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EAN : 9782012788978
486 pages
Hachette (11/03/1998)
4.19/5   86 notes
Résumé :
Après Mensonge romantique et vérité romanesque, René Girard a entrepris, dans La Violence et le Sacré, de remonter aux origines de l'édifice culturel et social qui est au coeur de notre civilisation. S'appuyant à la fois sur une relecture très personnelle des tragiques grecs et sur une discussion serrée des principaux systèmes d'explication, en particulier la psychanalyse, cette enquête originale met l'accent sur le rôle fondamental de la violence fondatrice et de l... >Voir plus
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René Girard: La violence et le sacré (1972)
Selon Girard, la violence naît du désir mimétique, source de rivalité entre les hommes. La violence efface les différences et détruit les hiérarchies. Elle est contagieuse et interminable: le premier sang provoque une réaction en chaîne. Sa catharsis dans la crise sacrificielle s'éteint par le meurtre collectif d'une victime émissaire. Girard trouve un archétype de cette séquence dans la Grèce antique : Par le parricide et l'inceste, Oedipe condense l'impureté qui cause à Thèbes la peste et la guerre civile; la cité unanime doit l'exclure. Après son bannissement, la victime émissaire devient sacrée parce que son sacrifice permet le retour à l'harmonie. Girard fait l'hypothèse que la religion capture l'exclusivité de la violence et que le sacrifice sanglant, humain ou animal, en prévient le retour: la métamorphose physique du sang répandu peut signifier la double nature de la violence (...). le sang peut littéralement donner à voir qu'une seule et même substance est à la fois ce qui salit et ce qui nettoie, ce qui rend impur et ce qui purifie, ce qui pousse les hommes à la rage, à la démence et à la mort et aussi ce qui apaise, ce qui les fait revivre (p 60). le sacrifice est unanimité violente, il n'accomplit sa fonction que s'il est collectif - dans les Bacchantes et dans certaines cultures, tous doivent s'acharner à mains nues sur la victime émissaire - ou accepté collectivement.

Girard tire cette hypothèse des mythes et du théâtre grecs, de l'Oedipe roi de Sophocle, des Bacchantes d'Euripide, de l'interprétation de ces textes antiques par Hölderlin, et de quelques exemples anthropologiques. Il ne reconnait pas qu'il s'agit d'illustrations et non de démonstrations. de cette hypothèse du sacrifice, qui sert de base à une théorie de la religion archaïque, il extrapole à l'extrême : le meurtre collectif apparaît comme la source de toute fécondité ; le principe de la procréation lui est attribué ; les plantes utiles à l'homme, tous les produits comestibles jaillissent du corps de la victime primordiale (p 142). Puis il distribue des coups à Freud : C'est sur le plan de l'anthropologie générale que le freudisme orthodoxe est le plus vulnérable. Il n'y a pas de lecture psychanalytique de l'inceste royal, ou même du mythe oedipien (?). Il use d'un style péremptoire et parfois obscur: Freud sans doute se trompait mais il avait souvent raison d'avoir tort alors que ceux qui proclament son erreur ont souvent tort d'avoir raison (p 174). S'écartant de son sujet, la religion archaïque, il pousse plus loin la dispute en opposant sa théorie du désir mimétique au complexe d'Oedipe dans la fondation du moi: Nous affirmons que la voie du désir mimétique s'ouvre devant Freud et que Freud refuse de s'y engager (p 252). La "fable", on le voit, en sait plus long que la psychanalyse sur les rapports du père et du fils (p 280). Il introduit agressivement un chapitre "Totem et tabou et les interdits de l'inceste": La critique contemporaine est à peu près unanime sur le compte des thèses développées dans Totem et tabou: elles sont inacceptables (p 283). Il insiste encore: Que Freud ait pu concevoir une telle énormité montre bien dans quels errements il arrive au génie lui-même de tomber. On reste effaré devant ce monstre bizarre; on a l'impression d'une farce involontaire et colossale (p 284). le ton polémique rend la lecture rebutante à mesure que Girard s'éloigne du thème sur lequel il a bâti son livre. Il attaque ensuite Lévi-Strauss et le structuralisme; sa critique est alors moins agressive dans la forme, mais pas plus pertinente sur le fond. On ne peut oublier que, à la différence de Freud et de Levi-Strauss qui ont forgé puis vérifié leurs théories dans l'expérience clinique ou de terrain, Girard fonde la sienne sur une lecture personnelle de fictions antiques.

L'auteur conclut son ouvrage sur l'assertion correcte que: La présente théorie à ceci de paradoxal qu'elle prétend se fonder sur des faits dont le caractère empirique n'est pas vérifiable empiriquement (...) C'est là, semble-t-il, énumérer bien des raisons de refuser à la présente théorie l'épithète de "scientifique". Puis il se justifie par une comparaison fausse : Il y a pourtant des théories auxquelles s'appliquent toutes les restrictions que nous venons de mentionner et auxquelles personne ne songe plus à refuser cette même épithète, la théorie de l'évolution des êtres vivants, par exemple (p 463-4).
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La violence est un cercle vicieux bien connu : quiconque en est victime se voit accorder le droit de se venger, et les représailles se transforment en vendetta interminables qui peuvent détruire la stabilité de la société où le premier crime a eu lieu.

La religion primitive aurait alors cette fonction : détourner la colère, la vengeance et le besoin de faire mal de la communauté vers des cibles incapables de répliquer. L'exemple du bouc émissaire est le plus frappant : un animal est chargé de tous les maux de la cité, avant d'être mis à mort par la foule. Les rituels mis en place doivent permettre à chacun d'être convaincu de la culpabilité de la victime et de se sentir impliqué dans le sacrifice (dans les foules de taille réduite, chaque participant doit lancer une pierre, frapper avec un bâton, …)

Pour l'auteur, ce « défouloir » a disparu de nos jours. L'idée de sacrifice existe toujours dans les religions modernes, mais avec une plus grande distanciation, et les participants à ces cérémonies n'ont plus l'exutoire qui existait auparavant. Notre société, incapable de fournir une réponse au besoin de violence, risquerait alors d'imploser.

Les thèses de l'auteur sont intéressantes à suivre, mais il y a quand même un point qui m'a gêné. On sent que l'essai a été écrit par un auteur enfermé dans son bureau, entouré de plein de livres de référence. Rien de mal à ça a priori, mais dans le cadre de disciplines comme l'anthropologie, la psychologie, la sociologie, … rien ne vaut l'expérience du terrain. J'ai déjà vu trop souvent de brillants édifices intellectuels, complexes et cohérents, mais qui ne valent rien, car une fois sur place, on se rend compte qu'ils sont basés sur de fausses suppositions, pour ne pas être méfiant avec ce livre.

Les digressions me laissent aussi assez perplexes. On trouvera un chapitre sur l'éloge de la psychanalyse, et une critique de « Totem et tabou » de Freud. Ça me semble quand même à côté du sujet, et je m'en serais bien passé.
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Girard analyse les structures sociales ou sociétales ainsi que les constructions symboliques des sociétés les plus diverses, il y décelant une violence en chaîne éveillée par les rivalités propre au désir (en son fonctionnement ou son élaboration mimétique) .
C'est un survol ébouriffant de l'histoire des hommes et des civilisations qui se propose ici –avec, parfois crispant, un certain jusqu'au-boutisme de sa théorie première qui n'altère cependant pas l'intérêt de la pensée.
Toujours d'actualité, à relativiser sans doute, mais suffisamment puissant pour donner à penser et permettre la construction d'une réflexion personnelle.
Pour rappel, Girard soutient que l'homme, en son humanité comme en son identité, serait un être mimétique -y compris au regard de ses désirs. Où tous les ‘objets' du monde seraient alors susceptibles de nourrir la rivalité : nourriture, territoire, femmes… Mais aussi, objets symboliques, fonctions de pouvoir ou de prestance, idéologies.
Où le désir réel ou supposé de l'un (modèle) nourrit le désir de l'autre (disciple) pour un objet en devenant désirable. Les choses se compliquent dans un renforcement secondaire des désirs ou malentendus : l'objet supposé 'bon' pour le modèle s'impose subséquemment en nécessité au regard des témoins ou disciples.
Ainsi, ce désir attribué (par hasard, malentendu ou rumeur) fait office de critère objectif. En effet, quand le disciple croit percevoir le désir de "son" modèle, il se mobilise pour obtenir l'objet concerné – attirant ainsi l'attention du modèle qui, par sa tentative ultérieure d'appropriation, confortera ledit disciple en sa croyance.
Où donc l'imitation généralisée, en chaîne, fera émerger une véritable dynamique pour orienter toutes les volontés vers un objet particulier : laissant croire en sa nécessité. Il s'ensuit un enchaînement violent : désordres et vengeances conduisent à un autre crime qui réclame vengeance.
En telle situation, le conflit se généralise jusqu'au chaos. Un meurtre peut alors survenir qui entraînera une sorte d'abasourdissement et instituera une pause que la société tentera de reproduire dans toute situation de tension (voire préventivement) : ce sont les crimes rituels et les phénomènes du bouc émissaire.
Telle victime recouvre une ambivalence statutaire : entachée de négativité avant le sacrifice, elle accède à la positivité par sa mise à mort factrice de cohésion.
Toute société entretient une liaison mouvementée avec la violence. Une violence initialement destructrice que l'évolution transfigura peu à peu en violence sacrificielle : qui fait lien, réunissant les individus en communauté définitoire. Entre son premier ouvrage ("Mensonge romantique et vérité romanesque", 1961) et le plus récent ("Sanglantes origines", 2011), René Girard consacre son oeuvre à l'articulation du masquage et du dévoilement de la violence.
A lire ou relire…
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Réné Girard, La violence et le sacré.

L'essai réhabilite la place qui est due à la religion : elle n'est pas qu'une chimère, ce que les préjugés occidentaux aiment à se représenter. La religion a des conséquences dans le réel, et bien plus, elle garantit le lien social et surtout la non-violence. C'est que souvent, la lecture du sacrifice se base sur une grille herméneutique, jouant avec les symboles.

René Girard constate que derrière le sacrifice se situe tout l'échiquier de la violence. René Girard constate par les mythes, la réciprocité violente. La vengeance amène un cercle vicieux, interminable. Que faire pour l'arrêter ? La cause originelle du sacrifice est un meurtre, une entorse à la communauté, le sacrifice vient répéter de manière différente, cette crise, en prévenant la violence, en la canalisant. C'est le bouc-émissaire. Il trompe la violence, met à distance jalousies, querelles intestines, envies. Par conséquent, il rétablit l'ordre.

La violence tous contre chacun se retourne en tous contre un, c'est « l'unanimité fondatrice ». Les crises dans un état d'indistinction amènent la violence, quand on se reconnaît dans l'autre, dans son désir. Ce que Girard montre avec « les frères ennemis ». René Girard montre les limites du freudisme, et souligne le rôle violent du désir. On ne désire qu'un objet que parce qu'un tiers le désire aussi. C'est le désir mimétique.

Puis, René Girard marque le caractère double du sacrifié : il est maléfique et bénéfique. Maléfique, car il rappelle cette crise violente. Bénéfique, car il marque le retour à l'ordre. C'est que Réné Girard illustre avec l'exemple d'Oedipe. Ainsi : " Dans tous ces mythes, en effet, le héros aimante vers sa personne une violence qui affecte la communauté entière, une violence maléfique et contagieuse que sa mort ou son triomphe transforment en ordre et en sécurité.

Réné Girard constate que le sacré est aux fondements de toutes nos activités : fêtes, sport, compétition, institutions… le sacré est double : il est ce mélange curieux de violence et de non violence. Par conséquent, il n'est pas ce que voit toute une tradition : une violence d'ignorants, aveugles et « primitifs ». le sacrifice et au-delà le sacré ont une utilité sociale : ils empêchent ce qui est dans le coeur de tous les hommes : la violence.

En définitive, cet essai pointe le rôle essentiel de la religion : préserver l'ordre et la distinction. le désir mimétique est une théorie très intéressante.
le désir peut être source de destruction, car derrière guète la violence originelle.

Le désir mimétique s'applique bien à notre société actuelle et dans une certaine mesure consumériste : pourquoi tant de choses vaines sont désirées par tant de personne ? C'est que le sujet désire l'objet que parce que le rival le désire, nous répondrait René Girard. La société fonctionne suivant un modèle, oubliant sans doute son être propre, le désir spinoziste, qui fait toute la dignité de l'homme. Il ne trouve plus son être profond, devant tant de choses à désirer constamment.
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Quelle est l'origine des rites, des mythes et des religions? René Girard propose une hypothèse que ce livre essaie de prouver : tout est né de la violence indifférenciée, d'une guerre entre gens identiques, d'un conflit fratricide qui n'a pu se régler, éloigner la violence, que par le sacrifice d'une victime émissaire, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté, double monstrueux du coupable véritable. En tuant le bouc émissaire et en mimant la violence à laquelle sa mort met fin, on permet une vie sans violence. La victime devient alors sacrée et ce qui incarnait le mal absolu est désormais objet de vénération. Girard montre ce mécanisme à l'oeuvre dans de nombreuses sociétés traditionnelles. Est-il encore valable dans nos sociétés et nos religions modernes? La figure du Christ confirme à merveille cette théorie (au point qu'on peut se demander si elle n'en est pas l'origine…). Qu'en est-il de nos sociétés qui se croient débarrassées de la pensée religieuse? Est-ce que la survivance des superstitions à l'heure de la science qui en prouve l'ineptie n'est pas due à cette nécessité fondamentale d'éloigner la violence? Qu'arrive-t-il aux religions quand elles prônent elles-mêmes la violence? La théorie de Girard pose beaucoup de questions. Permet-elle de répondre à toutes?
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Pour se convaincre que le sacrifice est une violence sans risque de vengeance, il suffit de constater la place considérable que font à ce thème les rituels. Et de noter le paradoxe parfois un peu comique, de références perpétuelles à la vengeance, d’une véritable obsession de la vengeance dans un contexte où les risques de vengeance sont tout à fait nuls, celui du meurtre d’un mouton, par exemple :
On s’excusait de l’acte qu’on allait accomplir, on gémissait de la mort de la bête, on la pleurait comme un parent. On lui demandait pardon avant de la frapper. On s’adressait au reste de l’espèce à laquelle elle appartenait comme à un vaste clan familial que l’on suppliait de ne pas venger le dommage qui allait lui être causé dans la personne d’un de ses membres. Sous l’influence des mêmes idées, il arrivait que l’auteur du meurtre était puni; on le frappait ou on l’exilait.

C'est l’espèce entière, considérée comme un vaste clan familial, que les sacrificateurs prient de ne pas venger la mort de leur victime. En décrivant dans le sacrifice un meurtre peut-être destiné à être vengé, le rituel nous désigne de façon indirecte la fonction du rite, le genre d’action qu’il est appelé à remplacer et le critère qui préside au choix de la victime. Le désir de violence porte sur les proches, il ne peut pas s’assouvir sur eux sans entraîner toutes sortes de conflits, il faut donc le détourner vers la victime sacrificielle, la seule qu’on puisse frapper sans danger car il n’y aura personne pour épouser sa cause.
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Dans les sociétés primitives, les procédés curatifs restent rudimentaires à nos yeux, nous voyons en eux de simples « tâtonnements » vers le système judiciaire car leur intérêt pragmatique est bien visible : ce n’est pas au coupable qu’on s’intéresse le plus mais aux victimes non vengées; c’est d’elles que vient le péril le plus immédiat; il faut donner à ces victimes une satisfaction strictement mesurée, celle qui apaisera leur désir de vengeance sans l’allumer ailleurs. Il ne s’agit pas de légiférer au sujet du bien et du mal, il ne s’agit pas de faire respecter une justice abstraite, il s’agit de préserver la sécurité du groupe en coupant court à la vengeance, de préférence par une réconciliation fondée sur une composition ou, si la réconciliation est impossible, par une rencontre armée, organisée de telle façon que la violence ne devrait pas se propager aux alentours; cette rencontre se déroulera en champ clos, sous une forme réglée, entre des adversaires bien déterminés ; elle aura lieu une fois pour toutes...
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On dit fréquemment la violence "irrationnelle". Elle ne manque pourtant pas de raisons : elle sait même en trouver de fort bonnes quand elle a envie de se déchaîner. Si bonnes, cependant, que soient ces raisons, elles ne méritent jamais qu'on les prenne au sérieux. La violence elle-même va les oublier pour peu que l'objet initialement visé demeure hors de sa portée et continue à la narguer. La violence inassouvie cherche et finit toujours par trouver une victime de rechange. A la créature qui excitait sa fureur, elle en substitue soudain une autre qui n'a aucun titre particulier à s'attirer les foudres du violent, sinon qu'elle est vulnérable et qu'elle passe à sa portée.
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Les hommes transfèrent sur le bouc émissaire la responsabilité entière du mal, après son sacrifice ils transfèrent sur lui la responsabilité du bien. C’est pourquoi plusieurs mythes racontent l’histoire de boucs émissaires devenant des divinités.
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[...] Pourquoi cette impureté ? Il faut envisager les menstrues dans le cadre plus général de l'effusion de sang. La plupart des hommes primitifs prennent des précautions extraordinaires pour ne pas entrer en contact avec le sang. Tout sang répandu en dehors des sacrifices rituels, dans un accident par exemple, ou dans un acte de violence, est impur. Cette impureté universelle du sang versé relève très directement de la définition que nous venons de proposer : l'impureté rituelle est présente partout où l'on peut craindre la violence. Tant que les hommes jouissent de la tranquilité et de la sécurité, on ne voit pas le sang. Dès que la violence se déchaîne, le sang devient visible ; il commence à couler et on ne peut plus l'arrêter, il s'insinue partout, il se répand et s'étale de façon désordonnée. Sa fluidité concrétise le caractère contagieux de la violence. Sa présence dénonce le meurtre et appelle de nouveaux drames. Le sang barbouille tout ce qu'il touche des couleurs de la violence et de la mort. C'est bien pourquoi il " crie vengeance".
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L'Apocalypse de Jean commence par ces mots : « Révélation de Jésus Christ : Dieu la lui donna pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. » Comment Jésus a-t-il « connu » cette révélation ? À partir de quand s'est-il lancé dans sa mission ? À quelle fin ? Pour tenter d'y voir plus clair, Joël Hillion est parti de la théorie mimétique de René Girard. L'hypothèse est simple : le christianisme est le plus grand « déconstructeur » du sacré qu'on ait connu. Qu'est-ce que Jésus apporte qu'aucun autre humain n'avait compris avant lui ? Cette compréhension du message non sacrificiel de Jésus ne va pas de soi. Après 2 000 ans, nous en sommes encore à nous interroger sur ce qu'il signifie. Conscient de l'originalité absolue de sa mission, Jésus répétait souvent : « Qui dit-on que je suis ? » C'est à nous que la question est posée.
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Bonnes lectures !
Crédit : Ariane, la prise de son, d'image et montage vidéo
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