Zorro. Elle s'est interdite de toucher au personnage que l'on connait à travers les séries ou les films. Pas la moindre égratignure de la légende de sorte à ne surtout pas mécontenter les aficionados qui pourraient ne pas retrouver leur héros dans son intégralité. Par contre, elle bâtit de A à Z (c'est le cas de le dire) un chemin initiatique qui part d'avant la naissance de Diego de la Vega jusqu'à, grosso modo, l'âge de vingt ans où il commence ses exploits de justicier en Californie.

On découvre ainsi qu'il a un quart de sang indien puisque sa mère qui s'appelle Toypurnia puis Regina (après sa conversion) avant de se marier avec Don Alejandro de la Vega. Elle est la fille d'une chamane et d'un capitaine espagnol. Par curiosité, j'ai trouvé sur Google la trace d'une certaine Toypurina qui fut, vers la même époque, une guérisseuse et cheffe indienne qui rassembla des tribus contre l'envahisseur espagnol … Bien que non mentionnée dans le roman, j'ai trouvé la coïncidence quand même assez forte.

Bernardo est le frère de lait de Diego et complètement indien et deviendra muet, comme on le sait bien …

Dès leur plus jeune âge, ils sont sensibilisés aux injustices causées par certains espagnols et autres malotrus. Diego et Bernardo devront suivre un chemin initiatique qui passera par une série d'épreuves (indiennes) puis un passage à Barcelone pendant quatre ou cinq ans pour affermir les personnalités des deux enfants.

D'ailleurs, les films classiques sur Zorro démarrent, en général, après son retour d'Espagne.

Garcia !! Eh bien, on ne s'étonnera pas qu'il soit un camarade de jeunesse qui a toujours été gourmand, avec un physique avantageux et sujet aux quolibets et méchancetés des autres enfants. Evidemment, sauf de Diego qui prend, toujours, sa défense ! Et puis Tornado que Diego découvre comme un jeune poulain avant qu'il devienne le fier et obéissant cheval noir qu'on connait tous …

Le plus beau, c'est Diego, qui est un grand romantique doublé d'un esprit chevaleresque. Il écrit des vers qu'il transforme en chansons. Une, en particulier, a l'heur de plaire aux enfants : la chanson évoque "un vaillant cavalier qui fait son apparition par les nuits de lune, pour défendre la justice, châtier les méchants et graver la lettre Z de la pointe de son épée".

Alors là, alors là, j'ai trouvé ça tout-à-fait génial de penser que le héros de légende (du XIXème siècle) va même jusqu'à créer la chanson des génériques des films ultérieurs. Si ça, ce n'est pas formidable, à moi la peur !

Et d'ailleurs, je vais terminer sur cette composante essentielle du roman. En effet, Isabel Allende manie avec un grand bonheur un humour léger mais constant dans le roman (Un second degré, pourrait-on dire). Attention, ce n'est pas du tout comique ou burlesque mais le respect absolu de l'avenir (connu) du personnage que met en scène Isabel Allende, fait que le lecteur a régulièrement le sourire aux lèvres.

Ce livre, qui fourmille d'une foule de petits détails, d'anecdotes qui expliquent avec une grande logique et une grande précision comment s'est peu à peu construit le héros, est passionnant. Finalement, on est tout-à-fait dans le conte pour adultes mais uniquement pour ceux qui ont conservé un (petit) regard enfantin.

Personnellement, découvrant avec bonheur cet auteur, il va de soi que j'essaierai de lire autre chose d'Isabel Allende
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En Californie plusieurs autres religieux, exerçant dans vingt-trois missions, étaient chargés de répandre la doctrine du Christ chez plusieurs milliers de gentils des tribus chumash, shoshone et autres, qui ne se prêtaient pas toujours de bonne grâce a la recevoir. Les natifs de la côte californienne avaient un réseau de troc et de commerce qui fonctionnait depuis des milliers d'années. Leur environnement, très riche en ressources naturelles, avait permis à chaque tribu de développer des spécialités différentes. Les Espagnols étaient impressionnés par l'économie chumash, si complexe qu'elle pouvait se comparer avec celle de la Chine. Les Indiens utilisaient des coquillages comme monnaie et organisaient régulièrement des foires où, en plus d’échanger des biens, on arrangeait les mariages.
Déconcertés par le mystère de l'homme torturé sur une croix que les Blancs adoraient, les Indiens ne voyaient pas l’intérêt de vivre mal en ce monde pour jouir d'un hypothétique bien-être dans l'au-delà. Au paradis chrétien, ils pourraient s'installer sur un nuage et jouer de la harpe avec les anges, mais la majorité d'entre eux préférait en réalité, après la mort, chasser l'ours avec leurs ancêtres sur les terres du Grand-Esprit. Ils ne comprenaient pas non plus pourquoi les étrangers plantaient un drapeau en terre, marquaient des lignes imaginaires, la déclaraient leur propriété et s'offensaient si quelqu'un y entrait en poursuivant un cerf. L'idée de posséder la terre leur paraissait aussi invraisemblable que celle de se partager la mer.
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Les hommes portèrent un toast à la lointaine patrie et à leur amitié, commençant la révolution qui avait soulevé en armes le peuple de France. L'événement avait eu lieu voilà plus d'un an, mais la nouvelle venait d'arriver à Monterrey. Ils tombèrent d'accord sur le fait qu'il n'y avait pas de raison de s'alarmer : L'ordre avait surement été rétabli dans ce pays et le roi Louis XVI devait être de nouveau sur son trône, même s'il le considéraient comme une homme pusillanime, peu digne de pitié.
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L'obstination des Indiens à s'accrocher à leurs coutumes devait être l'œuvre de Satan, il n'y avait pas d'autres explications; c'est pourquoi ils partaient chasser les déserteurs au lasso, et ensuite les fouettaient pour leur inculquer leur doctrine d'amour et de pardon.
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Commençons par le commencement, un événement sans lequel Diego de la Vega n'aurait pas vu le jour. Il a eu lieu en Haute-Californie, à la mission de San Gabriel, en l'an 1790 de Notre Seigneur. En ce temps-là, la mission était dirigée par le père Mendoza, un franciscain aux épaules de bûcheron qui ne faisait pas ses quarante ans bien vécus, énergique et autoritaire, pour qui le plus difficile, dans son ministère, était d'imiter l'humilité et la douceur de Saint François d'Assise.
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Ce n'est pas juste, dites-vous ? Pensez-vous vraiment que la vie soit juste, monsieur de La Vega ?
- Non, maitre, mais j'ai l'intention de faire ce qui est en mon pouvoir pour qu'elle le soit" répliqua Diego
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Film documentaire sur Isabel Allende - 2007 - en espagnol avec des sous-titres en anglais
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