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Demètre Ioakimidis (Éditeur scientifique)Jacques Goimard (Éditeur scientifique)Gérard Klein (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253007234
442 pages
Le Livre de Poche (15/10/1990)
3.65/5   52 notes
Résumé :
Les planètes sont les continents de l'univers, avec leurs flores, leurs faunes, leurs peuples, leurs civilisations, leurs merveilles et leurs dangers.
Il y en a des millions, peut-être des milliards.
A chacun la sienne: choisissez la vôtre.
Chacune à son histoire.

Sommaire :
1 - Jacques GOIMARD & Demètre IOAKIMIDIS & Gérard KLEIN, Introduction à l'anthologie, pages 7 à 14
2 - Demètre IOAKIMIDIS, Préface, pages 15 à 3... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voici une anthologie de SF sur la thématique des planètes . Les auteurs de SF ont exploré de nombreux mondes depuis un bail .Certains de ces textes (ici des nouvelles) commencent à dater.
Les canaux de la planète Mars par exemple ne sont plus au programme de la planétologie contemporaine depuis longtemps. Ces textes de qualité donnés par des auteurs reconnus et historiquement très traduits en langue française pourraient paraitre désuets .Pour être honnête j'en appréhendais la lecture. En fait pour la plupart, ils conservent de l'attractivité parce qu'ils ont pris avec le temps une allure de conte pour adulte. Leurs propositions thématiques conservent le plus souvent toute leur actualité et une saveur certaine.
Il y a une longue nouvelle toute à fait attractive de Heinlein. Elle est intitulée: Oiseau de passage. Une colonie sur la lune ,intaillée dans un cratère lunaire colmaté. Une jeune fille très calée en sciences et en ingénierie y sert de guide aux touristes pour découvrir la Lune .La colonie et un peu la surface sont explorées. La guide qui est un personnage bien campé propose aussi de voler ,car la gravité lunaire le permet sous certaines conditions. C'est un des aspects très rafraichissants de ce texte qui fonctionne bien dans un cadre de lecture absolument contemporaine. C'est un court roman presque, à cause de ses 40 pages et de sa densité ( personnages et univers). C'est une belle lecture jeunesse comme une agréable ballade lunaire pour adulte.
Il y a aussi le village enchanté de van Vogt qui est d'une grande qualité narrative et qui est très analogue au charme que peu dégager par exemple, les Chroniques martiennes de Ray Bradbury. Un village vide mais auto-fonctionnel accueille un terrien qui erre sans eau sur Mars. le rescapé est l'objet des attentions du village mais il ne s'en rend pas compte (Le lecteur est à pleine plus avantagé) et il désespère . La fin est remarquable. Elles est étonnante à cause d'un switch aussi équivoque que délicieux. Voici un texte de qualité qui relève plus franchement du genre SF que Les chroniques martiennes. Il est moins poétique mais il est très évocateur et tout à fait bluffant avec son switch final saisissant.
Il y a aussi, Les monstres de R.Sheckley. C'est vraiment un conte ,des voyageurs humains atterrissent sur un autre monde. Ses habitants sont forcement monstrueux .Les humains aussi sont monstrueux et horribles si on les voit avec les yeux des indigènes. Les choses tournent nécessairement mal car les natures de chaque espèce jaillissent au travers d'un mince vernis de civilisation .Le message semble clair. Les loups sont partout et le quant à soi est une des choses les mieux partagées dans le vaste univers, semble-t-il ! le ton général à des allures faussement naïves et la trame narrative est rusée car elle a une ambiguïté très forte lorsqu'elle donne la parole aux extraterrestres qui sont les gens dans ce récit où les humains restent relativement invisibles alors que leurs principaux agissements sont eux très visibles et intelligibles pour le lecteur. C'est vraiment un conte et il possède un coté assez dérangeant et un ton légèrement outré , je trouve.
Ce sont des textes assez nombreux qui peuplent ce recueil dont la préface est très agréable à lire sans livrer néanmoins des analyses cruciales, transcendantales et denses pour autant.
Il y a aussi La planète morte et Se battre et mourir qui sont des textes de qualités intéressants même s'ils ne sont pas ultra-futuristes.
Bref un recueil de nouvelles choisies qui permet d'explorer le style de plusieurs auteurs majeurs du genre SF aux travers de textes brefs ,nombreux ,courts et de qualités même si quelquefois fortement naïfs à défaut d'être désuets.
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On ne présente plus cette collection qui regorge d'excellents textes. Bien que le titre évoque les planètes, ce sont surtout les extraterrestre et terriens qui sont mis à l'honneur. La plupart du temps ce sont des récits assez démodé dans la mesure où l'action se déroule sur Mars et Vénus. Comme à l'accoutumé, je mets entre balises “masquer” les différentes parutions françaises, ainsi que le titre en VO et l'année de première édition.

→ « Le diable de la colline du salut » – Jack Vance
J'ai relu plusieurs fois le début, tant je n'ai rien compris à l'histoire. Ce serait une intrigue sur des un rituel avec des habitants d'une planète. Pas convaincu.

→ « La planète Greenville » – Michael Shaara
Première fois que j'entends le nom de Shaara. Seulement 7 nouvelles traduites. Une exoplanète découverte entièrement constitué d'eau. Seule une petite bande de sable est émergée. L'équipe d'explorateurs est constituée de deux hommes et ils décident de se poser. Voici un très bon texte qui m'a bien régalé. Dommage que cette nouvelle soit courte. La chute est intelligente et bien amenée.

→ « La nef engloutie » – Ian Williamson
Ian Williamson, à ne pas confondre avec Jack Williamson, nous dresse son unique texte traduit. Un récit assez difficile à lire tant par la quasi absence de dialogues où il est difficile de s'intéresser aux personnages. Je n'ai pas été emballé par le texte.

→ « Les monstres » – Robert Sheckley
Une nouvelle totalement absurde et grotesque. Les mâles d'une race d'Aliens tuent leurs femmes selon un calendrier. Pas du tout aimé.

→ « L'objet » – Chad Oliver
Une équipe d'explorateurs qui se pose sur une planète à première vue stérile. Une histoire assez plaisante, mais comme toujours assez peu crédible avec Chad Oliver puisque les extraterrestres ressemblent à l'être humain.

→ « Stabilité » – Lester del Rey
Un biologiste est envoyé sur Vénus. Bien qu'assez confuse, j'ai bien accroché à cette nouvelle.

→ « Le Robinson de l'Espace » 1 – Roger Dee
Un titre francisé explicite. Écrit sous forme d'un journal intime, cette nouvelle nous narre un homme parti seul sur Mars. Pas emballé.

→ « La garde » – James Henry Schmitz
Honnêtement, je n'ai plus aucun souvenir de cette nouvelle. Honte à moi.

→ « Le village enchanté » – Alfred Eton van Vogt
Avec ce village enchanté, AE. Van Vogt nous offre un texte désuet puisqu'il nous dresse une planète Mars vivante pareille au climat d'un désert terrestre. le texte est assez plaisant à lire.

→ « Oiseau de passage » – Robert Anson Heinlein
Voilà un texte brillant et intelligent. Des terriens ont colonisé la Lune. le personnage principal et narrateur est une adolescente. Elle exerce le métier de guide touristique. La ville s'étend sur plusieurs niveaux et les technologiques sont bien développées. Vraiment très bon.

→ « La forêt enchantée » – Fritz Leiber
Un texte un peu confus, mais qui au final est très plaisant. Un homme s'est écrasé sur une planète. Il est encerclé par les ronces. Je ne peux en dire davantage pour ne pas divulgâcher cette nouvelle qui mérite d'être lue.

→ « La Déesse de granit » – Robert F Young (« Goddess in Granit » – 1957)
Un texte métaphorique entre l'exploration et le corps féminin. Pas du tout aimé.

→ « Attitudes » – Philip José Farmer
Une nouvelle très difficile à lire sous la thématique de la religion. Pas trop emballé.

→ « Se battre et mourir » – Idris Seabright
Superbe texte. Sous ce nom de plume, se cache une femme du nom de Margaret St Clair. Dans cette nouvelle, il est question de discrimination, de racisme et de la place de l'homme (sous-entendu la race humaine) face aux autres espèces vivantes (ici des aliens). J'ai beaucoup aimé.

→ « La planète morte » – Edmond Hamilton
On termine cette anthologie par une pépite et dire qu'elle a été écrite en 1946, c'est incroyable. Et si les explorateurs découvraient une sorte d'Atlantide du cosmos… Pourquoi ne lis-je pas davantage cet auteur ?
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Septième tome de la première série de la Grande Anthologie de la Science Fiction, publiée entre 1966 et 1975, Histoires de Planètes est, comme son nom l'indique, consacré aux autres mondes, à leur explorations, à leurs habitants (ou ex-habitants), et à leurs multiples dangers.

J'avais déjà lu Histoires à Rebours, consacré aux nouvelles humoristiques, et le principe est toujours le même: une préface introduisant les thématiques abordées dans l'anthologie, une sélection de nouvelles d'auteurs plus ou moins connus, chaque nouvelle étant précédée d'une petite introduction revenant sur le texte en lui même et/ou sur le pourquoi du choix de cette nouvelle en particulier et, pour conclure, un petit dictionnaire des auteurs.
Ce qui est vachement bien avec cette série, c'est que les nouvelles choisies ne sont pas balancées au pif mais, au contraire, sont organisées selon un ordre plus ou moins logique et semblent se répondre les unes aux autres. C'est plutôt bien foutu et ça permet de survoler le thème abordé de façon assez large. En plus de ça, le niveau général est franchement bon.
Très classe, donc !

Le Diable de la colline du Salut (Jack Vance - 1955)
On commence par un Jack Vance, auteur dont j'ai lu du très bon (un tome de la Geste des Princes Démons) comme du pas terrible (Le Maître des Dragons).
On y suit des colons installés sur une planète au sein de laquelle les événements tels que le lever ou le coucher du soleil semblent s'effectuer de manière assez aléatoire. En plus de ça, les créatures vivants sur cette planète détruisent toutes les horloges ou tous les objets "droits" construits par les colons.
Une bonne petite nouvelle se terminant par une morale assez sympa !


La Planète Grenville (Michael Shaara - 1952)
Deux explorateurs se posent sur une minuscule île, apparemment seule zone de terre ferme d'une planète-océan. Seulement, le lieu est assez énigmatique et les deux personnages se doivent de tirer ça au clair...


La Nef engloutie (Ian Williamson - 1950)
Un vaisseau s'écrase sur une planète pleine d'algues étranges, son appel de détresse est capté par deux vaisseaux. le commandant de l'un cherche à employer la manière forte tandis que l'autre préfère enquêter sur le terrain...
Apparemment, c'est le seul et unique texte de l'auteur !



Les Monstres (Robert Sheckley - 1953)
On y fait la connaissance d'un peuple alien pour qui le meurtre est tout à fait moral et dont les femmes sont tuées par leur mari au bout de 25 jours de mariage.
Un groupe de terriens, hommes et femmes, débarque sur la planète à l'aide d'une fusée et va à la rencontre de ces créatures... Gros choc des cultures en vue !



L'Objet (Chad Oliver - 1955)
Des archéologues sont envoyés sur Mars après la découverte d'un grattoir en silex.
Bof.



Stabilité (Lester del Rey - 1953)
Une nouvelle style "L'invasion des profanateurs", avec des aliens changeant de forme. Plutôt classe !



Le Robinson de l'espace (Roger Dee - 1954)
Un solitaire pas très sympa est choisi pour aller vivre seul deux ans sur Mars, dans le cadre d'une expérience.
Le début est super sympa, d'autant plus que le texte reprend le journal de bord du personnage, mais la nouvelle prend un chemin assez naze dans sa seconde partie, dommage !



La Garde (James H.Schmitz - 1953)
Un vaisseau part à la rencontre d'un homme ayant été obligé de survivre 20 ans sur une planète suite à un crash. Il raconte ce qui s'est passé et revient sur ses étranges relations avec les créatures vivant dans ce monde.



Le Village enchanté (A. E. van Vogt - 1950)
Le seul survivant d'un crash sur Mars découvre une ville qui semble vivante.
Le postulat est assez original, mais la nouvelle de van Vogt est l'une des moins intéressante de l'anthologie.



Oiseau de passage (Robert A. Heinlein - 1957)
Une histoire d'ammûûûûûr sur la Lune, par l'auteur de Starship Troopers.



La Forêt enchantée (Fritz Leiber - 1950)
Une nouvelle un poil plus orientée fantasy, avec un hors la loi se retrouvant sur une planète envahie par les ronces et abritant un mystère très mystérieux.
C'est plutôt sympa, mais la révélation finale, même si originale, casse un peu le reste.



La Déesse de granit (Robert F. Young - 1957)
Une nouvelle très émouvante dressant le portrait d'un homme obsédé par une sculpture en granit géante représentant une femme allongée.



Attitudes (Philip Jose Farmer - 1953)
Un amateur de jeux engage une partie avec un groupe d'extraterrestres alors que son vaisseau fait une escale...


Se battre et mourir (Idris Seabright - 1951)
La nouvelle la plus triste du recueil.
Les hommes s'installent dans toute la galaxie et les extraterrestres, délogés, ne doivent leur survie qu'aux spectacles qu'ils peuvent leur offrir. Une race d'hommes-oiseaux est obligée de s'entre-déchirer sous l'oeil des caméra afin de divertir un public de beaufs.
Un homme se lie d'amitié avec une femme-oiseau et cherche à venir en aide à son peuple...


La Planète morte (Edmond Hamilton - 1946)
Un groupe d'astronaute se pose sur une planète semblant avoir abrité une civilisation intelligente, seulement tout est en ruine depuis des milliers d'années.
Une très bonne nouvelle, parfaite pour conclure l'anthologie, avec un twist final, certes pas (plus ?) très orignal, mais que je n'avais franchement pas du tout vu venir, apportant un éclairage plutôt classe à la nouvelle.
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Recueil de nouvelles d'auteurs variés parues entre 1914 et 1975.Le thème est abordé sous plusieurs angles :planètes-pièges pour l'explorateur ou le colon : Ian WILLIAMSON, « La Nef engloutie »/ Jack VANCE, « le Diable de la colline du salut » / Michael SHAARA, « La Planète Greenville » (correctes) . Beaucoup d'histoires de premier contact : Robert SHECKLEY, « Les Monstres » (originale et amusante) Chad OLIVER, « L'Objet » (poétique) Roger DEE, « le Robinson de l'espace » (très daté.bavard) VAN VOGT, « le Village enchanté » (Bon). Souvent sous le signe de l'incommunicabilité Philip José FARMER, « Attitudes » (moyen) / James Henry SCHMITZ, « La Garde » (Très bon) ,ou de l'affrontement Lester DEL REY, « Stabilité »/ Idris SEABRIGHT, « Se battre et mourir » (Excellents).Mention particulière pour Robert A. HEINLEIN, « Oiseau de passage » Bluette style « Nous deux » située sur la Lune en fait de planète (très mauvais) . Edmond HAMILTON, « La Planète morte » Poétique et funèbre. Fritz LEIBER, « La Forêt enchantée » qui reprend le thème de « La dispute » de Marivaux et Robert F. YOUNG, « La Déesse de granit » qui fait penser à « la géante » de Baudelaire. (Excellents)
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Ce livre fait partie du collection intéressante du seul fait qu'elle présente une réflexion thématique sur la SF des années 30-60.
Au niveau du contenu, les nouvelles présentées sont de qualité inégale et ont parfois beaucoup vieilli.
Une petite pensée pour "le Village enchanté" à cause de son dénouement inattendu et "le Diable de la Colline...", une critique encore très actuelle du monde de fou dans lequel on vit.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'espace est donc plein d'îles. Le tout est de les atteindre et ensuite de les explorer, et bien sûr d'y rencontrer la merveille où l'effroi.
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De tous les grands thèmes de la science-fiction, celui du voyage interplanétaire est sans doute le plus immédiatement exaltant pour l'imagination : non point à cause du voyage lui-même, mais bien par tout ce qui peut arriver aux voyageurs une fois arrivés là-haut...
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La glace étalait de toute part sa blancheur , Il n'y avait pas d'atmosphère ... les neiges épaisses que nous avions vues n'étaient sans doute que de l'air congelé . La plaine gelée , s'écrasant sous un ciel sombre dont les deux tiers n'étaient que vide .

La planète morte de Edmond Hamilton
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Je redressais fièrement la tête , pleine de pitié pour les rampants , tenus au sol par six fois leur poids et qui jamais ne pourraient voler .

Oiseau de passage de Robert Heinlein
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Quelques minutes avant midi, le soleil fît un bon vers le sud et se coucha.

Le diable de la colline du salut.
Jack Vance.
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