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Ma critique ne va pas être transcendante car, autant j'avais été emballée par sa "Table-aux-crevés", autant, cette fois, Marcel Aymé m'a laissée perplexe. Dans un premier temps, j'ai été gênée par les caractères d'imprimerie petits, épais et pas très nets (Edition Folio 1999) qui ont rendu la lecture fastidieuse. Est-ce pour cela que j'ai eu des difficultés à vraiment entrer dans l'histoire ? Je ne le jurerais pas mais il est certain que ça n'a pas aidé. De plus, j'ai trouvé la manière d'amener les choses, de les mettre en situation, pas toujours très claire. Ce qui est dommage car certains passages étaient vraiment percutants - c'est du Marcel Aymé tout de même, ne l'oublions pas. Globalement, mon avis est donc mitigé bien que je ne regrette absolument pas cette lecture. |
Il était une fois un petit café-restaurant, entre ville et campagne, refuge d'une poignée de drôles d'oiseaux que le monde moderne n'avait pas encore engloutis.
« On boit un coup, on mange un morceau, on écoute des histoires. Toutes activités qui s'accommodent mal du va-vite. Chacun offre son grain de temps au sablier commun, et ça donne qu'on n'est pas obligé de se hâter pour faire les choses ou pour les dire. »
Madoval, le patron, Mésange, sa fille, Comdinitch, Failagueule et les accoudés du zinc – braves de comptoir… « Pas des gueules de progrès », ces gens-là, mais de l'amitié, des rires, de l'humanité en partage et un certain talent pour cultiver la différence.
Jean-Pierre Ancèle signe un premier roman tendre et perlé comme une gorgée de muscadet, aux accents de Raymond Queneau ou de Marcel Aymé.