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EAN : 9782246718017
262 pages
Grasset (27/02/2008)
3.22/5   127 notes
Résumé :
Il vit à Montréal, il lit Mishima et Basho, il drague des Japonaises, il passe ses journées au café, il projette d'écrire un roman ou de faire un film, mais plus particulièrement un roman ou un film à la manière des maîtres japonais.
C'est ce qu'il raconte à une journaliste japonaise en tournée dans la métropole québécoise, et c'est ainsi que le scandale éclate à Tokyo. Comment peut-on, quand on vit à Montréal, se prendre pour un écrivain et un cinéaste japon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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« Paix du vieil étang.
Une grenouille y plonge.
Un ploc dans l'eau. »

Un livre de Basho dans ma besace, tel un pèlerin, c'est mon pote Nicolas Bouvier qui me l'a conseillé, grand traducteur du poète japonais et tout aussi voyageur, je m'engouffre dans le métro, ligne orange. de Sherbrooke Station, je file je-sais-pas-où, peut-être à McGill là où les filles sont hot et n'ont pas froid aux yeux, même par moins 50°, même en plein coeur de l'hiver, la mini-jupe en poils de castor. Mon regard se porte sur la fille assise juste en face de moi, une japonaise, entre deux haïkus. A moins que ça soit une chinoise ? Comme de bien entendu, elle ne jette pas un regard vers ma direction. La transparence du pauvre type. Je l'appelle, en mon for intérieur, Midori. J'aime bien personnifier les bombes atomiques, japonaises de surcroît, que je croise, on est un écrivain japonais, ou on ne l'est pas.

Je descends de la rame, la suivant du regard. le soleil brille, la neige aussi. Crisse, il fait frette par ici. Pourquoi je ne suis pas né à Cancun… ou resté sur mon île à boire du rhum, Port-au-Prince. Probablement parce que je voulais devenir écrivain japonais, encore plus depuis que j'ai croisé le regard de cette fille, encore plus depuis que je lis Mishima et que j'ai moi aussi envie de sortir mon glaive et de l'enfoncer dans les profondeurs de son âme puis de mes tripes. En attendant elle s'enfonce dans le Café Sarajevo, genre pour prendre une tarte au citron avec ses faux cils et ses faux ongles. Je m'assois au fond de la salle, une vieille habitude, la transparence du pauvre type, et je l'observe, encore et toujours, une obsession qui ne me quitte pas, son sourire est du genre inoubliable comme la beauté de son âme.

Je retourne à mon livre, il ne me reste plus que cette option dans la vie, son regard s'étant détourné du mien, il n'y a plus que ça de vrai, la littérature japonaise, Bashô et le suicide de Mishima. J'ai déjà suivi les traces de Bashô, je n'ai plus qu'une envie, celle de suivre celles de Mishima. En attendant, je la regarde encore, allongé dans ma baignoire, un verre de vin, une bouteille de rhum, je devrais en écrire un roman, mais ça ne ferait pas de moi un écrivain japonais. Un lagopède à queue blanche s'envole, je le vois passer par la petite fenêtre de la salle de bain, il s'enfuit vers Cancun probablement. Moi, je reste là, Bashô dans ma tête, son âme dans mon souvenir.
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Dany Laferrière s'est permis un petit délire. Dans cette dernière autofiction, il se met en vedette et doit écrire un nouveau roman sans avoir vraiment pensé à son contenu. Il lance un peu au hasard le titre Je suis un écrivain japonais. Et ce n'est pas vraiment une plaisanterie car l'artiste se « considère vraiment comme un écrivain japonais. » (p. 15) Remarque audacieuse et originale venant d'un auteur québécois d'origine haïtienne. À bas les étiquettes ! Dans tous les cas, son éditeur est ravi, ne reste plus qu'à écrive le roman.

Mais qu'est-ce qu'un Japonais ? Qu'est-ce que l'identité littéraire ? Pour y répondre, Laferrière plonge dans sa grande culture, auprès d'auteurs nippons – mais d'autres pays aussi – qui l'ont marqué comme Basho ou Mishima. Mais le roman n'est pas tant philosophique ni intellectuel, c'est écrit sur un ton léger, même humoristique. Par exemple, l'écrivain et son projet de roman attirent la curiosité du consulat japonais de Montréal, il rencontre Midori, une chanteuse d'origine nippone, il veut la séduire et, tant qu'à y être, traine un peu avec sa bande d'amies. En même temps, il est même poursuivi par des fans persistants. C'était rigolo, Laferrière ne se prenant pas trop au sérieux.

Je suis un écrivain japonais est agréable à lire, fluide. Toutefois, par moment, je m'y perdais un peu. Quelle est la ligne directrice, à part ce bouillon de culture japonaise dans lequel Laferrière nous plonge. Ainsi, j'essayais de m'accrocher à ses déambulations et ses réflexions. Ce n'était pas toujours facile mais je me suis laissé emporter et ça m'a suffit.
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L'autofiction d'un écrivain qui écrit sur l'écriture et sur lui-même.

En fait, on ne sait jamais s'il s'agit de roman ou d'autobiographie, mais le texte est écrit au « je », le personnage principal est écrivain et il écrit un livre intitulé « Je suis un écrivain japonais »…

C'est de l'auteur québécois d'origine haïtienne, il n'a vraiment rien de japonais! Mais son héros veut séduire une Japonaise et trouver un titre vendeur pour son roman.
Mais qu'est-ce qu'un écrivain japonais? Existe-t-il une appellation contrôlée en littérature? Il y a pourtant des auteurs qui placent leurs héros dans un autre pays que le leur, et même dans des pays qui n'existent même pas. Si on peut écrire je suis un « alien » ou un vampire, pourquoi pas un Japonais ?

Le roman joue avec la dérision, le rire de soi et de l'absurdité du monde. Même la jaquette du livre est déroutante, avec un alligator dans un bain (à moins que ce ne soit un crocodile?)

Une lecture qui a ses bons moments grâce à la qualité de l'écriture, mais qui n'a pas fait vibrer de corde sensible. Un divertissement sans conséquences, on peut en attendre davantage d'un académicien…
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Quel personnage ce Dany Laferrière! Oui, bien sûr, ce ne devrait pas être à partir de ça qu'on fait la critique d'un livre, mais on le devine tellement en filigrane de Je suis Un Ecrivain Japonais!

Il y a beaucoup de choses dont j'ai envie de parler au sujet de cette lecture, et j'espère m'y retrouver.
Commençons par le début: le titre. Ultra important, c'est lui qui lance et dirige tout le livre. Un titre choisi spontanément lors de son rendez-vous avec l'éditeur, dit-il un titre accrocheur, vendeur, choisi par le "titreur le plus rapide d'Amérique", dixit Kurt Vonnegut Junior lui-même.
A partir de là tout va s'enchaîner. Dany Lafferrière nous livre les difficultés, la peine liée à l'écriture. Pour s'inspirer, il nous entraîne à la rencontre du voyageur - écrivain Basho, de Mishima, Murakami attiché dans sa jeunesse d'un assassin, et, bizarrement, de Bjork.
Il crée une bande de jeunes Japonaises dont il imagine, observe et photographie les comportements, tout ça allongé dans son lit. Mais l'une d'elle se rendra ensuite chez lui, y commettra un acte irréparable et le mettra sous la pression de la police.
Et puis surtout ce livre, dont il n'a pas encore écrit une seule ligne, provoque curiosité, inquiétudes, conflits diplomatiques et foudres au Japon où il devient célèbre en l'espace de quelques semaines, parce qu'il se proclame japonais, lui qui est noir et n'a jamais mis les pieds au Japon dont il ne connaît que quelques auteurs et un bon nombre de clichés. Et si ce roman, qu'il n'a pas encore écrit, s'avère mauvais? Que pensera t-on de la littérature japonaise??

Vous n'y comprenez rien? En fait, c'est normal: Dany Lafferrière a le don, dans ce livre, de nous mener par le bout du nez entre ce qui paraît la réalité et qui en fait n'est que fictif.

Mais au fil de ces chapitres presque aussi courts et anecdotiques que ceux de Brautigan - et je ne cite pas ce nom de manière fortuite, puisqu'on le retrouve brièvement ici et que ce récit m'a souvent fait penser à lui - les thèmes que Lafferrière abordent sont loin d'être innocents: exil, identité, racisme, pauvreté, écriture, souvenirs, désir, mort, pressions et impossibilité de l'anonymat.

A y regarder de plus près, on y décèle le jeune Dany nouvellement exilé au Québec pour fuir le régime dictatorial de Papa Doc et les menaces de mort de celui-ci, travaillant d'usines en usines avant d'arrêter pour devenir écrivain, dans le dénuement et la solitude. En fait, le Dany dans le livre n'a pas d'âge, ne possède rien hormis un lit, un bureau, une Remington, une baignoire et de vieilles bottes poussiéreuses mais d'une immense valeur. Est-il un écrivain renommé, menant une vie paisible, ou bien un écrivain qui se cache de tout regard et vit un épisode de grande pauvreté?

Ce livre, qui démarre sur les chapeaux de roue, est selon moi loin d'être anecdotique malgré l'aspect qu'il en donne et l'assoit une fois de plus comme un grand écrivain, vivant de et par l'écriture entre flegme et tourments.

Pour plus d'infos sur l'écrivain, je conseille ce lien: http://www.contacttv.net/i_dossier_recherche.php?id_rubrique=383
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J'ai découvert ce livre, ou plutôt son auteur, Dany Lafferière, tout à fait par hasard, lors d'une chronique littéraire...
J'étais sur la route, et "zappant" de station de radio en station de radio, dans le vain espoir d'échapper aux messages publicitaires déjà entendus mille fois (je passe pas mal de temps en voiture), j'ai entendu cette voix, douce, chaude et pleine de malice. D'entendre, je suis passer à écouter. Et quel bonheur d'entendre un auteur raconter son histoire, donner des pistes sur ses sources d'inspiration, partager, tout simplement, son bonheur d'écrire !

Et la critique de ce livre, me direz-vous ? J'y viens. Notant dans un coin de ma tête le nom de l'artiste, qui semblait l'être, du moins, à son écoute, je décidais de découvrir son univers. Et ce fut chose faîte, par l'intermédiaire de ce petit livre.

"Je suis un écrivain japonais" se lit, justement, comme on déguste des sushis, par petites bouchées, tant les chapitres qui composent ce livre sont courts. Mais nous n'en restons pas pour autant sur notre faim, et chaque bouchée en appelle une autre, ce qui fait que l'ouvrage est dévoré en un rien de temps ! Et quel plaisir, que de partager cette aventure pour le moins rocambolesque, de cet auteur qui décide, tout d'un coup, de s'autoproclamer japonais, alors qu'il ne l'est nullement. Et de le suivre dans son parcours d' "écriture".
La galerie des personnages rencontrés est tout à l'avenant : un régal.

Bonne dégustation !!
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
J'entre dans la station de métro avec le livre de Basho ('La Route étroite vers les districts du nord' dans une traduction de Nicolas Bouvier). J'ai rencontré Bouvier à Toronto, il y a quelques années. On a pris un café ensemble. Si plein de vie et épuisé à la fois. Sa valise au pied de la table. Dialogue rapide entre deux aéroports - il filait à New York. On a continué la conversation en parlant de la bourgeoisie aztèque qui payait mal ses ouvriers qui devaient travailler au moins douze heures par jour sur des monuments couverts d'herbe aujourd'hui. Son taxi est arrivé. Je regarde ce profil presque basané et en sueur. Déjà absorbé par ses notes. La voiture filant sous une pluie fine. Les années ont passé. Sa légende a déraisonnablement grossi. Une petite coterie en a fait une sorte de saint. Le voici de retour en traducteur de Basho. Un Basho dont j'avais lu quelques bribes, mais jamais un texte complet. Le poète raconte son voyage à pied dans le Nord du Japon. Je le lis dans le métro. Je suis en train de suivre les péripéties de Basho à la recherche de la barrière de Shirakawa dans un métro en mouvement à Montréal. Tout bouge. Sauf le temps qui reste immobile. Trop absorbé par tous ces télescopages de temps et ces croisement d'espaces pour m'intéresser à mon entourage immédiat. Sauf cette fille en face de moi qui me regarde sans sourire. Longue et mince. Des yeux noirs - un trait de pinceau. Elle doit s'appeler Isa. Dès que quelqu'un traverse mon champ de vision, il devient un personnage de fiction. Aucune frontière entre la littérature et la vie. Je replonge dans le livre. Basho prépare son dernier voyage avec minutie. Il n'en peut plus de son quotidien étouffant. Le temps file aussi. " Les jours et les mois s’égrènent passants fugaces" murmure sans amertume le poète vagabond.
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Le téléphone, de nouveau. J’ai beau dire « Allô », aucune réponse. J’entends pourtant le souffle de la personne au bout du fil. Finalement une petite voix murmure :
– J’étais assise pas loin de vous dans le métro il y a trois jours.
– Vous dites ?
– J’étais sur la même rangée que vous, et vous lisiez Basho.
Je n’arrivais pas à faire un lien entre la voix et le visage. Je m’attendais à un accent asiatique.
– Ah oui, je me souviens…
– Là, vous me confondez avec la chinoise en face de vous que vous n’arrêtiez pas de regarder.
– Cela arrive souvent, fais-je, on regarde quelqu’un alors qu’on est regardé sans le savoir par quelqu’un d’autre.
– Elle, elle est chinoise, mais moi, je suis japonaise. C’est normal, vous étiez dans le quartier asiatique.
– Et comment faites-vous pour savoir qu’elle est chinoise ?
– Ma mère est coréenne et mon père japonais, je sais ce que c’est… Si elle n’est ni coréenne, ni japonaise, c’est qu’elle est chinoise.
Elle rit toujours.
– Et pour les rires… Y a-t-il une différence ?
– Pas tellement. Par contre, le vagin japonais est placé en diagonale et celui de la Coréenne est à l’horizontale. Je ne sais pas pour la Chinoise si ça se trouve elle est verticale. Nous sommes des filles géométriques.
Je ris.
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Je dors mal ces temps-ci. C'est pas facile de rester là devant sa machine à écrire à ne rien faire tout en sachant qu'il y a quelqu'un de l'autre côté de l'océan qui vit les mêmes affres que vous. C'est mon éditeur. Lui, il ne peut pas écrire le livre à ma place. Il voudrait bien parfois. Cela lui aurait évité un ulcère. Il ne peut qu'attendre. J'avais vu un film de Kurosawa qui expliquait très bien la fonction de l'éditeur. C'est le Shogun qui ne doit pas bouger durant la bataille. Les flèches siffles près de ses oreilles, mais lui ne dit rien, ne fait rien. Juste rester assis. Impassible. Il tient ainsi l'issue de la bataille de l'écriture dans sa puissante immobilité. Je sens surtout sa présence de mon éditeur quand il ne se manifeste pas.
- Allô !
- C'est votre éditeur.
- Justement, je pensais à vous.
- Je suis à Stockholm pour un colloque sur Andersen.
- Mais il est danois.
- Les Danois détestent Andersen qui les a fait passer pour des monstres capables de laisser mourir une petite fille dans le froid ! Je ne sais pas comment je me suis fourré dans cette histoire. Même enfant, je détestais Andersen. Mes pires cauchemars dans la vie viennent de la lecture de La Petite Fille aux allumettes. Si je fais ce métier aujourd'hui, c'est à cause de cette saleté de conte. Ce conte m'a pourri la vie. Je mettrais ma main au feu qu'il n'a pas été écrit par quelqu'un que le sort de cette petite fille a touché, mais pas un sadique, un pervers, un salaud, un malade.
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Bon, l'appareil photo a connu un vif succès chez les japonais surtout. Pourtant, je les ai longtemps soupçonnés de ne pas mettre de film dans leur appareil. De ne même pas regarder les photos à leur retour de voyage. Comment feraient-ils pour distinguer les photos de celui-ci aux photos de celui-là puisque tout le monde fait la même photo devant la même tour Eiffel prise sous le même angle avec le même sourire et peut-être le même costume. Et sur les photos, ils portent tous leur caméra en bandoulière. Un peuple de photographes souriants. Un pareil comportement doit cacher quelque chose. Peut-être qu'ils stockent les photos pour qu'on puisse avoir une idée plus tard de notre manière de vivre au début du XXIe siècle. Ce seraient des informations pas trop diversifiées car ces milliards de photos prises par des Japonais ne montrent que des Japonais en train de sourire. Si on tombe un jour, sur ces montagnes de photos, on risque d'avoir l'impression que la Terre n'était peuplée, à l'époque, que de Japonais. Il n'y a pas un seul monument digne de mention, sur cette planète qui n'ait été colonisé par eux. C'est une conquête mondiale. Le regard universel. Alors pour devenir un écrivain japonais, je dois vite me procurer un appareil photo.
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L'Empereur représente le temps immobile, ce fabuleux trésor du Japon qui donna le vertige à l'auteur du 'Marin rejeté par la mer'. Mishima était si impressionné par l'Empereur, la personnification du Temps, qu'il lui offrit sa mort comme une fleur de rhétorique. Il s'est fait hara-kiri le 26 novembre 1970 en compagnie de son jeune amant. C'est peut-être plus doux de mourir en gardant la nuque de l'autre à portée de son regard, ou en se faisant achever par l'objet de son désir. Il voulait effacer le présent en installant le Japon dans un futur antérieur, ce temps qui n'existe que dans la grammaire. Les fascistes sont souvent obsédés par les règles qui leur permettent d'intervenir dans le déroulement du temps. Dans le réel, on ne peut acheter le passé qu'avec une seule monnaie : la mort. Sa mort. Quel drôle de zigoto tout de même, ce Mishima ! Intéressant, mais un peu cinglé sur les bords. Hara-kiri, ça fait manga. Il faudrait relire Mishima dans la perspective de la bande dessinée. Le monde entier a vu la scène à la télé. Mishima est devenu immédiatement une rock-star. Le premier écrivain dont la mort a été filmé de par sa volonté. Et il a pu ainsi voler la vedette à son vieux maître Kawabata. Kawabata a beau avoir eu le Nobel, c'est Mishima qui représente le Japon.
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