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EAN : 9782357070134
171 pages
La Fosse aux Ours (20/08/2010)
3.64/5   37 notes
Résumé :
Sandro, suite à une rupture sentimentale, s'enfuit en Italie. Une Italie rêvée où l'accompagne son jeune fils, Marino, affublé d'une tenue de cosmonaute. Les tribulations du père et du fils ressemblent à un voyage initiatique.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Après un séjour en Sardaigne avec Milena Angus, me voici partie en voyage avec Philippe Fusaro pour un tour d'Italie.
Quel bonheur, deux romans de suite dans ce pays magique.
Sandro vient de se faire mettre à la porte par sa femme.
Elle a, dit-elle, besoin de prendre ses distances.
Comme ce sont les vacances, il part alors avec son fils en Italie pour un voyage sans but précis à bord de son Alpha Roméo décapotable.
Chaussures et vêtements ont une grande place dans l'histoire.
D'ailleurs, le petit Marino ne quitte pas son costume de cosmonaute, offert par son grand-père.
Ils vont de ville en ville, descendant vers le sud.
Que ces deux personnages, le père et le fils, sont beaux et attendrissants.
Et Dolores qui apparaît vers la fin du livre est une toute aussi attachante personne.
Le texte est émaillé de répétitions qui résonnent comme des ritournelles poétiques.
C'est doux, envoûtant, mélodieux.
A la magie de l'Italie, se mêle la magie de l'histoire.
Que de tendresse, de complicité.
Que de tristesse et de joie.
La confiance et l'amour entre le grand et son petit sont émouvantes.
C'est qu'il en comprend des choses Marino malgré son jeune âge.
J'ai franchement passé un délicieux moment avec ce roman si délicatement écrit.
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Quand Sandro, rentrant chez lui voit toutes ses affaires voler par la fenêtre, il comprend que sa femme le jette à la rue.
Les vacances sont là , alors Sandro, paumé, malheureux part avec son fils Marino dans une AlfaRoméo Giuletta Spider noire.Marino, inconditionnel de Gagarine, part avec lui déguisé en cosmonaute ne voulant quitter son casque sous aucun prétexte.
Et c'est à Gagarine que Marino, malheureux de la séparation de ses parents, raconte sa vie,les disputes entre eux , la déprime de son père ...
Direction l'Italie, pays d'origine du père de Sandro qui a fui Mussolini.Les voilà partis.
Récit à deux voix donc qui nous racontent le voyage.S'y ajoute la voix de Dolorès, la belle italienne qui les emmènera jusqu'à Stromboli...
Très beau texte ,l'écriture est racée, ciselée,l'émotion présente mais discrète.
Bref, un rayon de soleil, l'Italie vous sourit, c'est l'été.Beaucoup de tendresse et les relations père-fils sont décrits avec beaucoup de délicatesse.
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Ce roman est une véritable petite merveille aux accents italiens. Impossible de ne pas tomber sous le charme de Sandro, le père, avec ses mocassins trop grand pour lui mais ayant appartenu à Bryan Ferry et sous celui de Marino, son fils, dans son costume de Gagarine.

Après une énième dispute entre Sandro et sa femme, celui-ci décide de partir en vacances avec leur fils pour l'Italie. Partir ainsi à l'aventure lui permettra peut être de tirer un trait définitif sur cette histoire d'amour impossible. Ce voyage, à bord de l'Alfa Roméo Giulietta Spider noire du père, va se transformer en véritable aventure pour tous les deux et va leur permettre de se rapprocher.

L'écriture de Fusaro est pour beaucoup dans ce roman. Tout est en finesse. Chaque phrase, chaque mot est pesé pour donner une dimension poétique à l'histoire. Ce n'est d'ailleurs surement pas pour rien que l'histoire est située en Italie car quoi de plus poétique que ce magnifique pays.

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Un homme rentre chez lui et est accueilli par une avalanche d'affaires jetées par la fenêtre de son appartement. Sa femme le largue et lui demande de prendre leur fils. Il fuit au volant de son Alfa Romeo "Giulietta Spider" noire. A ses côtés, son fils en tenue de cosmonaute, la réplique de celle que portait Youri Gagarine pour sa première expédition. Commence un périple vers le sud de l'Italie. Marino, le fils, veille sur son père, Sandro. Au bout du voyage, une rencontre ramène la vie et la gaieté.
Tendresse, complicité, on bascule de la tristesse à la joie. la dernière partie est franchement drôle. La femme qui entre dans leur vie est exhubérante, libre, pleine de vie et émouvante comme le jeune garçon. La complicité est totale entre les trois personnages. Une histoire pleine de fraîcheur.
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Pourquoi prend-on tel livre dans la pile plutôt qu'un autre ? Je ne saurais le dire, mais le livre de Philippe Fusaro a certainement pâti de mes lectures précédentes (La lettre à Helga et Ormuz).
Pas facile d'être largué, de voir toute sa panoplie, jusqu'aux disques valdinguer par le balcon sous le regard des passants…. Pour oublier tout cela, Sandro part en Italie avec son fils Marino. Qui s'occupe de l'autre ? Sandro chaussures blanches, lunettes noires au volant de son Alfa Romeo Giulietta Spider noire ou Marino et son costume de cosmonaute version Youri Gagarine ?
Encore un tour d'Italie. Cette fois, j'ai droit à la traversée complète jusqu'au Stromboli ! Je vous parais un brin caustique ? Peut-être. Il faut dire que la détresse de ce trentenaire ( ?) immature m'a laissée de marbre. Son fils, conversant avec son modèle, Youri Gagarine, pour se consoler est beaucoup plus attachant.

Italie consolatrice des maux d'amour, si vous voulez. Cela dit, j'ai passé une bonne soirée à lire ce livre pas prise de tête du tout mais très bien écrit. Je ne me suis pas ennuyée. Je ne pense pas qu'il m'en restera grand-chose, mais c'est là le charme de ces bouquins.
Philippe Fusaro a écrit un livre d'amour plein de poésie sur l'Italie, mais dommage que Sandro ait un peu gâché le paysage.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je crois que je ne veux pas revenir.
La frontière n’est pas loin.
Je rêve parfois que tu sautes dans le premier train, que tu nous découvres, Marino et moi, la nuit, endormis, serrés l’un contre l’autre, au milieu d’un lit trop grand pour nous deux.
Dans le fond, je crois que je ne veux pas que cette scène se déroule.
Nous ne nous sommes rien promis.
Nous laissons le temps prendre les décisions qui s’imposent.
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Il m'aura fallu descendre toute l'Italie, nous perdre dans le Sud, quitter la terre ferme et me réfugier plus tard sur l'île. Il m'aura fallu du temps, des kilomètres de superstrada pour parvenir à ce constat. Il m'aura fallu toutes ces semaines, des bains de mer, un traghetto jusqu'en Sicile. Il m'aura fallu consoler Marino, être retenu entre ses bras aussi. Il m'aura fallu des cabines téléphoniques muettes, des sonneries dans le vide. Il m'aura fallu de longues marches les pieds dans l'eau, les pieds sur le sable. Il m'aura fallu Donna Summer et les lumières de l'Italie la nuit, les réverbères comme des métronomes sur les autoroutes. Il m'aura fallu Portofino, Rome, Trapani, Punta Ala, Mondello, Trieste et j'en passe. il m'aura fallu tout cela pour me rendre compte de mon impuissance face à l'échec amoureux. il m'aura fallu tout cela pour comprendre que tout est fini entre nous.
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Le ciel est gis clair. Le temps est lourd. j'ai rendez-vous avec Marino et sa mère, au Voxx, le bar de nos habitudes, et mon coeur est lourd, davantage que ce temps étrange et gris clair. l'appréhension me tourmente le ventre. je redoute les fausses paroles qui se voudront rassurantes. je redoute notre abandon. Je redoute plus encore ce périple en Italie que je viens d'improviser, sans carte, sans itinéraire. Juste Marino et moi. Le père, le fils. Deux places à l'avant d'une Alfa Roméo Giulietta Spider noire. Deux sièges, couleur crème, pour deux types largués sur l'autoroute, sans savoir où ils vont.
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(...) je ne veux pas que Sandro se dise que nos baisers sur le ferry sont un accident, un débordement à cause des bières Perroni trop glacées,
ce Sandro là, j'en meurs d'envie depuis le début, je dois dire, depuis qu'il m'a ouvert la portière de son Alfa Romeo Giulietta Spider à Polignano a Mare, où le temps d'un court instant, j'ai levé les yeux au ciel, une bouche en point d'interrogation, mais d'où il tombe celui-là ?
alors ce soir Dolorès, ne perds pas de temps (...)
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