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EAN : 9782266043731
Pocket (18/08/2006)
3.8/5   258 notes
Résumé :
Dans cette bourgade aux airs de rêve américain, Ragle Gumm est une petite célébrité : il cumule plus de victoires que n'importe qui au jeu "Où Sera Le Petit Homme Vert La Prochaine Fois ?", proposé quotidiennement par le journal local. Une occupation qui lui assure des revenus modestes, mais qui lui laisse aussi beaucoup de temps libre, qu'il meuble en flânant de-ci de-là, toujours à la recherche d'objets insolites. C'est ainsi qu'il tombera un jour sur un annuaire ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Mon premier K. Dick de l'année, et je me félicite moi-même de mon choix. Et quand on regarde l'année d'écriture : 1959, on se rend compte à quel point cet auteur a pu influencer d'autres écrivains, scénaristes et réalisateurs. Car quand on lit ce roman et que l'on en découvre progressivement les ficelles, on a cette vague impression de déjà-vu, mais il s'agit forcément d'oeuvres bien plus récentes.
Le film qui s'est imposé logiquement et rapidement à mon esprit, mais que je vais dissimuler ici car l'histoire en révèlera trop au futur lecteur est .

Ici, il s'agit de la vie particulière mais pourtant très tranquille d'un homme célibataire dans une petite bourgade typiquement américaine des années 50. Son environnement est relativement clos, il ne fréquente que peu de personnes et a un quotidien répétitif et bien huilé. Mais de plus en plus, il se remet en question, et commence également à remettre en question la réalité du monde qui l'entoure. Il relève des indices, ou plutôt des anomalies qui lui font douter. Il sent qu'il est le centre d'intérêt de tous. Devient-il parano à imaginer tout cela ? Ou bien a-t-il raison et il se trame réellement quelque chose de louche centré sur sa propre personne ?

L'auteur fait le choix d'aller dans le sens du héros. On se plonge avec le personnage principal dans la découverte d'éléments étranges, mais plus encore, car on devient également observateur de scènes dans lesquelles le héros est absent. Et on se demande alors si K. Dick se sert de nous également, nous manipule, ou s'il fait le choix de nous dévoiler en avance une partie de la vérité finale.
C'est l'histoire d'une psychose paranoïaque, c'est l'histoire d'une tyrannie militaire, de la menace omniprésente d'un bombardement nucléaire, d'un maintien de la peur collective face à un ennemi lointain et limite invisible, l'histoire d'une manipulation volontaire ou non, inconsciente ou non.

Au final, c'est également une belle allusion sur le refuge que représente l'innocence de l'enfance aussi. D'ailleurs les seuls personnages enfants vont être d'une grande aide pour notre héros.
Et au final c'est l'histoire d'un choix, celui de préférer ou non le confort et la sécurité d'une prison dorée ? Tout comme le film que je mentionne plus haut.

Encore et toujours, Philip K. Dick par le biais de ce petit thriller mystérieux nous propose un questionnement sur la perception de la réalité et sur la définition de la réalité, sur l'association et la dissociation d'un objet et de son nom.... Question de sémantique....
"Au commencement était le verbe..." "Ce ne sont que des mots..." Il cite d'ailleurs en plus, quelques fois, directement des philosophes. Et rien n'est laissé au hasard, comme cette petite séquence anodine sur l'argent où finalement on nous rappelle qu'un billet de banque n'a de valeur que celle que le système commun lui accorde.

Pour conclure, c'est du bon K. Dick que voilà. Et pour les réfractaires qui continuent à se plaindre de n'avoir rien compris à Ubik et à le Dieu venu du Centaure, je leur répondrai que dans le temps désarticulé le dénouement final est extrêmement bien expliqué en long et en large.

... Demeurent pourtant une ou deux petites questions...
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Ou sera le petit-homme vert la prochaine fois ?

L'Amérique comme un cliché, un tableau de Norman Rockwell ou une image d'Épinal (bon, pas très américain comme référence), une diapo lumineuse en tout cas avec sa famille type qui se faufile dans les artères encombrées de grosses Buick ou Cadillac grâce à sa vieille coccinelle-Volkswagen (comme un air de Disney)!
L'âge d'or du consumérisme naissant.

Kodachrome, 24x36, 64 asa, 50 mm, filtre polarisant, couleurs saturées. Clic-clac !!

Le quartier middle-class bien rangé:
pavillon 1 : Victor, Margo et leur fils Sam ;
pavillon 2 :Les Black, Bill et Junie, le jeune couple de voisins (un rien envahissant) ;
pavillon…

Margo héberge Ragle, son frère dont l'unique mais lucrative activité est de s'ensevelir sous une tonne de documents pour résoudre quotidiennement le concours édité par la gazette locale qui, gagnant d'exception, lui permet d'engranger dollars et notoriété.

Puis apparaît le bizarre, le surprenant, l'incongru, le cheveu sur la soupe, la couille dans le pâté ! Comme l'impression d'être hors du monde. le grain de sable s'immisce dans la belle mécanique photographique bien lubrifiée.

La pellicule se raye, un éclat dans le vernis, le décor s'évapore. Qu'y-a-t-il derrière l'image parfaite du bonheur quotidien ?
Fantasme ou réalité ?
Folie ou normalité ?
Quand la machine s'emballe (cent balles c'est pas cher), le schizo freine!

Certains masques tombent et laissent apparaître les véritables personnalités qui semblent tirer des ficelles !
Mais lesquelles ?

Clic-clac, Kodak, l'affaire n'est plus dans le sac mais se détraque !
Ground control for major Tom….

Bien qu'écrit en…1959, ce récit est très actuel voire prémonitoire et aujourd'hui transposable qui critique la manipulation (fake news hurlerait la perruque orange), la boulimie médiatique (télévision alors naissante pourtant) ou évoque la crainte d'une troisième guerre mondiale (la guerre froide échauffait les esprits) quand la notion de blocs ressurgit dramatiquement avec la guerre en Ukraine et la course (sans échalote) à l'armement nucléaire qui tourne au vinaigre.

Produit à l'aube des sixties, ce récit nous interpelle sur la nature du régime qui nous régit, la démocratie ou la dictature, le libre arbitre ou le totalitarisme, la liberté de penser ou la manipulation à la manière d'un big brother.
C'est un reflet du contexte géopolitique mondial d'alors, ballotté entre paranoïa et schizophrénie. Contexte tristement réanimé aujourd'hui quand menacent Poutine et Kim Jong-un (liste non exhaustive)

Au-delà du sentiment de manipulation qui règne tout le long de son récit, le roman préfigure déjà les futures silhouettes fantomatiques de la téléréalité et de ses gloires fulgurantes et, hélas pour elles, éphémères que feront surgir les décennies suivantes à grands coups de projecteurs survoltés et de coups montés pendards qui précipiteront leurs victimes initialement consentantes vers des abîmes sans fond où il sera encore possible d'exploiter cyniquement leur déchéance.

Il y est également question de vacuité :
-  Celle des gains ‘faciles' à des jeux concours éventuellement truqués, gains parfois supérieurs aux salaires gagnés moyennant un ‘réel travail' et à temps complet.
-  Celle ressentie par les travailleurs dits manuels pour les activités intellectuelles considérées souvent par eux comme récréatives (la fameuse valeur travail et la pénibilité).
- Celle, encore, de cette notoriété acquise et assise sur une seule vague existence médiatique et les jalousies qu'elle engendre (jeux télé, influenceurs, peoples…)

Mais ce sont surtout notre équilibre mental et notre capacité à percevoir le monde qui nous entoure dans l'adversité qui sont au programme de ce livre surprenant dont on tourne les pages avec frénésie:
impatients que nous sommes
de savoir si le destin de Ragle Gumm
se doit d'être vécu ou si, en somme
ce n'est, qu'une histoire à la…gomme !

Entre ‘le prisonnier', ‘Truman show' et …'la ferme célébrité', ce roman à su m'emporter même si la fin singulièrement datée m'a quelque peu perdu en chemin mais il est vrai que se sont les femmes qui viennent de Vénus, sans doute pour le lire aurais-je dû attendre le mois de Mars mais aurais-je alors décroché la lune?

Merci à mon fils de m'avoir conseillé cette lecture à des années lumière de mon répertoire habituel.
 
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L'amérique de la fin des années 50, Une famille qui vit tranquillement, Vic Nielson, le père travaille au rayon primeur d'un supermarché, Sammy le garçon joue dans les ruines avec ses amis, Margo la mère, femme au foyer, son frère Ragle Gumm qui gagne sa vie en participant à des concours de journaux, et les voisins, les Black, lui cadre de la Société des eaux et Junie, un peu allumeuse, délurée... Bref, les années 50 avec tous ses stéréotypes.? Et puis, il y a ces phénomènes étranges, est-ce vraiment la réalité. Philip K Dick fait monter la tension, le suspense, le doute des protagonistes comme ceux du lecteur. J'ai été totalement scotché, la paranoïa envahit le récit, nous submerge, c'est de ce point de vue, une grande réussite, qui en fait un roman totalement addictif. Je l'ai lu presque d'une seule traite. Et même si le dénouement est très connoté SF des années 50 avec quelques défauts d'incohérences et quelques visions futuristes désuètes, c'est vraiment une lecture où j'ai pris beaucoup de plaisir. Ce que j'aime dans ce genre de romans, c'est ce jeu de conflit entre la perception et la réalité.
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L'histoire en 2 mots : Ragle Gumm gagne chaque jour le concours du journal. Il vit de cela. Il loge chez sa soeur, mariée, un fils. le quatuor forme une équipe soudée. Et peu à peu, un malaise s'installe, des anomalies, le voisin M Black trop présent, le souvenir du beau-frère qui devrait pas être, un magazine trouvé au fond d'une cave qui parle d'une célébrité : Marylin Monroe. Mais personne dans la ville n'a jamais entendu parler d'elle.
Bref, notre bonne vieille réalité – thème récurrent dans les romans de notre bon Philip K Dick - s'échappe, se disloque, se perd, se noie dans les méandres de notre intelligentsia, de notre entendement, la raison, l'illusion, la croyance, les sens. A qui se fier ? A quoi se fier ?

Le roman baigne en pleine guerre froide. La peur des bombe H, des retombées radioactives, la peur des communistes.
On est aussi face à la névrose de Dick. Comme souvent. Perte de la réalité. Faux semblant. Simulacre. L'histoire rappelle étrangement le film Truman Show de Peter Weir. C'est vraiment cela. Ragle Gumm croit que le monde tourne autour de lui. Vraiment. Il y a trop de faits dissonants. Mais Jim Carrey ne se croit pas aliéné. Ici, le personnage, c'est Philip Dick. Alors forcément il est déboussolé, désorienté et la paranoïa arrive comme un cheval au galop. Il essaye quand même de s'en sortir. de trouver la réponse. de se battre. Les cas étranges ne feront que s'accentuer tout au long du roman et Ragle Gumm ne perdra finalement jamais la raison.
C'est un bon roman. Pas le meilleur de l'auteur, mais assez bien ficelé pour les amateurs de SF et l'intrigue est parfaitement cohérente. C'est un bon Dick, perdu dans la complexité du monde, des apparences, de la mystification toujours possible des choses. Et si c'était vrai ? Oh non, pas ce Marc Lévy quand même !!!! ##### alors !!!
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Le Temps désarticulé paraît en 1959, au début de la carrière d'écrivain de Philip K. Dick. Celui-ci n'a pas encore sorti ses chefs d'oeuvre - le Maître du Haut-Château, qui le rendra célèbre, ne sort qu'en 1962, et il n'a alors publié que 5 romans, dont le premier est Loterie solaire, sorti en 1955.

Le succès littéraire n'est pas encore au rendez-vous et le contexte d'écriture du Temps désarticulé est celui du divorce avec sa deuxième femme et de la rencontre dans la foulée, avec sa future 3ème épouse, Anne, avec qui il semble enfin trouver quelqu'un qui le comprend. Attendant un succès qui ne vient pas, Philip K. Dick développe une paranoïa. Pour soutenir le rythme d'écriture des livres, il prend beaucoup de médicaments et en particulier des amphétamines.

Le Temps désarticulé est très intéressant dans généalogie de la bibliographie de Philip K. Dick. On y voit déjà naître le style génial et si caractéristique de l'auteur de science-fiction. Dick y aborde un thème qui sera récurrent dans quasiment tout ses ouvrages : la consistance de notre réalité. Cette enquête pour trouver la nature de la réalité est abordée de manière moins extravagante que dans ses futures romans, de façon moins rude et implacable que dans Ubik ou le Dieu venu du Centaure par exemple.
Ce n'est que son 5ème roman, et cela explique pourquoi le récit est construit de façon plus rationnelle, et moins inquiétante pour le lecteur que dans d'autres de ses romans. Dick réserve au lecteur une chute très excitante, qui viendra tout remettre à l'endroit.

Notre héros, c'est Ragle Gumm, qui est le gagnant depuis maintenant 2 ans et demi du jeu local « Où sera le petit Bonhomme vert la prochaine fois ? ». L'action se déroule dans une petite ville aux accents charmants de la campagne américaine des années cinquante. Il vit sous le toit de sa soeur Margo et de son beau frère Vic. Tout semble aller pour le mieux jusqu‘au jour où son neveu Sammy trouve de vieux journaux et un vieil annuaire qui ne semblent par coïncider avec l'époque dans laquelle les personnages vivent…

L'histoire est bien ancrée dans le réel, il est donc plus facile pour le lecteur d'y adhérer et d'accepter la chute finale. Les signes qui trahissent la distorsion du réel sont subtils et arrivent tard dans le roman. Est-ce dû à une période où Dick prenait moins de drogues - connaissant l'influence de la prise de drogue sur son écriture -, ou bien est-ce seulement le fait de sa volonté, pour ne pas effrayer les nouveaux lecteurs ?

Du point de vue de la forme, le style est bel et bien celui d'un génie de l'écriture. Il utilise les monologues intérieurs pour comprendre les pensés de chacun, décrit un environnement visuel riche, et sait comment dépeindre le trouble qui gagne les personnages face à cette distorsion de la réalité. Ragle Gumm dira : « The time is out joint », « le temps est désarticulé », citation empruntée à Shakespeare dans Hamlet, rappelant encore une fois la grande culture de Philip K. Dick.

Dick se personnifie dans le personnage de Ragle Gumm. Il partage les mêmes angoisses, les mêmes doutes vis à vis de ce qui l'entoure, la même paranoïa, ainsi que le même goût pour les femmes plus jeunes que lui. Dick l'utilise pour partager ses points de vue politiques, mais surtout philosophiques. La philosophie prend une part très importante, mais surtout, et comme souvent chez K. Dick, la recherche de la vérité, qui ne peut s'accommoder de la confiance envers quiconque.

La fin du récit vient apporter une réponse au problème de Ragle Gumm, le lecteur est rassuré, tout peut finalement être expliquer. Mais le lecteur se souvient que rien n'explique d'où viennent les étiquettes que récolte Ragle Gumm lorsque la réalité se désagrège…
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
— Dans une guerre civile, décréta Ragle, les deux camps sont mauvais. Inutile de chercher à démêler quoi que ce soit, tout le monde est victime.
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Rien ne bougeait. Aucun son nulle part. Enfants, voitures et vent : tout s’était tu.
La pièce de cinquante cents tomba et s’évanouit.
Je suis en train de mourir, songea Ragle. Ou bien… (…)
Pas encore.
Pas encore.
Ça m’arrive encore une fois.
La buvette se désagrégea en fines molécules incolores et indistinctes. Ragle commença à voir au travers, à voir la colline derrière, les arbres et le ciel. (…)
À la place de tout ceci, une petite étiquette. Ragle tendit la main et s’en empara. Sur le papier était imprimé en capitales :
BUVETTE 
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Il vit dans les tranquilles années 50.
Il participe au concours du quotidien local de sa tranquille localité.
Il vit au milieu du livre du mois, de James Dean, des tubes à la mode, des Volswagen, des supermarchés.
Il se nomme Ragle Gunn.
Et il est inquiet.
Sur les annuaires, les noms ne correspondent plus aux abonnés.
Et dans un fragment de vieux journal, il vient d'apprendre que Marilyn Monroe est morte...
Quel est donc ce complot ? Où est le passé ? Où est l'avenir ?
Et qui donc a piégé le présent ?
(quatrième de couverture de l'édition de poche parue en 1975)
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Dans les camps de concentration, les lunatiques subissaient un lavage de cerveau systématique, bien qu’évidemment la désignation officielle de leur traitement fût fort différente : dans la perspective d’un nouveau système d’éducation, l’individu était libéré de ses préjugés, de ses convictions erronées, de ses obsessions névrotiques et de ses idées fixes. Un savoir accru l’aidait à devenir plus adulte, et une fois le stage terminé, c’était un homme meilleur.
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Des mots, songeait Ragle.
Le problème central de la philosophie. La relation entre le mot et l'objet... qu'est-ce qu'un mot ? Un signe arbitraire. Mais nous vivons avec des mots. Notre réalité se situe dans un univers de mots, non de choses. D'ailleurs, une chose, cela n'existe pas, c'est un gestalt au sein de l'esprit. La "chosité"... le sens de la substance. Une illusion. Le mot est plus réel que l'objet qu'il désigne.
Le mot ne représente pas la réalité, le mot est la réalité. Du moins pour nous. Dieu, lui, parvient peut-etre à atteindre l'objet. Mais pas nous.
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Avec : Serge Lehman, Olivier Paquet, Hervé de la Haye, Guilhem Modération : Caroline de Benedetti
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