Ilos, tome 1

Marseille 2052 dans un univers dystopique, ou le monde subit les affres du dérèglement climatique.
On ne va pas y aller par quatre chemins, on est pas loin du pamphlet écologique ! Bien évidemment, la cause écologique est primordiale pour la survie de toute espèce sur terre, mais je trouve que l'angle prise par madame Brunet est par moment caricatural. J'ai trouvé que sous couvert du roman le lecteur en prenait plein la gueule, comme si vous étiez coincé par un militant particulièrement zélé de la NUPES/EELV, qui vous récitait ses marottes. Et attention les méchants, sont méchants au point d'être caricaturaux. Une scène que j'ai trouvé inutile souligne cette caricature, ou des jeunes bourgeois sur un yacht torture un requin… Gratuit, comme ça ! Et pour couronner les diatribes chères à la gauche insoumise, les riches, c'est des salops, point.

Il y a également une place très importante accordée à la migration des populations due au réchauffement climatique, ou les horreurs que nous connaissons sont multipliés et où chaque pays se referme un peu sur lui, générant nombre de catastrophes en mer. C'est par cet angle que l'on aura un peu plus de place à de l'humanité.

Pour situer l'ambiance du roman, ça passe à Marseille en 2052 et notre belle planète déguste, comme les prédictions nous l'ont laissé présager. le dérèglement climatique a fait son oeuvre, le niveau des mers à drastiquement monté et le tout est ponctué de tsunamis ravageurs ; au moment où débute le roman, pas moins de 7 vagues ont remodelé le paysage et entraîné toutes sortes de conséquences, certaines villes sont rayées de la carte. Pour Marseille, une partie est immergé, une autre ressemble à une Venise dans un sale état.

Notre jeune héroïne, Nolane, viens de perdre son frère lors d'une mission, tous deux sont apnéiste. La mission est exécutée sous la menace des hommes de main du Commodore, homme tout-puissant De Marseille qui tiens la ville dans sa coupe. La mission avait pour but de récupérer un objet, dont on découvrira la nature à la toute fin du livre.
Suite à la mort de son frère, Nolane décide de se venger, pour ce faire, elle n'use pas de la technique la plus simple, elle décide de joindre les rangs des hommes de main de son ennemi, le Commodore.
Par la suite, elle se verra confier comme mission, d'assurer la protection et le bien-être d'une nageuse (très talentueuse) que sponsorise le Commodore. Des liens vont se créer entre les deux adolescentes, puis viendront s'ajouter de nombreux personnages à notre histoire. D'ailleurs, il s'agit du Tome 1 qui se veut être une trilogie à terme. de ce fait, ce tome est en quelque sorte haché par l'introduction continuelle de personnages, ce n'est pas forcément fâcheux, les personnages ont des caractères bien distinct, pas tous poussés au même niveau, mais chacun à son histoire, son passé.

Le coeur des personnages importants va se regrouper, pour oeuvrer à une mission dont je ne parlerais pas ici, car il faut bien laisser découvrir ce qui constitue la seule intrigue du livre.

Ah oui et vous vous demandez pourquoi « ILOS » comme titre ? Bah le lecteur aussi, on a juste une simple énonciation du terme en fin de livre.

Vous avez dû ressentir le ton acide de ma critique, oui, je le concède, j'ai été déçu. J'attendais autre chose de ce roman, un autre angle quelque chose d'un peu moins engagé, plus suggéré, quelque chose d'insidieux qui vous prends aux tripes pour vous infuser de cette cause écologique. Il y a plein d'autres romans qui vous sensibilise aux causes énoncées plus haut, mais c'est fait plus finement.

Cependant, je lirais le tome 2 pour savoir ce que c'est Ilos ! Bah oui, je suis curieux ^^, puis je ne vais pas trop faire le difficile, certains personnages sont attachants.

A Marseille, en 2052, la ville est submergée par la mer qui a grignoté la côte après huit tsunamis depuis trente ans avec la montée inéluctable des océans. La ville se prépare aux Jeux d'hiver avec des compétitions sportives, un événement national organisé avec la complicité officieuse du parrain de la région, le Commodore, un ultra-riche.

Dans les bas-fonds de la ville, la jeune orpheline, Nolane, a perdu son frère, Gal, mort noyé en tentant de récupérer sous l'eau, dans une villa submergée, un objet pour le Commodore. Elle est dès lors recrutée par le Commodore afin de surveiller Bonnie ; celle-ci est une jeune championne de natation et elle se prépare aux Jeux olympiques, financée par le Commodore.

Nolane et Bonnie vont vivre au quotidien avec Adelis qui travaille pour le Commodore tandis que sa soeur, Nina, vit à Monte-Cristo, un village flottant au dessus du château d'If submergé, où se rassemblent des migrants fuyant le continent africain ravagé par les incendies, le manque d'eau et les guerres. Nolane et Bonnie rencontrent aussi Enoch, le neveu du Commodore, qui ne partage pas les opinions de son oncle et fréquente des amis opposés au pouvoir des ultra-riches, Ulysse et Yasmina. Ensemble, les sept compagnons vont s'opposer au pouvoir et découvrir un projet secret, Ilos.

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Marion Brunet, après des études de lettres, a travaillé pendant plusieurs années comme éducatrice spécialisée en foyer d'accueil pour enfants avant d'exercer en hôpital de jour pour les adolescents. En 2013, elle publie son premier roman, Frangine, roman destiné aux adolescents, sur le thème de la procréation médicalement assistée (PMA) et de l'homophobie. “Les suivants décrivent aussi sans tabou des adolescents confrontés à des problématiques sociales. Ils sont publiés aux éditions Sarbacane. Son roman Sans foi ni loi, paru en 2019, revisite les codes du western autour d'un personnage de femme hors-la-loi. Il obtient la Pépite d'or 2019 du salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. En 2021, elle signe Plein gris, un thriller à bord d'un voilier en haute mer”. source : Wikipédia

En littérature pour la jeunesse, elle a publié chez Sarbacane, Frangine en 2013, La Gueule du loup en 2014, L'Ogre au pull vert moutarde en 2014 puis L'Ogre au pull rose griotte en 2015, Dans le désordre en 2016 et L'Ogre à poil(s) en 2016. Elle publie ensuite chez PKJ Sans foi ni loi en 2019, Plein gris en 2021.

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Marion Brunet nous a tellement subjugué avec les coups de coeur Sans foi ni loi en 2019 puis Plein gris en 2021 que nous attendons chacun de ses romans avec beaucoup d'impatience et probablement aussi beaucoup d'exigence. Ici, elle nous emmène dans une dystopie classique en littérature adolescente : le réchauffement climatique a conduit à des catastrophes naturelles et à une déstabilisation du monde. Ce roman d'anticipation permet de mettre en exergue les inégalités sociales contemporaines en les exacerbant afin de mieux montrer les dysfonctionnements des démocraties libérales appuyées sur un capitalisme financier devenu fou.

Marion Brunet met en scène cette fois sept adolescents différents, chacun représentant une situation sociale particulière dans ce monde futur : Nolane, l'héroïne, une jeune femme pauvre, victime du système social injuste, elle est rebelle et sauvage, Bonnie, le jeune championne de natation, élevée et entraînée pour trouver une place dans la société et s'en sortir, Adelis, le jeune homme exploité mais de fait résistant, Nina, la jeune immigrée prête à tout, Enoch, le jeune homme riche mais acquis à l'esprit de la révolte et ses amis, Ulysse et Yasmina. Nous retrouvons tout l'esprit de Marion Brunet, ses portraits extrêmement vivants avec des jeunes femmes fortes et courageuses.

Ce roman est un premier tome d'installation de l'intrigue, le format est relativement court pour décrire totalement l'univers dystopique, les sujets correspondent à toute une veine de la littérature adolescente et il y a une grande galerie de personnages entre les sept héros et tous les héros secondaires - hommes politiques, mafieux, amis et familles etc. - tant et si bien que nous avons pu ressentir une certaine frustration de lecture en raison du manque d'originalité dans le travail sur la dystopie dans une offre éditoriale pléthorique dans ce genre et dans le traitement psychologique des personnages assez stéréotypé, voire caricatural.

Ce roman en lice pour le prix PKJ 2024 se nomme "Ilos", premier tome d'une trilogie dystopique signée Marion Brunet.

Dans un monde aux prises avec les ravages du dérèglement climatique, Marseille se trouve dans une situation critique. Huit tsunamis ont déferlé sur ses côtes et des tremblements de terre ont secoué la région. Une grande partie de la ville est désormais submergée par les eaux, donnant naissance à une "Venise du Midi".

Les adolescents de ce récit luttent contre toutes les inégalités qui existent dans ce nouveau monde. Ils vivent dans des conditions parfois difficiles. L'histoire suit plusieurs profils très différents, offrant ainsi une bonne diversité. Nolan, une jeune fille, voit son frère mourir au début de l'histoire lors d'une mission en apnée. Elle décide alors de le venger et part à la rencontre du Commodore.

Ce premier tome est intéressant dans son concept, mais il se concentre surtout sur la mise en place de cette nouvelle ère pour notre planète. J'aurais aimé être un peu plus plongé(e) dans les aventures de ces adolescents et moins dans les prémisses d'une saga. de plus, le récit est assez descriptif, ce qui le rend parfois lent.

En outre, comme certains l'ont déjà souligné dans leurs chroniques, les personnages peuvent parfois sembler trop caricaturaux : les riches sont méchants, les pauvres sont bons.

"Ilos" de Marion Brunet se présente comme une immersion rapide dans un futur dystopique, offrant une lecture qui se consume en seulement quatre heures et s'étale sur 236 pages. Bien que l'écriture soit accessible et concise, elle ne parvient pas à capturer totalement avec son pouvoir addictif, préférant transmettre une efficacité inhérente à la nature du roman.

Le choix du contexte en 2052, dans 28 ans, semble audacieux et, dans une certaine mesure, fataliste. La vision d'un monde ravagé par les conséquences du réchauffement climatique, marqué par des inégalités sociales criantes et des conditions de vie désastreuses, suscite initialement une réticence. Cette représentation extrême soulève des interrogations quant à sa crédibilité, surtout lorsqu'on envisage une évolution aussi radicale en moins de trois décennies.

Cependant, "Ilos" conserve une part d'intrigue, dévoilant certains éléments de l'intrigue avec une stratégie bien orchestrée. Malgré les doutes initiaux sur la crédibilité du monde fictif, la fin ouverte et les mystères non résolus suggèrent qu'une suite pourrait révéler des développements inattendus. La dimension fataliste du récit, bien que déconcertante, peut également être interprétée comme une incitation à la réflexion sur l'évolution potentielle de notre propre société.

L'oeuvre soulève des questions pertinentes sur l'avenir et la responsabilité collective face aux défis environnementaux et sociaux. Bien que le récit ne parvienne pas à m'emporter entièrement, il entretient une curiosité persistante pour la suite de la trilogie. L'auteur propose une vision sombre et provocante, mais la conviction dans la réalisation de cette vision reste en suspens. L'avenir narratif pourrait révéler des rebondissements qui changeraient la perception initiale du lecteur, ouvrant ainsi la voie à une appréciation plus nuancée.

"Ilos" réussit à jouer avec les préoccupations contemporaines, éveillant une conscience critique quant à l'impact de nos choix sur l'avenir. L'auteure peint un tableau saisissant, bien que quelque peu déconcertant, d'un monde en déclin, invitant le lecteur à s'interroger sur la plausibilité de ces projections futures.

En conclusion, "Ilos" offre une plongée dans un univers dystopique intrigant, malgré des réserves quant à la crédibilité temporelle et à la profondeur de l'engagement émotionnel. La promesse d'une suite pourrait apporter des éclaircissements et approfondir les thèmes déjà soulevés, offrant ainsi une expérience de lecture plus enrichissante.

J'avais hâte de commencer cette histoire qui d'après son résumé avait l'air d'être dans les mêmes vibes qu'Outer Banks, même si avec ses 240 pages je craignait de rester sur ma faim et ... ce fut le cas, un peu comme si la série s'était arrêtée au second épisode.

Ce premier tome dresse un paysage intéressant, du genre qui fait réfléchir sur le monde actuel. On se retrouve dans une atmosphère de fin du monde, avec une Marseille qui est devenue une véritable Venise et ses habitants dans une pauvreté extrême qui peinent à survivre face à des personnes richissimes qui ne pensent qu'à s'amuser et gagner toujours plus d'argent.

Les enjeux sont présents, mais la tension à laquelle on pourrait s'attendre pas vraiment.

La vengeance mise en avant dans le résumé est inexistante, tout comme le "mystère Ilos" qui n'apparait que dans les derniers chapitres. Bien qu'assez caricaturaux, les personnages ne manquent pas d'intérêt, mais ils n'ont pas été beaucoup développés, pas assez pour les découvrir en profondeur et s'y attacher.

Avec ce premier tome malheureusement on ne fait qu'effleurer la surface, il ne vise qu'à planter le décor. D'habitude j'adore les tomes introductifs, mais celui là était trop vide à mon goût. Certains points sont intéressants, et seront sans nul doute développés dans la suite, mais j'ai trouvé qu'ils se sont noyés un peu dans la masse, ce qui faisait un peu des montagnes russes. Un chapitre intéressant, un chapitre un peu longuet, puis ça recommence. C'est dommage car cette intrigue a du potentiel.