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Les Univers multiples tome 1 sur 3

Sylvie Denis (Traducteur)
EAN : 9782265083622
545 pages
Fleuve Editions (22/02/2007)
3.5/5   154 notes
Résumé :
Reid Malenfant a été renvoyé de la NASA. Il est aujourd'hui un homme d'affaires très fortuné mais sa passion pour la conquête spatiale ne s'est jamais tarie. Il est bien décidé à convaincre le monde de'l'intérêt économique et scientifique de l'exploration de notre système. Sa rencontre avec Cornelius Taine, mathématicien génial, sera décisive. Selon Taine, l'humanité devrait s'éteindre précisément dans deux cents ans. Mais un espoir subsiste: un message a été capté ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Premier livre d'une trilogie de livres indépendants. (Les univers multiples, la réponse était dans le titre).

Reid Malenfant, astronaute éconduit (comme son auteur d'ailleurs) finance et réussit, envers et contre tous une expédition spatiale.
Il utilise pour cela, entre autre, des calamars intelligents.
Pendant ce temps là, des enfants surdoués naissent un peu partout dans le monde et semblent avoir le destin de l'humanité entre les mains.

A partir de trois arcs narratifs, qui se rejoignent bien évidemment, Baxter nous livre un récit très hard science sur le sens de la vie et l'avenir de l'humanité.
Un récit passionnant, pour ceux qui aiment les discours scientifiques qui émaillent (voire sont omniprésents) le livre.
Céphalopodes intelligents, exploitation des richesses des astéroïdes, catastrophe de Carter, radio de Feynman, Pépite de quarks, physique des possibles, théorie des univers multiples, effondrement du vide, pour tous les sujets qui existent et je ne vous parle même pas de ceux inventés.

Un page turner hard science. Ça existe ? Oui, Baxter l'a fait. Pas un seul temps mort, pas une faille dans le récit. A la fois triste, sombre et plein d'espoir, un peu comme tous les livres de l'auteur d'ailleurs. Une aventure spatiale palpitante. Un réel succès.
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Dans ce roman Baxter nous proposes un espace opéra très digeste et bien rythmé ...
Sincèrement j'ai eu le sentiment de retrouver ce que je préfère chez l'auteur à savoir une ambiance hard science qui est très présente ( et dense) mais très digeste .
Cela tient grandement aux choix narratifs qui l'introduisent dans le récit .
Ainsi : il y a toujours un ignorant à qui il faut tout expliquer par exemple et les paragraphes un peu plus musclés sont très clairs et naturels .
C'est peut être une impression personnelle sans fondements mais je trouve que l'auteur à fait ici un très réel effort d'accessibilité et de clarté ...
J'ai ressenti le plaisir que l'on peut ressentir dans un bon , long et consistant espace opéra échevelé .
Si l'on est en panne de Peter H Hamilton et que l'on a rien à se mettre sous la dent en space op , Temps est une réelle option à envisager .
C'est soigné comme style : humour .. tristesse aigre douce ... réflexions ... le tout en compagnie de personnages consistants et fonctionnels ..
Sur le fond : Temps examine ( en le déclinant ) le principe de l'entropie , les questions d'univers multiples et de temps replié et .. : " last but not least " : le paradoxe de Fermi .
La fin peut surprendre et on peut sincèrement se demander si on n'a pas dérapé en glissant d'une fiction reposant sur la conjecture vraisemblable vers : l'invraisemblable le plus échevelé ?
En fait selon mon humble avis, l'auteur expose très clairement des théories astrophysiques et il nous met clairement le nez dedans .
Dans le cas précis de ce roman on ne pourra pas reprocher à l'auteur d'être lourd et abscons mais au contraire : il nous propose un récit vivant .. clair .. accessible .. intéressant et pour finir très enlevé ...
PS: 4 étoiles car certains aspects de ce texte ne sont pas assez développés et je trouve que quitte à faire long .. autant le faire à fond ...
Un excellent moment dans l'espace près des étoiles les plus lointaines ...
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L'idée selon laquelle les calamars pourraient être très intelligents a une base réelle, de même qu'exploiter les astéroïdes, la pépite de quarks ( attention on entre dans les sciences dures!), ou encore que notre univers ne soit pas le seul ou que l'on puisse capter des messages du futur grâce à "la radio de Feynman"(!!!). Ces éléments sont développés avec intelligence sans noyer le lecteur de mécanique quantique ou de notions trop abstraites. L'auteur place judicieusement un récit à suspense qui intègre assez bien ces notions difficiles ou un peu trop abstraites.

Baxter assemble les théories parfois les plus surprenantes dans ce roman de science-fiction. Écrit en 1999, ce "space opéra" explore ces champs du possible ou il n'y aurait, aujourd'hui en 2014, que la théorie probabiliste de Carter à enlever ( prédiction devenue farfelue selon laquelle la fin du monde serait vers 2200).

Baxter développe donc un récit sur cette prédiction et suggère l'exploitation des astéroïdes pour sortir l'humanité du manque prévisible de ressources diverses et variées ( métaux, eau!).

On retrouve aussi dans cet ouvrage quelques mythes fondateurs de la culture américaine: le self made man ( représenté par le héros Reid Malenfant) et son esprit d'initiative , l'Amérique conquérante (et auto centrée car elle ne parle que d'elle quand l'humanité est en danger) et son économie libérale ( ça peut rapporter énormément ces astéroïdes!). Il manque la religion et bien non, ici il n'est pas question de religion.

S'il y avait une réserve sur ce très riche "Temps", ce serait sur l'écriture: certains passages sont sans doute mal traduits et j'ai trouvé le début très fouilli avec une multitudes de lignes narratives comme il y a d'univers multiples.C'est pourquoi le début m'a semblé laborieux.

Mais finalement, l'issue ne déçoit pas et je reprendrais volontiers les propos d'Arthur C. Clarke en disant que c'est un roman scientifiquement "stupéfiant".
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Après avoir été viré de la NASA, Reid Malendant n'a pas cessé de penser aux étoiles.
Dans le plus grand secret, il a monté de toute pièce son programme spatial privé avec pour objectif la collecte de ressources sur les astéroïdes, seul moyen selon lui de dynamiser l'économie de la Terre tournant en circuit fermé.
Un jour débarque Cornélius Taine, un mathématicien cherchant à s'associer avec Malenfant afin d'éviter la Catastrophe de Carter, un argument se basant sur les probabilités et situant la fin de l'humanité dans les 200 ans à venir. Les deux hommes finissent par découvrir des messages semblant venir du futur, envoyés à l'aide de neutrinos, et leur attention se porte alors sur un astéroïde géocroiseur d'environ 5km de diamètre: Cruithne.
Parallèlement à ça, de mystérieux enfants surdoués, quasiment autistes, appelés les « enfants bleus », commencent à faire leur apparition un peu partout...

Sur plus de 540 pages, Stephen Baxter brasse une multitude de thématiques Hard SF tout en nous proposant une aventure passionnante et haletante.
Si le style général de son roman est au final assez anodin, Baxter regorge d'idées et nous plonge au sein d'un univers dans lequel l'homme est désespérément seul et voit son destin fatalement lié à l'entropie de l'univers.

Hard SF oblige, ça cause catastrophe de Carter (argument démenti quelques années années après la parution du roman), Neutrinos et Radio de Feynman, Paradoxe de Fermi et ingénierie spatiale. On ajoutera également à tout ça un peu de biologie et d'évolution avec les différents passages mettant en scène les calmars, très jolis tout en étant franchement fascinants.

Avec les enfants bleus, Baxter aborde également une thématique plutôt intéressante et confronte l'humanité telle qu'on la connait (Homo Sapiens, donc) face à ses potentiels successeurs. Comment réagir face à ces êtres plus évolués, à la fois proches et radicalement différents ? Faut-il les protéger et laisser notre destin entre leurs mains quitte à ce que notre espèce finisse par disparaître ou faut-il, au contraire, les combattre et tuer leur lignée dans l'oeuf ? Baxter en profite pour évoquer les premiers et derniers contacts entre Néandertaliens et Homo Sapiens, thème qu'il développera bien d'avantage dans les tomes suivants.

Au travers de ce gros pavé Hard SF, bourré d'idées et de voyages au-delà du temps et de l'espace, Baxter nous offre une bonne dose de Sense of Wonder tout en développant des thématiques passionnantes. On regrettera juste l'aspect un peu brouillon et « fourre-tout » de l'ensemble, classant Temps un peu en deçà des oeuvres majeures de Stephen Baxter que sont Evolution et Titan.
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Temps est le premier tome des Univers multiples, une trilogie de hard science-fiction signée Stephen Baxter. Reid Malenfant a décidé de se lancer à la conquête des astéroïdes pour en extraire des métaux précieux susceptibles de financer l'expansion de la vie à travers la galaxie, mais sa rencontre avec Cornélius Taine, eschatologiste, le pousse à bouleverser ses plans initiaux.

Il était peut-être présomptueux de ma part de songer que j'étais apte à me plonger dans un roman de ce genre, moi qui ne suis ni une dévoreuse d'oeuvres de SF, ni dotée de connaissances très poussées en science, malgré une certaine curiosité et inclination à l'égard de l'astronomie et de la conquête spatiale.

Quoi qu'il en soit, ce livre m'a dépassée, tant au niveau des théories qu'il met en scène que… Eh bien, de tout. Plus j'avançais dans ma lecture (qui s'est très vite faite en diagonale), plus j'écarquillais les yeux au rythme des « WTF ?! » qui résonnaient dans ma tête.

Après avoir vu cet ouvrage qualifié de mélange entre science-fiction et philosophie, je m'attendais à un récit à mi-chemin entre Interstellar (Christopher Nolan) et Lucy (Luc Besson), mais on est plus proche d'un crossover entre Midnight Special (Jeff Nichols) et Mimzy, le messager du futur (Robert Shaye).

Car oui, la « clé », ce sont les enfants. Des enfants spéciaux, super intelligents, capables d'inventer n'importe quoi à partir de n'importe quoi. Peut-être que ça tient la route, j'ose croire que l'auteur sait mieux que moi de quoi il parle, mais j'ai eu du mal à l'accepter. M'enfin, j'avais déjà décroché depuis un moment.

En fait, ce roman m'a rappelé Idéalis (Christopher Paolini), à qui j'avais reproché ses pans de scénario avortés, comme si l'auteur avait changé d'idée et/ou de direction en plein milieu de son histoire (ce qu'il confirmait d'ailleurs dans ses notes explicatives).

Ici aussi, il y a trop d'éléments, et trop de sous-intrigues qui ne mènent nulle part, si ce n'est à des rétro-pédalages, sauf que si, chez Paolini, ces changements relevaient de la maladresse, je n'en dirais pas autant chez Stephen Baxter. Ils me semblent avoir été faits consciemment… et bon sang que c'était long ! Et lourd ! Et tellement superflu !

On va aller sur tel astéroïde. Sauf que d'abord, on va créer une radio pour communiquer avec le futur. Et du coup, on a reçu un message qui nous envoie sur un autre astéroïde. Où y a un truc bizarre. Et où le caillou se fait coloniser par des céphalopodes intelligents (oui, oui). du coup, on y va aussi. Et le plan d'expansion à travers la galaxie ? Oh, bah c'est bon, on a vu ce que ça donne en accéléré en sautant à travers un trou de ver, du coup on peut le laisser de côté et passer à la suite. Ah, y a pas de suite, parce que pendant que les adultes font des trucs (dont je n'ai absolument pas compris la pertinence), les enfants sortis d'on ne sait d'où ont pris le contrôle des opérations ?

Et on en arrive au paradoxe temporel. Pourquoi les gens de l'aval ont poussé Malenfant à détourner sa mission vers Cruithne ? Parce qu'ils avaient besoin de l'intelligence des céphalopodes pour conférer aux enfants celle qui leur permettra de mettre leur plan à exécution ? Sauf que les enfants commencent à apparaître avant. Et les céphalopodes, eux, font leur vie dans leur coin…

Le plus déconcertant, là-dedans, c'est que la fin est bonne. Très bonne. L'idée qu'elle véhicule, le pourquoi, le comment, tout ça, ça ne m'a pas déplu, bien au contraire. le problème, c'est le cheminement pour en arriver là. Comme si l'auteur avait voulu inclure dans son intrigue toutes les théories possibles et imaginables, même quand elles desservent la fluidité du récit. D'accord, il y a « multiples » dans le titre, mais c'est justement cette multiplicité qui m'a dégoûtée de l'histoire.

Oui, oui, dégoûtée. Comme sous-entendu plus haut, j'en attendais beaucoup, or dès que j'ai vu défiler le futur dans le trou de ver, j'ai lâché prise. Je crois que c'est la première fois que je ressens et que j'écris ces mots, mais j'aurais pu adorer ce livre s'il était passé directement de son introduction à sa conclusion. Tout le reste n'est qu'une manière inutilement complexe (à mon goût) d'y parvenir, autant de parties qui auraient pu être condensées, voire supprimées.

À cela viennent s'ajouter des protagonistes qui m'auront laissée de marbre. Emma, Malenfant, Cornélius, Maura… Ils n'ont pas vraiment de personnalité, ils sont surtout là pour débattre et émettre des hypothèses (toujours plus d'hypothèses…), ce qui ne les rend ni attachants ni intéressants.

Amateurs de hard-SF, vous y trouverez peut-être votre compte, mais en ce qui me concerne, j'ai conclu cette lecture vraiment désappointée. Je m'étais préparée à découvrir quelque chose de totalement différent, et au final, seule la fin aura été à la hauteur de mes espérances. le reste, en revanche, fut d'une pénibilité indescriptible.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Avant Copernic, les êtres humains croyaient que l’humanité était séparée des cieux par des sphères de cristal. Eh bien, ces sphères sont toujours là ; seulement elles ne sont pas constituées de verre, mais de peur. Agissons. Brisons-les.
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La région était d’une pauvreté écrasante. L’aide internationale manquant de discernement l’avait inondée de vêtements occidentaux bon marché que des escrocs locaux avaient utilisés pour miner puis détruire les usines textiles qui procuraient jadis du travail à tous.
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Ne pleurez pas la liberté. Cette liberté était une illusion, que nous payions de la mort d’autres êtres humains moins fortunés. Aujourd’hui vous êtes libres de vivre en paix et de ne pas mourir de faim.
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Cette chose sans limites, silencieuse et jamais en repos, qui roule et que se rue, vive mais sans un bruit, telle une marée qui engloutit tout, où l’univers entier et nous filons comme des souffles, est ce qu’on appelle le Temps.
Thomas Carlyle.
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Avoir des enfants, c’est être esclave de ses gènes. Ne plus être qu’un tuyau entre le passé et l’avenir, entre l’océan primordial et l’empire galactique.
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Les Premiers-Nés - la mystérieuse espèce extraterrestre, déjà connue par les fans de science-fiction pour avoir édifié le monolithe noir de 2001 : l'Odyssée de l'espace - ont hanté l'?uvre de Sir Arthur C. Clarke, monstre sacré de la SF, pendant des décennies. Avec L'?il du Temps et Tempête solaire, les deux premiers volumes de la trilogie de L'Odyssée du Temps, Clarke et Stephen Baxter ont imaginé un futur proche dans lequel les Premiers-Nés tentent d'arrêter l'avancée de la civilisation humaine en employant une technologie indiscernable de la magie (en vertu de la célèbre troisième loi de Clarke). Cette fois, ils ont envoyé une "bombe quantique" vers la Terre, un instrument que les scientifiques humains peinent à comprendre, impossible à stopper ou à détruire -et qui anéantira le monde. La quête de réponses désespérée de Bisesa l'envoie d'abord sur Mars puis sur Mir, elle-même menacée de destruction. L'extinction semble inévitable... Mais un allié inattendu surgit des profondeurs de l'espace, à des années-lumière de là.
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